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Nos visites guidées - Page 9

  • Visite du cimetière des chiens d'Asnières

    Anciennement ville aux ânes, autre époque reculée d'où le nom actuel.

    Le philosophe Alain a écrit "plus je regarde les hommes plus j'aime mon chien". Comme il a raison ? perso c'est mon chat.

    Donc lieu emprunt d'émotions véritables et d'amour vis à vis d'êtres "irremplaçables".

    paris,asnièresNous les "hommes" avons notre tombe du soldat inconnu là, il y a la tombe d'un chien inconnu, venu mourir devant les hautes grilles dudit cimetière, étrange non ? Seul dans la vie ?

    Nous avons remarqué un jeune couple venant se recueillir sur la tombe du toutou, certainement l'enfant de la maison, disparu en 2013. La jeune femme pleurait.

    Ils y avaient aussi, une poule, un lapin, d'autres d'après mes souvenirs un cheval et des chats…

    Vous souvenez de l'épisode O.A.S. qui fit des victimes innocentes ? Et en particulier celui-ci : Delphine Renard qui perdit la vue, étant petite, suite à un attentat résultant de la bêtise des hommes. Son compagnon guide y repose pour toujours, son nom n'y est pas mentionné, pour conserver l'intimité du secret ?

    Je vous engage de vous y rendre.

    Jean P.

  • Asnières, le château

    asnièresVisite du château d'Asnières effectuée dimanche 29 septembre.

    Le château d'Asnières est une œuvre significative et typique du 18eme siècle édifiée de 1750 à 1752 à la demande du marquis De Voyer D'Argenson.

    Le château est sans mobilier, très dépouillé, en complète restauration.

    La compétence de notre conférencière a su nous faire revivre les époques successives. Parcours du rez-de-chaussée, la cave au sous-sol, puis le grand escalier doté d'une très belle rampe en ferronnerie d'époque qui est au centre du parcours, nous conduit à la chambre de la marquise.

    CIMG1169b.jpgNotre visite se termine devant la magnifique façade du château où trône la médaille de Louis XV et la tête de Neptune, dans le jardin une superbe sculpture chevaline. Nous avons formulé le plaisir d'y revenir lorsque le mobilier sera restauré........

    Merci à Arvem pour cette belle journée.

    Ginette C

  • Expo "Eugène Boudin"

    Boudin_Berck.jpgLe Musée Jacquemart-André abrite jusqu'au 22 juillet la première exposition organisée à Paris sur Boudin depuis plus d'un siècle (1899).

    Fils d'un marin d'Honfleur, après un voyage d'études à Paris il sera le découvreur d'un jeune caricaturiste havrais : Claude Monet.

    Boudin_Antibes.jpgRenommé, il croise le chemin de Gustave Courbet et Charles Baudelaire et devient "Le roi des ciels" peignant des plages en sable d'or avant de participer à la fameuse exposition de 1874 qui vit l'éclosion des "Impressionnistes".

    Après un voyage à Venise il s'éteindra à Deauville en 1898. Il laisse plus de 3600 peintures. Ne vous inquiétez pas le Musée Jacquemart-André ne les expose pas toutes, mais grâce à ses choix excellents nous suivons Eugène Boudin dans toutes ses pérégrinations.

    Une exposition à ne pas rater.

    Jean-Paul

  • 2 - Expo "Mathurin Meheut"

    Ou ... Un avant goût de vacances en cette fraîcheur d'avril.

    paris,expositionL'exposition impressionnante sur un artiste infatigable au service de la mer (la Manche et l'Océan) qu'il s'agisse de ses études sur la faune et la flore marine, des métiers de la mer avec l'observation particulière des gestes et du mouvement; des scènes de pêches, l'arrivée des sardiniers, des thoniers, les paludiers au travail, les vanniers, une conserverie, mais également les Pardons, spécifiques à sa Bretagne natale.

