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Choisir le Cotentin pour ses vacances Avec l’envie sur ses plages immenses De pêcher coques et palourdes, En faire bombance, sans doute, Emportant des griffes de jardin Pour dégoter mon futur festin.
Quelle ne fut pas ma déception D’apprendre son interdiction Durant la pleine saison, pollution, Et ne voir personne gratter En septembre ceci devait changer.
Un matin la mer se retirant Je vois, tout en marchant Enfin un homme s’affairer Debout en train de bêcher Ah! Pour creuser, il n’hésite pas ! Je ne me souvenais pas Que les coquillages étaient si enfouis ! Je ne suis pas venue vers lui.
Mais tout près les oiseaux j’ai observé Qui ce matin par milliers Envahissent la plage ensoleillée Certains s’étant approchés Restent complètement figés. Je me suis alors demandé : Attendent-ils que le pêcheur Enfin quitte les lieux ? Alors les oiseaux judicieux Pourraient récupérer Ce qui s’était caché Pas dans le trou, à côté.
Mon chemin j’ai continué Et j’ai appris que des vers c’était Ce que cet homme cherchait. Le but : avoir un bon appât Peut-être pourquoi pas Taquiner le goujon Ou pour ses poules et dindons ? Des coquilles vides en quantité Sur la plage, jonchent abandonnées Parfois des pleines, fermées Mais trop petites pour être ramassées.
Je n’ai pas eu mon plaisir finalement Qu’un léger regret raisonnablement. Me reste une fascination débordante Envers cette baie si changeante Par les différentes couleurs De cette mer, suivant ses humeurs. Quand aux coquillages, je me dis Momentanément je leur ai sauvé la vie Jusqu’à ce que les mouettes Fassent les pique-assiettes !
Depuis plusieurs années Pour moi, Trouville c’est au printemps Je ne connaissais pas l’été Ce lieu d’un autre temps. Après le confinement Revoir l’espace, quel bonheur Mais également quel changement Constaté à cette heure.
La plage dès le matin C’est le domaine des chiens. La base nautique s’est réveillée Tournent les “optimists” Plus loin les voiliers colorés Prennent la mer pour une piste Bien qu’elle soit agitée.
La plage se garnit de monde Surtout le côté surveillé, Des cabines de toiles rondes Aux couleurs vives, rayées Dont les jupes s’envolent Sont alignées parmi des parasols Plantés à espaces réguliers, Comme cela est recommandé Probablement cette année, La plage est plus civilisée.
Si vaste que personne n’est gêné Chacun peut s’activer, Jouer, se promener à volonté Vraiment en toute liberté. Peu de bruits sont perçus Sauf celui du reflux. C’est le début de la saison Mais déjà le goût de l’évasion A eu raison des citadins Nombreux venus respirer l’air marin. Pour vivre un tel dépaysement Une semaine c’est court ? Non, c’est suffisant ! Mais à quand le prochain retour ?
Voyage d'une dizaine de jours avec le groupe ARA-SGN de15 personnes .Voyagiste : Voyageurs du Monde
Nous étions donc 15, qui souhaitaient faire depuis longtemps ce voyage mythique des trois pays baltes : la route de l’Ambre, les Grands Ducs, les Chevaliers Teutoniques, la Hanse… Et puis, brusquement, une fenêtre de tir s’est dégagée. Et nous nous sommes retrouvés à 15, des purs SGN et des pièces rapportées, qui n’ont pas tardé à mutualiser leurs sympathies, pour la plus grande réussite de ce beau voyage.
15, plus Philippe, notre accompagnateur et Ivas, notre chauffeur, qui nous ont permis de revivre un millénaire d’histoire, depuis la Lituanie, jusqu’à l’Estonie, en passant par la Lettonie.
Quels ont été les points forts de ce périple, nos coups de cœur, sans bien sûr nous livrer à un compte rendu exhaustif :
LITUANIE (2,9 M. habitants - 65300 Km2 : belle leçon d’humilité pour nous : au Moyen Âge, le Grand Duché s’étendait de la Baltique à la Mer Noire !)
Les 3 B lituaniens : Basket - Bible - Bière !!! nous dit Philippe.
1ère journée : Visite de la vieille ville de Vilnius, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, en partant de la porte de l’Aurore, minuscule église baroque nichée à l’étage de la porte la plus importante de la ville et la plus vénérée. Nous admirons ensuite le château Supérieur des 14° et 15° siècles, la tour Ouest du fort de Gidiminas, puis son château Inférieur des 13° et 16° siècles, situé en bas de la colline.
