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Nos conférences - Page 8

  • Discussion "Olympe de Gouges"

    paris,olympe de gougesSi la Révolution fut l'œuvre des hommes dont immédiatement nous viennent en mémoire des noms célèbres comme Danton, Robespierre, Desmoulins, Marat, des femmes ont été particulièrement actives, Charlotte Corday, Madame Rolland mais c'est Olympe de Gouges qui méritait notre attention...

    Née en 1748, mariée à 17 ans avec un homme plus âgé dont elle eut un fils, fut veuve à 18 ans. Dans les mois qui suivirent un certain Biétrix Jacques de Rozières riche militaire la demande en mariage. Elle refusa, car dit-elle : "Le mariage est le tombeau de l'amour", aussi, le prétendant restera son protecteur.

    paris,olympe de gougesEn relation avec la famille d'Orléans, elle fréquente les salons, fait la rencontre de journalistes, écrivains, musiciens, militaires. Elle avait des idées très avancées sur le social, l'humanitaire, l'évolution de la femme, "Les femmes vivent dans l'esclavage, seule l'éducation pourra les libérer".

    Elle écrivait beaucoup de lettres, auteure de nombreuses pièces de théâtre (dont 12 pour la Maison d'Orléans) plus ou moins acceptées, souvent rejetées, posséda un théâtre, auteure également d'affiches à tendance politique. Dans toutes ses actions elle y laissera sa fortune.

    D'abord royaliste puis monarchiste constitutionnelle, elle crée une pièce contre l'esclavage. Précurseur ? Certes puisque 3 ans plus tard verra le jour "la Société des Amis des Noirs" fondée par le publiciste député Girondin, Brissot. Elle créa "La Maison du Cœur" une réforme sociale, proposa un impôt patriotique : elle sera critiquée par les ultraconservateurs, mais fera paraître des articles contre leurs avis.

    En 1788 la récolte étant mauvaise, le pain manque. Elle écrit "Le peuple ne demande que du pain, il veut même l'acheter à la sueur de son front, mais qu'il puisse au moins le manger sans l'arroser de ses larmes". Plus audacieux encore elle demande au Roi d'abdiquer pour un Régent, le duc d'Orléans.

    Après la prise de la Bastille elle affiche "Action d'une française ou la France sauvée par les femmes", en effet : une délégation de femmes se présente à l'Assemblée Nationale venant donner leurs bijoux pour payer la dette publique, Olympe offre le quart de ses biens !

    Annonçant toujours sa position, elle propose que ...... Lire la suite ICI

     Ninette

  • Discussion "Lauzun"

    Curieux personnage que cet homme né en 1633, gascon, marquis de Péguilhem (Péguilin), décrit adulte, comme "laid, petit, visage et nez rouges, à demi chauve le cheveu gras, des yeux bleus toujours rouges, pas net sur lui, mais de belles jambes, un sourire agréable et d'allure plaisante quand il est bien ajusté". "C'est un petit coq dressé sur ses ergots" disent les femmes qui l'aiment bien.

    À 14 ans il est entré à l'Académie militaire guidé par son cousin germain, Maréchal de France. Ses activités consistent en l'escrime, la danse, l'étude de la cartographie, des mathématiques, pas besoin d'être érudit !

    Il fera partie d'un régiment de cavalerie: très courageux, avec une grande audace, participe à la fin de la guerre de 30 ans ainsi qu'à la guerre de Dévolution car il est fidèle à la régente Anne d'Autriche et à Mazarin.
    Par Turenne il sera nommé Lieutenant Colonel des Dragons de la Maison du Roi.

    Toute sa vie il sera proche de Louis XIV, favori, souvent défendu par celui-ci dans ses actions audacieuses.

    Son cœur bat pour sa petite cousine Catherine Charlotte (qui épousera un Grimaldi Prince de Monaco), mais qui va susciter les attirances de Louis XIV, rendant jaloux Péguilin.

    Que va-t-il oser ?

