En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
De Stéphane Ly-Cuong avec Clotilde Chevalier, Anh Tran-Nghia, Leanna Chea
Yvone Nguyen, jeune femme d’origine vietnamienne, rêve d’une carrière dans la comédie musicale alors que sa mère préfèrerait la voir reprendre son restaurant de spécialités Vietnamiennes.
Drôle, poétique, joyeux, émouvant, dansant et chantant, des acteurs pétillants, ce film fait un bien fou.
Il insuffle de la gaieté en même temps qu’il ouvre l’appétit. Une pépite au goût de nem croustillant à découvrir.
De Amélie Bonnin avec Juliette Armanet, Bastien Bouillon, François Rollin,
Cécile s’apprête à ouvrir son restaurant gastronomique quand elle doit rentrer dans son village natal suite à l’infarctus de son père. Elle y recroise son amour de jeunesse…
De Hihui Shao avec Jia Song, Elaine Zhong, Yu Zhang
Film chinois
Wang, mère célibataire, s’installe dans un nouveau quartier avec sa fille adolescente dans l’espoir de "refaire sa vie".
Elle se lie d’amitié avec Xiao, une jeune rêveuse qui l’aide à voir le monde autrement, à guérir les blessures du passé et à affronter les défis du présent.
Elles font la connaissance de deux hommes, sensibles aux questions de genre, aidant les deux jeunes femmes à trouver leur place et leur rôle au sein de la société.
Ce film dynamique, traité avec humour, est une réflexion percutante sur le genre, la complexité des rapports hommes / femmes.
Her Story a été reçu en Chine avec enthousiasme, devenant même un phénomène national dans un pays où les valeurs traditionnelles restent profondément ancrées.
Un film d’avant-garde qui s’oppose aux idées misogynes avec fantaisie.
De Kazuya Shiraishi (cinéaste Japonais) avec Tsuyoshi Kusanagi, Kaya Kiyohara, Taishi Nakagawa
Ancien samouraï de grande lignée déclassé au rang de rônin (samouraï désavoué qui erre à travers le pays), Yanagida mène une vie modeste avec sa fille à Edo (ancienne Tokyo) et occupe ses journées au jeu de go. Accusé injustement et rejeté, il n’a de cesse d’utiliser ses talents de stratège pour mener combat et obtenir réparation.
L’intrigue se déroule dans le Japon féodal à Edo, au quartier des gheishas et joueurs de go. Décors, costumes, mise en scène et jeux des acteurs sont sublimes ; On s’y croirait ! Quant à l’intrigue, elle donne l’occasion d’une belle évocation de la culture japonaise (tradition, rivalités silencieuses de parties de go, scènes de sabre), en même temps qu’un conte sur l’honneur.
En 1895, les frères Lumière inventaient le cinéma. Tout était déjà là : plans, travellings, fictions, jeux d’acteurs. Grâce à la restauration de plus de 120 vues (de 5 minutes chacune) inédites, le film nous offre une belle évasion des origines du cinéma à 1905.
Un émouvant voyage temporel mais aussi spatial : les opérateurs formés par les Lumière ont sillonné le monde, rapportant des documentaires ethnographiques d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Sud. Des scènes familiales, le temps des colonies, des parades militaires…
Le travail effectué sur les vieilles pellicules de celluloïd très endommagées est extraordinaire : les images sont d’une incomparable netteté et Thierry Frémaux se montre excellent pédagogue en voix-off, nous livrant inventions et techniques (enregistrer image par image, projeter sur écran…) produisant les images en mouvement qu’est la Cinéma.
Sur fond musical de Gabriel Fauré, c'est tout simplement magique ! Le cinéma dans toutes ses splendeurs et l'impression fabuleuse d'assister à la naissance d'un monde qui continue son aventure.
Ce long métrage s’accompagne d’une réflexion philosophique « Le cinéma de Lumière me dit qui je suis et qui sont les autres » (Thierry Frémaux).
De Pablo Larrain avec Angelina Jolie, Pierfrancesco Favino, Alba Rohrwacher
Les derniers jours de la plus grande chanteuse du monde, Maria Callas, en 1977 à Paris
La prestation d’Angelina Jolie en Diva est excellente, les décors magnifiques dans l’appartement de Maria Callas de l’Avenue Georges Mandel.
De très beaux moments d’extraits d’opéra, chantés par la Callas et mixés avec la voix d’Angelina Jolie (qui a travaillé sa voix durant des mois avec un chanteur d’opéra).
