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ARVEM ASSOCIATION

  • Film "Bob Marley : one love"

    De Reinaldo Marcus Green avec Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, James Norton - Biopic

    Je connaissais la musique de Bob Marley pour y avoir dansé le jerk en boite de nuit dans ma folle jeunesse. Je ne connaissais pas la vie de ce chanteur de renommée internationale, et ne prêtais pas attention aux messages qu’il envoyait à travers ses paroles.

    Ce film est une exploration émouvante de la vie de Bob Marley de 1970 à 1981, offrant un regard sur son impact mondial. À travers une interprétation réaliste et poignante (Kingsley Ben-Adir incarne avec intensité l'esprit de Bob Marley et du mouvement rastafari), le spectateur assiste à des séquences de concerts magistrales. Ce film met en lumière à la fois son génie musical et son engagement pour la Paix, son message d’amour et d’unité. Je déplore que tout l’aspect de son combat pour la justice sociale n’ait pas été plus entendu.

    Les plans sont beaux. La musique est bien insérée (j’ai pu compter au générique final pas moins de 50 chansons) et présente bien l’intimité de Bob Marley avec le son.

    On découvre ses luttes, sa spiritualité, sa philosophie, enrichissant notre connaissance de son aura fabuleuse et de sa dimension mystique.  

    Film poétique et politique qui semble réel car il montre le chanteur jamaïcain sous tous ses aspects, sans glorification.

    Une belle découverte.

    MartineC

  • Atelier écriture "Le halku"

    Connaissez-vous le haïku ? (valable au scrabble) C'est un petit poème japonais, assez normalisé, car il doit se composer de 3 phrases (ou vers) de 5, 7, et 5 syllabes. Il n'y a pas obligatoirement de rimes, et doit évoquer un sentiment, un paysage, une saison, une émotion, sans jamais les citer.

    L'adaptation au français permet un peu plus de liberté de construction.

    Quelques exemples :

    Hier, sifflant aux oreilles
    aujourd'hui, dans le képi,
    demain dans la tête!

    Ah! le jour de l'an..
    Si on pouvait être encore
    un petit enfant !

    Pour notre atelier d 'écriture, il fallait faire 4 haïkus, un par saison. À vous de deviner quelle saison correspond à chacun d'eux (c'est pas difficile!) :

    Pollen dans le vent,
    mes yeux, mon nez me démangent :
    je ris et je pleure.

    Tapis blanc au sol ;
    Gros bonnet, écharpe, mitaines.
    Vivement chez moi!

    Grand soleil brûlant,
    coup de Sirocco sur mon front :
    grosses perles de sueur.

    Feuilles jonchant le sol,
    il fait gris, il pleut, il vente :
    Glissade assurée !

    Essayez à votre tour, ce n'est pas si facile de "condenser". Blaise Pascal l'a d'ailleurs dit : "je vous écris cette longue lettre parce que je n'ai pas eu le temps de faire court"

    Jean O.

  • Discussion "L'Amiral Darlan"

    Origine

    Né à Nérac en 1881 d'une famille de marins. Son arrière grand-père était sur le bateau "Le Redoutable" d'où a été tiré un coup de feu tuant Nelson, amiral anglais, à la bataille de Trafalgar en 1805.

    Son père était maire de Nérac et député du Lot et Garonne.

    Son destin

    paris,conférence,darlanMilitaire, politicien, en cette période de conflit entre la France et l'Allemagne. Il fut commandant de la flotte française de 1936  à 1940, en collaboration et succession (dauphin) de Pétain.

    La France est divisée : certains sont pour Pétain, d'autres sont opposés.

    Après le débarquement en novembre 1942 anglo-américain en Afrique du Nord, les américains avaient le choix entre De Gaulle, Giraud, Darlan pour prendre le commandement des troupes françaises sur ce territoire.

    C'est Darlan qui fut choisi, mais considéré comme traitre par son passé  de collabo. Un mois plus tard  il fut assassiné le 24 décembre 1942 à la suite d'un complot monarchiste. Il avait été pensé que le comte  de Paris pouvait remplacer Darlan devenu gênant, car collabo aux yeux des partisans de la "France Libre".

    L'exécutant, un jeune homme de 20 ans, tiré au sort et manipulé sera lui-même exécuté le 26 décembre 1942 à 7h30 du matin.

