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Nos conférences - Page 10

  • Discussion "L'Affaire des poisons"

    Nous avions vaguement connaissance du sujet, mais développé, il nous a été remis en mémoire par des noms particuliers dûs à leurs actions criminelles, passées sous le règne de Louis XIV, entre 1667 et 1681.

    Quel était le but réellement ? Supprimer un adversaire ? Un vieux mari ? Une maîtresse rivale ? Des frères gênants ? Ceci au plus haut niveau de la société !

    Sans doute même cela n'a-t-il pas été jusqu'au complot contre le Roi par jalousie féminine ?

    Quelques identités célèbres ont chanté à nos oreilles : Madame de La Vallière, La Montespan, La Voisin, La Brinvilliers, La Dame des Oeillets, Jean-Baptiste Sainte-Croix, Racine... À savoir que même les Dames de Cour fréquentaient les "devineresses" ou sorcières, chimistes à leurs heures confectionnant à base de produits plus que louches, diverses potions, aphrodisiaques ou poisons et pratiquaient "la cybille", l'avortement etc...

    C'est l'époque des Messes Noires, troublantes réunions aux rituels sordides. Des rumeurs circulaient, et pourtant des billets anonymes étaient déposés dans les églises, les confessions allaient bon train, ainsi les soupçons d'empoisonnement étaient fréquemment énoncés.

    Certains agissements ont été efficaces, et sur plusieurs années, avant que les responsables soient condamnés subissant "la question ordinaire, ou extraordinaire" précédant le bûcher. Charmantes méthodes !...

    Destin équivalent pour les sorcières nombreuses à Paris et situées hors de l'enceinte.

    Cette période troublante inspira une pièce de théâtre, créée par Thomas Corneille "La Devineresse" qui connu 47 représentations où l'on se bousculait pour prendre connaissance de l'actualité décoiffante.

    Si nous avons quelque peu tremblé à l'écoute des tortures ou sur la façon dont La Brinvilliers voulu se suicider, nous avons constaté que les relations royales n'étaient pas si brillantes, et que la place si honorifique de Dame auprès du Roi Soleil était plutôt "chaude".

    Finalement le faste de la Cour toujours si vanté, qui fascine encore de nos jours, masquait bien des turpitudes venimeuses !

    Ninette

  • Discussion "Reines et Princesses d'Empire"

    Le sujet était choisi pour être en harmonie avec ce jour de "commémoration de l'Epiphanie", ce qui consiste avant tout en ce qui me concerne, en la préparation du buffet pour nos convives si nombreux cette année, que ma tête était davantage occupée en "maîtresse de maison", qu'en assidue auditrice.

    Aussi pardonnez-moi de ne donner cette fois, qu'un court résumé de notre conférence. (tiens, à noter, la prochaine fois faudra une autre nappe)

    J'ai bien entendu parler de Madame Campan, d'Elisa, Pauline, Caroline, Hortense, Stéphanie, Emilie, Zoé, Murat, Barras, Ney, Bonaparte, Borghèse....

    Je retiens que Madame Campan a éduqué dans son école ces demoiselles qui brilleront aux premiers rangs de la société.

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    Ninette

  • Discussion : Été 1914

    Les prémices d'une guerre.

    Rien que ce dernier terme, on sait combien il est effrayant. Mais sans aborder la période des combats, rien que les évènements qui engendrèrent et causèrent l'explosion furent "un vrai sac de nœuds" (excusez l'expression). Qu'est-ce qui a bien pu déclencher ce désastre?

    Raconter l'imbroglio compliqué dans lequel l'Europe s'est impliquée, fut un moment de bravoure pour notre orateur. La difficulté annoncée, quelques dates, successions d'évènements, diverses expressions, cependant ont été saisis comme en :

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    Ninette

  • Discussion "Autour de Mme Campan"

    paris,conférenceSuivant "les mémoires" de Madame Campan, nous avons été plongés dans le XVIIIe siècle, grâce à cette femme, née en 1792 qui fut à 15 ans lectrice auprès des filles de Louis XV.

    Très cultivée, elle parlait plusieurs langues, n'ayant aucune crainte d'instruire "Mesdames" Adélaïde, Victoire, Sophie, et Louise, durant même 5 heures par jour pour cette dernière destinée à être carmélite à St-Denis.

