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Nos conférences - Page 10

  • Discussion "François 1er"

    paris,françois 1erEn notre mémoire, c'était un grand Roi par sa prestance, ses attirances pour l'art et les artistes (Le Primatice, Léonard de Vinci), la bataille de Marignan,.. mais en creusant cette période de la Renaissance, nous avons découvert une personne, au comportement parfois enfantin, très dominé par sa mère qui avait tant souhaité pour lui, le trône, une sœur en admiration, materné par ses deux femmes, manipulé plus tard par ses maîtresses.

    Était-il un grand Roi ?

    Bel homme, aux caprices d'enfant gâté qui reculait devant les responsabilités du pouvoir, laissant celui-ci aux mains de sa mère Louise de Savoie, Régente du royaume. Celle-ci de nature très intéressée, va s'approprier des régions, et mettre ses amis au pouvoir.

    Les trois monarques Henri VIII, Charles Quint, François 1er, tous jeunes, du même âge, jouaient à s'affronter, à se recevoir dans de fastueuses fêtes comme "Le camp du Drap d'or" aux environs de Calais (où François 1er veut en mettre plein la vue à Henri VIII)... Parfois en bon terme, souvent ennemis, parties de cache-cache politiques entre ces trois gouvernants.

    François 1er était obsédé par l'Italie, le Milanais, 6 mois après son avènement il part à la conquête de ce territoire, qu'il obtint par la victoire de Marignan, mais qu'il perdra par la suite. Il voudra le reconquérir, dix ans plus tard, mais sera fait prisonnier à la bataille de Pavie.

    Était-ce un Roi Chevalier ?

    Bien que "Chevalier" François n'avait, semble-t-il pas l'attitude exemplaire que ce titre oblige, puisqu'il a été parjure à son serment, pour sa libération. Il envoya deux de ses fils le remplacer en prison. "Tout est sauvé, fors l'honneur"… Beau geste chevaleresque !

    Marié à la fille d'Anne de Bretagne, Claude de France, puis au décès de celle-ci, à Eléonore sœur de Charles Quint, il eut pour maîtresses, Françoise de Chateaubriant et Anne de Pisseleu. Il les laissa jouer un rôle politique, parfois funeste, à la Cour.

    Présenté comme un Roi humaniste il lança malgré tout un édit qui prohibait l'imprimerie, la fermeture des librairies, créa une chambre ardente contre les livres séditieux, faisant donc tort aux hommes de lettres, suscitant l'exil de Clément Marot, Rabelais et bien d'autres...

    paris,françois 1erC'est aussi l'époque du Concordat de Bologne qui impliquait que le haut clergé soit nommé par le Roi avec l'accord du Pape qui touchera des "royalties" sur les abbayes. C'est donc la rupture entre le haut et le bas clergé puisque les rôles d'abbé, évêque, cardinal seront distribués par le Roi suivant son choix parmi les nobles, architectes, artistes, sans être donc religieux dans l'âme ! Combine, et ceci jusqu'à la Révolution !

    Par contre sous ce règne, des nouveautés positives : des constructions voient le jour entre autres, Fontainebleau, Le Louvre, Chambord (qui époustoufla Charles Quint), la réunion définitive de la Bretagne à la Franc e, la naissance du Collège de France, la tenue des registres paroissiaux (futurs registres d'état civil) à rédiger en français et plus en latin.

    Mais aussi retour à la torture publique envers les hérétiques "Les Vaudois" dont le gourou du XIIeme siècle prônait la religion dans la pauvreté... Conséquence, massacre de gens pacifiques 3000 victimes... Vive la chevalerie ! On est loin de la devise d'un certain Bayard "Chevalier sans peur et sans reproches" !

    Pour conclure un règne tumultueux qui se clôture à Rambouillet en une fin peu reluisante pour un monarque.

    François 1er à 53 ans, serait-il mort d'une "maladie d'escapade" "Le mal de Naples" ? "Je suis puni par là où j'ai péché" aurait-il dit ! Le doute subsiste.

    Nous restons surpris du portrait dévoilé loin du Roi soi-disant puissant, magnifique, démontré dans les livres scolaires qui permit cependant, le développement de l'art de la Renaissance Italienne dans notre belle France.

    Mais n'était-il pas, comme le signale Franck Ferrand, le Roi des chimères ?

    Ninette

  • Discussion "La Bête de Gévaudan"

    On sait bien que les animaux ont parfois une agressivité naturelle cachée ou déployée suivant la race, l'origine, le mode de vie, ou l'éducation reçue.

    En ce jour de novembre 2014 où le fait divers qui durant plusieurs années troubla, que dis-je, effraya toute une contrée française, nous a été expliqué, et nous avons alors, compris pourquoi de 1764 à 1767 ce fut réellement terrifiant.

