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Nos conférences - Page 7

  • Discussion "Gabrielle Chanel"

    Il nous était promis le parcours depuis l'orphelinat jusqu'à la rue Cambon, eh bien, voilà, nous l'avons suivi avec plus ou moins de connaissance, car Chanel est non seulement en notre mémoire, mais présente par ce voile léger embaumant que certaines parmi nous, portaient comme pour dire...Elle est toujours là !

    Quel destin ! Quelle femme moderne pour le début du XXème siècle. Pour cette vie bien remplie il lui a fallu un caractère bien trempé, volontaire, de bonnes relations, de l'audace, la liberté d'action et de la chance.

    Gabrielle née le 19 août 1883 à Saumur, seconde d'une famille de 5 enfants, très proche d'Antoinette une sœur et de sa tante Adrienne née 1 an après elle, qui deviendra baronne.

    Son père marchand itinérant en mercerie, parcourant la France, se retrouve veuf après le décès de sa femme à 32 ans, laissant 5 orphelins. Les 3 filles placées à l'orphelinat d'Aubazine, chez les sœurs où Gabrielle apprend le travail, la couture et les 2 garçons dans les fermes où ils travailleront. (On trouve dans certaines archives que durant 5 ans jusqu'à ses 17 ans, Gabrielle aurait vécu comme domestique à Thiers ?) Puis elle aurait travaillé dans l'Allier dans la "Maison Grampayre" puis chez sa tante avec sa sœur, là, elle enjolivait les chapeaux et les corsages.

    Les 2 sœurs s'installent à Moulins où réside l'armée (le 10eme chasseur à cheval). Ayant une petite clientèle directe, elles vont coudre pour les militaires. Gabrielle se retrouve à chanter dans le café "La Rotonde" où elle est "poseuse" c'est-à-dire autour de la vedette. Elle ambitionne la voie de la chanson, mais ce n'était pas sa route. Nous avons tous interprété sa chansonnette, celle de "Coco" le nom de son chien perdu, mais également le surnom donné par son père disait-elle....

    Période faste : ses hommes

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  • Discussion "Le radeau de La Méduse"

    parisQuand on regarde ce tableau on se demande pourquoi et comment des hommes se sont retrouvés ainsi. Bien sûr un naufrage en est la cause, celui de la frégate "La Méduse" partie le 17 juin 1816 de l'Ile d'Aix pour Saint-Louis du Sénégal.

    Commandée par un capitaine de frégate, Hugues Duroy de Chaumareys, un noble de retour d'Angleterre émigré depuis environ 20 ans, du fait de la Révolution, qui n'avait pas navigué depuis tout ce temps, très méprisant envers les marins, avec des idées et un comportement de l'Ancien Régime. Il n'avait pas compris le changement de politique !

    Embarqué avec autour de 400 personnes, des fonctionnaires, des colons, des scientifiques, des soldats, 12 canons, des barriques de vins et d'eau, quatre bateaux sont partis dans cette expédition, La Méduse en tête étant la plus rapide, qui vite prit le large la grande voile déployée, le capitaine fonçant en avant sans écouter les conseils des marins, sans s'occuper des autres bateaux.

    Vers les côtes mauritaniennes les courants sont dangereux et de plus, le banc de sable d'Arguin est un piège à éviter. Navigant trop près de la côte pensant avoir dépassé le banc, La Méduse s'échoua à marée haute le 2 juillet 1816.

    Pour alléger le navire matériel et canons sont largués et un radeau est construit "la machine" de 140 m2 afin d'y recevoir les barriques, les voiles de rechange, les câbles, diverses marchandises : 152 personnes ont pris place. Chaumareys lui, est parti dans un canot et arrivera à Saint-Louis du Sénégal.

    Le radeau a été remorqué avec 3 filins par des canots, mais ceci s'avéra inefficace et le radeau chargé sera abandonné à son propre sort, et deviendra témoin d'émeutes, de bagarres meurtrières, des blessés, des suicides, bref, beaucoup d'hommes disparaîtront.