    (Nous ignorons tout de même quels étaient les sujets scabreux des lectures, puisqu'elles sont toutes restées vieilles filles....)

    Par la suite, de statut de lectrice elle deviendra..... Lire la suite >>>

    Ninette

  • Discussion "J.Moulin & R.Bousquet"

    Pour attaquer la rentrée en ce samedi de septembre, dur ! dur !

    D'une part la journée patrimoine avec ses heures de queue, d'autre part, 3 heures de bravoure : la conférence sous les patronymes Jean Moulin et René Bousquet.

    (Vous qui avez choisi cette dernière pour ne pas vous fatiguer sous un ciel en pleurs, vous en êtes remerciés pour votre présence et votre écoute recueillie.)

    paris,conférenceNotre orateur était inspiré par le dernier livre d'Alain Minc (parmi d'autres bouquins et documents), ainsi que la nouvelle présentation du Musée Jean Moulin où l'on découvre un aspect méconnu de ce grand résistant, l'artiste amateur d'art.

    Les vies parallèles de ces deux hommes nous ont été développées ainsi que les personnalités qu'ils ont fréquentées, leurs ascensions respectives jusqu'au pouvoir, des noms qui, pour la plupart d'entre-nous, évoquaient notre prime jeunesse ! "Des héros" ? "Des salauds" ?

    Une période difficile où l'action d'hommes engagés politiquement, plus ou moins nets, nous a été retracée, avec les concours de circonstance, les hasards, les moments de vérité, le courage, la détermination, les tergiversations, les agissements troubles : espionnage ? Contre-espionnage ? Procès à la clef, exécutions, acquittements...

    Nous avons vécu un passé expliqué avec fougue et passion. Le message était transmis !

    Pour détendre notre tension quelques chansons évoquant l'époque ont allégé le parcours.

    Sans doute avons nous transpiré ? Sûr ! Car nous étions collés aux sièges en fin de séance, et si j'en crois les vitres embuées qui nous cachaient les arbres mouillés par la pluie d'un automne annoncé.

    Évidemment un ciel de circonstance !

    Ninette

  • Discussion "Les cocottes"

    Ces "poules" étaient-elles au poulailler? Ont-elles été plumées? Erreur, plutôt l'inverse ! Préférant la scène, fourrures et parures, la grande vie, plumaient ceux qui voulaient les croquer !

    La Belle Otéro, Cléo de Mérode, Mata Hari, Liane de Pougy, Emilienne d'Alençon, Colette, nous ont émoustillées, nous "pauvres femmes rangées" !

    Nous en avons appris de belles sur les fréquentations de ces "Dames". Tout homme haut et même très haut placé, était le "pigeon" idéal (Prince de Galles, Léopold II... mieux, de vrais coqs), pour mener une vie correcte, avant de connaître une fin terrible pour certaines...

    Quel parcours brillant, musclé de culot, de mensonges, de talent ou de chance pour chacune.

    Personne ne l'a remarqué, mais j'ai vu les cheveux de nos quelques messieurs présents, se dresser sur leurs têtes à la vue des photos des danseuses lascives aux seins dénudés...

    paris,colette,otéro,mata hariElles n'avaient pas froid aux yeux, ni ailleurs ! Cléo posait nue, Mata jouait les strip-teaseuses totales jusqu'au plus simple appareil, Colette comédienne dans "La chair" présentait la sienne dans toute sa féminité etc...

    Attentifs nous l'avons été peut-être fascinés par ces "monstres sacrés" pour écouter le déroulement de leurs vies particulières. Appliqués aussi, même pour chanter "a cappella", des chansons de l'époque. Un désespoir, celui de ne pas entendre le frou-frou de leurs jupons qu'elles ôtaient....

    Heureusement il ne nous a pas été demandé une démonstration de "danse sacrée hindoue", rien que pour constater que nous avions observé dans le détail les principales occupations de deux d'entre-elles... Danseuses, modèles, comédiennes, écrivains, que de charmes dévoilés pour cette époque que l'on disait "coincée". Ces femmes là prenaient le dessus pour être adulées par les hommes, rien de trop à démontrer pour être excitantes, attirées par les femmes pour certaines.

    Rien qui nous choque de nos jours ! Sûr, blindé, l'auditoire en a tellement entendu d'autres et des pires, que là ce sont des roses!