    Cette "bête" longtemps non identifiée s'attaqua aux humains de tous âges, égorgea, décapita, dévora des enfants, jeunes femmes et hommes, même des plus âgés, voire plusieurs fois dans la même journée, avec des périodes d'accalmie puis des reprises fulgurantes et ceci à des kilomètres de distance entre ses crimes.

    Signalée, par ceux qui l'avaient aperçue, comme ressemblant à un loup ou une hyène, forte mâchoire, très poilue, un tracé noir sur le dos, munie de grosses griffes et d'une longue queue.

    Malgré les battues et les chasses organisées pour l'abattre, jamais durant ces années, les efforts n'ont atteint leur objectif hormis probablement quelques blessures dont elle se relevait chaque fois !

    Comment cela se pouvait-il ? On finit par se demander si elle ne possédait pas une protection de type cuirasse en peau de sanglier... Et si l'homme n'était pas impliqué !

    Tenus en haleine, nous étions effrayés à l'annonce du résultat comptabilisé : 250 attaques, 130 morts reconnus, identifiés uniquement par le fait, qu'au bout d'un certain temps, les décès ont été notés sur un acte de sépulture (à l'époque, les gens des campagnes ne sachant pas écrire, combien d'autres décès de la même source sont-ils survenus, sans qu'ils soient spécifiés officiellement).

    Ce "démon" bien sûr fut recherché, chassé d'abord par le Capitaine Duhamel avec une cinquantaine de dragons, en vain, jusqu'à demander en Normandie l'aide d'un fin louvetier nommé Denneval avec son équipe, qui finalement, après moultes tentatives est reparti bredouille. L'affaire remonta jusqu'à Versailles. Louis XV confia la tâche à son porte-arquebuse Monsieur de Beauterne, qui finira par tirer au bout de quelques mois sur un loup, rentrant à Versailles avec l'animal empaillé, persuadant ainsi tout un chacun que les drames étaient terminés, même, et surtout, la presse n'en parla plus... puisque le Roi avait résolu le problème.

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    Cependant, (pour lire la suite cliquez sur l'image)

  • Discussion "Edouard VIII et Wallis Simpson"

    parisConnaissions-nous ces deux personnes ? - Oui, pour en avoir entendu parlé, par souvenir du décès proche encore de nous de la Duchesse de Windsor en 1986, pour connaître une histoire d'amour qui fit renoncer au trône le Roi.

    Je vais reprendre quelques points, car ce couple vous intéressait.

    Connaissions-nous réellement la personnalité du Prince de Galles ? Pour la majorité, nous avons découvert quelqu'un qui n'avait pas le profil d'un monarque.

    De tempérament léger dû peut-être à une enfance malheureuse sans tendresse, immature, bien qu'à 20 ans, nommé officier d'Etat Major il fut populaire auprès des soldats pendant la guerre de 1914. Il était sans grande volonté, un homme souriant, beau, avec belle allure un "dandy" qui voyagera beaucoup à travers le monde, comme envoyé spécial de la Couronne.

    Après la guerre il se prépare à devenir Roi en essayant de consulter les dossiers sérieux, mais, cela finalement ne l'intéressait pas. Il fréquentera longtemps plutôt des femmes mariées, menant une vie loin des responsabilités qu'il fuit !

    Quant à Wallis, américaine, de caractère rebelle, volontaire, ambitieuse, mariée à Earl Spencer un américain aviateur dans l'aéronavale ce qui lui permis de voyager, et de se retrouver en Chine. C'est l'époque mystérieuse, heureuse. Mais qui a-t-elle fréquenté ?

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  • Un Tsar à paris

    Pour inaugurer notre nouvelle salle très spacieuse, altière, recevoir "Un Tsar à Paris", elle était disons "à la hauteur" et justifiée.

    Le peuple Arvemois s'est senti tout petit dans ce nouveau salon, mais a déployé de chaleureuses retrouvailles pour une nouvelle saison qui démarre fort, avec Alexandre 1er Tsar de Russie, face à Napoléon 1er !

    parisDe campagnes en campagnes, de victoires en défaites, d'alliances en trahisons, nous avons studieusement (j'ose dire "religieusement") reconquis l'Europe du XIXeme siècle, découvrant un homme finalement sympathique, que les Parisiens de l'époque honorèrent en vainqueur, puisque ayant voulu préserver de la destruction leur ville, où vécurent les grands philosophes Diderot et Voltaire que le Tsar appréciait, grand admirateur "des Lumières".