    Curieusement ces thèmes sont représentés en d'immenses tableaux exécutés à la gouache sur papier, ce qui est peu ordinaire.

    En plus de la composition de nombreux très beaux croquis sur les espèces marines pour la documentation littéraire, il a collaboré avec la faïencerie de Quimper, la céramique de Sèvres et Villaroy et Boch pour une production unique, à savoir, qu'un service de table était composé de pièces aux motifs tous différents. Plutôt rare !

    Chose exceptionnelle également, des ex-voto en faïence blanche et ces statues toujours sur le thème maritime, entre-autres "la porteuse de roussette"et "le porteur de raies" qui ploient sous le poids des poissons qu'ils traînent.

    paris,expositionDans une autre forme d'interprétation, enrôlé dans la guerre de 1914, de beaux dessins exécutés sur le vif : des Poilus dans les tranchés, sont émouvants.

    Surprenant encore toute cette participation au service des Compagnies Maritimes pour la décoration de nombreux paquebots; peintures, panneaux, menus etc...

    Là mon tour d'horizon ne représente que quelques années de travail, alors que la vie entière, crayons, fusain, encre, gouache, pinceaux, n'ont quitté cet homme pour d'innombrables oeuvres très diversifiées, dans les interprétations, les tracés, les méthodes employées, les dimensions.

    Aussi l'exposition est un voyage imprégné de passion, de sciences, d'art, d"imagination. Et par son ampleur... De quoi être "médusée".

    Et vous ? Avez-vous été pris dans ses filets ?

    Ninette

  • 1 - Expo "Mathurin Meheut"

    paris,expositionMais qui était Mathurin MEHEUT ?

    Nous étions un petit groupe à découvrir cet artiste breton (1882-1958), originaire des Côtes d'Armor et exposé, pour la première fois au Musée de la Marine.

    Cet artiste, pluridisciplinaire est resté durant sa longue vie dans la discrétion mais a marqué son époque d'une façon intense.

    En effet, Mathurin Meheut s'est illustré dans une infinie variété de techniques.

    Il fut peintre, dessinateur, décorateur, sculpteur, céramiste, observateur des espèces marines servant de base de données. Il manifesta un coup de pinceau imprégné d'estampes suite à un voyage au Japon. Il fut aussi graveur. Il participa à la décoration intérieure de paquebots, cargos et pétroliers.

    paris,expositionAncré dans les arts appliqués, nous pouvons encore admirer certaines de ses pièces en céramique dans le célèbre restaurant de poissons, chez "Prunier" à Paris 16è, à la manufacture de Sèvres et au musée d'Orsay.

    Son domaine de prédilection a tout de même été le milieu maritime et la vie des marins bretons, des familles de marins restées, elles, à quai....

    Témoin de son époque, ses réalisations s'inscrivent dans la mouvance de l'Art Nouveau et l'Art Déco.

    Nous avons eu envie d'en savoir plus, tant cet artiste polyvalent, brillant, nous semble être resté dans l'ombre ! ! ! !

    Alors, prochain Rendez-Vous, au Musée de Lamballe, lors d'une prochaine escapade en Bretagne ?

    Quel superbe moment passé devant une ''oeuvre aussi magistrale" .......

    Geneviève et Nelly

  • 2 - Expo "Murano"

    Le musée Maillol nous offre une belle rétrospective de neuf siècles de création et d’excellence des maîtres verriers de Venise et Murano.

    On se promène le long des vitrines accueillant des verres polychromes peints à l’émail, des verres blanc opaque imitant la porcelaine, des verres décolorés, des carafes, coupes, cruches, lampe de mosquée pour les objets les plus anciens avec un large éventail de formes et de couleurs raffinées. Puis de somptueux objets réalisés pour les grandes familles et les cours européennes de la Renaissance, des fantaisies baroques aux formes tourmentées, des pièces Art Déco jusqu’aux œuvres des années 2000 imaginées par des artistes contemporains.

    paris,expositionPour ne citer que quelques chefs d’œuvre : ce lustre rouge sang qui gît brisé, comme tombé du plafond, et dont les débris brillent de mille feux avec des corbeaux du plus beau noir, près de leur proie. paris,expositionDe magnifiques sculptures contemporaines aux formes courbes d’un très beau vert et toute une série de miroirs qui n’en sont pas…

    Un beau parcours avec dans des salles blanches laissant éclater les couleurs de ces magnifiques compositions.

