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Nos conférences - Page 7

  • Discussion "Révolution d'octobre"

    Qu’il est difficile de faire la Révolution ! Encore plus d’en résumer les causes, les faits, d’identifier les acteurs, les lieux aux noms compliqués, la complexité des rebondissements....

    Tournons-nous vers notre Histoire, celle de la grande Révolution et pourquoi pas, la Commune, et nous aurons tout compris. Rien ne ressemble à une révolte populaire comme une autre (avec cependant des conséquences plus ou moins graves).

    Ce samedi nous avons profité du centenaire de la “Révolution d’Octobre” pour suivre les pérégrinations de Lénine en Europe (à Paris de 1908 à 1912 ) avant de prendre le train à demi blindé qui le mènera de Zurich à St-Pétersbourg, pour y être avec Trotski l’organisateur de la Révolution.

    Nous nous sommes intéressés aux malheurs de Tsar Nicolas II, à son couronnement en 1896, à la famille royale au fils héritier Alexis hémophile, à “l’Ami” de la Tsarine Raspoutine, le complot contre lui, puis vint l’abdication du 2 mars 1917, jusqu’à leurs disparitions à Ekaterinbourg en 1918.

    La guerre de 1914 étant enclenchée, les défaites russes ont entrainé désertions, famine, inflation, multiples grèves qui appellent la révolte du peuple.

    Lénine disait “la guerre est un cadeau pour la révolution”. Le 5 janvier 1918 il dissout l’Assemblée Constituante récemment élue, puis crée le gouvernement “des commissaires du peuple” ayant tout pouvoir.

    Mais vous avez tellement bien écouté et suivi sagement cet exposé, qu’il n’est pas utile que je m’étende davantage craignant de vous égarer dans ces ”10 jours qui ébranlèrent le monde” comme l’a écrit John Reed.

    Les livres, les expositions, les reportages dans la presse et sur les écrans sont une source plus efficace pour ceux qui veulent approfondir leurs connaissances sur le sujet.

    Si le compte-rendu est un peu court, c’est aussi qu’il me faut garder des forces pour la promenade du lendemain.

    Alors R.V au Jardin du Luxembourg.

    Ninette

  • Discussion "François Villon"

    paris,conférence,villonPour notre rentrée, c’était un sujet "à la page" : un écrivain au tempérament d’éternel étudiant, loin d’être sage !

    Connu pour certains de ses écrits, moins sur le déroulement de sa vie plutôt agitée et mêlée à plusieurs affaires, dans une époque où l’on ne rigolait pas avec la justice ayant torture et pendaison comme sanctions !

    Né à Paris en avril 1431, nommé François de Montcorbier ou encore François des Loges, il vécut jusqu’à 7 ans auprès des Célestins, puis sa mère le confia à Guillaume de Villon, son oncle chanoine, dans le quartier Latin où se trouvent les facultés tenues par les chanoines de Notre-Dame (faculté d’Art, de Droit, de Médecine, de Théologie) où l’on travaillait 130 à 140 jours par an.

    François fut licencié "es Art", il pouvait donner des cours, mais déjà l’on connaissait les grèves, qui pouvaient durer plusieurs mois. De 1441 à 1445 : 5 grèves celle de mai 1453 à août 1454 fut la plus longue, ce qui résulte que les étudiants en liberté profitaient de la vie, prostituées, tavernes que Villon fréquentait en compagnie d’individus plus ou moins louches.

    En 1455 à 24 ans, le jour de la fête Dieu il se trouve mêlé à une altercation avec effusion de sang et le décès d’un prêtre. Son protecteur Guillaume, demanda une lettre de rémission auprès des autorités, ce qui le sauvera de la pendaison.

    En 1456 vers Noël avec des copains est organisé le vol d’un coffre dans la sacristie du collège de Navarre, pour élèves pauvres. L’action découverte fera un raffut du diable, ce fait grave va le poursuivre toute sa vie.

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  • Discussion "Charles VII"

    Par une belle journée, nous étions venus écouter un récit sur notre Histoire de France étudiée tout jeune, mais dont nous ne connaissions pas les coulisses ni la violence des actes....

    Époque XIVe ; la guerre de 100 ans, des noms gravés dans nos mémoires : les batailles de Crécy, Poitiers, Calais, Charles V, Duguesclin, le bal des Ardents...

    Mais retrouvons quelques points particuliers de-ci de-là : Lire la suite ICI

    paris,charles viiSans menaces mais avec douceur.
    Pour remonter le moral des troupes, nous avions notre troubadour de service, pour nous interpréter "Jeanne" de L.Voulzy et A. Souchon ainsi que "La ballade des dames du temps jadis" de F. Villon et Brassens reprise instinctivement  en chœur !