    O/O/O/O/O/O/O

    Durant cette conférence nous avons écouté le développement détaillé, donné  avec passion mais abominablement compliqué de cette période d'occupation allemande avec une collaboration acceptée par certains, rejetée par d'autres, le tout mené par de nombreux hommes politiques et autres, tels que : Pétain, Laval, Giraud, De Gaulle, Darlan,, Daladier, Mandel, Bousquet, le comte de Paris, Bonnier de la Chapelle, Noguès, les frères d'Astier de la Vigerie résistants....

    O/O/O/O/O/O/O

    Pour beaucoup d'entre-nous ces noms  ont fait remonter notre enfance. Aussi nous sommes prêts pour le prochain exposé, le passé rejoignant quelque peu le présent !...

    Ninette

  • Film "Daaaaali !"

    De Quentin Dupieux (réalisateur du long métrage "Yannick") avec Anaïs Demoustier, Gilles Lellouche, Edouard Baer, Jonanathan Cohen, Didier Flamand, Pio Marmaï (rôle Salvator Dali)

    Une journaliste française rencontre Salvador Dali à plusieurs reprises pour un projet de documentaire.

    "Daaaaali" n’est par un biopic sur le peintre. Mais une mise en mouvement de la figure publique de Dali-la Diva, le vaniteux, le sulfureux Dali sur fond de décors volés aux tableaux de l’artiste… telle la traversée d’un couloir d’hôtel rendu interminable qui laisse l’homme marchant au bout du couloir à chaque fois que la caméra y revient ; gags surréalistes : il veut être filmé par "la plus grosse caméra du monde" ; téléphone débranché apporté sur un plateau d’argent ; "il pleut des chiens"; champs contre champs délirants.

    L’astuce de Quentin Dupieux est de faire jouer 5 acteurs dans le rôle de Dali : cela permet de montrer les différentes facettes de Dali, ce qui fonctionne à merveille (Bunuel avait utilisé ce procédé dans "Cet obscure objet du désir"). 

    La présence de la journaliste (A. Demoustier) est prétexte à faire parler Dali, et notamment son mépris envers le monde cinématographique.

    Une comédie absurde, un film malicieux. Une fresque à la…. DAAAAALI….

    MartineC

  • Lire "Napoléon face à la Russie"

    Napoleon-face-a-la-Ruie-Paix-et-guerres.jpgde  Vladimir Fédoroski

    L'auteur fut sous le gouvernement de Gorbatchev l'un des promoteurs de la perestroïka.

    Il est actuellement l'écrivain d'origine russo-ukrainienne le plus édité en France et le plus consulté sur les chaînes d'information.

    Dans cet ouvrage il nous plonge dans l'atmosphère qui régnait en Russie lors de l'invasion, en 1812, de la grande armée de Napoléon qui s'acheva par la prise et l'incendie de Moscou menant à la retraite de Russie qui après le passage de la Bérézina, se clôtura en 1814 par l'abdication de Napoléon et le retour des Bourbons.

    Le lecteur se replonge ainsi avec l'aide d'un connaisseur dans le face à face toujours renouvelé de la Russie et de la France éternelles.

    Jean-Paul

  • Un peu d'évasion

    Partie quelques petits jours avant les vacances de printemps, pour changer d'horizon, retrouver l'évasion pour les yeux, les oreilles, respirer un air plus léger.

    Comme chaque année revoir Trouville, le charme de ses jolies maisons, le décor immense de sa plage et son quai, cette artère si particulière le long de la rivière La Touques où les oiseaux se réfugient.

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  • Film "La zone d'intérêt"

    De Jonathan Glazer avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johan Karthaus

    Adaptation du roman de Martin Ami (*)

    Le quotidien serein d’une famille nazie, voisine du camp d’Auschwitz.

    Le générique annonce l’horreur : un titre en lettres blanches sur fond noir ; LA ZONE D’INTÉRÊT se dilue petit à petit pour laisser place à un écran noir durant quelques minutes. Brusquement, une musique macabre comme venue du fonds des ténèbres ; puis viennent des chants d’oiseaux sur un cadre idyllique présentant une famille typiquement aryenne pic-niquant tranquillement en bord de rivière. 

    En milieu de film l’écran devient entièrement rouge quelques minutes encore, comme pour laisser le temps de prise de conscience au spectateur.

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