Merci à Françoise J. et Annie T. pour ces quelques photos prises lors de notre visite guidée "Madeleine Vionnet, puriste de la mode" au Musée des Arts décoratifs.
Nos visites guidées - Page 13
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Madeleine Vionnet
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Téotihuacan au Quai Branly
Passer le pont de l'Alma et se trouver quelques siècles en arrière à Téotihuacan, est plutôt magique.
La maquette des lieux nous permet d'imaginer l'ensemble de la cité antique, dont les deux pyramides dédiées à la lune et au soleil. Arrêtons nous devant l"imposant jaguar de pierre.
Plus loin, différentes peintures murales sont intéressantes à décoder en prenant le temps. De fines figurines ainsi que des vases en céramique ou en terre, des masques très expressifs, des coquillages, et tant d'autres objets sont à observer dans le détail.
Un bon nombre d"entre nous a saisi l'opportunité de cette visite pour s'attarder selon ses intérêts et son rythme sur les collections permanentes qui sont à voir ou à revoir.
Après cette riche visite, revenons à notre siècle en passant par Bir-Hakeim.
Annick D.
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Teotihuacan
La cité de Téotihuacan nous fut rendue familière grâce à une guide, bien au fait des coutumes mexicaines et des recherches archéologiques, qui nous permit ainsi en les replaçant dans l'actualité de mieux apprécier la vie dans cette cité, dont la population a disparu depuis de nombreux siècles et où il reste encore beaucoup à découvrir.
Dommage que l'horaire et les crampes d'estomac à redouter, empêchèrent la majorité de profiter des collections permanentes du Musée. Les quelques courageuses qui persévérèrent purent ainsi vérifier combien les Aztèques furent les fils spirituels des habitants de Téotihuacan.
En plus des innombrables et superbes réalisations des indigènes des quatre continents (Europe exceptée) avant leur colonisation, les dernières survivantes ont ensuite admiré l'exposition "Artistes d'Abomey", présentée jusqu'au 31 janvier 2O10, qui nous confirma qu'il y a encore bien des merveilles à découvrir en Afrique, ce continent dont l'Histoire nous est si méconnue.
Jean-Paul
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Renoir au Grand Palais
Cliquez sur l'image
Qu'est-ce qui nous fait vibrer devant les tableaux de Renoir ?
Sans doute l'éclat de la peau, les visages paisibles, la légèreté du geste, la jeunesse toujours représentée, l'amour de la vie, une certaine paix, tout un charme troublant enveloppé de douceur.
Ceux qui nous accueillent "La danse à la ville", "La danse à la campagne", très connus, cependant, que d'émotion chaque fois ressentie devant la beauté de ces deux couples enlacés.
Plus je fixe ces danseurs, plus je les vois se mouvoir. Tout juste si je ne perçois pas le "froufrou" de la superbe robe blanche !
Dans le travail du Maître, que de grâce entre les femmes si différentes; celle à "La toilette se peignant", "La ravaudeuse" sur son ouvrage, "La jeune baigneuse aux cheveux longs" qui se cache derrière un drapé, "Les laveuses" de Cagnes légères dans leur labeur et tant d'autres magnifiques, traitées avec finesse du tracé, délicatesse dans la couleur, et ces fonds floutés ajoutent une note veloutée.
Ses enfants attirent nos regards, particulièrement "Jean dessinant" superbement vivant. Va-t-il lever la tête pour nous sourire ?
- "Gabrielle et Jean"celui-ci joue sur les genoux de sa nourrice, là se dégage la chaleur maternelle dans le geste protecteur.
- "Jean en tenue de chasse" d'un joli bleu, quelle réalité dans sa posture : il semble dire "- Bon, je suis beau ?"
- Claude dit Coco en costume de clown flamboyant, aux joues rougies, ne paraît pas ravi d'être là. Ah ! Oui ! l'anecdote dit, qu'il ne voulait pas revêtir ce déguisement, car les bas lui grattaient les jambes !
Renoir poète de la couleur, du mouvement des corps, de la mise en scène du quotidien, évocateur de la musique, comme ces "Jeunes filles au piano" rivalisent avec " La jeune femme à la guitare".
Son auto-portrait, celui d'un homme âgé, souffrant, au regard vif et doux à la fois paraît nous demander; "- Alors ma peinture vous a-t-elle rendus heureux ?"
