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De Noémie Merlant avec Souleila Yacoub, Sanda Codreanu, Noémie Merlant
Trois jeunes femmes dans un appartement, à Marseille en pleine canicule. En face, leur mystérieux voisin, objet de tous les fantasmes.
J’allais voir ce film pensant me réjouir d’une comédie féministe. Que nenni !
Les hommes y sont machos, beaufs, castagneurs, violeurs. Ce film ne défend pas la cause des femmes : il est dans la haine du genre masculin, avec des scènes extrêmement obscènes et insupportables : le corps d’un homme empalé par une des jeunes femmes et sur lequel la caméra s’attarde. Émasculé, les testicules jetés en pâture au chien, le pénis mis dans une boite et rangé au frigo.
En bref un festival de scènes gores, de laideurs visuelles et psychologiques assumées.
Ce film vulgaire est contre-productif. À mon sens un ratage complet.
De Pedro Almodóvar avec Tilda Swinton, Julianne Moore, John Turturro
D’après un roman américain "Quel est donc ton tourment" de Sigrid Nunez
Ingrid et Marthe, la soixantaine et amies de longue date, ont débuté leur carrière au sein du même magazine. Lorsque Ingrid devient romancière à succès et Martha reporter de guerre, leurs chemins se séparent. Des années plus tard, leurs routes se recroisent dans de troublantes circonstances.
Almodovar aborde là le thème de la fin de vie sans tabou. Il met en scène deux actrices dont l’une (Tilda Swinton) est bien décidée à mourir dans la dignité et l’autre (Julianne Moore), de l’accompagner dans ses derniers jours de vie. Une lourde charge psychologique pour cette dernière qui oscille entre angoisse et légèreté, tout comme la première.
Un très beau duo sous l’emprise de la mort, de l’amour et de la peur, créant cependant une ambiance solaire (aidée par la lumière des images et les couleurs, notamment des costumes).
Ce film est traité et interprété avec une grande délicatesse sur un sujet abyssal.
Voici un livre sérieux, c'est le moins que l'on puisse dire, qui place le lecteur, deux siècles après l'exécution de Louis XVI , devant ce dilemme , qu'aurait-il fait s'il avait dû personnellement se prononcer sur le sort du roi déchu?
Était-il jugeable ? N'était-il pas jugeable ? Aurait-il voté la mort ?
En conclusion on ne peut que méditer sur cette affirmation de Pierre Joseph Cambon député de la Convention qui le 21 janvier 1793 jour de l'exécution du roi aurait déclaré "Nous venons enfin d'aborder dans l'ile de la liberté et nous avons brûlé le vaisseau qui nous y a conduits."
J'ai aimé la façon dont Sandrine Kiberlain personnifie Sarah Bernhardt grande star mondiale, ce qui est loin d'être évident à l'époque et femme libre entre toutes, ce qui n'était pas souvent le cas.
À l'issue de cette projection je n'ai qu'une envie: revoir ce film à la télévision dès que possible pour pouvoir encore mieux savourer et mieux entendre chaque réplique.
Aliénor d'Aquitaine - souveraine femme de Martin Aurell
Dernier vestige de son existence le gisant d'Aliénor d'Aquitaine à Fontevraud la représente en paix telle une simple lectrice d'un livre d'heures dans lequel elle aura si souvent tiré des forces pour ses multiples combats. Et des combats il y en eut de nombreux dans une vie exceptionnelle.
Cette biographie entièrement renouvelée dénote une reine hors du commun dans une période, ô combien mouvementée.
Aliénor véhicule une légende aussi noire que dorée. Son personnage déchaîne encore des passions.
Martin Aurell nous offre une biographie qui aidera le lecteur à mieux la connaître.
Que cette nouvelle année vous apporte de nombreuses découvertes agréables et de nouvelles surprises intéressantes.
Aimez tout ce que vous faites, suivez vos passions, écoutez votre cœur, créez votre réalité, faites-vous confiance, profitez de chaque instant et rendez vos journées heureuses.
De Guillaume Senez avec Romain Duris, Judith Chemla, Mei Cirne-Mazuki
Jay n’a de cesse de parcourir Tokyo au volant de son taxi à la recherche de sa fille Lily. Séparé depuis 9 ans, il n’a pas pu en obtenir la garde. Il espère la retrouver…
Dans le Tokyo bouillannant de monde et de lumière, Romain Duris est criant de vérité en homme brisé : il se confronte à la cruelle loi japonaise : en cas de séparation, la garde de l’enfant est confié exclusivement à celui/celle parti-e- avec.
La mise en scène est sobre.
Une belle réflexion sur la paternité, sans pathos. Un film puissant tout simplement.
MartineC
J’ajoute que, pour jouer dans ce film, Romain Duris a appris la langue japonaise, si bien qu’il a du se forcer pour ré-apprendre l’accent Français en Japonais.
Son souvenir réanimé aux J.O l'été dernier par sa présence plutôt fantasque à la Conciergerie chantant "Ah çà ira"... a dû interpeler certaines personnes.
Une fois de plus faisons le ressortir sa vie réellement.