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Nos visites guidées - Page 12

  • Souvenirs de mai

    Le 8 et le 16 nous nous sommes embarqués pour "une journée Royale".

    Le départ fut un peu critique !... Forcément un jour théoriquement férié... se lever trop tôt pour être à l'heure du rendez-vous...dur, dur, pour certaines...

    Le chauffeur impatient fait vrombir le moteur, mais St-Christophe veille sur notre route dégagée, qui, à travers les champs cultivés, offrent leur coloris jaune vif, si éblouissant que le contraste des étendues vert tendre, apaise nos yeux.

    D'abord quelques descriptions devant le portail original, surmonté d'animaux autrefois des automates ; un cerf sonnait les heures de sa patte, tandis que 4 chiens aboyaient.

    Quelques belles pièces authentiques, mobilier, tableaux, plafonds etc... Bref un château !

    Après un court détour aux abords du parc, la chapelle nous accueille avec son superbe dôme composé de caissons en spirale, ce qui produit une impression de hauteur et de légèreté.

    Au sol le pavement en marbre reproduit le dessin des caissons de la coupole. (Je n'en dis pas plus, c'est juste pour se souvenir... Ah. Si et puis quand même).

    À l'extérieur contournons la chapelle afin d'admirer la statue de Diane chasseresse (Elle est nue ; est-ce pour se réchauffer qu'elle entoure de son bras, le cerf altier, heureux de ce câlin ?)

    Juste un instant encore à la chapelle funéraire pour y saluer l'imposant et curieux Tombeau de Diane, qu'elle doit réintégrer en fin de mois. (Tant mieux, sa statue agenouillée se sentira moins seule...)

    Quelques petits kilomètres pour atteindre Dreux, surtout le restaurant où le repas est prévu. (C'est que nos ventres commencent à chanter.)

    De nombreuses tables dressées, vêtues de nappes, sur lesquelles brillent plusieurs verres, nombreux couverts. Surpris et satisfaits nous choisissons nos places.

    Après un lever général de flûtes (Oh ! pardon, avoir porté un toast) sommes prêts à déguster un très bon menu. En effet, prenant notre temps... mais oubliant l'heure du rendez-vous pour la visite de la Chapelle Royale !

    Heureusement une guide charmante et pleine d'humour nous explique le passé de cet édifice et ses occupants privilégiés, qui nous reçoivent dans la crypte, sous la forme de gisants en marbre blanc, plus beaux les uns que les autres.

    Pour achever la journée n'ayant pas vraiment envie de rentrer au bercail, passant par Houdan, nous faisons une halte.

    Après cette journée bien remplie, le retour se fait sans encombre et tout le monde est très content.

    Voilà deux excellentes journées, si l'on en croit le plaisir que vous en avez retiré, à travers vos sentiments exprimés.

    Peut-on dire à la prochaine fois ?

    Ninette

  • Saint-Laurent et les petites mains

    St-laurent3.jpgRendons un immense honneur aux "Petites mains", les fées aux doigts d'or. Imaginons la précision qu'elles doivent apporter au millimètre près sur les plis, les fronces, la pose des perles et des paillettes. Elles doivent avoir un oeil (de lynx) sur le moindre défaut, faire, défaire ou recommencer un modèle terminé selon le souhait ou même l'humeur du maître. Application, attention, patience doivent être des traits de leur personnalité.

    Ces chefs-d'oeuvre sont l'aboutissement de nombreuses heures de travail à la lumière du jour ou artificielle, des journées à rallonge n'en doutons pas, afin que tout soit parfait pour le grand soir.St-laurent2.jpg

    Il serait souhaitable que ces artistes soient beaucoup plus mises en valeur lors des défilés. Enfin le résultat est vraiment un bonheur total.

    Quelle imagination, créativité, sensibilité avait Yves Saint-Laurent

    En fin d'exposition, dans la salle de bal, je me suis posée quelque temps et me suis imaginée le voir apparaître parmi ces chefs-d'oeuvre, entouré de toutes ces "petites mains" qui le méritent bien. Il est permis de rêver ....

    Annick D.

  • Yves St-Laurent au Petit Palais

    Affiche-expo.jpgCréateur génial, figure majeure de la mode de la seconde moitié du 2Oe siècle, dont l'exposition qui lui est consacrée couvre 40 ans de création, depuis ses débuts, 1958 chez Dior jusqu'en 2002. Une sélection d'objets, dessins, photos, films permettent de découvrir la richesse de son œuvre : près de 307 modèles sur 5000 !................................................

    Une fort belle exposition par époque, par thème, en passant du plus simple et pratique au plus raffiné, par l'extravagance, comme cette veste de renard teinte en vert, ce manteau recouvert entièrement de plumes de faisans, cette robe de mariée "sarcophage" en tricot épais de laine, ou cette autre couleur marron glacé........................................................

    La salle du dernier bal époustouflante de beauté, qui suscite l'admiration et procure un étonnement général devant plus de 6O tenues de soirée, ainsi que les 40 smokings démontrant l'évolution entre  1966 et 2002.............................................