    Comment se nourrissaient-ils ? Lire la suite ICI

  • Discussion "Second Empire"

    paris,conférenceJe ne sais pas pour vous ce qu'il évoque, mais je crois qu'en général, c'est à Napoléon III et à Eugénie, un couple souverain, superbe d'élégance, lui, la moustache finement lissée, l’œil coquin, elle dans ses superbes robes au décolleté généreux, couverte de bijoux.

    C'est la période des fêtes, des bals, des spectacles, de cette musique entraînante d'Offenbach, de ces constructions dans un Paris modifié par des travaux durant 17 ans dont nous bénéficions encore, comme les grandes artères des axes Est-Ouest, Nord-Sud, les Places du Trône, République, Etoile, ces immeubles cossus, l'Opéra Garnier, des gares, des casernes...

    Mais ce qu'il ne faut pas oublier c'est que le préfet Haussmann a également pu instaurer le rattachement des immeubles aux 500 km d'égouts, ainsi que la création des parcs, des Buttes Chaumont, les bois de Boulogne, et Vincennes.

    Il n'y a pas eu que de bonnes et belles transformations. Avant d'être Empereur, Louis Napoléon à 40 ans fut élu 1er Président de la République pour 4 ans, élection préparée par l'Assemblée Constituante composée de 880 députés

    Les candidats à cette élection étaient ainsi présentés :
    - Cavaignac : Voulez-vous du mieux ? = 1.448.000 voix
    - Monsieur Raspail : Voulez-vous de la canaille ? = 36.000 voix
    - Ledru-Rollin : Voulez-vous un coquin ? = 370.000 voix
    - Poléon : Voulez-vous du bon ? = 5.434.000 voix soit 75 % des votants
    C'est ainsi que Louis Napoléon s'est retrouvé Président, élu au suffrage universel (que par des hommes !)

    Suivant les évènements populaires graves, l'Empire sera proposé pensant qu'il protègerait la paix. Hélas, ce ne fut pas le cas, car il connut 4 guerres, des attentats dont 1 le décida d'agir sur l'indépendance de l'Italie (Lombardie et Vénétie occupées par les Autrichiens). En compensation, récupération pour la France de Nice et la Savoie.

    Ce qui retient sûrement notre attention, c'est une découverte, une coïncidence : figurez-vous que Napoléon III demeurait à l’Élysée et une de ses maîtresses habitait rue du Cirque Cela fit "tilt" parmi nous !
    Mais plus important retenons tout de même que l'Empereur fut un progressiste libéral donnant "droit de réunion et d'association" et une "presse moins muselée".

    Cette période historique depuis 1802 à 1873 nous a été présentée très en détails comme d'habitude, jusqu'au décès à 65 ans du souverain et d'Eugénie en 1920 à 94 ans disant "C'est le moment de m'en aller".

    Cette fois-ci je ne développerai pas davantage le compte-rendu, car au lendemain de la dégustation de galette accompagnée de cidre, il se trouve que j'ai l'esprit embué. À mon tour, je dis donc :"c'est le moment de poser ma plume "!

    Ninette

  • Discussion "Delacroix"

    paris,delacroixNé le 7 floréal An VI (26 avril 1798) à 7 mois et 13 jours donc cette naissance prématurée, sans doute, lui donnera la fragilité d'un hypocondriaque et une sensibilité toute consacrée à son art.

    Doué pour le dessin Le Titien, Raphaël, Rubens, Véronèse l'inspireront jusqu'à les copier.

    À 18 ans il entre à l'école des Beaux Arts.
    À 19 ans il sert de modèle à un ami, Géricault, pour le tableau "Scène de naufrage" (Le Radeau de la Méduse)
    À 24 ans il peint "La barque de Dante" pendant qu'un ami lui fait la lecture du livre "l'Enfer" de cet auteur afin que sa sensibilité soit plus exacerbée. Thiers, journaliste et critique d'art du moment, pour ce premier grand tableau dira "Monsieur Delacroix a reçu le génie". Par contre Ingres son ennemi professionnel, l'appelait "le Robespierre de la peinture".

