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visite

  • Notre-Dame de la sagesse

    Après avoir visité le matin à la Maison Rouge l'exposition Néon "Who' s afraid of red, yellow and blue ?" et nous être restaurés (nourrir l'esprit c'est bien ! mais le corps a ses exigences) nous voici partis en bus ou à pied pour les plus courageux, afin de nous rendre dans la chapelle Notre-Dame de la Sagesse près de la Bibliothèque Mitterrand.

    paris,visite,chapelleUne paroissienne dévouée nous attendait, nous invitant à visiter cet ouvrage consacré par le cardinal Lustiger le 16 septembre 2000. Le bâtiment est très sobre contrastant par sa dominante rouge avec la couleur grise des immeubles voisins.

    L'intérieur est également d'une grande sobriété. Cependant au cours de notre visite nous découvrirons notamment, avec surprise, dans le choeur paris,visite,chapelleune statue du XVIeme siècle " Notre-Dame de la Sagesse " où la Vierge tient entre ses mains l'Enfant Jésus jouant avec un oiseau (sans doute un chardonneret) et un chemin de Croix original nous rappelant les 7 dernières paroles du Christ.

    paris,visite,chapelleC'est donc, en résumé, un lieu de culte qui nous fait entrer dans le XXIeme siècle tout en nous permettant de nous souvenir que la religion chrétienne prend sa source dans les 20 siècles qui le précèdent.

    Jean-Paul

    Photos © Jeanet © Françoise J.

  • De Denfert-Rochereau au Musée Jean Moulin

    En ce jour de Fête des Mères nous avons fait une promenade dans le 14eme arrondissement de Paris, pour y revoir le superbe Lion de Denfert-Rochereau, placé en hommage à la résistance de Belfort en 1870.

    Barrière_d'Enfer,_place_Denfert-Rochereau,_Paris_03.jpgÀ cet endroit se trouvait la direction des résistants en 1944, les ordres venaient des souterrains situés sous l'un des pavillons de la Barrière d'Enfer.

    Notre parcours s'est fait à travers les jardins du quartier pour en apprécier le calme, et découvrir des sculptures. Un coucou à Serge Gainsbourg au cimetière Montparnasse, avant d'atteindre la place de Catalogne et son "Creuset du temps", puis le jardin Atlantique.

    Église_Notre-Dame-du-Travail_(Paris)_2.jpgAuparavant nous avons découvert "l'Eglise de Notre Dame du Travail" construite au début du XXeme siècle pour accueillir les ouvriers qui travaillaient pour l'exposition universelle.

    On y retrouve l'armature métallique d'Eiffel, un étage avec balustrade de bois, un ensemble très lumineux. Tout autour des chapelles ornées de peintures florales très diverses et des fresques de Saints-Patrons de certaines professions. Curieux édifice méconnu pour la plupart d'entre nous.

    Quelques pas encore pour arriver au but : le Mémorial du Maréchal Leclerc et le Musée Jean Moulin, qui de cette époque tourmentée contiennent beaucoup de documents fort bien présentés, vitrines, nombreux écrans de télévision où passent films et reportages sur les évènements. Nous avons pu admirer les talents d'illustrateur de Jean Moulin. De grandes salles à revoir.

    En arrivant, le 1er journal que nous avons lu daté du 21 juin 1940, signale dans un article "Nous avons perdu la guerre par le manque d'enfants" déclare le Maréchal Pétain ! Coïncidence ! Savez-vous que la Fête des Mères a été inscrite sur le calendrier à l'initiative du Maréchal ?

    Alors que nous n'étions pas, ou plus, avec nos mamans, nous n'avons pas démérité ! Ce jour spécial, plus, le ciel incertain, firent que nous n'étions pas nombreux, mais félicitations pour votre présence et l'exactitude, récompensées, car les parapluies sont restés fermés.

    Bon nombre ont découvert de cet arrondissement les spécificités appuyées par les explicatons nécéssaires pour satisfaire la curiosité déclenchée.

    Avec ce retour en arrière... Le temps s'est vite écoulé.... Un après-midi fructueux en souvenirs et découvertes dans ce Paris insolite.

    Ninette

  • Souvenirs de mai

    Le 8 et le 16 nous nous sommes embarqués pour "une journée Royale".

    Le départ fut un peu critique !... Forcément un jour théoriquement férié... se lever trop tôt pour être à l'heure du rendez-vous...dur, dur, pour certaines...

    Le chauffeur impatient fait vrombir le moteur, mais St-Christophe veille sur notre route dégagée, qui, à travers les champs cultivés, offrent leur coloris jaune vif, si éblouissant que le contraste des étendues vert tendre, apaise nos yeux.

    D'abord quelques descriptions devant le portail original, surmonté d'animaux autrefois des automates ; un cerf sonnait les heures de sa patte, tandis que 4 chiens aboyaient.

    Quelques belles pièces authentiques, mobilier, tableaux, plafonds etc... Bref un château !

    Après un court détour aux abords du parc, la chapelle nous accueille avec son superbe dôme composé de caissons en spirale, ce qui produit une impression de hauteur et de légèreté.

    Au sol le pavement en marbre reproduit le dessin des caissons de la coupole. (Je n'en dis pas plus, c'est juste pour se souvenir... Ah. Si et puis quand même).

    À l'extérieur contournons la chapelle afin d'admirer la statue de Diane chasseresse (Elle est nue ; est-ce pour se réchauffer qu'elle entoure de son bras, le cerf altier, heureux de ce câlin ?)

    Juste un instant encore à la chapelle funéraire pour y saluer l'imposant et curieux Tombeau de Diane, qu'elle doit réintégrer en fin de mois. (Tant mieux, sa statue agenouillée se sentira moins seule...)

    Quelques petits kilomètres pour atteindre Dreux, surtout le restaurant où le repas est prévu. (C'est que nos ventres commencent à chanter.)

    De nombreuses tables dressées, vêtues de nappes, sur lesquelles brillent plusieurs verres, nombreux couverts. Surpris et satisfaits nous choisissons nos places.

    Après un lever général de flûtes (Oh ! pardon, avoir porté un toast) sommes prêts à déguster un très bon menu. En effet, prenant notre temps... mais oubliant l'heure du rendez-vous pour la visite de la Chapelle Royale !

    Heureusement une guide charmante et pleine d'humour nous explique le passé de cet édifice et ses occupants privilégiés, qui nous reçoivent dans la crypte, sous la forme de gisants en marbre blanc, plus beaux les uns que les autres.

    Pour achever la journée n'ayant pas vraiment envie de rentrer au bercail, passant par Houdan, nous faisons une halte.

    Après cette journée bien remplie, le retour se fait sans encombre et tout le monde est très content.

    Voilà deux excellentes journées, si l'on en croit le plaisir que vous en avez retiré, à travers vos sentiments exprimés.

    Peut-on dire à la prochaine fois ?

    Ninette