    Merci pour cet élan naturel, gage encourageant pour affronter la route de Beaugency !

    Ninette

  • Discussion "Les Croisades et les Templiers"

    Avant l'excursion vers Gisors où des Templiers ont été emprisonnés et où l'on soupçonne qu'un trésor y était caché, nous avons été mis en condition dans le contexte des XIe au XIVe siècles, périodes des croisades et naissance de l'Ordre des Templiers.

    Prenons le bâton de pèlerin pour un retour sur ces évènements par un raccourci, car la route est longue pour se rendre jusqu'à Jérusalem, afin de reconquérir des territoires destinés aux chrétiens.

    Si les Turcs n'avaient pas vaincu les Byzantins en 1071 ni acquis Jérusalem en 1076, rien serait arrivé....

    En 1095 le pape Urbain II prêche à Clermont pour que les chrétiens partent en croisade. S'engageaient plutôt les cadets d'une famille et les seigneurs, par croyance, le goût de l'aventure, et en rémission des péchés.

    Les croisades
    La 1ere croisade en 1096. "Croisade des pauvres gens" occasionne beaucoup de massacres sur le parcours, il n'était pas bon être juif, païen, qui bien sûr, en retour, attaquent les envahisseurs. Godefroy de Bouillon en est le chef parmi d'autres. Pour participer il fallait faire 1 vœu, porter une croix, avoir de l'argent. Aidé par l'empereur de Constantinople, contre serment de rendre les terres prises, celui-ci donne or et argent. Mais ce n'était pas une partie de plaisir, durant le siège de 10 mois à Antioche, ils connaitront la famine, la mortalité, la désertion pour certains.  lire la suite ICI

    Les Templiers
    Lors de la 1ere croisade, le seigneur Hugues de Payns, constate qu'il reste peu de croisés à Jérusalem. Autour de l'an 1118 une question se pose :

    Qui va protéger les pèlerins ? Il faut un Ordre de chevalerie au service de la chrétienté, donc mi-moine, mi-soldat.

    Pourquoi ce nom ? Lire la suite ICI

    1946 Roger Lhomoy jardinier, gardien à Gisors obsédé par l'idée d'un trésor caché sous le donjon a creusé, sans sécurité, la terre sur une profondeur de plusieurs dizaines de mètres jusqu'au moment où les parois s'effondrent lui brisant une jambe. À sa guérison il reprend ses fouilles, tombe sur une salle et dit qu'il a découvert un "spectacle fantastique" comme une sorte de chapelle avec des sarcophages, des statues.

    1962 Malraux au Ministère de la Culture fait des recherches : en vain.

    1964 Mesmer au Ministère des Armées fait des fouilles : en vain, fait reboucher.

    2017 Donc ARVEM à son tour part en exploration pour trouver enfin le mystérieux trésor, connaissant le courage et la curiosité de ses "pratiquants" sensibilisés et même dynamisés à la suite de cette conférence.

    À suivre

    Ninette

  • Conférence "Les primitifs flamands"

    parisLa conférencière Mme Karine de Beaucé a présenté à une trentaine de participants les primitifs flamands qui ont œuvré dans les Flandres – qui du temps de Charles Quint n'avaient pas les mêmes frontières que là France - la Belgique actuelle.

    En effet, les différents religieux ont amené des populations juives et protestantes à s'installer dans des grandes villes portuaires du nord de l'Europe : Bruges, Anvers..... Les peintres bien que soumis à leur guilde ont pu passer des œuvres religieuses aux portraits, natures mortes et scènes d'intérieur ou paysages : Van Eyck, Bosch, Roger de la Pasture, .... parce que le commerce florissant : tulipe, draps et autres produits ont enrichi les commerçants de ces provinces.

    La peinture à l'huile utilisée par les peintres du Nord était alors différente de la technique italienne dite à tempéra et suscitait des convoitises car les mélanges devaient rester secret.

    Les peintres célèbres pouvaient s'enrichir très vite mais aussi finir leur vie misérablement : Rembrandt, par exemple.

    Rosette

  • Discussion "Gabrielle Chanel"

    Il nous était promis le parcours depuis l'orphelinat jusqu'à la rue Cambon, eh bien, voilà, nous l'avons suivi avec plus ou moins de connaissance, car Chanel est non seulement en notre mémoire, mais présente par ce voile léger embaumant que certaines parmi nous, portaient comme pour dire...Elle est toujours là !

    Quel destin ! Quelle femme moderne pour le début du XXème siècle. Pour cette vie bien remplie il lui a fallu un caractère bien trempé, volontaire, de bonnes relations, de l'audace, la liberté d'action et de la chance.

    Gabrielle née le 19 août 1883 à Saumur, seconde d'une famille de 5 enfants, très proche d'Antoinette une sœur et de sa tante Adrienne née 1 an après elle, qui deviendra baronne.

