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Nos visites guidées - Page 14

  • Picasso au Grand Palais

    Que vous aimiez beaucoup Picasso ou que vous ne l'aimiez pas (je ne suis pas un" fan") allez voir au Grand Palais et ce jusqu'au 2 février, l'exposition "Picasso et les maîtres".

    De toute façon vous pourrez admirer les tableaux des maîtres: Gauguin, Delacroix et Rembrandt (autoportraits), Edouard Manet (Olympia), G.Courbet (Les demoiselles au bord de la Seine), Le Gréco ( Saint Martin et le mendiant....), Vélasquez (l'étude de Picasso d'après les Ménimes est très intéressante), Ingres Zurbaran, Renoir et bien d'autres.

    Les études académiques de Picasso notamment d'après la Vénus de Milo, vous prouveront que c'était un grand artiste. Quant aux tableaux que ces maîtres lui inspirent, certains vous plaîront d'autres moins, mais de toute façon ils ne vous laisseront pas indifférents.

    Jean-Paul

  • Les crèches de la Nativité à la Madeleine

    arton7771-193ea.jpgLes crèches portugaises de Noël sont à l’honneur à l'église de la Madeleine jusqu'au 25 janvier 2009.

    La campagne, la nature sont les éléments essentiels des décors de ces crèches. C'est un voyage coloré plein de gaieté avec des personnages inattendus : danseurs brésiliens.......

    De Barcelos au nord où l'on découvre la crèche traditionnelle et classique, nous arrivons à Estremoz au sud pour la découverte des "Bonecos" ainsi que pour une crèche grandeur nature dans l'église.

    Voici quelques photos que j'ai prises lors de notre visite du samedi 13 décembre.

    Jeanet

  • Au musée Maillol

    En cette froide matinée de décembre, nous sommes partis à la découverte de Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis.

    Femme de ménage d’un collectionneur allemand, Séraphine n’a jamais voyagé, jamais quitté sa région de Senlis et n’avait aucune connaissance du monde et de l’histoire de l’art.

    Tout à fait autodidacte donc, elle avait une fabuleuse envie de peindre. Elle faisait ses couleurs elle-même, remplissait l’espace de ses toiles avec une maîtrise de la construction sans en connaître les règles. Ses bouquets de fleurs, bien que pouvant se rapporter à l’école « naïve », revêtent cependant une autre dimension, peut-être la retranscription des visions qu’elle pouvait avoir. Étrange femme qui finira ses jours dans un hôpital psychiatrique et y mourra de faim.

    Après cette visite de l’univers de Séraphine, notre conférencière nous a conduits vers les œuvres d’Aristide Maillol.

    Connu pour ses sculptures du Jardin du Carrousel, ce sont des peintures de cet artiste qui nous sont d’abord montrées, avec une nette évolution dans la représentation des corps sans doute due à son expérience de sculpteur ; puis de très nombreuses sculptures, depuis le modèle en terre et, après coulage dans le moule, au magnifique rendu de ces statues en bronze poli.

    Cette riche promenade artistique se fait dans un très beau musée qui allie dans son architecture pierre et bois. Richesse d’autant plus grande pour les adhérents d’Arvem que notre conférencière a fait plus que nous commenter les œuvres : elle nous a fait un véritable cours de l’histoire de l’art tout en sachant allier connaissance et humour. Après cette prestation un second parcours du musée s’est imposé pour certains et a permis de mieux apprécier encore toutes ces œuvres.

    Colette

  • Visite au Musée Maillol

    Notre visite débute par l'exposition attribuée à Séraphine de Senlis, dont l'oeuvre est classée parmi les peintres primitifs.

    Quelques superbes tableaux d'inspiration végétale, bouquets immenses emballent nos yeux, éclatante coloration aux coloris vifs, motifs harmonieusement distribués, feuillages stylisés décorés se rapprochant presque des motifs "d'indiennes".

    Une impression générale envoûtante, ressenti d'une exaltation emprunte de gaieté. Le "buisson ardent" magnifique, que l'on devine être celui-là, même avant que l'on ne nous l'explique. Cet arbre penché pourtant plein de vie qui semble perdre ses feuilles si différentes entre elles, évoque-t-il l'automne ? Pourtant ce tableau n'est pas triste.