    Après toutes les démonstrations militaires envahissantes de Napoléon, le peuple français souffrait, las des guerres. À la suite de défaites, la capitulation et l'exil de l'Empereur furent un soulagement, ce qui explique aussi cet emballement pour Alexandre 1er, que l'on identifie comme un être profondément mystique, qui a appliqué la sagesse dans ses décisions et son comportement, car il n'a pas "attaqué la France, mais l'usurpateur Napoléon".

    Cette période trop guerrière, politiquement compliquée, reste dans la faculté et la capacité de pouvoir en faire le développement par notre Serviteur de l'Histoire, au profit de son auditoire, sachant détendre l'atmosphère par des citations souvent amusantes, même étonnantes, relatant des réactions tant celles des "hauts-placés" que celles des simples citoyens...

    Nous constatons que le célèbre personnage "béni des Dieux" choisi, était donc en parfaite harmonie avec le nouveau lieu de réunion en salle "Sainte-Cécile "dans les locaux de Saint-Gabriel, nouvellement construits. Contrairement à celui d'autrefois l'accès est facile de plein-pied, bien insonorisé, il n'attend plus que vous pour notre prochain rendez-vous avec, également maintenant des chaises pour tout le monde... On n'arrête pas le progrès !

    Ninette

  • Marguerite Duras & Marcel Proust

    MARGUERITE DURAS

    Avant notre escapade, un après-midi littéraire afin de s'imprégner de deux écrivains, qui choisirent la Normandie pour y séjourner.

    Marguerite Duras née en 1914 en Indochine sous le nom de Donnadieu pris pour pseudonyme la ville de Duras à côté de Pardaillan (Lot et Garonne) où elle a passé quelques années.

    À 7 ans, elle perd son père et avec sa mère retourne en Indochine, où elle fera une partie de ses études. Ce pays lui inspire plus tard, des romans tels que "Le barrage sur le Pacifique", "L'amant".

    Puis de retour en France pour soigner un frère malade, elle entre en Fac de Droit (où les filles dit-on, vont chercher les maris).En effet, elle y rencontre Robert Antelme fils de sous-préfet. Lire la suite...

    MARCEL PROUST

    Autre phénomène d'une précédente époque.

    Né en 1871 caractérisé par une santé fragile, asthmatique, au caractère compliqué, très protégé par sa mère, sera peu courageux. Depuis son enfance habitué à un entourage de qualité, c'est l'époque des Salons, où son père reçoit parlementaires, magistrats, intellectuels...

    Il fera des études à Condorcet, puis la Fac de Droit. Travailler ? Il préfère écrire, aller de Salon en Salon. Il participera à un journal "Le Mensuel" où l'on y parle de littérature, de réceptions, puis créera la revue littéraire "Le Banquet" avec Lucien Daudet (fils d'Alphonse) homosexuel notoire. Lire la suite...

    Ninette

  • Discussion "1792"

    Dur de résumer le large développement reçu de cette période mouvementée. Cependant, partageons quelques faits plus facilement retenus.

    En fait, cela commence en 1791, la fuite à Varennes... Qui n'en connaît pas les causes et les conséquences ?

    Mais nous avons tout de même suivi le parcours avec quelques détails rappelant que la famille royale s'était travestie afin de passer incognito. Marie-Antoinette avait souhaité avoir Léonard, son coiffeur, à son arrivée, ce qui lui donne de l'importance et lui fait commettre des maladresses.

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  • Autour de Madame Pompadour, favorite de Louis XV

    Des personnages connus de tous, évidemment. Mais saviez-vous que le Roi Bien-Aimé était un perpétuel dépressif ? Et pour quelle raison ?

    Ayant connu enfant une hécatombe de décès familiaux, souffreteux lui-même, il fut sauvé par la gouvernante "des Enfants de France" madame de Ventadour, à 5 ans 1/2, de la médecine de l'époque dont les soins prodigués l'affaiblissaient. S'il lui est resté une fragilité psychologique, il a par contre, bénéficié d'une forme physique sexuelle exceptionnelle, ses conquêtes multiples l'ont prouvée par la suite.

    Marié à Marie Lezczynska qui, en 12 ans eut 10 enfants (enceinte 90 mois sur 142) Oh ! La la ! Soupir général de l'assemblée, saturée... en gros, ferme "la porte de son intimité" au souverain.

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    Ninette

  • Discussion "Scandales à la Belle Époque"

    C'est par une belle première journée printanière que, fidèlement, attirés par ce sujet, nous avons constaté que la base des affaires scandaleuses était une histoire de gros sous comme... de nos jours !