    Son père marchand itinérant en mercerie, parcourant la France, se retrouve veuf après le décès de sa femme à 32 ans, laissant 5 orphelins. Les 3 filles placées à l'orphelinat d'Aubazine, chez les sœurs où Gabrielle apprend le travail, la couture et les 2 garçons dans les fermes où ils travailleront. (On trouve dans certaines archives que durant 5 ans jusqu'à ses 17 ans, Gabrielle aurait vécu comme domestique à Thiers ?) Puis elle aurait travaillé dans l'Allier dans la "Maison Grampayre" puis chez sa tante avec sa sœur, là, elle enjolivait les chapeaux et les corsages.

    Les 2 sœurs s'installent à Moulins où réside l'armée (le 10eme chasseur à cheval). Ayant une petite clientèle directe, elles vont coudre pour les militaires. Gabrielle se retrouve à chanter dans le café "La Rotonde" où elle est "poseuse" c'est-à-dire autour de la vedette. Elle ambitionne la voie de la chanson, mais ce n'était pas sa route. Nous avons tous interprété sa chansonnette, celle de "Coco" le nom de son chien perdu, mais également le surnom donné par son père disait-elle....

    Période faste : ses hommes

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  • Discussion "Le radeau de La Méduse"

    parisQuand on regarde ce tableau on se demande pourquoi et comment des hommes se sont retrouvés ainsi. Bien sûr un naufrage en est la cause, celui de la frégate "La Méduse" partie le 17 juin 1816 de l'Ile d'Aix pour Saint-Louis du Sénégal.

    Commandée par un capitaine de frégate, Hugues Duroy de Chaumareys, un noble de retour d'Angleterre émigré depuis environ 20 ans, du fait de la Révolution, qui n'avait pas navigué depuis tout ce temps, très méprisant envers les marins, avec des idées et un comportement de l'Ancien Régime. Il n'avait pas compris le changement de politique !

    Embarqué avec autour de 400 personnes, des fonctionnaires, des colons, des scientifiques, des soldats, 12 canons, des barriques de vins et d'eau, quatre bateaux sont partis dans cette expédition, La Méduse en tête étant la plus rapide, qui vite prit le large la grande voile déployée, le capitaine fonçant en avant sans écouter les conseils des marins, sans s'occuper des autres bateaux.

    Vers les côtes mauritaniennes les courants sont dangereux et de plus, le banc de sable d'Arguin est un piège à éviter. Navigant trop près de la côte pensant avoir dépassé le banc, La Méduse s'échoua à marée haute le 2 juillet 1816.

    Pour alléger le navire matériel et canons sont largués et un radeau est construit "la machine" de 140 m2 afin d'y recevoir les barriques, les voiles de rechange, les câbles, diverses marchandises : 152 personnes ont pris place. Chaumareys lui, est parti dans un canot et arrivera à Saint-Louis du Sénégal.

    Le radeau a été remorqué avec 3 filins par des canots, mais ceci s'avéra inefficace et le radeau chargé sera abandonné à son propre sort, et deviendra témoin d'émeutes, de bagarres meurtrières, des blessés, des suicides, bref, beaucoup d'hommes disparaîtront.

    Comment se nourrissaient-ils ? Lire la suite ICI

  • Discussion "Second Empire"

    paris,conférenceJe ne sais pas pour vous ce qu'il évoque, mais je crois qu'en général, c'est à Napoléon III et à Eugénie, un couple souverain, superbe d'élégance, lui, la moustache finement lissée, l’œil coquin, elle dans ses superbes robes au décolleté généreux, couverte de bijoux.

    C'est la période des fêtes, des bals, des spectacles, de cette musique entraînante d'Offenbach, de ces constructions dans un Paris modifié par des travaux durant 17 ans dont nous bénéficions encore, comme les grandes artères des axes Est-Ouest, Nord-Sud, les Places du Trône, République, Etoile, ces immeubles cossus, l'Opéra Garnier, des gares, des casernes...

    Mais ce qu'il ne faut pas oublier c'est que le préfet Haussmann a également pu instaurer le rattachement des immeubles aux 500 km d'égouts, ainsi que la création des parcs, des Buttes Chaumont, les bois de Boulogne, et Vincennes.

    Il n'y a pas eu que de bonnes et belles transformations. Avant d'être Empereur, Louis Napoléon à 40 ans fut élu 1er Président de la République pour 4 ans, élection préparée par l'Assemblée Constituante composée de 880 députés

    Les candidats à cette élection étaient ainsi présentés :
    - Cavaignac : Voulez-vous du mieux ? = 1.448.000 voix
    - Monsieur Raspail : Voulez-vous de la canaille ? = 36.000 voix
    - Ledru-Rollin : Voulez-vous un coquin ? = 370.000 voix
    - Poléon : Voulez-vous du bon ? = 5.434.000 voix soit 75 % des votants
    C'est ainsi que Louis Napoléon s'est retrouvé Président, élu au suffrage universel (que par des hommes !)