    Cette corbeille de coings présentés en bouquet presque aérien, ces immenses brassées de fleurs blanches au tracé net, des fonds d'un rouge vif, les bleus d'un ciel pur de montagne, reflet exact des couleurs des vitraux traversés par le soleil, sans doute l'unique repère de cette femme mystique, mais si bien inspirée.

    Ayant vu le très bon film retraçant sa vie, on ne peut qu'être emballés par son travail, qui est loin d'être du barbouillage.

    Nous serions bien restés plus longtemps pour admirer encore de plus près la perfection des tracés. Certains de notre groupe regrettant de n'avoir vu le film, allaient réparer leur erreur. C'est dire si cette exposition est touchante.

    Nous avons suivi notre conférencière vers les oeuvres de Maillol pour découvrir le corps sublimé des femmes nues de toute beauté, sous divers aspects.

    Des statuettes d'études en vitrine pour les sculptures en marbre, en bronze, grandeur nature voire monumentales.

    L'artiste s'est longtemps cherché, ayant travaillé la peinture, la tapisserie, la céramique, la terre, le bois, mais se réalisa dans la sculpture, vers 4O ans, mêlant la grâce des attitudes au naturel du geste, d'un corps sculpté sans défauts.

    À la belle saison, nous pourrons admirer dans les jardins des Tuileries, certaines oeuvres de Maillol.

    Ninette

  • Suite visite de l'Ermitage

    La promenade dans le village de Charonne, signalée par Colette, nous a permis de visiter l'église, lieu légendaire de la rencontre de St Germain l'Auxerrois et de Ste Geneviève, le cimetière attenant où sont enterrés, entre autres, François Bègue prétendu secrétaire de Robespierre, une statue imposante achetée à la brocante dominant sa sépulture, évoque le XVIIIème siècle, Robert Brasillach journaliste collaborationniste fusillé le 6 février 1945 et sa mère, ainsi que Josette Clotis compagne d'André Malraux reposant près des 2 enfants qu'elle eut de l'illustre écrivain, (tous deux furent victimes d'un accident d'automobile).

    À noter également l'emplacement, signalé par une plaque, de la fosse commune où sont ensevelis, les restes des derniers combattants de la semaine sanglante (mai 1871). Ont-ils eu comme ultime vision avant d'être abattus celle des dernières vignes de Charonne qui produisaient ce si populaire guinguet?

    Jean-Paul

  • L’Ermitage, unique folie parisienne de style Régence

    L'ermitage - 22-11-08.JPGCe pavillon est le seul vestige qui subsiste du château de Bagnolet. Il se trouve au 148 de la rue de Bagnolet, qui marquait la limite du parc du château. Cette « folie » a été construite vers 1720 ]pour la duchesse d'Orléans, fille naturelle de Louis XIV et de Madame de Montespan, et épouse du régent Philippe d’Orléans.

    Non chauffé comme la plupart des « folie » de cette époque, l’Ermitage est un bâtiment d’agrément, utilisé seulement à la belle saison. Seul le rez-de-chaussée est ouvert à la visite. Les murs conservent une belle décoration intérieure avec des peintures murales en grisaille représentant des saints-ermites, et une décoration néoclassique dans le salon Nord, en trompe l’œil.

    Le domaine de Bagnolet a ensuite été vendu par lots en 1769. Le pavillon de l’Ermitage va être surélevé d’un étage et se transformer en une confortable maison d’habitation pourvue de cheminées. Différents propriétaires s’y sont succédés dont le baron de Batz et François Pomerel comme les initiales en témoignent sur la grille rue de Bagnolet.

    Rémi Rivière, directeur de l’Association des Amis de l’Ermitage, après nous avoir fait partager un brunch très sympathique, a su nous raconter avec simplicité, humour mais surtout passion, l’histoire de cette « folie », non seulement du bâtiment mais aussi des différents personnages qui l’ont habitée. Des photos, des dessins et des plans ont illustré ses propos.

    Après cette visite de l’Ermitage, Rémi Rivière nous a conduit dans le quartier Charonne, véritable village autour de son église.

    Merci M. Rivière pour cette très agréable matinée offerte aux adhérents d’Arvem.

    Colette

  • Van Dyck

    6293.vandyck.jpgCe dimanche matin, nous avions rendez-vous avec Van Dyck. Le musée Jacquemart-André propose en effet une exposition du travail de portraitiste de ce peintre, génial élève de Rubens, avec trente-six toiles et douze dessins.