Malheureusement je n’y ai pas retrouvé Maria Callas, la Diva. Mais plutôt un hymne à la très belle et très jolie Angelina.
De Carine Tardieu avec Valeria Bruni Tedeschi, Pio Marlaï, Vimala Pons
Une femme qui meurt des suites de son accouchement, un père inconsolable, une voisine aidante, une femme médecin amoureuse…. Tout un imbroglio d’histoires me laissant dans un profond ennui.
Dès la première scène, j’ai eu la sensation de pénétrer par effraction dans la vie quotidienne de gens ordinaires. Nous est jeté à la figure des scènes de vie intimes et violentes sans la moindre présentation préalable des personnages.
Aucune intrigue particulière ne se noue, si ce ne sont les aléas de la vie.
Par ailleurs, la question de l'attachement que l'on entretient avec son entourage, avec ses enfants et ceux des autres est autrement plus complexe que celle montrée à travers ce film qui, à mon avis, n’a pas la dimension philosophique et existentielle que le titre laisse supposer.
Ce film ressemble à une thérapie collective d'inconnus simplement mis en images et à laquelle le spectateur reste voyeur, sans se sentir véritablement emporté.
Réaliser un film esthétiquement beau, bien joué, ne suffit pas ; savoir porter l’émotion est chose bien plus ardue.
"L’attachement", malgré le talent de Valeria Bruni Tedeschi et Pio Marlaï, m’a laissée "hors champ".
De Tim Fehlbaum avec Peter Sarsgaard, John Magaro, Ben Chaplin
Le 5 septembre 1972, au cours des Jeux Olympiques d’été de Munich, des membres de l’organisation palestinienne Septembre Noir prirent en otage une partie de la délégation israélienne. Onze athlètes périrent, assassinés.
Cette fiction est un huis-clos au sein des studios de la chaine américaine ABC, chargée de diffuser en direct les épreuves sportives. Cette chaine s’improvisa, sans expérience, chaine d’information en continu et en direct avant l’heure, devant interrompre subitement la diffusion des jeux pour couvrir une prise d’otages. Cet évènement fut suivi à l'époque par un milliard de personnes dans le monde entier.
Images d’archives à l’appui, le spectateur suit les reporters précipités dans le village olympique à travers les écrans du studio. Il sent les journalistes dépassés par cette actualité dramatique et inédite ; ils multiplient les appels téléphoniques pour identifier otages et terroristes et rentrer en contact avec leur hiérarchie pour savoir ce qui peut être montré ou pas au nom de la Morale, ne pas entraver le travail de la police, mais aussi devancer les autres médias car la concurrence est dénuée de toute conscience : l’occasion de faireunscoop sordide.
Cette tragédiea changé le monde des médias et continue de résonner à l’heure où l’information, le direct et la maîtrise de l’antenne suscitent de nombreux débats. A l’heure actuelle, la question reste hélas sans réponse.
Ce film, remarquablement interprété, est passionnant.
Un vrai coup de cœur pour ce film, récit d’une histoire vraie portée à l’écran par de très bons comédiens.
À travers des décennies d’épreuves et de miracles de la vie, c’est le destin incroyable d’un homme et la démonstration du plus grand amour d’une mère pour son fils.
Fantaisie et gravité au cœur de cette histoire, des moments drôles, d’autres emprunts d’une grande sensibilité, beaucoup d’émotion…
J’ai fait corps avec ce film et cette histoire comme peu souvent…
Filmé à hauteur d’enfant, ce documentaire relate la vie quotidienne dans une école de la banlieue parisienne. Il nous rappelle l’importance du système éducatif et de l’école républicaine française et de la laïcité.
Apprendre à lire, écrire, compter, à se respecter mutuellement ne sont pas choses aisées pour l’enfant comme pour le maître / la maîtresse qui doit aussi détecter le psychique, le vécu de chez chaque élève et adapter l’apprentissage selon chacun.
Tel est le rôle, le devoir de l’enseignant.
J’ai trouvé les élèves plutôt exemplaires : ils écoutent leur maîtresse, ils sont assez sages en classe. Pas vraiment l’écho que j’en ai… la présence de la caméra de Claire Simon en est sans doute la raison.
Cela n’enlève rien au profond respect que nous devons à l’égard du corps enseignant dont j’admire l’implication, le sens du devoir, la résistance et l’extrême patience, sans oublier la charge de responsabilités qui lui incombe.
Émouvant plaidoyer pour l’École publique et le métier d’Enseignant.