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  • Discussion "Jean Moulin et Antoinette Sasse"

    Un sujet plus que sérieux et compliqué à la fois, nous a renvoyés dans la jeunesse pour certains ou l'enfance avec des souvenirs plus ou moins douloureux et des personnalités aux noms connus ravivant un peu plus la mémoire.

    Nous avons fait connaissance avec cette femme Antoinette Sasse née Kohn en 1897, deuxième enfant d'une fratrie de quatre, reçoit une éducation bourgeoise, s'adonne à la peinture fréquentant Léger, Van Dongen, Soutine. Elle expose dans les salons et dit-on "elle est pleine d'élégance et de distinction".

    Mariée en 1920, elle divorce en 1933, de nature rebelle, éprise de liberté, sportive, conduit sa voiture, pratique le ski dans les stations de sports d'hiver.

    paris,Jean moulinC'est en 1936 qu'elle rencontre Jean Moulin, époque du Front Populaire. Grâce à son carnet d'adresses bien rempli, elle côtoie le milieu politique, possède la carte de Parti Radical, elle va être auprès de Jean Moulin très liée durant l'épisode de la Résistance jusqu'à l'arrestation de celui-ci.

    Mais nous ne savons toujours pas avec certitude s'il a été trahi, et par qui ? Malgré le développement important de cette période, la nombreuses documentation, la recherche d'informations, les contradictions révélées, ce fut si compliqué avec le contre-espionnage, cette fois expliqué de manière approfondie, mêlant les espions à triple voire quadruple actions, telles "qu'un cochon n'y retrouverait pas ses petits".

    Nous avons suivi Jean Moulin jusqu'au Panthéon en 1964. Après son décès Antoinette a fait des recherches pour défendre la mémoire de son ami. Elle est décédée en 1986, n'ayant pas d'enfant, elle légua toute sa fortune et ses archives à la création du Musée Jean Moulin à Paris, inauguré en septembre 1994.

    Mais vous pouvez en ce Musée, jusqu'au 29 janvier 2017 faire plus ample connaissance avec elle, par l'exposition qui lui est consacrée, si toutefois durant cette séance vous vous êtes échappés... profitant en douce, des congés payés nouvellement institués !

    Ninette

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Suite de la conférence du mois de mars 2016

    Le 14 mai, Jean-Paul organise une seconde discussion sur Victor Hugo.

    Il nous présente tout d’abord quelques documents joliment illustrés, soit des photos ou des textes bien connus de tous, sans que pour autant les auditeurs en connaissent l’origine (textes mis en musique par Brassens, notamment).

    Il rappelle tout d’abord l’enfance de Victor (né en 1802 à Besançon), élevé par un père militaire, le futur général d’Empire Léopold Hugo ainsi que par une mère, pour le moins originale, Sophie Trébuchet.

    Il nous raconte les divers événements qui ont marqué son enfance, voyages en Italie et en Espagne, puis divorce des parents en 1811.

    Victor suit alors sa mère à Paris. Lire la suite ICI

    Au cours d’une conférence de près de trois heures, Jean-Paul a su mettre en exergue tous les événements qui ont marqué la vie de Victor Hugo ainsi que la vie du siècle. Sans doute Hugo avait-il raison de dire en parlant de sa naissance : "Ce siècle avait deux ans".

    En résumé, rappelons-nous sa belle formule "S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là" dernière strophe du magnifique poème "Ultima verba", extrait du recueil "Les Châtiments". Je suis sans doute trop longue mais Jean-Paul a vraiment su capter mon attention du début à la fin et je souhaitais retransmettre un maximum des choses apprises ou remémorées depuis ma prime jeunesse.

    L’on a envie d’entendre Jean-Paul sur la commune de Paris, comme il nous l’a promis !

    Odilep

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Après un rappel du début de sa vie, nous avons été entraînés sur le chemin parcouru d'années en années, qui ont vu naître de nombreuses pièces de théâtre avec plus ou moins de censures ou de succès, puis la création de journaux à plusieurs reprises, et roi de l'écriture, ses romans échelonnés.

    Bien sûr, la vie intime fut évoquée avec délice par les détails, car Monsieur aimait les femmes, toutes les femmes, sans pour autant être galant avec "ses plus fidèles".

