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Atelier d'écriture

  • Atelier écriture "Le halku"

    Connaissez-vous le haïku ? (valable au scrabble) C'est un petit poème japonais, assez normalisé, car il doit se composer de 3 phrases (ou vers) de 5, 7, et 5 syllabes. Il n'y a pas obligatoirement de rimes, et doit évoquer un sentiment, un paysage, une saison, une émotion, sans jamais les citer.

    L'adaptation au français permet un peu plus de liberté de construction.

    Quelques exemples :

    Hier, sifflant aux oreilles
    aujourd'hui, dans le képi,
    demain dans la tête!

    Ah! le jour de l'an..
    Si on pouvait être encore
    un petit enfant !

    Pour notre atelier d 'écriture, il fallait faire 4 haïkus, un par saison. À vous de deviner quelle saison correspond à chacun d'eux (c'est pas difficile!) :

    Pollen dans le vent,
    mes yeux, mon nez me démangent :
    je ris et je pleure.

    Tapis blanc au sol ;
    Gros bonnet, écharpe, mitaines.
    Vivement chez moi!

    Grand soleil brûlant,
    coup de Sirocco sur mon front :
    grosses perles de sueur.

    Feuilles jonchant le sol,
    il fait gris, il pleut, il vente :
    Glissade assurée !

    Essayez à votre tour, ce n'est pas si facile de "condenser". Blaise Pascal l'a d'ailleurs dit : "je vous écris cette longue lettre parce que je n'ai pas eu le temps de faire court"

    Jean O.

  • Atelier écriture "Lipogramme"

    Thème : Faire un lipogramme en "i", (sans "i"),

    Je chante de bonheur, les vacances sont là. Le bateau est prêt à prendre la mer. Je pars abandonnant tout, seule sur ma frégate. Le retour ? Bof, cela se fera certes un jour, lorsque la tête chargée de bons moments sans regrets de les abonner à leur tous pour d’autres rêves et nouvelles aventures.

    Arletteck

  • Atelier écriture "Une bétise de l'enfance"

    Crêpes flambées.jpgLes crêpes au Grand Marnier des cousines

    J'ai 14 ans. Je suis en vacances avec mes deux cousines de 13 et 10 ans.

    Soudain, je m'interroge.

    - Nous pourrions préparer des crêpes flambées  !

    Aussitôt dit, aussitôt fait. La bouteille de Grand Marnier est pratiquement pleine.

    La pâte est prête. Nous y ajoutons le Grand Marnier de façon généreuse. Puis nous arrosons copieusement les crêpes de ce nectar chauffé.

    Et par le miracle d'une allumette, nous y mettons le feu. Une vraie magie !

    Et nous nous régalons.

    Au final, nous décidons de déguster un petit verre de Grand Marnier. J'avoue que c'est moi qui ai lancé l'idée. Mais l'enthousiasme de mes cousines est réel.

    Un petit verre si petit qu'il est suivi d'un autre.

    C'est l'euphorie. Nous sommes légèrement "pompettes".

    Au moment de ranger, nous constatons avec horreur que la bouteille de grand Marnier est presque vide.

    Ma petite cousine pleure :

    - Maman va nous punir.

    Je suis ennuyée. Je redescends sur terre.

    - Mais non, elle ne dira rien. J'ai une idée.

    J'ai rempli la bouteille au trois-quarts avec de l'eau du robinet. Après tout, nous sommes à Luchon, ville thermale par excellence et l'eau du robinet est prisée pour sa qualité.

    J'ai reposé la bouteille sur son étagère.

    - Tu vois Régine, ça ne se voit pas.

    Nous avons rangé la cuisine et gardé quelques crêpes nature pour ma tante et mon petit cousin qui suivait une cure pour ses problèmes ORL.

    Nous leur proposerons de la confiture, du sucre ou du miel et nous dresserons une jolie table.

    J'ignore le sort de la bouteille de Grand Marnier mais je n'ai jamais eu d'écho sur cet épisode peu reluisant de mon adolescence.

    Mais quel régal !

    Marie Dp

     

  • Atelier écriture "Lipogramme en "i"

    Thème :  Faire un lipogramme en "i", (sans "i"),

    Je chante de bonheur, les vacances sont là. Le bateau est prêt à prendre la mer. Je pars abandonnant tout, seule sur ma frégate. Le retour ? Bof, cela se fera certes un jour, lorsque la tête chargée de bons moments sans regrets de les abonner à leur tous pour d’autres rêves et nouvelles aventures.

    Arletteck

  • Atelier écriture "En mille-feuilles"

    Atelier Arvem 15 janvier 2024  :  Insérer un vers après chaque vers du poète tout en gardant une cohérence.

