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Belle visite au Petit Palais pour voir l’exposition consacrée à Jordaens, ce collaborateur de Rubens et de Van Dyck. On peut y constater l’évolution de son art, sa maîtrise progressive dans les carnations qu’il représente et qui sont de plus en plus fidèles à la réalité. Excellence des visages "âgés", voire des "trognes".
J’ai pu apprécier la mise en scène de cette exposition avec la réalisation de maquettes grandeur nature de portes et de façades de maisons et un plan de la ville d’Anvers au sol.
Très bons commentaires du guide qui nous a décrypté les symboles de l’époque (perroquet, perle rouge, chardonneret…) et nous a expliqué le contexte religieux difficile de cette époque.
Et pour terminer cette visite, nous étions conviés dans un cabinet de curiosités pour voir, toucher, admirer les différents éléments ayant pu servir à Jordaens.
Émerveillée, fascinée par la beauté de cette exposition voici par quels sujets mon émoi s'est révélé. Toute une histoire... à découvrir....
Depuis "Le retour du marché" j'ai perdu la tête dû à l'évènement produit par "Des roses d'Héliogabale", pas étonnant : pourtant "Ses yeux reflètent les pensées qui sont bien lointaines". Je me suis aussi posée "La question" (éblouie par la finesse et la luminosité de ce petit tableau). Qui était "La reine Esther" ? Si inquiète, allait-elle avec les "Jeunes filles grecques ramasser des galets au bord de la mer"? ou consulter " La boule de cristal", avant de savoir que "Le sentier de l'amour n'a jamais été facile" ! Mais au"Temps jadis" le "Chant du printemps" envoie un "Message d'amour" et "Courtiser sans espoir" engendre une "Confidence opportune". "L'absence fait grandir l'amour" mais dès "qu'Un nuage passe", on ne peut "Toucher la main disparue"...
Voilà un extrait du film le plus romantique, aux sublimes portraits, que je vous invite à partager.
Éblouie je le suis encore par ces œuvres si réalistes, qui font presque concurrence à la photographie.
Les femmes sont très belles, mais ces hommes qui les ont mises en scène... Quels artistes !
Après enquête, apparemment peu de gens connaissent son existence. Cependant qui pourrait croire que cet édifice du XVIIIe siècle fut dépouillé, tellement il a belle allure, à première vue !
Mais revenons aux sources. Le Marquis Marie René de Voyer d'Argenson âgé de 28 ans, fils du ministre de la guerre de Louis XV, se destine à une carrière militaire : excellent cavalier, connaisseur en chevaux, lettré, amateur d'art, il introduit en France des races chevalines anglaises, et organise des haras.
En 1750 jouissant de la faveur du roi il est nommé gouverneur de Vincennes, directeur des haras royaux.
Pressé par la nécessité d'installer un "dépôt de chevaux" non loin de Versailles, il lui faut un vaste terrain, une belle demeure, des écuries...
De 1750 à 1752 il acquiert plusieurs propriétés dont "la seigneurie d'Asnières" et 23 autres ainsi de nombreux hectares sont regroupés. Il fait construire un bâtiment dans le style rocaille (mélange de fleurs, fruits, mythologie) par Jacques Hardouin Mansart de Sagonne (petit fils de Jules Hardouin Mansart).
Sur la belle façade refaite entièrement, on découvre à l'entrée 2 personnages : Apollon et Vénus, des mascarons au-dessus des fenêtres de forme arrondie pour celles du rez-de-chaussée et droite pour l'étage, une toiture en terrasse inhabituelle.
C'est dans un joli square près du château où des bancs nous attendaient pour le pique-nique, que nous nous sommes installés, comme souvent persuadés "Qu'avec Arvem on a d'la veine"... Evidemment il n'a pas plu !
Un petit coin de nature appréciable par le charmant décor qui s'offrait à nous, composé d'un bassin alimenté par une cascade, où cygnes et canards dégustent une vie paisible.
Mais une autre visite était organisée, un peu plus loin "Le cimetière des chiens", 1er au monde, une curiosité datant de 1898.
- Émouvant ? Oui et non - Surprenant ? Certes, c'est le reflet de beaucoup de tendresse vis à vis de ces êtres qui ont comblé leurs maîtres. - Touchant ? Oui ! Devant les poèmes, épitaphes, photos, déposés sur beaucoup de tombes. - Etonnant ? Surtout le fétichisme remarqué sur certains emplacements, par le dépôt de petits objets variés qui, à nos yeux, n'ont aucun rapport avec l'animal. - Époustouflant ? Certainement, devant des monuments aussi importants que pour les humains, avec des sculptures, de belles stèles aux motifs gravés.
