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Nos conférences - Page 8

  • Discussion "Jean Moulin et Antoinette Sasse"

    Un sujet plus que sérieux et compliqué à la fois, nous a renvoyés dans la jeunesse pour certains ou l'enfance avec des souvenirs plus ou moins douloureux et des personnalités aux noms connus ravivant un peu plus la mémoire.

    Nous avons fait connaissance avec cette femme Antoinette Sasse née Kohn en 1897, deuxième enfant d'une fratrie de quatre, reçoit une éducation bourgeoise, s'adonne à la peinture fréquentant Léger, Van Dongen, Soutine. Elle expose dans les salons et dit-on "elle est pleine d'élégance et de distinction".

    Mariée en 1920, elle divorce en 1933, de nature rebelle, éprise de liberté, sportive, conduit sa voiture, pratique le ski dans les stations de sports d'hiver.

    paris,Jean moulinC'est en 1936 qu'elle rencontre Jean Moulin, époque du Front Populaire. Grâce à son carnet d'adresses bien rempli, elle côtoie le milieu politique, possède la carte de Parti Radical, elle va être auprès de Jean Moulin très liée durant l'épisode de la Résistance jusqu'à l'arrestation de celui-ci.

    Mais nous ne savons toujours pas avec certitude s'il a été trahi, et par qui ? Malgré le développement important de cette période, la nombreuses documentation, la recherche d'informations, les contradictions révélées, ce fut si compliqué avec le contre-espionnage, cette fois expliqué de manière approfondie, mêlant les espions à triple voire quadruple actions, telles "qu'un cochon n'y retrouverait pas ses petits".

    Nous avons suivi Jean Moulin jusqu'au Panthéon en 1964. Après son décès Antoinette a fait des recherches pour défendre la mémoire de son ami. Elle est décédée en 1986, n'ayant pas d'enfant, elle légua toute sa fortune et ses archives à la création du Musée Jean Moulin à Paris, inauguré en septembre 1994.

    Mais vous pouvez en ce Musée, jusqu'au 29 janvier 2017 faire plus ample connaissance avec elle, par l'exposition qui lui est consacrée, si toutefois durant cette séance vous vous êtes échappés... profitant en douce, des congés payés nouvellement institués !

    Ninette

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Suite de la conférence du mois de mars 2016

    Le 14 mai, Jean-Paul organise une seconde discussion sur Victor Hugo.

    Il nous présente tout d’abord quelques documents joliment illustrés, soit des photos ou des textes bien connus de tous, sans que pour autant les auditeurs en connaissent l’origine (textes mis en musique par Brassens, notamment).

    Il rappelle tout d’abord l’enfance de Victor (né en 1802 à Besançon), élevé par un père militaire, le futur général d’Empire Léopold Hugo ainsi que par une mère, pour le moins originale, Sophie Trébuchet.

    Il nous raconte les divers événements qui ont marqué son enfance, voyages en Italie et en Espagne, puis divorce des parents en 1811.

    Victor suit alors sa mère à Paris. Lire la suite ICI

    Au cours d’une conférence de près de trois heures, Jean-Paul a su mettre en exergue tous les événements qui ont marqué la vie de Victor Hugo ainsi que la vie du siècle. Sans doute Hugo avait-il raison de dire en parlant de sa naissance : "Ce siècle avait deux ans".

    En résumé, rappelons-nous sa belle formule "S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là" dernière strophe du magnifique poème "Ultima verba", extrait du recueil "Les Châtiments". Je suis sans doute trop longue mais Jean-Paul a vraiment su capter mon attention du début à la fin et je souhaitais retransmettre un maximum des choses apprises ou remémorées depuis ma prime jeunesse.

    L’on a envie d’entendre Jean-Paul sur la commune de Paris, comme il nous l’a promis !

    Odilep

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Après un rappel du début de sa vie, nous avons été entraînés sur le chemin parcouru d'années en années, qui ont vu naître de nombreuses pièces de théâtre avec plus ou moins de censures ou de succès, puis la création de journaux à plusieurs reprises, et roi de l'écriture, ses romans échelonnés.