    Devant tant de richesse nous ne pouvons qu'écarquiller nos yeux et rester bouche bée, tout en laissant échapper dans un souffle des Ah ! Ah ! Oh ! Oh !  c'est magnifique, superbe, Oh !  que c'est beau... À chacun son expression.....................................................................

    Cet observateur angoissé qui osa parler de ses peurs démontrant ainsi les difficultés de la création, "respectait trop les femmes pour les déguiser" et fit de la mode "toujours une fête"............................................................................

    Cette belle exposition présente un défilé comme vous n'en n'avez sûrement jamais vu, et permet d'imaginer la fierté de toutes ces petites mains devant leurs merveilleux ouvrages, tellement applaudis... Car même l'Artiste sans elles....n'aurait jamais réalisé son rêve !....................................................

    Article complet cliquez ici

    Ninette

  • Visite du Musée des lettres et des manuscrits le 18 avril

    Tout lecteur de Proust doit se rendre 222 boulevard Saint Germain au Musée des Lettres et Manuscrits où jusqu'au 29 août on peut visionner l'exposition " Proust du temps perdu au temps retrouvé ".

    Ceux qui se contentent de connaître les titres de ses oeuvres ou d'avoir parcouru quelques pages (qui n'a pas lu la "madeleine" de Proust ?) y trouvent également leur compte.

    À l'aide d'une centaine de documents et d'une bonne dizaine de panneaux explicatifs, nous sommes immergés dans sa vie et son oeuvre.

    Ensuite il ne nous reste plus qu'à parcourir les collections permanentes et ses innombrables documents de chefs d'Etat sur l'Histoire (tablettes d'argile, parchemins, lettres autographes) la Littérature (lettres autographes de grands écrivains) la Musique (partitions originales) la Peinture et les Sciences (original de la théorie de la Relativité d'Einstein). Consulter tous ces documents originaux vous demandera plusieurs heures et je vous conseille plusieurs visites si vous voulez approfondir certains sujets.

    Un nouveau musée très riche vous tend les bras.

    Jean-Paul

  • Musée de Maisons-Alfort

    En ce dimanche de tempête du 28 février 2010, le vent nous a poussés vers le Musée de Maisons-Alfort situé dans le château de Réghat, un ancien relais de chasse d'époque Louis XV, qui appartient aux usines Springer premier fabricant de levure d'Europe.

    Maisons-Alfort possède un riche patrimoine industriel lié à sa position géographique à la croisée de la Seine et de la Marne. C'est en effet par voies d'eau qu'affluaient jadis vers Paris les convois de blé et autres céréales. Les épiceries maisonnaises regorgeaient de denrées produites sur place : biscuits l'Alsacienne, Brun et Gondolo, pâtes La Lune, ou absinthe connue sous le nom de Suze.

    Dans le Musée au rez-de-chaussée trois salles sont consacrées à l'histoire communale. Une d'entre-elles "la salle des loisirs" nous rappelle que Maisons-Alfort fut pour les Parisiens une ville de villégiature et de guinguettes, fleurissant sur les bords de la Marne, et une autre salle la "salle des sports" consacrée aux sportifs Maisonnais célèbres dont J.F. Lamour et D. Douillet.

    Au premier étage dans la "rue des métiers" nous avons découvert la pittoresque épicerie des années 30 près de l'atelier du luthier, l'officine du coiffeur, l'échoppe d'un cordonnier et l'établi d'un couvreur.

    Enfin dans le jardin nous sommes descendus dans une crypte archéologique dans laquelle a été reconstituée une sépulture du XVIè siècle, entourée d'objets préhistoriques trouvés sur les bords de la Marne.

    Bref, une visite intéressante, présentée par des bénévoles Maisonnais passionnés.

    Jean-Paul

     

  • Téotihuacan au Quai Branly

    Passer le pont de l'Alma et se trouver quelques siècles en arrière à Téotihuacan, est plutôt magique.

    La maquette des lieux nous permet d'imaginer l'ensemble de la cité antique, dont les deux pyramides dédiées à la lune et au soleil. Arrêtons nous devant l"imposant jaguar de pierre.

    Plus loin, différentes peintures murales sont intéressantes à décoder en prenant le temps.  De fines figurines ainsi que des vases en céramique ou en terre, des masques très expressifs, des coquillages, et tant d'autres objets sont à observer dans le détail.

    Un bon nombre d"entre nous a saisi l'opportunité de cette visite pour s'attarder selon ses intérêts et son rythme sur les collections permanentes qui sont à voir ou à revoir.

    Après cette riche visite, revenons à notre siècle en passant par Bir-Hakeim.

    Annick D.

  • Teotihuacan

    La cité de Téotihuacan nous fut rendue familière grâce à une guide,  bien au fait des coutumes mexicaines et des recherches archéologiques, qui nous permit ainsi en les replaçant dans l'actualité de mieux apprécier la vie dans cette cité, dont la population a disparu depuis de nombreux siècles et où il reste encore beaucoup à découvrir.