Un lieu de repos pour chiens, chats, oiseaux, chevaux et même lapins, singes, fennecs, hamsters, tortues, entre autres, le 1er Rintintin, Barry le st-Bernard qui aurait sauvé 40 vies, un chien errant venu mourir devant le cimetière, et d'une fondation une sépulture pour des dizaines de chats etc...
Quelques personnes sont là aussi pour fleurir et passer un long moment se souvenir de leur défunt compagnon.
Et puis, surprise ! Trois chats bien vivants qui se promènent dans leur villégiature et se laissent caresser. Pas si souvent pour eux le partage d'affection. Sont-ils les gardiens du site ? Grimpent-ils sur le superbe saule pleureur présent depuis le XVIII e siècle et qui veille sur le repos des "amis de l'homme" ?
En tous les cas les promoteurs qui enviaient les lieux n'ont plus droit à l'espoir. Là aussi, la ville a fait l'acquisition de ce territoire créé pour le respect de l'animal, sauver le côté artistique inscrit au Patrimoine.
C'est un petit Père Lachaise miniature, mais évidemment pas beaucoup d'histoires à raconter sur le déroulement des vies.
Il est vrai que ceux qui reposent ici n'ont également jamais eu la parole! C'est bien souvent ce qui leur a manqué! Pas vrai ?
Tous ceux qui ont ou qui ont eu des animaux, comprendront !
Anciennement ville aux ânes, autre époque reculée d'où le nom actuel.
Le philosophe Alain a écrit "plus je regarde les hommes plus j'aime mon chien". Comme il a raison ? perso c'est mon chat.
Donc lieu emprunt d'émotions véritables et d'amour vis à vis d'êtres "irremplaçables".
Nous les "hommes" avons notre tombe du soldat inconnu là, il y a la tombe d'un chien inconnu, venu mourir devant les hautes grilles dudit cimetière, étrange non ? Seul dans la vie ?
Nous avons remarqué un jeune couple venant se recueillir sur la tombe du toutou, certainement l'enfant de la maison, disparu en 2013. La jeune femme pleurait.
Ils y avaient aussi, une poule, un lapin, d'autres d'après mes souvenirs un cheval et des chats…
Vous souvenez de l'épisode O.A.S. qui fit des victimes innocentes ? Et en particulier celui-ci : Delphine Renard qui perdit la vue, étant petite, suite à un attentat résultant de la bêtise des hommes. Son compagnon guide y repose pour toujours, son nom n'y est pas mentionné, pour conserver l'intimité du secret ?
Visite du château d'Asnières effectuée dimanche 29 septembre.
Le château d'Asnières est une œuvre significative et typique du 18eme siècle édifiée de 1750 à 1752 à la demande du marquis De Voyer D'Argenson.
Le château est sans mobilier, très dépouillé, en complète restauration.
La compétence de notre conférencière a su nous faire revivre les époques successives. Parcours du rez-de-chaussée, la cave au sous-sol, puis le grand escalier doté d'une très belle rampe en ferronnerie d'époque qui est au centre du parcours, nous conduit à la chambre de la marquise.
Notre visite se termine devant la magnifique façade du château où trône la médaille de Louis XV et la tête de Neptune, dans le jardin une superbe sculpture chevaline. Nous avons formulé le plaisir d'y revenir lorsque le mobilier sera restauré........
Le Musée Jacquemart-André abrite jusqu'au 22 juillet la première exposition organisée à Paris sur Boudin depuis plus d'un siècle (1899).
Fils d'un marin d'Honfleur, après un voyage d'études à Paris il sera le découvreur d'un jeune caricaturiste havrais : Claude Monet.
Renommé, il croise le chemin de Gustave Courbet et Charles Baudelaire et devient "Le roi des ciels" peignant des plages en sable d'or avant de participer à la fameuse exposition de 1874 qui vit l'éclosion des "Impressionnistes".
Après un voyage à Venise il s'éteindra à Deauville en 1898. Il laisse plus de 3600 peintures. Ne vous inquiétez pas le Musée Jacquemart-André ne les expose pas toutes, mais grâce à ses choix excellents nous suivons Eugène Boudin dans toutes ses pérégrinations.
Ou ... Un avant goût de vacances en cette fraîcheur d'avril.