    Colette C

  • 1 - Expo "Murano"

    Un jour nous avons entendu parler de "L'Ile Noire" et de son auteur, nous avons parcouru "l'Ile de la Cité" afin d'en admirer ses vestiges, et dernièrement une invitation à l'évasion vers "l'Ile de Murano" pour y découvrir les beautés et la particularité de cette matière magique qu'est le verre.

    paris,expositionDepuis l'époque Médiévale jusqu'au XXIeme siècle, l'exposition présente de superbes pièces très anciennes, très décoratives, surprenantes, ingénieuses ou symboliques.

    Des principes de fabrication n'ont plus de secrets pour nous. N'est-ce pas ? Vous souvenez-vous comment s'obtient le verre "calcédoine " ou le "craquelé" ?

    Je vous le souffle ? Invention du XVeme siècle pour le premier, ce sont des débris de verre opale et transparent, avec un ajout de colorants afin d'obtenir des veines de couleurs et ainsi représenter la pierre semi-précieuse du même nom. Le verre "craquelé" translucide et non transparent est obtenu en trempant le verre soufflé chaud dans de l'eau froide, ce qui crée un choc thermique et permet d'obtenir l'aspect de glace.

    Vous souvenez-vous de ces 2 seaux dans cette qualité qui recevaient l'eau bénite destinée à asperger les jeunes mariés et leur lit ?

    Et le "Lattimo" ? "Ce verre blanc de lait" imitant la porcelaine chinoise blanche connue au XVeme siècle et très en vogue au XVIIIe : une coupelle nuptiale au portrait d'un musicien destinée également aux jeunes mariés.

    La "peinture à froid" utilisée pour des objets de présentation aux dessins dont les pigments colorés n'étaient pas recuits, donc pas employé sur la vaisselle lavable.

    paris,expositionJ'ai particulièrement été attirée par ces magnifiques verreries si légères, aux tons pastels, munis de dragons, de dauphins, monstres décoratifs, très tendance à l'époque 1900, ou encore munies de fleurs, ainsi que les aiguières, vases aux couleurs vives telles rouge, vert, bleu et montures de métal doré si travaillées. (Troublante cette alliance entre ces deux matières)<

    Si j'ai repéré "les trembleuses", je n'ai pas retrouvé "les verres espiègles" dans lesquels il est difficile de boire...

    Mais je n'oublie pas non plus toute mon admiration pour cette table du XIXeme superbement décorée d'émaux et d'aventurine pailletée, ainsi que l'immense lustre composé de bouquets de fleurs et feuillages aux tons doux, le modèle type de "star" quand on évoque "Murano". Il efface le pincement au cœur ressenti devant cet autre présenté au sol, brisé, nourrissant les corbeaux !

    En ce qui concerne les oeuvres plus proches de notre époque, je suis réservée. Ma sensibilité n'a pas fonctionné, ressentant un choc de déception, dû à la simplicité presque agressive. Quelques vases rigolos ont attiré mon regard, guère plus. Là on est loin de la finesse, de la délicatesse rencontrée précédemment.

    Des formes géométriques, pas de décors, des bizarreries pour lesquelles je manque d'intérêt. À mes yeux un certain déclin, même si ce sont des oeuvres d'art.

    Je vous laisse à vos souvenirs, mais je suis curieuse de savoir ce que vous en avez pensé !

    paris,exposition

    Ce doit être cela que s'évertuait à vouloir me prévenir, le poisson rouge tournoyant tout en me regardant longuement, ouvrant large sa bouche, alors que j'avais pitié de lui, tout seul, à l'étroit dans son thermomètre...