    Mais ce génie a été exceptionnel sur le plan des idées politiques. Avant-gardiste, il était contre l'homophobie (Claude Gueux), pour les États-Unis de l'Europe (l'Allemagne est le cœur, la France est la tête), contre la peine de mort, entre-autres...

    Nommé Pair de France, participera à la Révolution de 1848, se retrouvera en opposition contre Louis Napoléon, fera un discours contre "la misère", hué à l'Assemblée Nationale, défendra le suffrage universel.....

    Après avoir été Pair, élu député, reçu la légion d'honneur, il sera exilé à Bruxelles, puis Jersey et Guernesey.

    Vingt ans plus tard, un retour triomphal à Paris. Il est à nouveau élu député, démissionnera. Malgré ses idées avancées, il est contre l'anarchie et par le fait, contre l'épisode de la Commune, qui représentait le désordre.

    Il verra disparaître quatre de ses enfants, sa femme, sa maîtresse attitrée, montera au rang de sénateur, avant de décéder en 1885 à Paris pour séjourner définitivement au Panthéon.

    - Pour détendre l'assemblée présente, tous ensemble avons chanté quelques refrains en rapport avec ses voyages en Espagne, et pour adoucir la révolte des parisiens sous la Commune, " Le temps des cerises " -

    Ninette

  • Discussion avec Karine de Beaucé

    Le 23 avril dernier, Karine de Beaucé était la conférencière invitée d’ARVEM. Un très beau sujet, "Début de l’impressionnisme et les premiers peintres de plein air".

    Notre conférencière a traité ce sujet avec maestria, nous faisant notamment connaître l’influence des peintres anglais tels Turner et Bonington qui débarquèrent en Normandie, dès la fin des guerres napoléoniennes, afin de peindre en plein air des paysages qui les inspiraient.

    Cela fut en fait le début de l’impressionnisme. C’est alors que nous avons appris que les peintres jusqu’à cette époque travaillaient essentiellement en atelier. Son propos a été traité de façon originale et son choix de diapositives sur le sujet, était des plus intéressants.

    Cette conférence nous a permis de comprendre comment la peinture a évolué de manière spectaculaire, surtout à partir du milieu du XIXe siècle, pour former une nouvelle école.

    Bref, deux heures ensoleillées alors que la pluie et le vent étaient au programme de la météo de cette journée.

    J’espère avoir le plaisir de revoir Karine de Beaucé, soit lors d’une visite organisée ou d’une nouvelle discussion pour ARVEM.

    Je suis une "fan" !

    Odile

  • Naissance de l’impressionnisme

    Pouvant servir de complément à l'exposition "L'Atelier en plein air" (jusqu'au 25 juillet au Musée Jacquemart André) nous avons pu profiter des commentaires avisés de Karine qui nous conduisit sur le chemin lumineux des impressionnistes qui, des peintres anglais (Constable, Turner, Bonington...) nous mena vers Monet en passant par Boudin, Jongking... sans oublier Corot, Courbet ,Berthe Morisot et j'en passe.

    Un bel après-midi qui nous permit de nous plonger dans les Années Folles quand les jolies femmes fuyaient le bronzage et ne se baignaient ( bien couvertes) que dans un but thérapeutique.

    Jean-Paul

  • Discussion "Victor Hugo"

    paris,conférenceSes parents Léopold (lorrain) et Sophie Trébuchet (nantaise) eurent 3 fils dont le dernier Victor, est né en 1802.

    Le père militaire au grade de général en Espagne mais major en France, de par sa fonction, voyagera beaucoup (Allemagne, Italie, Espagne, Ile d'Elbe), subissant des mutations. La famille vivra en partie à Nancy, et fit à Lunéville la connaissance de Lahorie, et de Joseph Bonaparte, relations importantes et durables.

    La mère seule souvent aura longtemps ses 3 enfants auprès d'elle. Ils subiront des voyages pour se rapprocher du chef de famille afin de récupérer des pensions nécessaires à la vie quotidienne.

