Nous voici à l'arrière de cette demeure, devant la porte par laquelle il se serait sauvé, pour échapper à ses créanciers, dit-on !
Avaient-ils le mot de passe, eux ?
De là on aperçoit les fenêtres de son logement au 2è étage. Pour accéder à la porte d'entrée, il faut grimper un grand escalier bien raide !
Allez courage, c'est ça, ou alors il faut faire un grand détour ! Les mines se crispent... Tâtements de genoux... haussements d'épaules, et hop ! Tout le monde affronte l'effort ! En haut, les encouragements des plus agiles, pleuvent !
Pour souffler un moment, nous remarquons à l'angle d'un immeuble un bas-relief en forme d'obélisque, haut de plusieurs étages, mis en l'honneur de B. Franklin qui plaça à cet endroit, le 1er paratonnerre, parisien.
Tiens des curieux ?
La voix du guide et ce groupe de 30 personnes firent sortir des têtes des fenêtres : que pensaient-elles ? Est-ce une manif ? Mais ils ont tous le nez en l'air ! Ah ! C'est pour notre sculpture inconnue ! Rassurées, les têtes rentrèrent aussitôt... telles les oiseaux mécaniques des horloges "Coucou" !
Quelques pas de plus et nous voici devant le portail d'entrée de la Maison de Balzac. "Alors, le mot de passe ? Vous en souvenez-vous" ? demande notre guide. Piteux nous bafouillons.
Rappel : "La saison des prunes est arrivée", "j'apporte des dentelles de Bruxelles"
Cités, un peu écorchés, mais à nous tous, nous obtenons le droit de rentrer. Ouf !
Mais là, le comble ! Il faut redescendre par un escalier qui mène au jardin de cette propriété. Quelques bancs et chaises appréciés pour soulager "nos moins solides" afin d'écouter notre chef de file, signaler ce que l'on peut admirer en particulier. En effet cette maison est assez petite et les souvenirs de l'écrivain sont placés sous vitrines, comme sa cafetière, sa canne, statuette, montre etc..
Des tableaux bien sûr ; portraits de personnes l'ayant entouré et surtout une pièce consacrée à ses écrits, comportant une multitude de corrections manuscrites qui recouvrent totalement les murs.
Une seconde salle aux multiples pièces de buis gravées de dessins encrés, représentants les personnages de La Comédie Humaine, et qui servaient à l'impression. Choses rares !
À l'étage inférieur, quelques sculptures de l'écrivain par Falguière et Rodin. Ayant fait des allers et retours pour s'imprégner d'avantage, nous croisons, avec surprise, la présence d'un ministre venu, également se cultiver !
Discrètement nous nous regroupons pour reprendre le chemin du retour, sans oublier, cela s'impose, un dernier regard sur la tour Eiffel !
Ninette