    Notre saison se termine donc en beauté, dans la volupté, avec un parfum de scandale.

    Ninette

  • Discussion "Albert Londres"

    Albert... Londres.... Ca m'a fait tilt !....Un bras de mer sépare l'alliance de ces deux noms ! Logique que cela joue sur le destin et engendre un aventurier !

    paris,expositionJournaliste, écrivain, grand reporter qui parcourt le monde sans relâche pour témoigner sans complaisance ce qu'il voit à travers les continents.

    La Grande Guerre... (l'incendie de la cathédrale de Reims...) le fait connaître.

    En 1920 il rentre en Russie Soviétique et décrit le régime bolchevique, puis se rend en Asie, au Japon, en Chine ( livre "La Chine en folie"), aux Indes, en Indochine.

    En Guyane il visite le bagne de Cayenne (livres "Au bagne" et "L'homme qui s'évade") où il dénonce les conditions d'incarcération et le doublage (doublement de la peine des bagnards, sur place en soi-disant liberté). Heureusement "L'Ile de Ré " de Léo Ferré allègera l'atmosphère....

    Puis il s'intéresse au bagne militaire en Afrique du Nord " Biribi" (livre " Dante n'avait rien vu"). En 1924 il suit le Tour de France et popularise le terme "Les Forçats de la route".

    paris,expositionIl va à Buenos Aires (livre "Le chemin de Buenos Aires") pour raconter la traite des blanches. En Afrique noire il fait un reportage sur la construction de ligne de chemin de fer (livre "Terre d'ébène").

    En Palestine, il assiste à l'arrivée des premiers juifs et à la création de l'Etat hébreux (livre "Le juif errant est arrivé") Inch Allah !....

    Toujours curieux il fait même des enquêtes sur les asiles de fous en France.

    Mais la Chine l'attire encore "le reportage sera de la dynamite" dit-il : mais cependant, jamais divulgué, car de retour sur le Georges Philippar (décoré par Mathurin Méheut) le naufrage de celui-ci dans la Mer Rouge, lui sera fatal. Il ne savait pas nager !... Le destin !....

    Ninette

  • Discussion "La fin des Romanov"

    À croire que sous l'ère de la République un brin de nostalgie des temps impériaux flotte... car...

    Nous étions bien nombreux pour essayer de dénouer les mystères de la famille Romanov, entre 1613 et 1918, sachant que "le tsarisme est une monarchie absolue tempérée par l'assassinat". Cette expression fit tressaillir l'assemblée laissant à penser aux conséquences tumultueuses que nous allions découvrir.

    Nous avons tous été tenus en haleine tout au long du développement des vies successives de divers monarques, rendant plus accessibles encore les récits, par les retrouvailles avec une vieille connaissance, en la personne de Raspoutine, (bien connu grâce au cinéma) des souvenirs ravivés pour certains, qui sont allés en Russie sur les traces des derniers Romanov.

    paris,conférence,romanov

    Pour la majorité d'entre-nous ceux-ci ne nous étaient pas inconnus. Nicolas II, Alexandra, leurs 4 filles et Alexis le fils tant attendu, mais hémophile, qui furent fusillés à la montée du bolchevisme, et devenus martyrs à notre époque.

    Cependant encore de nos jours, des écrits circulent disant que l'Impératrice et les Duchesses auraient échappé à cet assassinat. Une parution toute récente relatée en cette séance, nous l'affirme.

    Le mystère persiste-t-il vraiment ?

    Des soi-disant survivantes ayant pullulées, avec des témoignages de reconnaissance permettent le doute, pour la plus connue Anastasia, décédée en 1984. Rappelez-vous film avec Ingrid Bergman de 1956.

    paris,conférence,romanovMalgré l'édification d'un monument en 2011 à la mémoire des 5 enfants, à côté du Monastère de Ganina Yama et des tests ADN pratiqués sur les ossements retrouvés en 1991 et 2007 identifiant formellement tous les membres de la famille impériale, en 2012 la suspicion existe encore ! Notre conférencier nous a convaincus de la supercherie. "La tricherie" à ce niveau là, devient de l'Art !

    Bien rôdés que nous sommes... On ne nous la fait pas !

