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2 - Visite du CNOF

Suite de la note du 4 novembre

Qu'est-ce que le Centre National des Opérations Ferroviaires ? Où est-il situé ? En quoi consiste-t-il ? Saviez-vous seulement qu'il existe?

Votre curiosité bien naturelle me permet de répondre à ces questions, grâce à cette visite fort instructive.

Le CNOF se situe à Paris, et son rôle consiste a préserver la fluidité des circulations ferroviaires ainsi que la prise en charge des voyageurs en cas de problèmes.

Comme beaucoup, j'ignorais son existence, surtout en un lieu unique !

Si tous les usagers savaient combien un simple geste d'incivilité subi par la SNCF occasionnant l'arrêt d'un seul train, peut engendrer des inconvénients importants sur toute une région, (puisqu'il part un TGV toutes les 4 mn et autre train toutes les 4 secondes) ils râleraient un peu moins, lors d'un malheureux retard.

En France il y a 30 000 km de voies et entre 15 000 à 20 000 trains en circulation par jour.

Tout cela est supervisé par l'impressionnant dispositif informatique du CNOF, véritable tour de contrôle, où une centaine de personnes assure tout le trafic 24 h / 24 h ... et sur tout le territoire !

Centralisé dans "la salle opérationnelle" composée d'une multitude d'ordinateurs où le personnel apporte les aides et les solutions, en cas de nécessité, le plus rapidement possible, afin de gérer les diverses perturbations qui interviennent sur la circulation des trains de toutes sortes, pour les passagers, le matériel, les personnels roulants, les pompiers, l'information etc...

Les incivilités sont paraît-il le plus fort pourcentage des ennuis, sans compter les incidents de parcours tels qu'un malaise ou le décès d'un passager, accidents sur passage à niveau, arbres tombés sur les voies, intempéries, inondations, froid neige, congères, dégradation du système électrique, panne, vols de câbles, manifestations humaines sur les voies etc....

Bien sûr chacun sait cela, mais cette visite du CNOF nous plonge plus concrètement dans la réalité affolante d'un progrès formidable, manifestement, mais également dans les répercussions contrariantes plus élargies et tellement plus importantes qu'autrefois, puisque le réseau ferré est surchargé. Que de responsabilités en ce lieu !

Alors, je n'ose penser aux pannes éventuelles d'ordinateurs !

Remarque :
On est loin du temps où le "teuf-teuf" qui, arrêté un certain temps en gare permettait aux voyageurs "bons-enfants" de descendre tranquillement sur le quai, pendant que le chef de gare, tout affolé courait appeler le centre le plus proche afin d'obtenir des ordres.

Sans connaître la raison pour laquelle la situation durait, patiemment on attendait le signal qui voulait dire "faites chauffer la machine" ainsi les usagers regagnaient leurs places.

On entendait "Fermez les portières" puis le fameux coup de sifflet indiquait le départ du train, qui s'ébranlait dans un hoquet, le chant du roulement "ronronron - poum,.. ronronron - poum" ravivait les visages !
C'était l'aventure, et non la contrainte !
C'était la tolérance et non l'exigence !
Maintenant on veut vite, vite, vite toujours plus vite ....Extra ?

Mais alors pourquoi les "vieux trains touristiques" remis au goût du jour par ci par là dans nos provinces, sont-ils tant appréciés ?

Ninette

Commentaires

  • Pas d'inquiétude Ninette, en cas de panne d'ordinateurs, le relais est assuré par un autre système d'exploitation informatique.

  • Félicitations pour ce compte-rendu parfait; j'ai revécu cette visite si intéressante mais je comprends Ninette qui a la nostalgie de ces vieux trains remis au goût du jour car plus on veut aller vite et plus on a envie de se reposer avec la lenteur d'antan; c’est l'un des paradoxes de notre époque avec laquelle il faut bien vivre.
    Annie T.

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