La cathédrale de Vilnius, l’Eglise Ste Anne, le couvent des Bernardins, puis l’Université méritèrent notre attention, mais aussi, l’après midi, le musée du KGB, tristement célèbre, mais très bien reconstitué.
2è journée : journée consacrée à Trakaî, une des plus anciennes capitales du pays. D’abord le plus célèbre château du pays, qui se dresse sur une péninsule, au milieu du lac de Galve, époustouflante forteresse médiévale, ocre, qui abrite un très intéressant musée d’histoire.
Pendant notre séjour en Berry début août, nous avons fait un dîner berrichon surprenant, mais finalement excellent. Appâtés par une annonce parue dans le journal régional "la République du centre" nous nous sommes rendus un soir au restaurant la Luzeraise, aux environs de la petite ville de Chalais. Un chemin dans l’ombre nous conduisit au restaurant.
Il faisait noir, pas de lumière, pas de voitures… nous avons quand même été jusqu’à la porte, et là, nous avons été accueillis par une vieille dame, s’appuyant sur une canne anglaise, qui nous a confirmé que nous étions arrivés à bon port. En effet, dans une salle déserte, une table de cinq nous attendait. Après quelques minutes, la vieille dame est arrivée avec la carte des plats et la carte des vins. Puis le chef, un grand gaillard moustachu,(la vieille dame était sa maman) nous a demandé si c’était bien nous qui avions commandé cinq portions de poulet aux écrevisses : en effet, c’est bien ce qui nous avait amené dans ce lieu perdu.
La vieille dame, toujours claudicante, est ensuite arrivée avec une assiette de rillettes et des toasts. Excellents rillettes d’ailleurs, qui nous ont permis de goûter le vin blanc de Reuilly que nous avions commandé, excellent lui aussi. En entrée, il y avait le choix, sur la carte, entre du foie gras ou du sandre au beurre blanc. En réalité, il n’y avait plus de foie gras. Donc nous avons dégusté, de force, un néanmoins remarquable sandre, cuit à point, et un beurre blanc délicieux. Cela commençait finalement bien. Est arrivé ensuite le poulet aux écrevisses : honorable bestiole et chacun avec deux écrevisses dans une sauce à l’armoricaine : nous sommes régalés !
Le plateau de fromages qui a suivi était très bien, avec notamment la vedette locale : le Pouligny St Pierre, célèbre chèvre berrichon.
Est arrivée la surprise du chef, qui nous a proposé comme dessert une omelette norvégienne ! Ce que nous avons adopté d’enthousiasme et que nous avons beaucoup apprécié, en finissant une deuxième bouteille de Reuilly, d’un viticulteur dont nous avons retenu le nom : Claude Laffont.
Nous sommes repartis dans la nuit, rassasiés et heureux ! Entre-temps, deux couples étaient arrivés, la salle était plus animée, heureusement pour nos hôtes. De retour à Paris, nous avons constaté que ce restaurant était couvert d’éloges sur Internet !
… célèbre village de la Côte d’Azur dans la deuxième moitié du XXe siècle, avec les artistes célèbres qui le fréquentent : Yves Montand et Simone Signoret, Jacques Prévert, Pablo Picasso et bien d’autres qui descendent à l’auberge de la Colombe d’or.
La galerie d’Art Maegt fait alors la gloire du village avec sa collection de peintres et de sculpteurs célèbres.
Et maintenant, il y a la Chapelle des pénitents blancs, décorée, après remise en état par la municipalité après trois années de restauration, par Jean-Michel Folon qui l’avait promis avant sa mort.
C’est au sein de cette chapelle, datant du XVIIe siècle, que l’artiste imagine un vaste projet de décoration. Il y travaillera jusqu’à son décès en octobre 2005. Un travail nettement inspiré par l’esprit du lieu qu’il avait transcrit avec précision sur des dessins et aquarelles.
Ce sont les liens d’amitié qui ont attaché Folon à Saint-Paul de Vence avec la famille Roux, propriétaire de la Colombe d’or, pour qui il peint l’enseigne du lieu avec ses amis artistes dont son grand ami César.
Murs, plafonds, vitraux, sculptures : c’est un enchantement de couleurs pastel, avec les célèbres oiseaux de l’artiste. C’est un bain de fraîcheur et de beauté.