    Ninette

  • L'Abbé Saunière

    paris,conférenceQui était-il ? Quel mystère entretenait-il ? Que faisait-il ? Par ses actions surprenantes, nocturnes, bizarres, ses multiples comptes bancaires dans plusieurs villes françaises même à Budapest, cette fortune lui permettant des transformations immobilières dans le village....

    Avez-vous eu la réponse du mystère imposé aux fidèles ?

    Avec le temps, plusieurs hypothèses sont élaborées par des soi-disant chercheurs.

    Avez-vous trouvé laquelle ? Du moins celle qui vous semblait la plus plausible. Sacré bonhomme ! A-t-il été béni, lui qui passait pour un saint ? A-t-il gagné son paradis ?

    Celui qui en rigole toujours c'est "Asmodée" le diable, qui encore de nos jours nous accueille dans l'église Marie-Madeleine, très impressionnant avec ses yeux perçants.

    N'avait-il pas envoûté cet "élu de Dieu" pour en faire le Seigneur "Maître diabolique" du village isolé, perché sur les hauteurs des Corbières, où un trésor y serait caché depuis peut-être des siècles, et tant recherché.

    Il faut remonter aux Mérovingiens (410), aux Cathares (1244), à Blanche de Castille (1250) ou les Templiers (1370) qui ont tous une éventuelle coïncidence avec Rennes-le-chateau. Alors ?

    En attendant on se pose toujours la question : l'abbé avait-t-il trouvé le trésor ? Existait-il vraiment ? Ou plutôt n'est-ce pas la plus belle escroquerie du siècle précédent ?

    Vous êtes restés sur votre faim... ça tombait bien ! Car justement....

    Ninette

  • La Galigaï

    paris,histoire,conférenceUne sacrée arriviste du XVIIe siècle, Léonora Dosi.

    Italienne issue d'un milieu ouvrier, jeune fille, maligne, elle fut introduite dans la famille Médicis par son père bien placé, pour tenir compagnie à Marie un peu plus jeune, et languissante.

    Elle sut lui plaire, la distraire, la guider et sera toute sa vie auprès d'elle, aiguisée par l'ambition, d'abord en Italie, puis en France.

    Alors que Marie de Médicis devint l'épouse de Henri IV, Léonora pour accéder à la Cour de France, donc être auprès de la nouvelle Reine, dut acheter un nom, celui d'une famille célèbre : "Galigaï". Arrangement de l'époque bien commode pour arriver à ses fins; voici donc les deux femmes à nouveau réunies.

    La Galigaï auprès d'une Reine influençable, peu énergique, se déploiera en conseils, envoûtera celle-ci jusqu'à la Régence.

    Si le nom "Galigaï" nous était presque inconnu, d'autres chantèrent à nos oreilles éveillant des souvenirs tels : Henri III, Henri IV, Margot, François 1er, Louis XIII, Concini...

     Justement Concino Concini époux de Léonora se trouve également à la Cour Royale de France. L'époque était trouble, fin des guerres de religions. Des clans se formèrent, ce qui créa des tensions, des rivalités entre les groupes de nationalité italienne et française, des complots, des assassinats, les bonnes places étant convoitées !

    (Rappelez-vous... La Saint- Barthélemy… le Duc de Guise... Pas très joli tout cela).

    C'est ainsi que ce couple ayant connu l'apothéose auprès de la royauté durant dix-sept ans, connu aussi une fin terrible à Paris. Concini pris dans un guet-apens fut égorgé et lapidé par le peuple, la Galigaï, fut jugée, décapitée, brûlée soupçonnée de sorcellerie.

    Marie de Médicis n'intervint pas auprès de cette compagne troublante, elle-même dans l'impossibilité d'agir, car emprisonnée par son fils à Blois ! Drôle d'époque !

    Après cet éventail déployé beaucoup plus largement que ce résumé, un peu d'air était nécessaire...

    paris,histoire,conférenceAvec légèreté nous avons dégagé la table garnie, puis resserré les rangs autour d'elle pour fêter l'Epiphanie et faire revenir quelques têtes couronnées, sous la découverte des fèves. Coutume adoptée dans notre groupe avec le même succès, permettant à "nos Gens de Cour" de se retrouver pour converser à leur guise sur les potins et rumeurs de couloirs...

    Des rois et des reines élus sans violence, mais dans une douceur sucrée ! Aucune dent n'a succombé. (Juste un pincement au cœur devant les disparitions de Henri IV et François 1er...)

    Ninette