C'était son but : donner du bonheur, de l'apaisement, de la quiétude aux regards qui caresseraient ses toiles.
Ce brave homme voulait répandre le bien-être, toucher les cœurs par le reflet de son travail exprimant la joie de vivre.
Pas de tourments ressentis dans ses tableaux, malgré la souffrance qu'il éprouvait due à la polyarthrite handicapante, un comble, aux mains... alors que crayons et pinceaux voltigeaient entre ses doigts.
Cet artiste actif jusqu'au bout, très entouré, assisté dans son travail pour donner à la fin de sa vie, cette série de "Baigneuses" aux formes avantageuses.
Depuis la dernière exposition de 1985, je gardais tant de souvenirs émerveillés, qu'ayant découvert quelques œuvres nouvelles prêtées, je reste toujours aussi émue devant mes préférées. Cette belle exposition enchanteresse, rend l'âme légère.
Monsieur Renoir, merci, mille fois merci, vous avez gagné, votre pari !
Ninette
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Le Titien, Tintoret, Véronèse, rivalités à Venise
Heureusement même les artistes de génie comme Le Titien peuvent se révéler des hommes jaloux et machiavéliques.
Voyant à Venise son compatriote Le Tintoret en voie de peut-être le supplanter, il favorise ostensiblement dans ses jugements, quand il en a la possibilité, le jeune Paolo Caliari, plus connu sous le nom de Véronèse.
Cette rivalité exacerbée entre Le Tintoret et Véronèse, les poussera à donner le meilleur d'eux-mêmes et le résultat est tout simplement splendide.
Je m'en voudrais de citer un tableau en particulier, il y en a tant, ceux qui ont profité de la visite organisée par Arvem en sont sortis éblouis. Ceux qui n'ont pas eu cette chance, n'ont aucun souci à se faire, l'exposition (cliquez sur l'image) sera au Louvre jusqu'au 4 janvier 2010. Pour ma part je compte bien y retourner, tellement elle m'a enthousiasmé.
Jean-Paul
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Le Conseil d'Etat
Arvem voulait découvrir Le Palais où siègent les membres du Conseil d'Etat et pénétrer dans les diverses salles parfois vastes et majestueuses, quelquefois modernes et fonctionnelles, dans lesquelles, ils travaillent.
Nous nous sommes donnés rendez-vous, samedi 24 octobre, place du Palais Royal aux abords de la Comédie Française, du Conseil Constitutionnel et du Ministère de la Culture.
Nous avons ainsi pu visiter le cadre dans lequel ces Conseillers, parfois bien méconnus, conseillent le gouvernement comme leur nom l'indique dans ses projets de loi, jugent ses activités et assurent la soumission effective de l'administration française au Droit.
C'est un des rouages essentiels de notre République, ceci depuis le Consulat, dans la défense du citoyen qui nous paraît ainsi plus proche, après cette visite dans un des hauts lieux de notre démocratie.
Jean-Paul
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Maison de Balzac
Nous voici à l'arrière de cette demeure, devant la porte par laquelle il se serait sauvé, pour échapper à ses créanciers, dit-on !
Avaient-ils le mot de passe, eux ?
De là on aperçoit les fenêtres de son logement au 2è étage. Pour accéder à la porte d'entrée, il faut grimper un grand escalier bien raide !
Allez courage, c'est ça, ou alors il faut faire un grand détour ! Les mines se crispent... Tâtements de genoux... haussements d'épaules, et hop ! Tout le monde affronte l'effort ! En haut, les encouragements des plus agiles, pleuvent !Pour souffler un moment, nous remarquons à l'angle d'un immeuble un bas-relief en forme d'obélisque, haut de plusieurs étages, mis en l'honneur de B. Franklin qui plaça à cet endroit, le 1er paratonnerre, parisien.
Tiens des curieux ?
La voix du guide et ce groupe de 30 personnes firent sortir des têtes des fenêtres : que pensaient-elles ? Est-ce une manif ? Mais ils ont tous le nez en l'air ! Ah ! C'est pour notre sculpture inconnue ! Rassurées, les têtes rentrèrent aussitôt... telles les oiseaux mécaniques des horloges "Coucou" !Quelques pas de plus et nous voici devant le portail d'entrée de la Maison de Balzac. "Alors, le mot de passe ? Vous en souvenez-vous" ? demande notre guide. Piteux nous bafouillons.