Une mosaïque de 106 m² décore l’ensemble du chœur, selon la technique dite de "Ravenne": pour cela, les mosaïstes ont utilisé des tesselles d’émaux dont certaines sont dorées à l’or et à l’argent.
Les vitraux sont purement inspirés de la vocation caritative de la Confrérie : secours des plus démunis par l’entraide et le don. Les peintures à l’huile s’inspirent des pastels que Folon avait exécuté à l’aquarelle. Deux magnifiques sculptures : "qui ?" en bronze patiné, fait office d’autel et "la source" en marbre rosé du Portugal fait office de bénitier au centre de la chapelle.
Une splendeur, que ne manquez pas de visiter si vous êtes dans la région.
Nous sommes partis pour les Côtes d’Armor Avouant quitter Paris sans remords, Retrouver la Côte de "Granit Rose" Merveille que la nature ose Par les formes de ces rochers étonnants Qui laissent les promeneurs pantelants. Quand on emprunte le "sentier des douaniers" Loin d’être plat, plutôt accidenté L’on découvre la côte découpée Que la mer transparente vient caresser. Ce chemin tout au long est entouré de verdure Fougères, liserons, soucis, bruyère qui durent Adoucissent le regard des marcheurs De tous âges partis plein d’ardeur Afin de trouver là-bas, tout au bout À Perros, la plage de "Trestraou" !
Une haie d’hortensias cache encore la vue De cet endroit tant attendu, Même des palmiers en bordure On se croirait sur la Côte d’Azur ! Une immensité tout en contradiction Si l’on se permet la comparaison, Large baie de sable blanc et fin Alors que la mer, partie au loin Étonnamment est toujours aussi bleue Parfois foncée pour se différencier des cieux.
Au large quelques bateaux, voiliers, canoës Semblent être des jouets animés Si petits sur cette étendue d’eau Partie, de si haut Pour s’éloigner, suivant la marée Ces allers et retours ponctués, Libérant un vaste espace humide Enthousiasmant des enfants peu timides Engagés à construire des châteaux, Avec courage creuser pour trouver de l’eau Chefs d’œuvre qui dureront quelques heures Le temps que la mer reprenne son labeur !
Dans les terres se jouent d’autres évènements Si l’on observe le manège des goélands Qui solitaires ou à plusieurs, tournoient Autour des constructions, puis sur les toits Se reposent sans oublier d’émettre Des sons différents, à reconnaître "Bonjour, çà va bien ? " ou "J’ai faim" Appel auprès des copains ? Encore que se jetant sur les miettes N’acceptent pas le partage, coups de bec À celui qui ose s’approcher Avec le désir aussi de se restaurer !
Le vacancier avide d’évasion Profite de cette nature à chaque occasion. Soudain il remarque une différence, Un après-midi la brume s’avance La mer est toute envahie, La lumière du jour s’assombrit Plus de distinction entre ciel et elle L’horizon est ouaté de gris, pas de bruit d’ailes, Sommes comme dans du coton enveloppés Heureusement, c’est la fin de la journée. Mais cette brume, ce n’est rien Elle annonce le soleil de demain ! Présent chaque jour depuis notre arrivée Pourquoi voudrait-il déjà nous priver De son éclat, de sa luminosité Qui donnent au paysage encore plus de beauté ? Le soleil breton tout en douceur Offre de la couleur et réchauffe les cœurs ! Voyez comme ici, les gens sont heureux Chagrins, soucis, oubliés pour eux Détente, calme, festivités, font le lien Sur ce site, nommé "Le Ranolien"
En Bretagne, les goélands Animaux très courants, Sont sauvages parait-il ! Pas toujours, semble-t-il Car ils sont malins Viennent chercher du pain Qu’incidemment on leur lance, Approchent si l’on recommence ! Leur chant est différent Des oiseaux de notre ville Qui rappelle étonnement Ceux de Trouville. Pas de cris perçants Mais une sorte de miaulement !
Lors de notre dernier matin, Que vois-je arriver soudain Sur la table de la terrasse, Mon visiteur de chaque jour Il le sent... C’est le dernier tour. Me jette un regard tenace "Tu vois, j’ai pris place" Ce que je comprends. Alors, je lui parle doucement C’est qu’il est gros, impressionnant Mais si beau, si blanc ! M’écoutant, il tourne sa petite tête À gauche, à droite De son jaune bec, claque” Mat, Mat” S’approche encore de ses grosses pattes Alors ben sûr avec hâte Je vais tout bonnement Chercher du pain Qu’il avale gloutonnement C’est qu’il a grand faim !