    Bien sûr, la vie intime fut évoquée avec délice par les détails, car Monsieur aimait les femmes, toutes les femmes, sans pour autant être galant avec "ses plus fidèles".

    Mais ce génie a été exceptionnel sur le plan des idées politiques. Avant-gardiste, il était contre l'homophobie (Claude Gueux), pour les États-Unis de l'Europe (l'Allemagne est le cœur, la France est la tête), contre la peine de mort, entre-autres...

    Nommé Pair de France, participera à la Révolution de 1848, se retrouvera en opposition contre Louis Napoléon, fera un discours contre "la misère", hué à l'Assemblée Nationale, défendra le suffrage universel.....

    Après avoir été Pair, élu député, reçu la légion d'honneur, il sera exilé à Bruxelles, puis Jersey et Guernesey.

    Vingt ans plus tard, un retour triomphal à Paris. Il est à nouveau élu député, démissionnera. Malgré ses idées avancées, il est contre l'anarchie et par le fait, contre l'épisode de la Commune, qui représentait le désordre.

    Il verra disparaître quatre de ses enfants, sa femme, sa maîtresse attitrée, montera au rang de sénateur, avant de décéder en 1885 à Paris pour séjourner définitivement au Panthéon.

    - Pour détendre l'assemblée présente, tous ensemble avons chanté quelques refrains en rapport avec ses voyages en Espagne, et pour adoucir la révolte des parisiens sous la Commune, " Le temps des cerises " -

    Ninette

  • Discussion avec Karine de Beaucé

    Le 23 avril dernier, Karine de Beaucé était la conférencière invitée d’ARVEM. Un très beau sujet, "Début de l’impressionnisme et les premiers peintres de plein air".

    Notre conférencière a traité ce sujet avec maestria, nous faisant notamment connaître l’influence des peintres anglais tels Turner et Bonington qui débarquèrent en Normandie, dès la fin des guerres napoléoniennes, afin de peindre en plein air des paysages qui les inspiraient.

    Cela fut en fait le début de l’impressionnisme. C’est alors que nous avons appris que les peintres jusqu’à cette époque travaillaient essentiellement en atelier. Son propos a été traité de façon originale et son choix de diapositives sur le sujet, était des plus intéressants.

    Cette conférence nous a permis de comprendre comment la peinture a évolué de manière spectaculaire, surtout à partir du milieu du XIXe siècle, pour former une nouvelle école.

    Bref, deux heures ensoleillées alors que la pluie et le vent étaient au programme de la météo de cette journée.

    J’espère avoir le plaisir de revoir Karine de Beaucé, soit lors d’une visite organisée ou d’une nouvelle discussion pour ARVEM.

    Je suis une "fan" !

    Odile

  • Naissance de l’impressionnisme

    Pouvant servir de complément à l'exposition "L'Atelier en plein air" (jusqu'au 25 juillet au Musée Jacquemart André) nous avons pu profiter des commentaires avisés de Karine qui nous conduisit sur le chemin lumineux des impressionnistes qui, des peintres anglais (Constable, Turner, Bonington...) nous mena vers Monet en passant par Boudin, Jongking... sans oublier Corot, Courbet ,Berthe Morisot et j'en passe.

    Un bel après-midi qui nous permit de nous plonger dans les Années Folles quand les jolies femmes fuyaient le bronzage et ne se baignaient ( bien couvertes) que dans un but thérapeutique.

    Jean-Paul

  • Discussion "Victor Hugo"

    paris,conférenceSes parents Léopold (lorrain) et Sophie Trébuchet (nantaise) eurent 3 fils dont le dernier Victor, est né en 1802.

    Le père militaire au grade de général en Espagne mais major en France, de par sa fonction, voyagera beaucoup (Allemagne, Italie, Espagne, Ile d'Elbe), subissant des mutations. La famille vivra en partie à Nancy, et fit à Lunéville la connaissance de Lahorie, et de Joseph Bonaparte, relations importantes et durables.