    En 1825 lors d'un séjour en Angleterre il est impressionné par le théâtre de Shakespeare : il illustra à sa façon, de nombreux écrits.

    paris,delacroixEn 1827 le Préfet de Paris lui demande un tableau pour l'église St-Paul ; Il crée "Le Christ au jardin des oliviers". Il travaillera beaucoup pour les églises.

    C'est un forcené qui ne vit que par son moyen d'expression, produit énormément, présente des œuvres au Salon à raison parfois de plus de dix tableaux à la fois. Il se dit "classique" plus que "romantique", puisqu'il fait des études sur Raphaël et Michel-Ange.

    Il veut entrer à l'Institut, mais essuiera de nombreux échecs. Parmi ses relations deux amis célèbres, George Sand et Chopin. Il peint à Nohant tout en écoutant Chopin jouer au piano, ce qui l'anime, l'inspire, un délice pour l'artiste.

    Retenons quelques lieux où nous pouvons admirer son travail : la Bibliothèque des Députés au Palais Bourbon, Le Sénat au Palais du Luxembourg, une superbe Piéta à l'église St-Denis du Sacrement à Paris 3e, les églises St-Paul et St-Sulpice, la Galerie Apollon au Louvre, les musées Carnavalet et Arts Décoratifs, Versailles, puis dans les grandes villes de province, et nombreux pays étrangers. (je vous aurais lassés de vous les citer tous....)

    En 1855 il reçoit la commande de peintures murales pour les fonts baptismaux de St-Sulpice. Il lui arrivera de peindre tout en écoutant les orgues afin d'être plus imprégné par cette harmonie et qu'ainsi cela se ressente dans sa peinture. L'œuvre est immense il dit "j'en mourrai". D'ailleurs elle nécessitera 7 ans de travail.

    En 1855 c'est l'Exposition Universelle, il reçoit la nomination de "Commandeur de la Légion d'Honneur".

    Puis en 1857 ayant déposé pour la 8e fois sa candidature à l'Institut, il est enfin accepté. (Reconnaissance bien tardive pour un tel artiste. Avouez que de nos jours il en faut moins pour être encensé...)

    C'est en 1863 qu'il part retrouver les anges, emporté par une crise pulmonaire. Il repose au Père Lachaise.

    En 1865 lui est octroyé un tombeau monumental en "pierre de Volvic".

    paris,delacroixEn 1890 en son honneur, un monument de Dalou a été élevé au Jardin du Luxembourg.

    Le seul héritage qu'il nous laisse ce sont des représentations gigantesques parmi ses 853 peintures, 1525 aquarelles, 6629 dessins, 24 gravures, 109 lithographies, achetés, dispersés à travers le monde.

    Pas de vie familiale traditionnelle reconnue, pas de descendant. La peinture aura été sa mère, sa femme, sa fille, sa chair, son souffle qui a eu raison de cet être exceptionnel, malgré tout immortel.

    Ninette

  • Discussion "Verlaine - Rimbaud"

    Dès que le nom d'un poète est cité, notre mémoire ou notre imagination se met en rose, on pense à la romance, aux belles images, à des termes profonds toujours exprimés de façon élégante. Ah le charme des artistes !...

    Tout le contraire dans la présentation de la vie de deux hommes en relation plus qu'étroite qui nous ont, en majorité surpris par leur comportement respectif, souvent irrespectueux, violent, inhumain, proche de la folie, malgré les échanges d'écrits emplis d'affection. Une relation plus détonante que celle d'un couple traditionnel. La cause ? L'alcool, l'amour voire l'envoûtement, la perversité.