Comme c’est la fin du séjour On charge la voiture pour le retour Alors l’oiseau s’éloigne sur le toit. Nous observe ; je suis triste ma foi De quitter ce fidèle ami Mais comme pour me dire merci, Ou pour me consoler, S’envole et une plume laisse tomber ! Je me précipite pour la ramasser. C’est ce qu’il avait de mieux Il l’a donné en signe d’adieu !
Au revoir bel oiseau, tu n’avais pas peur Moi, si, mais voilà que je pleure, Pas banal cet attachement Pour un simple goéland Me dis-je raisonnablement. Mais bien évidemment Durant le voyage J’ai longuement caressé le plumage. Il m’a ensorcelé, même à Paris Voilà que je pense encore à lui !
.... c’est-à-dire de la foire aux vins de Luri , dont nous avions rendu compte l’an dernier aux nombreux et fidèles lecteurs de la gazette de l’Arvem , lors de sa 29e édition
Profitant à nouveau de l’hospitalité de nos amis Martine et Maurice du cap Corse, nous avons participé à la 30°, début Juillet 2019... Mais, changement de décor : l’événement s’est déplacé sur le port de Santa Severa.
La dimension de la foire a changé aussi, avec des Masterclass (cours de cuisine gastronomique), un grand dîner gastronomique à quatre mains, concocté par le chef franco coréen Pierre Sang Boyer (que nous avons connu dans ses restaurants du 11e à Paris) et le chef Corse Romain Aîcardi de Cuttoli, assistés de six autres chefs !
Cette 30e édition a donc marqué un nouveau départ, une relance avec ce nouvel emplacement au bord de l’eau, sur l’esplanade du port de Santa Severa,.
Avec 50 vignerons venus de toute la Corse, et une quarantaine de stands réservés aux producteurs, créateurs et artistes : une quarantaine de bijoutiers, fromagers, charcutiers, éditeurs.
Dans ce beau décor et par un temps magnifique, cette 30e foire des vins de Corse (le plus petit vignoble à l’échelle nationale) a connu un beau succès, bien mérité.
Nous ne sommes pas repartis les mains vides : nous avons ramené sur le continent deux caisses du célèbre vin blanc Nicrosi du cap Corse et quelques bouteilles du délicieux muscat du cap Corse.
... ou en français : de Chypre… l’ile d’ Aphrodite (nous sommes passés près du célèbre rocher qu’il aurait vu sortir de l’écume), île où nous venons de passer quelques jours.
On dit qu’il y fait en moyenne 326 jours de soleil par an. Nous avons bénéficié de sept jours complets, avec une nuit de pluie qui a permis aux fleurs locales de s’exprimer plus que jamais : bougainvillées, roses, daturas, cannas, jasmin, lauriers-roses et beaucoup d’autre. Et aussi aux agrumes : Oranges, clémentines, citrons, pamplemousses de se ressourcer en pleine saison.
Le territoire de l'île est divisé en trois souverainetés : celle de la république de Chypre, la seule internationalement reconnue, qui pratiquement ne contrôle que 61% du territoire la partie Nord, occupé par l’armée turque depuis 1974, autoproclamée république turque de Chypre du Nord enfin, (sacrés Anglais !) celle du Royaume-Uni (3 %) dans des enclaves britannique militaires au sud de l’île.
Et au milieu de ce joli monde, la ligne verte, dite ligne Attila, occupée par les casques bleus de l’ONU.
Située dans la partie la plus orientale de la Méditerranée, Chypre est peuplé d’environ 1 150 000 habitants majoritairement chypriotes grecs, soit 75 % de la population dans le sud, contre environ 300 000 chypriotes turcs dans le nord. Sa superficie est de 9251 km². Par son positionnement géographique. Elle est depuis des siècles la liaison entre l’Europe d’une part, l’Anatolie, les côtes du Moyen-Orient et de l’Égypte d’autre part. Pour le géographe Georges Duby, c’est un poste avancé, relais, lieu de rencontre, lieu d’échange. C’est à ces fonctions que l’ île doit sa prospérité, l’éclat de ses civilisations, constamment enrichies par d’autres cultures. Mais aussi ses misères : terres convoitées, sans cesse envahie, pillée, partagée.