    La mère seule souvent aura longtemps ses 3 enfants auprès d'elle. Ils subiront des voyages pour se rapprocher du chef de famille afin de récupérer des pensions nécessaires à la vie quotidienne.

    C'est ainsi que Sophie découvrira les relations extra-conjugales de son mari. Elle-même se consolera auprès de Lahorie.

    Avec les péripéties d'un couple séparé par les évènements politiques, les besoins financiers, les problèmes conjugaux, une demande en divorce refusée, les parents de Victor finiront par rester ensemble, mais les enfants sont témoins et subissent les conséquences d'une vie agitée, puis celle de la pension Cordier.

    C'est à 12 ans, que Victor écrit son 1er poème adressé à la jolie femme du général Lucotte, qu'il admire.

    À 15 ans, il tente un concours à l'Académie Française par la composition de vers terminés par "De trois lustres à peine ait vu finir le cours" c'est-à-dire moins de 15ans. Il disait vouloir "être Chateaubriand ou rien"

    Avec ses frères en 1819, ils créent le journal "Le conservateur littéraire", c'est à cette époque où fréquentant la famille Foucher il avoue son amour à la jeune fille Adèle. Une forte correspondance s'en suivra. Sophie s'oppose au mariage souhaité par Victor jugeant la famille de modeste condition pour son fils qui écrit très bien, apprécié de Chateaubriand, qui le trouve "sublime".

    Mais le destin est là. Lire la suite ICI

  • Discussion "Alexandre Dumas"

    Comme nous étions de nombreux présents, assidus à l'écoute de cette discussion portant sur une célébrité que nous connaissions, mais dont l'évocation de sa vie et les évènements de son temps furent développés année par année, résumer cet exposé, ferait concurrence aux 2000 pages des livres de "Ses Mémoires".

    paris,dumasN'ayant pas la fonction de "nègre" appropriée pour reprendre dans une période troublée par deux révolutions, la vie mouvementée d'un personnage qui se donnait à l'écriture de romans, pièces de théâtre, après avoir été officier de la Garde Nationale, rédacteur de journaux, entreprenant de nombreux voyages, fréquentant des personnalités politiques aussi bien royalistes, bonapartistes, que républicaines (à savoir où il situait réellement ses convictions) que les intellectuels, ceci jusqu'à 68 ans.

    Cependant, reconnu être de grande valeur, il lui fallut attendre 2002 pour enfin se retrouver 130 ans plus tard parmi les Grands Hommes au Panthéon.

    N'ayant pas non plus le panache d'un de ses mousquetaires toujours prêts à l'action, ni la plume assez vigoureuse pour la laisser retracer les faits de l'époque, je m'incline devant les barricades qui cette fois ont été les plus fortes et empêchent l'avancée de ma réflexion ainsi que la transcription.

    Cependant, je rêve... Peut-être que le Vicomte de Bragelonne et le Chevalier de Maison-Rouge viendront à mon secours ! Mais quand ?

    Si par hasard il vous arrivait de les rencontrer, n'hésitez pas, abordez-les, eux sauront vous remémorer ce siècle qui n'avait que 2 ans quand leur "Maître" vit le jour.

    Ninette

  • Discussion "Élisabeth Vigée Le Brun

    paris,vigée le brunCette peintre renommée, préférée de Marie-Antoinette, ne pouvait qu'attirer bon nombre de courtisan(es) invités à la discussion précédant "la Fête des Rois", de notre "Cour amicale" !

    Cette Élisabeth Louise est née le 16 avril 1755 d'un père aquarelliste et d'une mère coiffeuse, fut élevée  dans un couvent rue de Charonne.

    Initiée par sa mère au goût de la peinture en l'entraînant autour de belles collections au Palais du Luxembourg ainsi qu'à Bruxelles admirer l'œuvre de Rubens entre autres.

