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Nos visites guidées - Page 14

  • Exposition Gainsbourg et caetera

    14 février jour de la saint-Valentin
    Du programme on retiendra :
    Se rendre à la Porte de Pantin
    Pour saluer "le poinçonneur des Lilas".

    Si Valentin rime avec amour
    Sans en avoir l'apparence,
    Ce sentiment habitait Gainsbourg,
    On le perçoit en transparence.

    Parmi ses textes, ses musiques,
    Découvrons dans toute son œuvre
    Que ce soit, films ou disques,
    En avons reçu la preuve.

    D'innombrables pochettes de 45 tours
    Recouvrent les murs, tous ces interprètes
    Pour lesquels, il a composé tour à tour
    Visages d'hommes, de femmes, bien sûr des vedettes.

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  • Un rendez-vous à la Cité de la Musique pour l'exposition gainsbourg

    Première étape. Dans un petit espace recouvert de très nombreuses pochettes de 45 tours, invitation dans l’univers de Gainsbourg. Narration par un conférencier des principaux épisodes de son existence, des artistes et des femmes qui ont jalonné sa vie, tant artistique que personnelle. Des extraits de quelques chansons depuis les toutes premières qu’il interprétait lui-même, d’autres par ses muses féminines … en passant par celles qui ont fait scandale.

    Aborder les facettes Gainsbourg. Nous relater l’univers artistique qui l’a baigné toute sa vie, la peinture qu’il considérait comme un art noble et la chanson comme un art alimentaire. Art alimentaire qui a tout de même donné naissance à une musique qui perdure. Tous ces refrains qu’on est capable de fredonner…

    Et puis le Gainsbourg provocateur à partir des années 80, Gainsbourg, devenu Gainsbarre. « Quand Gainsbourg se barre, Gainsbarre se bourre. » disait-il lui-même.

    Deuxième étape, l’espace exposition proprement dit. Dans un dédale de totems : un autoportrait, des manuscrits, des dessins, des objets (sculpture de l’homme à la tête de chou, son écorché, la partition originale de la Marseillaise), de très nombreuses photos, des extraits de films,  des interviews, des chansons encore…

    Tout cela pêle-mêle, on s’y perd un peu.

    On aurait peut-être préféré une présentation plus classique, plus chronologique, mais pourquoi être conventionnel avec cet artiste non conventionnel. Il faut aborder cette exposition comme une promenade au hasard, des instants à partager avec ce personnage énigmatique.

    Une bonne nouvelle pour les retardataires, l’exposition est prolongée jusqu’au 15 mars 2009.

    Colette

  • La Galerie Dorée de la banque de France

    Oui, en cette froide matinée d’hiver, la Banque de France nous ouvrait ses portes pour nous permettre de découvrir la Galerie Dorée. Dans le somptueux décor de cette galerie, confortablement installés, Karine nous a conté l’histoire de ce lieu d’un autre temps…

    Construit au 17e siècle par l’architecte Mansart pour Louis Phélipeaux, seigneur de La Vrillière, cet hôtel particulier fut ensuite occupé au 18e siècle par le comte de Toulouse, fils naturel puis légitimé de Louis XIV et de la Marquise de Montespan. Il prend alors le nom d’hôtel de Toulouse. Le comte de Toulouse le fait réaménager par Robert de Cotte. La Grande Galerie fait alors l’objet d’une nouvelle décoration : un décor de lambris dorés alliant le style Régence et l’esprit baroque, d’où son nom de Galerie Dorée. >>>>Lire la suite

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    Album photos

  • Picasso au Grand Palais

    Que vous aimiez beaucoup Picasso ou que vous ne l'aimiez pas (je ne suis pas un" fan") allez voir au Grand Palais et ce jusqu'au 2 février, l'exposition "Picasso et les maîtres".

    De toute façon vous pourrez admirer les tableaux des maîtres: Gauguin, Delacroix et Rembrandt (autoportraits), Edouard Manet (Olympia), G.Courbet (Les demoiselles au bord de la Seine), Le Gréco ( Saint Martin et le mendiant....), Vélasquez (l'étude de Picasso d'après les Ménimes est très intéressante), Ingres Zurbaran, Renoir et bien d'autres.

    Les études académiques de Picasso notamment d'après la Vénus de Milo, vous prouveront que c'était un grand artiste. Quant aux tableaux que ces maîtres lui inspirent, certains vous plaîront d'autres moins, mais de toute façon ils ne vous laisseront pas indifférents.