    C'est ainsi que Sophie découvrira les relations extra-conjugales de son mari. Elle-même se consolera auprès de Lahorie.

    Avec les péripéties d'un couple séparé par les évènements politiques, les besoins financiers, les problèmes conjugaux, une demande en divorce refusée, les parents de Victor finiront par rester ensemble, mais les enfants sont témoins et subissent les conséquences d'une vie agitée, puis celle de la pension Cordier.

    C'est à 12 ans, que Victor écrit son 1er poème adressé à la jolie femme du général Lucotte, qu'il admire.

    À 15 ans, il tente un concours à l'Académie Française par la composition de vers terminés par "De trois lustres à peine ait vu finir le cours" c'est-à-dire moins de 15ans. Il disait vouloir "être Chateaubriand ou rien"

    Avec ses frères en 1819, ils créent le journal "Le conservateur littéraire", c'est à cette époque où fréquentant la famille Foucher il avoue son amour à la jeune fille Adèle. Une forte correspondance s'en suivra. Sophie s'oppose au mariage souhaité par Victor jugeant la famille de modeste condition pour son fils qui écrit très bien, apprécié de Chateaubriand, qui le trouve "sublime".

    Mais le destin est là. Lire la suite ICI

  • Discussion "Alexandre Dumas"

    Comme nous étions de nombreux présents, assidus à l'écoute de cette discussion portant sur une célébrité que nous connaissions, mais dont l'évocation de sa vie et les évènements de son temps furent développés année par année, résumer cet exposé, ferait concurrence aux 2000 pages des livres de "Ses Mémoires".

    paris,dumasN'ayant pas la fonction de "nègre" appropriée pour reprendre dans une période troublée par deux révolutions, la vie mouvementée d'un personnage qui se donnait à l'écriture de romans, pièces de théâtre, après avoir été officier de la Garde Nationale, rédacteur de journaux, entreprenant de nombreux voyages, fréquentant des personnalités politiques aussi bien royalistes, bonapartistes, que républicaines (à savoir où il situait réellement ses convictions) que les intellectuels, ceci jusqu'à 68 ans.

    Cependant, reconnu être de grande valeur, il lui fallut attendre 2002 pour enfin se retrouver 130 ans plus tard parmi les Grands Hommes au Panthéon.

    N'ayant pas non plus le panache d'un de ses mousquetaires toujours prêts à l'action, ni la plume assez vigoureuse pour la laisser retracer les faits de l'époque, je m'incline devant les barricades qui cette fois ont été les plus fortes et empêchent l'avancée de ma réflexion ainsi que la transcription.

    Cependant, je rêve... Peut-être que le Vicomte de Bragelonne et le Chevalier de Maison-Rouge viendront à mon secours ! Mais quand ?

    Si par hasard il vous arrivait de les rencontrer, n'hésitez pas, abordez-les, eux sauront vous remémorer ce siècle qui n'avait que 2 ans quand leur "Maître" vit le jour.

    Ninette

  • Discussion "Élisabeth Vigée Le Brun

    paris,vigée le brunCette peintre renommée, préférée de Marie-Antoinette, ne pouvait qu'attirer bon nombre de courtisan(es) invités à la discussion précédant "la Fête des Rois", de notre "Cour amicale" !

    Cette Élisabeth Louise est née le 16 avril 1755 d'un père aquarelliste et d'une mère coiffeuse, fut élevée  dans un couvent rue de Charonne.

    Initiée par sa mère au goût de la peinture en l'entraînant autour de belles collections au Palais du Luxembourg ainsi qu'à Bruxelles admirer l'œuvre de Rubens entre autres.

    Mais déjà, petite fille douée elle dessine, fait des aquarelles et son père l'encourage face à son talent.

    paris,vigée le brunCelui-ci décède quand elle a 12 ans. Sa mère se remarie la même année avec un joaillier très avare qui profitera des ventes de tableaux de sa belle-fille.

    - À 15 ans elle réalise le 1er tableau de sa mère. Durant sa vie, elle fera d'innombrables portraits et auto-portraits.

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