    Mais déjà, petite fille douée elle dessine, fait des aquarelles et son père l'encourage face à son talent.

    paris,vigée le brunCelui-ci décède quand elle a 12 ans. Sa mère se remarie la même année avec un joaillier très avare qui profitera des ventes de tableaux de sa belle-fille.

    - À 15 ans elle réalise le 1er tableau de sa mère. Durant sa vie, elle fera d'innombrables portraits et auto-portraits.

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  • Discussion "Madame de Sévigné"

    Qui ne connaît pas la Marquise
    Et ses lettres exquises,
    Elle en a tellement écrit !
    Je ne saurai être à la hauteur
    Et même sans illusion
    Ne serait-ce que résumer sa vie
    Présentée à la discussion,
    Et me lancer sans avoir peur
    Dans ce siècle, sans peine
    Qui connu d'immenses artistes,
    Pensez: côtoyer Molière, La Fontaine
    Boileau, Racine, Corneille en piste.
    Malgré les progrès techniques
    Comment voulez-vous rivaliser
    Aux textes flamboyants, imagés
    De ces auteurs magnifiques.
    Alors j'évoquerai quelques anecdotes
    Relevées dans mes notes.
    N'étant ni savante, ni précieuse,
    Sans doute un peu ridicule
    J'ose dire, point virgule
    Passons aux choses sérieuses !

    Marie de Rabutin Chantal

    Pour mémoire "cette virtuose" de la plume est née en 1626 Place Royale (des Vosges) Son père meurt, elle n'a qu'un an, aura comme tuteur son grand-père maternel qui fera son éducation (étude de 3 langues, danse, chant, équitation).

    À ses 10 ans celui-ci décède : pour éviter le placement au couvent, son oncle prendra la relève.

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  • Discussion 'L'assassinat d'Henri IV"

    "Le bon Roi Henri", "Le Vert galant", et "Ralliez-vous à mon panache blanc" n'ont pas été les formules du jour, mais l'énigme de son assassinat, digne d'un roman policier nous a été exposé.

    Pour quelles raisons ? Est-ce le geste d'un illuminé ? Est-ce un complot ? Et quelle origine ?

    Henri IV mena une bonne politique en général désirant que huguenots et catholiques vivent en bons termes sur le territoire. Mais ce ne fut pas si simple.

    Né en 1553 à Pau, de père catholique et mère Jeanne d'Albret huguenote, il a déjà dans les veines matière à tergiverser.

    Sa mère décède en 1572 alors quelle refusait le mariage d'Henri avec Marguerite de Valois, catholique. Celui-ci aura lieu à Notre-Dame de Paris, entouré de catholiques et d'huguenots. Leur présence occasionnera 4 jours plus tard, des massacres, d'où la St-Barthélémy après l'attentat de Coligny, chef huguenot.

    Henri de Navarre résidant au Louvre change de religion, devient catholique, le restera 4 ans(changera 6 fois).

    1588 Le Roi Henri III a pour adversaire la famille de Guise, qu'il élimine. En 1589 ainsi l'alliance Henri III et Henri de Navarre voit le jour.

    Du fait de la mort des Guise, à Paris la colère gronde. C'est au château de St-Cloud où se trouve le Roi Henri III que celui-ci est attenté, blessé mortellement il aura le temps de présenter son successeur en la personne d'Henri de Navarre.

    En 1593 poussé par Sully, pour raison politique, Henri redevient catholique, mais cela ne convainc pas tout le monde.

    1594 Il est sacré Roi à Chartres. Il entre dans Paris, déjà un attentat est lancé, c'est qu'il mécontente ; peu crédible pour certains sur le plan religieux, des impôts lourds, les guerres qu'il enchaîne, l’Édit de Nantes, ses comportements douteux envers les femmes... (Là, nous avons découvert de curieuses méthodes, profitant de sa position pour donner aux jeunes filles des maris qu'il pensait complaisants.)

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