    Jean-Paul

  • Les crèches de la Nativité à la Madeleine

    arton7771-193ea.jpgLes crèches portugaises de Noël sont à l’honneur à l'église de la Madeleine jusqu'au 25 janvier 2009.

    La campagne, la nature sont les éléments essentiels des décors de ces crèches. C'est un voyage coloré plein de gaieté avec des personnages inattendus : danseurs brésiliens.......

    De Barcelos au nord où l'on découvre la crèche traditionnelle et classique, nous arrivons à Estremoz au sud pour la découverte des "Bonecos" ainsi que pour une crèche grandeur nature dans l'église.

    Voici quelques photos que j'ai prises lors de notre visite du samedi 13 décembre.

    Jeanet

  • Au musée Maillol

    En cette froide matinée de décembre, nous sommes partis à la découverte de Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis.

    Femme de ménage d’un collectionneur allemand, Séraphine n’a jamais voyagé, jamais quitté sa région de Senlis et n’avait aucune connaissance du monde et de l’histoire de l’art.

    Tout à fait autodidacte donc, elle avait une fabuleuse envie de peindre. Elle faisait ses couleurs elle-même, remplissait l’espace de ses toiles avec une maîtrise de la construction sans en connaître les règles. Ses bouquets de fleurs, bien que pouvant se rapporter à l’école « naïve », revêtent cependant une autre dimension, peut-être la retranscription des visions qu’elle pouvait avoir. Étrange femme qui finira ses jours dans un hôpital psychiatrique et y mourra de faim.

    Après cette visite de l’univers de Séraphine, notre conférencière nous a conduits vers les œuvres d’Aristide Maillol.

    Connu pour ses sculptures du Jardin du Carrousel, ce sont des peintures de cet artiste qui nous sont d’abord montrées, avec une nette évolution dans la représentation des corps sans doute due à son expérience de sculpteur ; puis de très nombreuses sculptures, depuis le modèle en terre et, après coulage dans le moule, au magnifique rendu de ces statues en bronze poli.

    Cette riche promenade artistique se fait dans un très beau musée qui allie dans son architecture pierre et bois. Richesse d’autant plus grande pour les adhérents d’Arvem que notre conférencière a fait plus que nous commenter les œuvres : elle nous a fait un véritable cours de l’histoire de l’art tout en sachant allier connaissance et humour. Après cette prestation un second parcours du musée s’est imposé pour certains et a permis de mieux apprécier encore toutes ces œuvres.

    Colette

  • Visite au Musée Maillol

    Notre visite débute par l'exposition attribuée à Séraphine de Senlis, dont l'oeuvre est classée parmi les peintres primitifs.

    Quelques superbes tableaux d'inspiration végétale, bouquets immenses emballent nos yeux, éclatante coloration aux coloris vifs, motifs harmonieusement distribués, feuillages stylisés décorés se rapprochant presque des motifs "d'indiennes".

    Une impression générale envoûtante, ressenti d'une exaltation emprunte de gaieté. Le "buisson ardent" magnifique, que l'on devine être celui-là, même avant que l'on ne nous l'explique. Cet arbre penché pourtant plein de vie qui semble perdre ses feuilles si différentes entre elles, évoque-t-il l'automne ? Pourtant ce tableau n'est pas triste.

    Cette corbeille de coings présentés en bouquet presque aérien, ces immenses brassées de fleurs blanches au tracé net, des fonds d'un rouge vif, les bleus d'un ciel pur de montagne, reflet exact des couleurs des vitraux traversés par le soleil, sans doute l'unique repère de cette femme mystique, mais si bien inspirée.

    Ayant vu le très bon film retraçant sa vie, on ne peut qu'être emballés par son travail, qui est loin d'être du barbouillage.

    Nous serions bien restés plus longtemps pour admirer encore de plus près la perfection des tracés. Certains de notre groupe regrettant de n'avoir vu le film, allaient réparer leur erreur. C'est dire si cette exposition est touchante.

    Nous avons suivi notre conférencière vers les oeuvres de Maillol pour découvrir le corps sublimé des femmes nues de toute beauté, sous divers aspects.

    Des statuettes d'études en vitrine pour les sculptures en marbre, en bronze, grandeur nature voire monumentales.

    L'artiste s'est longtemps cherché, ayant travaillé la peinture, la tapisserie, la céramique, la terre, le bois, mais se réalisa dans la sculpture, vers 4O ans, mêlant la grâce des attitudes au naturel du geste, d'un corps sculpté sans défauts.

    À la belle saison, nous pourrons admirer dans les jardins des Tuileries, certaines oeuvres de Maillol.