    PAUL VERLAINE

    Après trois fausses couches, en 1884 Stéphanie Verlaine met au monde un fils Paul Marie qu'elle va choyer et protéger toute sa vie. Le père militaire, 4 ans après la naissance demande ses droits à la retraite, la famille demeure aux Batignolles.

    paris,verlaine,rimbaudÀ 11 ans Paul va au lycée Bonaparte (Condorcet) autour de 14 ans il écrit des poèmes, dont "La mort". À 18 ans en plus de ses études il prend des cours de dessin, bachelier en lettres, s'inscrit à la fac de droit dans le quartier de la Montagne Ste-Geneviève, où il s'y amuse, fréquente les cafés, le bordel... C'est la période de ses poèmes "Fadaises", "L'aigle soleil réunis".

    À 19 ans il trouve une place dans une compagnie d'assurance, mais son rêve est d'être publié. Sa cousine Elisa (dont il est tombé en admiration) mariée, l'aide financièrement. Lire la suite ICI

    ARTHUR RIMBAUD

    paris,verlaine,rimbaudL'ayant loupé à la gare, le jeune Rimbaud de 17 ans se rend directement dans la famille Mauté de Fleurville. Personne ne connaît ce garçon imposant dont l'attitude et le comportement surprendront, même nous, à notre époque, sommes scandalisés ! Il est donc invité à diner. Il se tient fort mal à table, il est grossier, il est contre la société, la bourgeoisie, "tout est pourri", il ne répond pas aux questions qui lui sont posées et fatigué dit bonsoir et va se coucher.

    Devant ce parfait rustre de 1,80 m, les deux femmes sont plutôt surprises, mais Verlaine, le faible est fasciné par la force qu'il dégage et va être comme envoûté.

    Il va le présenter partout, bien que faisant mauvaise impression. C'est un garçon outrancier, provocateur, agressif. D'un coup de canne il blesse un participant lors d'une réunion dont le peintre Fantin Latour en témoigne par son tableau "Coin de table". Lire la suite ICI.

    Pour ne rien vous cacher, après toutes leurs dérives époustouflantes dont seulement quelques-unes sont relatées ici, on aurait bien pris un p'tit r'montant. Avouez que l'image de la petite sorcière qui s'égoutte sur le sucre allongé dans sa cuiller d'argent, vous a tentés ! Mais faute avouée....

    Ninette

  • Discussion "Olympe de Gouges"

    paris,olympe de gougesSi la Révolution fut l'œuvre des hommes dont immédiatement nous viennent en mémoire des noms célèbres comme Danton, Robespierre, Desmoulins, Marat, des femmes ont été particulièrement actives, Charlotte Corday, Madame Rolland mais c'est Olympe de Gouges qui méritait notre attention...

    Née en 1748, mariée à 17 ans avec un homme plus âgé dont elle eut un fils, fut veuve à 18 ans. Dans les mois qui suivirent un certain Biétrix Jacques de Rozières riche militaire la demande en mariage. Elle refusa, car dit-elle : "Le mariage est le tombeau de l'amour", aussi, le prétendant restera son protecteur.

    paris,olympe de gougesEn relation avec la famille d'Orléans, elle fréquente les salons, fait la rencontre de journalistes, écrivains, musiciens, militaires. Elle avait des idées très avancées sur le social, l'humanitaire, l'évolution de la femme, "Les femmes vivent dans l'esclavage, seule l'éducation pourra les libérer".

    Elle écrivait beaucoup de lettres, auteure de nombreuses pièces de théâtre (dont 12 pour la Maison d'Orléans) plus ou moins acceptées, souvent rejetées, posséda un théâtre, auteure également d'affiches à tendance politique. Dans toutes ses actions elle y laissera sa fortune.

    D'abord royaliste puis monarchiste constitutionnelle, elle crée une pièce contre l'esclavage. Précurseur ? Certes puisque 3 ans plus tard verra le jour "la Société des Amis des Noirs" fondée par le publiciste député Girondin, Brissot. Elle créa "La Maison du Cœur" une réforme sociale, proposa un impôt patriotique : elle sera critiquée par les ultraconservateurs, mais fera paraître des articles contre leurs avis.