Le nom de l’île est indissociable des gisements de cuivre natif exploités dès l’Antiquité.
Alors, qu’avons-nous vu et admiré ?
Le premier jour, la presqu’île de Karpas au nord, où nous nous sommes baladés le long de dunes et de plages de sable quasiment désertes jusqu’au monastère Apostolos Andreas, dont les icônes méritent la visite et qui est un lieu de pèlerinage très fréquenté sous la houlette de Saint-André, patron des marins. Et là, un comité d’accueil composé d’ânes sauvages, en réalité très pacifiques, et d’une meute de chats (souverains partout dans l’île), qui tous attendant des touristes de la provende, soit notamment des carottes, soit des croquettes, vendus par quelques commerçants astucieux. Spectacle inattendu, original et très sympathique et prétexte à d’innombrables photos !
Le jour suivant fut consacré à Saint Barnabé, apôtre qui avec Paul, prêchait la nouvelle religion, 50 ans après J.-C. Puis visite de Famagouste ville portuaire située à l’est. La vieille ville est entourée de superbes remparts vénitiens, avec la célèbre tour d’Othello. Puis passage à l’ancienne cathédrale Saint-Nicolas devenue mosquée.
Ce fut ensuite Nicosie, qui est la dernière capitale divisée en Europe. Nous avons notamment visité la mosquée Selimiye-Sainte-Sophie et deux les anciens caravansérails du XVIIe siècle.
La visite du fort de Saint Hilarion fut un des clous de notre séjour : magnifique et formidable forteresse byzantine à flanc de montagne sur trois niveaux, remaniée et agrandie par la dynastie des Lusignan. Cela nous donna l’occasion de nous pencher un peu plus sur l’histoire de cette illustre famille, de petite noblesse poitevine, dont les membres furent successivement, pendant plusieurs siècles ,rois de Jérusalem, rois de Chypre et rois d’Arménie. Souvenez-vous du poème de Gérard de Nerval(El Desdichado) dans lequel ce nom est cité : "suis-je amour ou Vénus, Lusignan ou Byron … "
En descendant de la montagne nous avons ensuite découvert l’admirable monastère de Bellapais, véritable chef-d’œuvre de l’art gothique, avant de terminer la journée par la visite du très intéressant musée des Épaves Maritimes dans le vieux port de Kyrenia, ce qui nous permit d’admirer la plus ancienne épave maritime du monde.
Ah! Trouville Si propre la ville ! Pas de saleté Pas un papier Pas de mégots Pas de vélos Pas de patinettes C’est chouette, Sur les trottoirs Pas de foire ! Ici on respire De vieux souvenirs... Rien ne change, Et le dimanche Les terrasses font le plein Ainsi que les planches Offrent aux chiens et gamins Un terrain de jeux Parmi des plus vieux, Des promeneurs qui tranquillement Arpentent, appréciant Le calme, et la vue, Cette immense étendue De sable caressé Par cette mer bleutée En ce jour ensoleillé. Une paix retrouvée. Ici la vie n’a pas changé On y retrouve tranquillité Même la sérénité Des grandes villes oubliées. Si les parkings sont bondés En semaine, ils sont désertés La plage est libérée Des envahisseurs momentanés.
À peine le jour levé, Sur le sable mouillé, Alors que la mer s’éloigne, Les mouettes se soignent Font quelques emplettes Sur la dernière vaguelette Se laissent bercer, Comment ne pas contempler ! Puis rassasiées, s’envolent vite. Un oiseau blanc, ouais ! Me rend visite, Passant si près Que je pourrais l’attraper ! Est-ce le même individu Qu’hier ainsi est venu Plusieurs fois, me regarder ? Croyant qu’il allait s’arrêter Sur la balustrade, là, à côté ? Comment ne pas rêver !
Un matin, la mer devint grise On nous annonce forte brise. L’écume au large, Le vent fouette le visage. Les goélands se taisent Attendent que le souffle s’apaise Aussi, le retour des chaluts Pour reprendre leur chahut ! Quelques jours pour se ressourcer Le quotidien à oublier Et mettre de côté Les rumeurs, toute l’actualité, Pas de contestations Plus de manifestations ! Juste la nature à observer, Des sourires à croiser Des gens venus de partout Se libérer, aussi, c’est tout. Des” Hommes” apaisés Semblent dire “ vive la liberté” C’est le fort ressenti Avant de regagner Paris.