L'exposition impressionnante sur un artiste infatigable au service de la mer (la Manche et l'Océan) qu'il s'agisse de ses études sur la faune et la flore marine, des métiers de la mer avec l'observation particulière des gestes et du mouvement; des scènes de pêches, l'arrivée des sardiniers, des thoniers, les paludiers au travail, les vanniers, une conserverie, mais également les Pardons, spécifiques à sa Bretagne natale.
Curieusement ces thèmes sont représentés en d'immenses tableaux exécutés à la gouache sur papier, ce qui est peu ordinaire.
En plus de la composition de nombreux très beaux croquis sur les espèces marines pour la documentation littéraire, il a collaboré avec la faïencerie de Quimper, la céramique de Sèvres et Villaroy et Boch pour une production unique, à savoir, qu'un service de table était composé de pièces aux motifs tous différents. Plutôt rare !
Chose exceptionnelle également, des ex-voto en faïence blanche et ces statues toujours sur le thème maritime, entre-autres "la porteuse de roussette"et "le porteur de raies" qui ploient sous le poids des poissons qu'ils traînent.
Dans une autre forme d'interprétation, enrôlé dans la guerre de 1914, de beaux dessins exécutés sur le vif : des Poilus dans les tranchés, sont émouvants.
Surprenant encore toute cette participation au service des Compagnies Maritimes pour la décoration de nombreux paquebots; peintures, panneaux, menus etc...
Là mon tour d'horizon ne représente que quelques années de travail, alors que la vie entière, crayons, fusain, encre, gouache, pinceaux, n'ont quitté cet homme pour d'innombrables oeuvres très diversifiées, dans les interprétations, les tracés, les méthodes employées, les dimensions.
Aussi l'exposition est un voyage imprégné de passion, de sciences, d'art, d"imagination. Et par son ampleur... De quoi être "médusée".
Nous étions un petit groupe à découvrir cet artiste breton (1882-1958), originaire des Côtes d'Armor et exposé, pour la première fois au Musée de la Marine.
Cet artiste, pluridisciplinaire est resté durant sa longue vie dans la discrétion mais a marqué son époque d'une façon intense.
En effet, Mathurin Meheut s'est illustré dans une infinie variété de techniques.
Il fut peintre, dessinateur, décorateur, sculpteur, céramiste, observateur des espèces marines servant de base de données. Il manifesta un coup de pinceau imprégné d'estampes suite à un voyage au Japon. Il fut aussi graveur. Il participa à la décoration intérieure de paquebots, cargos et pétroliers.
Ancré dans les arts appliqués, nous pouvons encore admirer certaines de ses pièces en céramique dans le célèbre restaurant de poissons, chez "Prunier" à Paris 16è, à la manufacture de Sèvres et au musée d'Orsay.
Son domaine de prédilection a tout de même été le milieu maritime et la vie des marins bretons, des familles de marins restées, elles, à quai....
Témoin de son époque, ses réalisations s'inscrivent dans la mouvance de l'Art Nouveau et l'Art Déco.
Nous avons eu envie d'en savoir plus, tant cet artiste polyvalent, brillant, nous semble être resté dans l'ombre ! ! ! !
Alors, prochain Rendez-Vous, au Musée de Lamballe, lors d'une prochaine escapade en Bretagne ?
Quel superbe moment passé devant une ''oeuvre aussi magistrale" .......
Le musée Maillol nous offre une belle rétrospective de neuf siècles de création et d’excellence des maîtres verriers de Venise et Murano.
On se promène le long des vitrines accueillant des verres polychromes peints à l’émail, des verres blanc opaque imitant la porcelaine, des verres décolorés, des carafes, coupes, cruches, lampe de mosquée pour les objets les plus anciens avec un large éventail de formes et de couleurs raffinées. Puis de somptueux objets réalisés pour les grandes familles et les cours européennes de la Renaissance, des fantaisies baroques aux formes tourmentées, des pièces Art Déco jusqu’aux œuvres des années 2000 imaginées par des artistes contemporains.
Pour ne citer que quelques chefs d’œuvre : ce lustre rouge sang qui gît brisé, comme tombé du plafond, et dont les débris brillent de mille feux avec des corbeaux du plus beau noir, près de leur proie. De magnifiques sculptures contemporaines aux formes courbes d’un très beau vert et toute une série de miroirs qui n’en sont pas…
Un beau parcours avec dans des salles blanches laissant éclater les couleurs de ces magnifiques compositions.