    Notre conférencière, Karine, nous conduit dans ces salles à l’atmosphère intime où nous avons l’impression d’être admis au sein de la haute société : des membres de la royauté, des nobles, des gentilshommes, des portraits de familles bourgeoises, voire un autoportrait. Tous se caractérisent par une distinction naturelle, élégante mais aussi un sentiment de puissance, de désinvolture parfois une certaine froideur, de l’ironie.

    Et quelle finesse dans la représentation des mains de ces personnages. Karine nous explique qu’au XVIIème siècle, la beauté et la finesse des mains étaient signe d’aristocratie. Plus les mains étaient belles plus les personnages relevaient de l’aristocratie. Van Dyck avait donc à cœur de faire en sorte que ses portraits soient dotés des plus belles mains. Si les modèles qu’il devait représenter avaient des mains trop grossières, il n’hésitait pas à en copier d'autres que celles appartenant à son modèle.

    En plus de nous détailler ces tableaux, Karine nous explique également l’histoire des personnages représentés, dans le contexte de l’époque.

    Egalement des explications devant les dessins de Van Dyck. Il a représenté les artistes de son époque. Il leur a donné la même distinction que celle de ses personnages de l’aristocratie. Il a en quelque sorte « ennoblit » ses pairs.

    Une belle et riche visite de cette exposition (audioguide).

    À quand la prochaine, avec Karine ?

    Colette

  • L'Arche et le quartier de la défense

    Le 27 septembre, ARVEM nous avait conviés à une visite guidée du quartier de la Grande Arche de la Défense.

    DSC01251.JPGD’abord, le CNIT, vieux de 50 ans, qui rappelle à beaucoup d’entre nous les salons mythiques des Arts Ménagers, des Floralies… Mais se souvenait-on que le CNIT semblait beaucoup plus haut à l’époque ? Et pour cause, la dalle de l’esplanade de la Défense a été coulée postérieurement et a masqué plus de la moitié de la hauteur de ce bâtiment. Et on apprend que cette immense voûte en béton qui nous semblait si laide à l’époque, est une prouesse architecturale, coulée en une seule pièce et reposant sur 3 pieds seulement.

    Et puis ce quartier d’affaires qui est venu ensuite, avec moult bureaux, dans des tours un peu disparates, puis des logements HLM qui vieillissent assez mal d’ailleurs, le grand centre commercial des Quatre Temps, deDSC01284.JPGs espaces verts, des murs végétaux et même une chapelle un peu cachée parmi toutes ces tours.

    L’Arche, construite en continuité de l’axe des Tuileries et de l’Arc de Triomphe. Là aussi une très belle réussite architecturale (architecte danois ), car il a fallu en monter les côtés simultanément et ensuite y poser le toit sans portée centrale. Et on n’a pas lésiné sur les matériaux puisque ces parois blanches et brillantes sont … en marbre de Carrare !..  Sur le toit de l’Arche, nous jouissons d’une vue imprenable sur Paris et la banlieue d’autant que le soleil était au rendez-vous.

    DSC01282.JPGEnfin on apprend que des édifices de la première génération ont été démolis pour laisser place à ceux de la deuxième génération. DSC01265.JPGEt que maintenant on va démolir ceux de la deuxième pour se lancer dans une troisième génération. Pour exemple ces projets affichés au musée de La Défense, projets des plus grands architectes mondiaux. Une tour « Phare » et une tour Signal de 300 m de haut qui regroupera commerces, bureaux, hôtel, logements. Mais ne rêvons pas, ces logements ne viendront pas remplacer les HLM qui vieillissent si mal car il s’agit de logements de luxe. Pour nous rassurer, ces bâtiments de la troisième génération répondront aux normes de qualité de l’environnement !

    Où va-t-on s’arrêter ? De plus en plus haut ? Record de hauteur oui, prouesses d’architecture certes, mais pense-t-on encore à l’aspect humain dans tout cela ? A chacun de voir.

    Bref, 3 heures pour une visite très intéressante grâce à une conférencière qui a su nous expliquer avec simplicité mais sans oublier la technique, ce quartier assez mal perçu.

