Vous êtes invité à rejoindre des amis, à un café.

Lorsque vous arrivé, la rue est déserte, à la terrasse, vous trouvez cela : 

Photo jointe. Quelle est votre réaction, que faites-vous ?

Arrivée à la terrasse de notre point de rendez-vous, avec une bande d’amis, aperçois effectivement une bande de personnage, assis, tous affalé autour des tables en terrasse. Nul ne ressemblait à aucun de mes amis… bien, je vais m’installer, a une table. Peut-être sont-ils cachés à l’intérieur pour surveiller ma réaction ?

Donc une bande de gros Nounours m’accueillent. J’observe, pour trouver une place. L’un est affalé, les pieds sur la table. Je l’évite, dès fois qu’il dort, le réveiller pourrait le perturber. Après un tour de table, du regard, j’aperçois une chaise libre entre 2 d’entre eux. Doucement je m’y installe, ni l’un ni l’autre ne bouge. Peut être que ma présence ne les gène pas après tout…. Tout semble figé, dans la rue, nul bruit, pas même un vélo, encore moins une voiture ne circule !!! Tellement bizarre cette rue sans vie ! Puis un gros ronron, me perturbe, comme pour me dire "stop aux réflexions, ici on dort" : sans réagir, je ferme les yeux, et exécute. 

Les Nounours avaient pris vie. Ils discutaient ensemble, dans un langage de ronronfi, que j’ignore absolument ! Mais qu’importe, j’étais bien. L’un d’eux, le plus mignon, bien rond, en souriant me faisait des clins d’œil. Un autre, un peu canaille, retenait dans ses bras. Comme moi autrefois, lorsque je serrai le mien pour éviter qu’on ne me le vole…. Doux souvenirs de petite fille protégée, choyée et gâtée par les adultes d’une vie lointaine… Un "diling" me fit sursauter. Tiens des vélos !! 

Tout reprend sa place, et l’adulte que je suis aujourd’hui attends ses amis…. Aujourd'hui, Ils se font appeler "Désirés" au pluriel ! alors que la ponctualité est de règle pour eux tous. Soudain une petite musique habituelle retendit…. Mon téléphone portable… quelques mots échangés… Confuse, je réponds Oh pardon, je suis là, je me suis trompée de café !!! Hypnotisée par cette bande de Gros Nounours qui tendaient, les bras à mes souvenirs. Je les abandonnais, pour rejoindre mes amis.

Arlette