    Ninette

  • Suite visite de l'Ermitage

    La promenade dans le village de Charonne, signalée par Colette, nous a permis de visiter l'église, lieu légendaire de la rencontre de St Germain l'Auxerrois et de Ste Geneviève, le cimetière attenant où sont enterrés, entre autres, François Bègue prétendu secrétaire de Robespierre, une statue imposante achetée à la brocante dominant sa sépulture, évoque le XVIIIème siècle, Robert Brasillach journaliste collaborationniste fusillé le 6 février 1945 et sa mère, ainsi que Josette Clotis compagne d'André Malraux reposant près des 2 enfants qu'elle eut de l'illustre écrivain, (tous deux furent victimes d'un accident d'automobile).

    À noter également l'emplacement, signalé par une plaque, de la fosse commune où sont ensevelis, les restes des derniers combattants de la semaine sanglante (mai 1871). Ont-ils eu comme ultime vision avant d'être abattus celle des dernières vignes de Charonne qui produisaient ce si populaire guinguet?

    Jean-Paul

  • L’Ermitage, unique folie parisienne de style Régence

    L'ermitage - 22-11-08.JPGCe pavillon est le seul vestige qui subsiste du château de Bagnolet. Il se trouve au 148 de la rue de Bagnolet, qui marquait la limite du parc du château. Cette « folie » a été construite vers 1720 ]pour la duchesse d'Orléans, fille naturelle de Louis XIV et de Madame de Montespan, et épouse du régent Philippe d’Orléans.

    Non chauffé comme la plupart des « folie » de cette époque, l’Ermitage est un bâtiment d’agrément, utilisé seulement à la belle saison. Seul le rez-de-chaussée est ouvert à la visite. Les murs conservent une belle décoration intérieure avec des peintures murales en grisaille représentant des saints-ermites, et une décoration néoclassique dans le salon Nord, en trompe l’œil.

    Le domaine de Bagnolet a ensuite été vendu par lots en 1769. Le pavillon de l’Ermitage va être surélevé d’un étage et se transformer en une confortable maison d’habitation pourvue de cheminées. Différents propriétaires s’y sont succédés dont le baron de Batz et François Pomerel comme les initiales en témoignent sur la grille rue de Bagnolet.

    Rémi Rivière, directeur de l’Association des Amis de l’Ermitage, après nous avoir fait partager un brunch très sympathique, a su nous raconter avec simplicité, humour mais surtout passion, l’histoire de cette « folie », non seulement du bâtiment mais aussi des différents personnages qui l’ont habitée. Des photos, des dessins et des plans ont illustré ses propos.

    Après cette visite de l’Ermitage, Rémi Rivière nous a conduit dans le quartier Charonne, véritable village autour de son église.

    Merci M. Rivière pour cette très agréable matinée offerte aux adhérents d’Arvem.

    Colette

  • Van Dyck

    6293.vandyck.jpgCe dimanche matin, nous avions rendez-vous avec Van Dyck. Le musée Jacquemart-André propose en effet une exposition du travail de portraitiste de ce peintre, génial élève de Rubens, avec trente-six toiles et douze dessins.

    Notre conférencière, Karine, nous conduit dans ces salles à l’atmosphère intime où nous avons l’impression d’être admis au sein de la haute société : des membres de la royauté, des nobles, des gentilshommes, des portraits de familles bourgeoises, voire un autoportrait. Tous se caractérisent par une distinction naturelle, élégante mais aussi un sentiment de puissance, de désinvolture parfois une certaine froideur, de l’ironie.

    Et quelle finesse dans la représentation des mains de ces personnages. Karine nous explique qu’au XVIIème siècle, la beauté et la finesse des mains étaient signe d’aristocratie. Plus les mains étaient belles plus les personnages relevaient de l’aristocratie. Van Dyck avait donc à cœur de faire en sorte que ses portraits soient dotés des plus belles mains. Si les modèles qu’il devait représenter avaient des mains trop grossières, il n’hésitait pas à en copier d'autres que celles appartenant à son modèle.

    En plus de nous détailler ces tableaux, Karine nous explique également l’histoire des personnages représentés, dans le contexte de l’époque.

    Egalement des explications devant les dessins de Van Dyck. Il a représenté les artistes de son époque. Il leur a donné la même distinction que celle de ses personnages de l’aristocratie. Il a en quelque sorte « ennoblit » ses pairs.

    Une belle et riche visite de cette exposition (audioguide).

    À quand la prochaine, avec Karine ?

    Colette