    La fable Le corbeau et le renard de Jean de La Fontaine en mille-feuilles

    Maître Corbeau, sur un arbre perché,
       avec ses plumes noires gominées,
    tenait en son bec un fromage
       qui venait tour droit des alpages.
    Maître Renard, par l'odeur alléché,
       toujours retors et surtout bien rusé
    lui tint à peu près ce langage
       qui n'était pas de bon présage :
    Et bonjour, Monsieur du Corbeau.
       Quel hasard de vous trouver là-haut !
    Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !
       C'est encore plus la classe avec ce caraco !
    Sans mentir, si votre ramage
       qui est mélodieux, au passage
    se rapporte à votre plumage
       bien plus léger que les nuages.
    Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
       D'ailleurs tous les oiseaux sont d'accord avec moi.
    À ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie;
       il court, il vole, il se prend même le Roi.
    Et pour montrer sa belle voix,
       qui fait peur aux petits putois,
    paris,écriture

     

     

     

     

     

     

     

     

    il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie
       qui roule dans la prairie, tour près du petit bois.
    Le renard s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur
       vous pouvez être beau, mais pas très malicieux.
    Apprenez que tout flatteur,
       comme moi, votre serviteur,
    vit aux dépens de celui qui l'écoute,
       et ainsi continue sa route.
    Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
       Un fromage pour faire un très bon casse-croûte.
    Le Corbeau honteux et confus,
       caché dans la prairie herbue,
    jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
       Il est parti, à tire d'aile et s'est perdu

    Jean de La Fontaine et Marie Dp

  • Atelier écriture "Le mille-feuilles"

    Atelier Arvem 15 janvier 2024 - Effet mille-feuilles :  Insérer un vers après chaque vers du poète tout en gardant une cohérence.

    Le Corbeau et le Renard.    (Nouvelle version)                    

    Maitre Corbeau sur un arbre perché,
       À l’affut  d’une corneille déroutée,
    Tenait dans son bec un fromage.
       En contemplant son frais plumage.
    Maitre Renard, par l’odeur alléché,
       Faisait bonne mine, mais décidé,
    paris,ateier écriture

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lui tint à peu près ce langage :
       En saluant ce fier oiseau volage :
    "Hé bonjour Monsieur le Corbeau.
       Vous me regardez de si haut,
    Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !
       Je vous complimente, vous êtes le roi des oiseaux
    Sans mentir, si votre ramage
       Ensorceleur sous les branchages,
    Se rapporte à votre plumage,
       Incomparable, malgré votre âge.
    Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois."
       Vous vivez au-dessus des lois.
    À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
       Je sais, être le roi des bois, pourquoi pas moi ;
    Et pour montrer sa belle voix,
       D’un battement d’ailes en une seule fois,
    Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
       Lâche le fromage tant convoité comme il se doit.
    Le renard s’en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
       Désolé, mais vous vous prenez pour un Dieu,
    Apprenez que tout flatteur
       Même si ce n’est pas un leurre,
    Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
       Mieux vaut parfois se taire même si ça coute.
    Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute."
       En savourant le tout, même avec la croute.
    Le Corbeau honteux et confus,
       Se cacha sous l’arbre touffu,
    Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
       Cette histoire du Renard le piégeant lui a déplu.                              

    Annick D.

  • Atelier écriture "Effet mille-feuille"

    Atelier Arvem du 15 janvier 2024. : l'effet mille-feuille 'Introduire une phrase, entre celles existantes, tout en laissant du sens à l’ensemble'.

    Le Corbeau et le Renard. Jean de La Fontaine.

    Maître Corbeau, sur un arbre perché,
       Quoi en cela d’étranger ?
    Tenait en son bec un fromage.
       C’est en cela que fut le danger
    Maître Renard, par l'odeur alléché
       Ce dernier toujours aux aguets
    Lui tint à peu près ce langage :
       Dès lors, l’oiseau aurai dû faire son bagage

    paris,écriture

     

     

     

     

     

     

    Et bonjour, Monsieur du Corbeau.
       Mon tendre, et merveilleux ami,
    Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
       Je vous l’assure, je vous le dis,
    Sans mentir, si votre ramage
       Tout frais toiletté
    Se rapporte à votre plumage,
       Si joliment teinté
    Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
       Croyez en ma bonne foi
    À ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ;
       Heureux de tous ces mots courtois
    Et pour montrer sa belle voix,
       Et remercier le parleur
    Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie
       Quel ne fut son grand désarrois
    Le Renard s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur
       Nul regret ne m’effleure
    Apprenez que tout flatteur
       Et famille de Grand Séducteur
    Vit aux dépens de celui qui l'écoute.
       Croyez-moi, puisqu’il vous en coûte
    Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
       Trop tard pour y repenser,
    Le Corbeau honteux et confus
       Se réfugiât sous les feuillages
    Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
       Et cacha, son beau plumage

    Arletteck

  • Atelier écriture "Interprétation tableau"

    Atelier écriture février (002)_Arbre.jpgPhoto de peintre

    Description
     Un tronc d’arbre arraché par une tempête, s’est retrouvé perpendiculaire à la rivière. Une fine femme, sa nudité cachée par en voilage transparent, est étendue le long de cet arbre. La tête en arrière et sa chevelure semblent protégés par sa main. Ses pieds sont en contact avec l’eau ruisselante.

     Interprétation
    Me promenant seule le long de cette rivière, éclairée par la lune, je n’avais sur moi qu’un voile de rideau. Un lieu peu connu où personne ne passe. Ce tronc d’arbre m’attirait. Une envie m’a prise, je me suis allongée le long. Le courant d’eau caresse mes pieds. Le son de l’eau fraîche qui coule excitait mon corps. Mais j’étais seule, et pas désespérée…

    Yvesck