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Si vous voulez mieux connaître sous toutes ses facettes la première et la plus grande des "monstres sacrées" (dixit Cocteau) n'hésitez pas précipitez-vous avant le 27 août au Petit Palais.
Vous pourrez y admirer cette star parmi les stars, ne serait-ce que pour voir réunies dans une même salle les lithographies d'Alfons Mucha consacrées à Sarah Bernhardt "l'icône de l'Art Nouveau" cela vaut le déplacement
Un manoir gothique plongé dans la brume de la campagne anglaise. S’arrête une voiture. En descendent deux femmes, la mère et la fille, Julie, accompagnées de leurs valises.
La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y trouver l’inspiration. Sa mère fait remonter de lointains souvenirs entre les murs de cette bâtisse transformée en hôtel et qui fut la propriété familiale.
L’atmosphère y est étrange : longs couloirs vides et lugubres, multitudes de miroirs et escaliers, enfilades de pièces, standardiste hostile, et le chien qui ne cesse de s’échapper.
La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un secret hante les murs.
Ce film est un huit clos entre une fille et sa mère dans une demeure peuplée par les fantômes du souvenir. Il est une métaphore intéressante sur la relation mère-fille ; par ailleurs Fille éternelle puisque Julie n’a pas d’enfant.
La réalisation est surprenante, l’atmosphère très british et l’interprétation de Tilda Swintown qui joue le rôle de la mère et de la fille est de qualité.
Qui était-il ? Le frère jumeau du roi ? Le fil naturel du roi ? A-t-il eu connaissance d'un secret ? Quels sont ceux qui ont vécu autour de lui ? Vérité ou manipulation réussie ?
En 2014, en France, est instaurée la Justice Restaurative qui propose à des victimes et leurs auteurs d’infraction de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles.
Grâce à cette Justice Restaurative, les maux ne sont pas guéris mais par l’écoute, l’instauration d’un dialogue entre participants, la reconstruction de la victime et la responsabilisation de l’auteur peuvent s’apaiser.
Le film suit plusieurs personnages participant à ce processus.
Le face à face terriblement difficile entre une victime et son bourreau, est démontré à travers une palette infinie d’émotions (colère, espoir, silences, échanges, déchirements, prises de conscience, confiance recouvrée…).
"Je verrai toujours vos visages" nous propulse de façon poignante dans la vie de milliers de personnes traumatisées suite à des actes délictueux graves, et les motifs, les pulsions qui ont amené les criminels à agir.
J’ai apprécié le scénario pour sa qualité d’écriture, la justesse du propos, et l’interprétation remarquable des acteurs.
Ce film est bouleversant, intelligent et porte la réflexion sur le sens de la guérison et du pardon. Un sujet traité avec finesse et émotion qui soulève autant de questions philosophiques que sociétales.
Tout d'abord qui est Monsieur Poutine ? Cet ancien agent du KGB (au KGB un jour, au KGB toujours) est le sujet de nombreuses questions souvent sans réponses.
Cet opuscule élaboré par de nombreux spécialistes sous la conduite d'Eric Fottorino vous aide à en trouver. Une seule certitude la guerre en Ukraine semble devoir être longue mais on en saura sans doute plus après les élections programmées en Russie pour mars 2024 . Nous voilà donc condamnés à la patience. Espérons une bonne issue après bien des souffrances ukrainiennes.
Si vous voulez connaître et admirer (les décors à Versailles sont superbes) la vie de Cour durant le règne de Louis XV dépêchez-vous, précipitez-vous dans une salle de cinéma projetant Jeanne du Barry .
Maïwenn est pleine de charme (une vraie du Barry). Les filles de Louis XV sont de véritables chipies (seule Madame Louise qui sera religieuse est buvable).
Enfin bref, un grand et beau film à découvrir. Rien n'est surfait comme on aurait pu le craindre, tout est naturel tant dans l'interprétation des acteurs jusqu'au maquillage époustouflant de la variole, 1h45 de bonheur !
Quand je rentre dans un théâtre, je revis du vécu. Darius MILHAUD, Compositeur Californien ? (j’ai une lettre de lui dédicacée) , un théâtre parisien a pris son nom. Pas très grand, mais avec une scène, rideau rouge et, côté cour de la salle, un coin régie isolé.
Rideau levé, décor noir, seuls accessoires, un canapé blanc et table de bar entouré de 4 chaises de bistro blancs. Apparition d’un couple. Lui, assis sur le canapé, lisant un journal, elle, debout, attendant la lecture… Discutions entre eux, pas grand-chose à attendre, relatant leurs premières rencontres.. La femme, au visage très expressif, tous les deux désiraient un changement de leur relation… Le couple finit par se séparer. Un deuxième couple plus jeune entre en scène. Même configuration, désirant aussi un changement. Le jeu est intense, de la finesse, et drôle… La vie de tous les jours. Des petits déplacements dans le décor et une bonne mise en scène.
On passe un très bon moment, ça donne envie d’assister à d’autre spectacles.
Après Sciences-Po, Rebecca, jeune femme idéaliste de milieu modeste, s’apprête à passer les oraux de l’ENA, dans la maison de vacances d’Antoine, en Corse.
Un grain de sable prend alors la forme d’un incident tragique survenu au détour d’une route déserte. Lorsque Rebecca et Antoine intègrent les hautes sphères du pouvoir, le secret qui les lie menace d’être révélé et tous les coups deviennent permis.
"De grandes espérances", film de genre politique et thriller, tient en haleine de bout en bout jusqu’au revirement final.
Emmanuelle Berco est époustouflante en femme politique bien campée et Benjamin Lavernhe excellent dans un rôle peu flatteur.
Drame amoureux, ascension sociale, lutte politique sont la trame de ce film. Réunir ces thèmes tout à la fois tient de l’équilibrisme. Eh bien, ce film est une belle réussite, et d’autant plus intéressant que ces thèmes résonnent avec l’actualité.
Je vais vous faire une confidence, j'ai ce livre dans ma bibliothèque depuis 1976, je l'y avais un peu oublié. Je vais m'y replonger avec plaisir, cette dernière visite chez le roi Arthur m'en a redonné l'envie.