    En 1788 la récolte étant mauvaise, le pain manque. Elle écrit "Le peuple ne demande que du pain, il veut même l'acheter à la sueur de son front, mais qu'il puisse au moins le manger sans l'arroser de ses larmes". Plus audacieux encore elle demande au Roi d'abdiquer pour un Régent, le duc d'Orléans.

    Après la prise de la Bastille elle affiche "Action d'une française ou la France sauvée par les femmes", en effet : une délégation de femmes se présente à l'Assemblée Nationale venant donner leurs bijoux pour payer la dette publique, Olympe offre le quart de ses biens !

    Annonçant toujours sa position, elle propose que ...... Lire la suite ICI

     Ninette

  • Discussion "Lauzun"

    Curieux personnage que cet homme né en 1633, gascon, marquis de Péguilhem (Péguilin), décrit adulte, comme "laid, petit, visage et nez rouges, à demi chauve le cheveu gras, des yeux bleus toujours rouges, pas net sur lui, mais de belles jambes, un sourire agréable et d'allure plaisante quand il est bien ajusté". "C'est un petit coq dressé sur ses ergots" disent les femmes qui l'aiment bien.

    À 14 ans il est entré à l'Académie militaire guidé par son cousin germain, Maréchal de France. Ses activités consistent en l'escrime, la danse, l'étude de la cartographie, des mathématiques, pas besoin d'être érudit !

    Il fera partie d'un régiment de cavalerie: très courageux, avec une grande audace, participe à la fin de la guerre de 30 ans ainsi qu'à la guerre de Dévolution car il est fidèle à la régente Anne d'Autriche et à Mazarin.
    Par Turenne il sera nommé Lieutenant Colonel des Dragons de la Maison du Roi.

    Toute sa vie il sera proche de Louis XIV, favori, souvent défendu par celui-ci dans ses actions audacieuses.

    Son cœur bat pour sa petite cousine Catherine Charlotte (qui épousera un Grimaldi Prince de Monaco), mais qui va susciter les attirances de Louis XIV, rendant jaloux Péguilin.

    Que va-t-il oser ?

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  • Discussion "Jean Moulin et Antoinette Sasse"

    Un sujet plus que sérieux et compliqué à la fois, nous a renvoyés dans la jeunesse pour certains ou l'enfance avec des souvenirs plus ou moins douloureux et des personnalités aux noms connus ravivant un peu plus la mémoire.

    Nous avons fait connaissance avec cette femme Antoinette Sasse née Kohn en 1897, deuxième enfant d'une fratrie de quatre, reçoit une éducation bourgeoise, s'adonne à la peinture fréquentant Léger, Van Dongen, Soutine. Elle expose dans les salons et dit-on "elle est pleine d'élégance et de distinction".

    Mariée en 1920, elle divorce en 1933, de nature rebelle, éprise de liberté, sportive, conduit sa voiture, pratique le ski dans les stations de sports d'hiver.

    paris,Jean moulinC'est en 1936 qu'elle rencontre Jean Moulin, époque du Front Populaire. Grâce à son carnet d'adresses bien rempli, elle côtoie le milieu politique, possède la carte de Parti Radical, elle va être auprès de Jean Moulin très liée durant l'épisode de la Résistance jusqu'à l'arrestation de celui-ci.

    Mais nous ne savons toujours pas avec certitude s'il a été trahi, et par qui ? Malgré le développement important de cette période, la nombreuses documentation, la recherche d'informations, les contradictions révélées, ce fut si compliqué avec le contre-espionnage, cette fois expliqué de manière approfondie, mêlant les espions à triple voire quadruple actions, telles "qu'un cochon n'y retrouverait pas ses petits".