    Pour nous mettre dans l'ambiance de cette époque, c'est Clemenceau qui ouvrit la séance. Sa vie, son parcours nous ont été développés. Son tempérament, ses affinités vis à vis "des grands" durant cette période, ainsi que les actions de ceux-ci, celles de Gambetta, Arago, Thiers, Jules Ferry, Jules Grévy. Des hommes pas toujours du même bord politique que "le Tigre".

    C'est aussi l'époque de la Commune. Clemenceau maire de Montmartre, alors que Paris est assiégé par les Prussiens, s'occupe d'approvisionnement en charbon, en nourriture et se trouve compris par Louise Michel dans son idée de séparer l'instruction de la religion, ainsi que sa révolte devant "la trahison" de Thiers et Ferry qui laissent l'Alsace et la Lorraine à Bismarck.

    Rappelez-vous, les 227 canons de Montmartre... Les soldats qui refusent de tirer sur les citoyens ! Bref Clemenceau, c'est le républicain qui souhaitera la liberté de la presse, la juste répartition des impôts, la séparation de l'Église et l'Etat, l'instruction obligatoire et gratuite, l'amnistie des Communards...

    paris,conférenceLe premier scandale : celui "DES DÉCORATIONS"
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    paris,conférence

    Deuxième scandale : celui "DE PANAMA"
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    paris,conférence

    Troisième scandale : "THÉRÈSE HUMBERT"
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    Comme quoi avec l'art du blabla, les tromperies mènent le monde, les manipulateurs de haute volée, malgré leurs méfaits, sont sollicités, sachant tirer les ficelles des pantins que sont les autres. Et dire que c'est toujours d'actualité !... Cherchez bien, vous allez les trouver !

    Ninette

  • Discussion "L'Affaire des poisons"

    Nous avions vaguement connaissance du sujet, mais développé, il nous a été remis en mémoire par des noms particuliers dûs à leurs actions criminelles, passées sous le règne de Louis XIV, entre 1667 et 1681.

    Quel était le but réellement ? Supprimer un adversaire ? Un vieux mari ? Une maîtresse rivale ? Des frères gênants ? Ceci au plus haut niveau de la société !

    Sans doute même cela n'a-t-il pas été jusqu'au complot contre le Roi par jalousie féminine ?

    Quelques identités célèbres ont chanté à nos oreilles : Madame de La Vallière, La Montespan, La Voisin, La Brinvilliers, La Dame des Oeillets, Jean-Baptiste Sainte-Croix, Racine... À savoir que même les Dames de Cour fréquentaient les "devineresses" ou sorcières, chimistes à leurs heures confectionnant à base de produits plus que louches, diverses potions, aphrodisiaques ou poisons et pratiquaient "la cybille", l'avortement etc...

    C'est l'époque des Messes Noires, troublantes réunions aux rituels sordides. Des rumeurs circulaient, et pourtant des billets anonymes étaient déposés dans les églises, les confessions allaient bon train, ainsi les soupçons d'empoisonnement étaient fréquemment énoncés.

    Certains agissements ont été efficaces, et sur plusieurs années, avant que les responsables soient condamnés subissant "la question ordinaire, ou extraordinaire" précédant le bûcher. Charmantes méthodes !...

    Destin équivalent pour les sorcières nombreuses à Paris et situées hors de l'enceinte.

    Cette période troublante inspira une pièce de théâtre, créée par Thomas Corneille "La Devineresse" qui connu 47 représentations où l'on se bousculait pour prendre connaissance de l'actualité décoiffante.

    Si nous avons quelque peu tremblé à l'écoute des tortures ou sur la façon dont La Brinvilliers voulu se suicider, nous avons constaté que les relations royales n'étaient pas si brillantes, et que la place si honorifique de Dame auprès du Roi Soleil était plutôt "chaude".

    Finalement le faste de la Cour toujours si vanté, qui fascine encore de nos jours, masquait bien des turpitudes venimeuses !

    Ninette

  • Discussion "Reines et Princesses d'Empire"

    Le sujet était choisi pour être en harmonie avec ce jour de "commémoration de l'Epiphanie", ce qui consiste avant tout en ce qui me concerne, en la préparation du buffet pour nos convives si nombreux cette année, que ma tête était davantage occupée en "maîtresse de maison", qu'en assidue auditrice.

    Aussi pardonnez-moi de ne donner cette fois, qu'un court résumé de notre conférence. (tiens, à noter, la prochaine fois faudra une autre nappe)

    J'ai bien entendu parler de Madame Campan, d'Elisa, Pauline, Caroline, Hortense, Stéphanie, Emilie, Zoé, Murat, Barras, Ney, Bonaparte, Borghèse....

    Je retiens que Madame Campan a éduqué dans son école ces demoiselles qui brilleront aux premiers rangs de la société.

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    Ninette