    Colette

  • La Panthéon

    Basilique fondée en 507 par Clovis, destinée à abriter sa sépulture et celle de son épouse Clotilde.

    Geneviève, la pieuse, patronne de Paris y est inhumée en 512.

    À la suite d'une guérison, ayant imploré Sainte Geneviève, Louis XV fit un voeu, celui de lui consacrer un édifice prestigieux. L'architecte Soufflot réalise une nouvelle basilique, rivalisant avec Saint -Pierre de Rome.

    En 1791 l'église devient Panthéon national laïque. Par deux fois au cours du 19ème siècle, il retrouve sa vocation chrétienne, puis destination civique en 1885 pour les funérailles de Victor Hugo.

    L'intérieur imposant, impressionnant par son immensité, sa hauteur, est fort décoré. Sur tous les murs des peintures "marouflées" évoquent la vie de Sainte Geneviève, le baptême de Clovis, Charlemagne, Saint-Louis, Jeanne d'Arc, la vie de Saint-Denis....

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  • Le Musée de Clémenceau

    Après la discussion sur Clémenceau, nous avions rendez-vous en sa maison devenue musée, échelonné sur  deux étages, d'un immeuble bourgeois du côté de Passy.

    3a35f71b59c48a691c8e16d70615df21.jpgCe terme de musée convient parfaitement aux trois salles à l'étage supérieur, où des vitrines renferment de nombreux documents, lettres, photos, journaux, portraits, objets divers, armes témoignages de cette vie bien remplie, permettant de raviver notre mémoire, depuis l'exposé entendu précédemment. Les explications de l'audio-guide complètent admirablement.

    Surprenant de voir des documents filmés, qui, pour le coup, rendent vivante cette silhouette rencontrée si souvent figée sur papier, peinte, sculptée.

    Mais le plus extraordinaire est bien l'étage inférieur, où l'on se trouve dans un appartement, un univers de trente quatre ans, dont les meubles, objets personnels, livres, collections, n'ont pas bougé, et d'où se dégage une atmosphère feutrée.

    5e7c0944f23c05667092692fcdc2b5c1.jpgCette impression que le Maître de maison, nous accueillant, va se présenter pour nous guider vers son bureau bibliothèque, aux murs couverts de livres, où se trouve sa table de travail magnifiquement sculptée, aux formes très particulières; là cet homme va s'asseoir, noircir du papier à l'aide, encore, de plumes d'oie ! Partout des souvenirs, collections diverses de coquillages, de kogos, d'art antique, ce qu'il aimait .

    Puis après avoir passé l'ouverture cachée par une lourde portière faite de tissu épais, sous une tapisserie et grosse passementerie, voici la chambre cossue, sombre. Une table éclairée, sur laquelle reposent quelques livres et journaux, son lit, ses pantoufles sur le tapis, quelques sièges confortables capitonnés, son éphéméride à la date de son décès, bref, ici, une vie s'est arrêtée....

    Tout à côté la petite salle de bains avec, s'il vous plaît, une baignoire, son chauffe-eau, et la petite balance sur laquelle tous les jours il se pesait.

    116c9b9d8a75cb6a325fdc639e800019.jpgDans la salle à manger garnie de tableaux, meubles et bibelots, autour de la grande table éclairée par deux gros globes vert pâle, munis d'un petit volant de tissu froncé, pour sans doute atténuer la puissance de la lumière, nous pouvons nous asseoir ; chaises, canapé, sont à notre disposition, tels des invités, accueil chaleureux et intime à la fois . Surprenant pour un musée ! C'était touchant. Là un instant, nous avons presque pu, comme nous recueillir.

    Après quelques précisions supplémentaires, nous avons quitté les lieux, ravis de cette visite riche , et intéressante. Et dire que cet endroit est peu connu, et peu fréquenté !

    Classé, parmi les musées insolites de Paris, cette demeure rare par son autenticité, son emplacement avec jardin, où même l'arbre planté par son illustre locataire est encore présent, mérite bien d'autres visiteurs.

    Comme prévu pour les plus courageux, nous avons dirigé nos pas vers les Champs Elysées, traversant les jardins du Trocadéro,
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    longeant La Seine, pour aller saluer la belle statue du "Père La Victoire" qui occupa notre esprit depuis quelques heures, voire quelques jours pour certains.

    Ninette