    Nous avons suivi Jean Moulin jusqu'au Panthéon en 1964. Après son décès Antoinette a fait des recherches pour défendre la mémoire de son ami. Elle est décédée en 1986, n'ayant pas d'enfant, elle légua toute sa fortune et ses archives à la création du Musée Jean Moulin à Paris, inauguré en septembre 1994.

    Mais vous pouvez en ce Musée, jusqu'au 29 janvier 2017 faire plus ample connaissance avec elle, par l'exposition qui lui est consacrée, si toutefois durant cette séance vous vous êtes échappés... profitant en douce, des congés payés nouvellement institués !

    Ninette

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Suite de la conférence du mois de mars 2016

    Le 14 mai, Jean-Paul organise une seconde discussion sur Victor Hugo.

    Il nous présente tout d’abord quelques documents joliment illustrés, soit des photos ou des textes bien connus de tous, sans que pour autant les auditeurs en connaissent l’origine (textes mis en musique par Brassens, notamment).

    Il rappelle tout d’abord l’enfance de Victor (né en 1802 à Besançon), élevé par un père militaire, le futur général d’Empire Léopold Hugo ainsi que par une mère, pour le moins originale, Sophie Trébuchet.

    Il nous raconte les divers événements qui ont marqué son enfance, voyages en Italie et en Espagne, puis divorce des parents en 1811.

    Victor suit alors sa mère à Paris. Lire la suite ICI

    Au cours d’une conférence de près de trois heures, Jean-Paul a su mettre en exergue tous les événements qui ont marqué la vie de Victor Hugo ainsi que la vie du siècle. Sans doute Hugo avait-il raison de dire en parlant de sa naissance : "Ce siècle avait deux ans".

    En résumé, rappelons-nous sa belle formule "S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là" dernière strophe du magnifique poème "Ultima verba", extrait du recueil "Les Châtiments". Je suis sans doute trop longue mais Jean-Paul a vraiment su capter mon attention du début à la fin et je souhaitais retransmettre un maximum des choses apprises ou remémorées depuis ma prime jeunesse.

    L’on a envie d’entendre Jean-Paul sur la commune de Paris, comme il nous l’a promis !

    Odilep

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Après un rappel du début de sa vie, nous avons été entraînés sur le chemin parcouru d'années en années, qui ont vu naître de nombreuses pièces de théâtre avec plus ou moins de censures ou de succès, puis la création de journaux à plusieurs reprises, et roi de l'écriture, ses romans échelonnés.

    Bien sûr, la vie intime fut évoquée avec délice par les détails, car Monsieur aimait les femmes, toutes les femmes, sans pour autant être galant avec "ses plus fidèles".

    Mais ce génie a été exceptionnel sur le plan des idées politiques. Avant-gardiste, il était contre l'homophobie (Claude Gueux), pour les États-Unis de l'Europe (l'Allemagne est le cœur, la France est la tête), contre la peine de mort, entre-autres...

    Nommé Pair de France, participera à la Révolution de 1848, se retrouvera en opposition contre Louis Napoléon, fera un discours contre "la misère", hué à l'Assemblée Nationale, défendra le suffrage universel.....

    Après avoir été Pair, élu député, reçu la légion d'honneur, il sera exilé à Bruxelles, puis Jersey et Guernesey.

    Vingt ans plus tard, un retour triomphal à Paris. Il est à nouveau élu député, démissionnera. Malgré ses idées avancées, il est contre l'anarchie et par le fait, contre l'épisode de la Commune, qui représentait le désordre.

    Il verra disparaître quatre de ses enfants, sa femme, sa maîtresse attitrée, montera au rang de sénateur, avant de décéder en 1885 à Paris pour séjourner définitivement au Panthéon.

    - Pour détendre l'assemblée présente, tous ensemble avons chanté quelques refrains en rapport avec ses voyages en Espagne, et pour adoucir la révolte des parisiens sous la Commune, " Le temps des cerises " -

    Ninette