Rappel : "La saison des prunes est arrivée", "j'apporte des dentelles de Bruxelles"Cités, un peu écorchés, mais à nous tous, nous obtenons le droit de rentrer. Ouf !
Mais là, le comble ! Il faut redescendre par un escalier qui mène au jardin de cette propriété. Quelques bancs et chaises appréciés pour soulager "nos moins solides" afin d'écouter notre chef de file, signaler ce que l'on peut admirer en particulier. En effet cette maison est assez petite et les souvenirs de l'écrivain sont placés sous vitrines, comme sa cafetière, sa canne, statuette, montre etc..
Des tableaux bien sûr ; portraits de personnes l'ayant entouré et surtout une pièce consacrée à ses écrits, comportant une multitude de corrections manuscrites qui recouvrent totalement les murs.
Une seconde salle aux multiples pièces de buis gravées de dessins encrés, représentants les personnages de La Comédie Humaine, et qui servaient à l'impression. Choses rares !
À l'étage inférieur, quelques sculptures de l'écrivain par Falguière et Rodin. Ayant fait des allers et retours pour s'imprégner d'avantage, nous croisons, avec surprise, la présence d'un ministre venu, également se cultiver !
Discrètement nous nous regroupons pour reprendre le chemin du retour, sans oublier, cela s'impose, un dernier regard sur la tour Eiffel !
Ninette
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2 - Musée d'Orsay
En sortant de cette visite, imaginons rencontrer un peintre un peu farfelu. Sur une toile de très grand format il nous reproduirait une scène composée de quelques tableaux ayant accroché notre regard.
Ce serait peut-être ainsi :
"Quand arrive le printemps, au moulin de la galette, la pie scrute les joueurs de cartes à l'ombre sous les peupliers.
Non loin de là, la belle italienne pense à l'homme blessé rencontré sur les falaises d'Étretat à la recherche de l'origine du monde.
Pensez-donc ! Depuis que le docteur Gachet se rend au tépidarium où est exposé son auto-portrait, les raboteurs de parquet vont à la source découvrir près des nymphéas la naissance de Vénus.
Qu'importe ! Après avoir réconforté les repasseuses, la femme à la cafetière invite le fifre à déjeuner sur l'herbe près d'Olympia en attendant la nuit étoilée.
Au loin, l'église d'Auvers sonne. Serait-ce un enterrement à Ornans ou le rappel des glaneuses attendues pour l'angélus ?"
Eh bien non. Il est 18h, le musée d'Orsay ferme.
Annick D.
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1 - Musée d'Orsay
Le ciel était à la flânerie, mais lors de sa programmation, Arvem n'avait pas consulté la grenouille. Tant mieux.
Voir ou revoir les collections du musée d'Orsay est toujours un plaisir. Suivons donc de bon pas notre guide.
Notons quelques rappels sur l'historique du bâtiment sauvegardé de justesse, quelle chance ! Un clin d'œil d'admiration sur l'horloge en très bon état et nous saluons les sculptures du hall d'accueil. Par transparence, une maquette du quartier de l'Opéra est visible sous nos pieds. Plus loin, une coupe verticale de l'Opéra lui-même nous surprend par la complexité de ce monument.
Du pré-impressionnisme à l'impressionnisme, notre guide nous conduit vers les tableaux les plus connus. Les informations sont brèves et claires. Il est difficile de ne pas s'arrêter entre temps sur le parcours prévu, mais qu'importe, chacun pourra retourner sur ses pas en fin de visite.
Fermeture à 18h, nous avons le temps.
Suite dans les prochains jours.
Annick D.
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Maison Picassiette
Lors de notre escapade en Eure et Loir, nous avons eu l'agréable surprise de visiter la Maison Picassiette.Cette étonnante maison que l'on doit à Raymond Isidore, surnommé Picassiette, est recouverte du sol au plafond, des murs extérieurs aux murs intérieurs, de fragments de vaisselle, verre coloré et assiettes, même les meubles sont recouverts. Le travail réalisé par cet homme est impressionnant.Jeanet