    Dommage que l'horaire et les crampes d'estomac à redouter, empêchèrent la majorité de profiter des collections permanentes du Musée. Les quelques courageuses qui persévérèrent purent ainsi vérifier combien les Aztèques furent les fils spirituels des habitants de Téotihuacan.

    En plus des innombrables et superbes réalisations des indigènes des quatre continents (Europe exceptée) avant leur colonisation, les dernières survivantes ont ensuite admiré l'exposition "Artistes d'Abomey", présentée jusqu'au 31 janvier 2O10, qui nous confirma qu'il y a encore bien des merveilles à découvrir en Afrique, ce continent dont l'Histoire nous est si méconnue.

    Jean-Paul

  • Renoir au Grand Palais

    IMG_1825.jpg

    Cliquez sur l'image

    Qu'est-ce qui nous fait vibrer devant les tableaux de Renoir ?

    Sans doute l'éclat de la peau, les visages paisibles, la légèreté du geste, la jeunesse toujours représentée, l'amour de la vie, une certaine paix, tout un charme troublant enveloppé de douceur.

    Ceux qui nous accueillent "La danse à la ville", "La danse à la campagne", très connus, cependant, que d'émotion chaque fois ressentie devant la beauté de ces deux couples enlacés.

    Plus je fixe ces danseurs, plus je les vois se mouvoir. Tout juste si je ne perçois pas le "froufrou" de la superbe robe blanche !

    Dans le travail du Maître, que de grâce entre les femmes si différentes; celle à "La toilette se peignant", "La ravaudeuse" sur son ouvrage, "La jeune baigneuse aux cheveux longs" qui se cache derrière un drapé,  "Les laveuses" de Cagnes légères dans leur labeur et tant d'autres magnifiques, traitées avec finesse du tracé, délicatesse dans la couleur, et ces fonds floutés ajoutent une note veloutée.

    Ses enfants attirent nos regards, particulièrement "Jean dessinant" superbement vivant. Va-t-il lever la tête pour nous sourire ?

    • "Gabrielle et Jean"celui-ci joue sur les genoux de sa nourrice, là se dégage la chaleur maternelle dans le geste protecteur.
    • "Jean en tenue de chasse" d'un joli bleu, quelle réalité dans sa posture : il semble dire "- Bon, je suis beau ?"
    • Claude dit Coco en costume de clown flamboyant, aux joues rougies, ne paraît pas ravi d'être là. Ah ! Oui ! l'anecdote dit, qu'il ne voulait pas revêtir ce déguisement, car les bas lui grattaient les jambes !

    Renoir poète de la couleur, du mouvement des corps, de la mise en scène du quotidien, évocateur de la musique, comme ces "Jeunes filles au piano" rivalisent avec " La jeune femme à la guitare".

    Son auto-portrait, celui d'un homme âgé, souffrant, au regard vif et doux à la fois paraît nous demander; "- Alors ma peinture vous a-t-elle rendus heureux ?"

    C'était son but : donner du bonheur, de l'apaisement, de la quiétude aux regards qui caresseraient ses toiles.

    Ce brave homme voulait répandre le bien-être, toucher les cœurs par le reflet de son travail exprimant la joie de vivre.

    Pas de tourments ressentis dans ses tableaux, malgré la souffrance qu'il éprouvait due à la polyarthrite handicapante, un comble, aux mains... alors que crayons et pinceaux voltigeaient entre ses doigts.

    Cet artiste actif jusqu'au bout, très entouré, assisté dans son travail pour donner à la fin de sa vie, cette série de "Baigneuses" aux formes avantageuses.

    Depuis la dernière exposition de 1985, je gardais tant de souvenirs émerveillés, qu'ayant découvert quelques œuvres nouvelles prêtées, je reste toujours aussi émue devant mes préférées. Cette belle exposition enchanteresse, rend l'âme légère.

    Monsieur Renoir, merci, mille fois merci, vous avez gagné, votre pari !

    Ninette

  • Le Titien, Tintoret, Véronèse, rivalités à Venise

    Expo titien.jpgHeureusement même les artistes de génie comme Le Titien peuvent se révéler des hommes jaloux et machiavéliques.

    Voyant à Venise son compatriote Le Tintoret en voie de peut-être le supplanter, il favorise ostensiblement dans ses jugements, quand il en a la possibilité, le jeune Paolo Caliari, plus connu sous le nom de Véronèse.

    Cette rivalité exacerbée entre Le Tintoret et Véronèse, les poussera à donner le meilleur d'eux-mêmes et le résultat est tout simplement splendide.

    Je m'en voudrais de citer un tableau en particulier, il y en a tant, ceux qui ont profité de la visite organisée par Arvem en sont sortis éblouis. Ceux qui n'ont pas eu cette chance, n'ont aucun souci à se faire, l'exposition (cliquez sur l'image) sera au Louvre jusqu'au 4 janvier 2010. Pour ma part je compte bien y retourner, tellement elle m'a enthousiasmé.

    Jean-Paul