Arvem nous avait conviés à une promenade guidée à travers les œuvres d’Hiroshige, Hiroshige nom qui m’était inconnu jusqu’à l’annonce de cette exposition.
Formidable voyage avec les estampes de cet artiste japonais du XIXe siècle, dans ce monde imaginaire et ancestral à la fois. Des paysages à travers les saisons, des ponts, des rivières, des montagnes, des temples, des maisons de thé avec parfois, en arrière-plan, des paysans, des pèlerins, des geishas qui animent ces rues et ces paysages. D’autres fois ce sont directement les activités humaines qui sont le sujet principal du tableau.
Ses séries sur la route du Tokaido, ses témoignages sur sa ville natale Edo, d’autres croquis de voyages… Un nombre incalculable de planches bien à l’abri d’une lumière trop forte qui pourrait endommager ces œuvres exceptionnelles.
Les commentaires très documentés de notre guide nous ont permis de mieux appréhender cette exposition mais aussi de connaître un peu mieux ce Japon fermé au monde occidental à cette période et de cerner ce que pouvait être la dictature du shogun, le dirigeant militaire de cet empire.
Cette exposition dure à la Pinacothèque jusqu’au 17 mars 2013. A voir ou à revoir…
Colette C







Deux immenses ailes sont réservées à tous ces documents : l’aile Louis-Philippe avec de larges salles en pierre, voûtées, conçues pour garder au maximum une température constante, très fraîche d’ailleurs en ce mois de janvier… Et l’aile Napoléon III avec un décor différent : rayonnages et meubles en chêne, des balustrades et des escaliers en fonte, chaque salle étant précédée d’un écriteau en marbre indiquant le fonds qui y est conservé.
Et puis le Trésor des chartes qui regroupe l’ensemble des titres relatifs aux intérêts de la France. Là y est entreposée la fameuse armoire de fer, coffre-fort construit pour répondre à une demande de l’Assemblée constituante de 1790, pour conserver les originaux des lois, des procès-verbaux des assemblées et aussi les planches et tout le matériel ayant servi à la fabrication des assignats.
Une fois ces salles parcourues avec moult explications plus intéressantes les unes que les autres de notre guide, nous nous retrouvons dans une atmosphère plus douillette de l’hôtel de Soubise proprement dit avec les appartements du prince et de la princesse.