    Mais je n'ai pas su l'entendre....

    Ninette

  • Maison d'Auguste Comte

    Auguste Comte.jpgVisite de la maison de cet homme du XIXème siècle (1798-1857), maison située au 10 rue Monsieur le Prince. Un intérieur sobre, reconstitué à l’identique avec le mobilier lui ayant appartenu. Des tableaux nous font connaître ceux qui ont compté pour lui.

    Notre conférencier nous narre avec passion la vie de ce philosophe et homme du "positivisme" puis fondateur de la religion de l’humanité.

    Sa rencontre avec Saint Simon dont il devient le secrétaire, les savants qu’il fréquente, sa crise de folie qui a nécessité un enfermement de près d’une année, les 3 femmes qui ont compté dans sa vie (sa femme Caroline, Clotilde et sa bonne).

    Après avoir développé les bases de sa philosophie positiviste, Auguste Comte souhaite éduquer les prolétaires et passer au positivisme religieux en fondant la religion de l’humanité. Pour ce faire il crée un calendrier basé sur la commémoration des grands hommes de l’humanité et instaure également des sacrements en s’inspirant de la religion catholique...

    Toutes les théories d’Auguste Comte sont aujourd’hui quasi abandonnées, sauf dans l’ancienne demeure de Clotilde de Vaux au 5 rue Payenne à Paris où subsiste une chapelle de l’humanité et au Brésil.

    Une visite très intéressante pour découvrir ou mieux connaître cet homme.

    Colette C

  • Expo "Dali"

    Une nouvelle exposition Salvador Dali plus de 30 ans après la grande rétrospective que ce même Centre Pompidou lui avait consacré et que j’avais eu le plaisir de visiter à l’époque.

    Dali, l’artiste surréaliste d’exception, l’artiste controversé bien sûr pour son cabotinage, mais dessinateur de génie. Des toiles célèbres comme La Persistance de la mémoire (Les Montres Molles) avec un petit format surprenant, partout une récurrence de motifs obsessionnels, des associations d’images, duplicité des images également, chaque toile nous incite à la recherche d’éléments les plus divers… L’exposition nous montre aussi des œuvres éphémères, des sculptures, et des extraits de films ou d’interviews…

    Les commentaires de notre guide nous ont permis de mieux cerner ce personnage hors du commun, mais cerner est un bien grand mot car il reste toujours énigmatique…

    Un grand parcours dans l’univers de Dali à ne pas manquer et ce, jusqu’au 25 mars 2013.

    Colette C

  • Hiroshige, l'art du voyage

    paris,expositionArvem nous avait conviés à une promenade guidée à travers les œuvres d’Hiroshige, Hiroshige nom qui m’était inconnu jusqu’à l’annonce de cette exposition.

    Formidable voyage avec les estampes de cet artiste japonais du XIXe siècle, dans ce monde imaginaire et ancestral à la fois. Des paysages à travers les saisons, des ponts, des rivières, des montagnes, des temples, des maisons de thé avec parfois, en arrière-plan, des paysans, des pèlerins, des geishas qui animent ces rues et ces paysages. D’autres fois ce sont directement les activités humaines qui sont le sujet principal du tableau.

    Ses séries sur la route du Tokaido, ses témoignages sur sa ville natale Edo, d’autres croquis de voyages… Un nombre incalculable de planches bien à l’abri d’une lumière trop forte qui pourrait endommager ces œuvres exceptionnelles.

    Les commentaires très documentés de notre guide nous ont permis de mieux appréhender cette exposition mais aussi de connaître un peu mieux ce Japon fermé au monde occidental à cette période et de cerner ce que pouvait être la dictature du shogun, le dirigeant militaire de cet empire.

    Cette exposition dure à la Pinacothèque jusqu’au 17 mars 2013. A voir ou à revoir…

    Colette C