    Suivant les évènements populaires graves, l'Empire sera proposé pensant qu'il protègerait la paix. Hélas, ce ne fut pas le cas, car il connut 4 guerres, des attentats dont 1 le décida d'agir sur l'indépendance de l'Italie (Lombardie et Vénétie occupées par les Autrichiens). En compensation, récupération pour la France de Nice et la Savoie.

    Ce qui retient sûrement notre attention, c'est une découverte, une coïncidence : figurez-vous que Napoléon III demeurait à l’Élysée et une de ses maîtresses habitait rue du Cirque Cela fit "tilt" parmi nous !
    Mais plus important retenons tout de même que l'Empereur fut un progressiste libéral donnant "droit de réunion et d'association" et une "presse moins muselée".

    Cette période historique depuis 1802 à 1873 nous a été présentée très en détails comme d'habitude, jusqu'au décès à 65 ans du souverain et d'Eugénie en 1920 à 94 ans disant "C'est le moment de m'en aller".

    Cette fois-ci je ne développerai pas davantage le compte-rendu, car au lendemain de la dégustation de galette accompagnée de cidre, il se trouve que j'ai l'esprit embué. À mon tour, je dis donc :"c'est le moment de poser ma plume "!

    Ninette

  • Discussion "Delacroix"

    paris,delacroixNé le 7 floréal An VI (26 avril 1798) à 7 mois et 13 jours donc cette naissance prématurée, sans doute, lui donnera la fragilité d'un hypocondriaque et une sensibilité toute consacrée à son art.

    Doué pour le dessin Le Titien, Raphaël, Rubens, Véronèse l'inspireront jusqu'à les copier.

    À 18 ans il entre à l'école des Beaux Arts.
    À 19 ans il sert de modèle à un ami, Géricault, pour le tableau "Scène de naufrage" (Le Radeau de la Méduse)
    À 24 ans il peint "La barque de Dante" pendant qu'un ami lui fait la lecture du livre "l'Enfer" de cet auteur afin que sa sensibilité soit plus exacerbée. Thiers, journaliste et critique d'art du moment, pour ce premier grand tableau dira "Monsieur Delacroix a reçu le génie". Par contre Ingres son ennemi professionnel, l'appelait "le Robespierre de la peinture".

    En 1825 lors d'un séjour en Angleterre il est impressionné par le théâtre de Shakespeare : il illustra à sa façon, de nombreux écrits.

    paris,delacroixEn 1827 le Préfet de Paris lui demande un tableau pour l'église St-Paul ; Il crée "Le Christ au jardin des oliviers". Il travaillera beaucoup pour les églises.

    C'est un forcené qui ne vit que par son moyen d'expression, produit énormément, présente des œuvres au Salon à raison parfois de plus de dix tableaux à la fois. Il se dit "classique" plus que "romantique", puisqu'il fait des études sur Raphaël et Michel-Ange.

    Il veut entrer à l'Institut, mais essuiera de nombreux échecs. Parmi ses relations deux amis célèbres, George Sand et Chopin. Il peint à Nohant tout en écoutant Chopin jouer au piano, ce qui l'anime, l'inspire, un délice pour l'artiste.

    Retenons quelques lieux où nous pouvons admirer son travail : la Bibliothèque des Députés au Palais Bourbon, Le Sénat au Palais du Luxembourg, une superbe Piéta à l'église St-Denis du Sacrement à Paris 3e, les églises St-Paul et St-Sulpice, la Galerie Apollon au Louvre, les musées Carnavalet et Arts Décoratifs, Versailles, puis dans les grandes villes de province, et nombreux pays étrangers. (je vous aurais lassés de vous les citer tous....)

    En 1855 il reçoit la commande de peintures murales pour les fonts baptismaux de St-Sulpice. Il lui arrivera de peindre tout en écoutant les orgues afin d'être plus imprégné par cette harmonie et qu'ainsi cela se ressente dans sa peinture. L'œuvre est immense il dit "j'en mourrai". D'ailleurs elle nécessitera 7 ans de travail.

    En 1855 c'est l'Exposition Universelle, il reçoit la nomination de "Commandeur de la Légion d'Honneur".

    Puis en 1857 ayant déposé pour la 8e fois sa candidature à l'Institut, il est enfin accepté. (Reconnaissance bien tardive pour un tel artiste. Avouez que de nos jours il en faut moins pour être encensé...)

    C'est en 1863 qu'il part retrouver les anges, emporté par une crise pulmonaire. Il repose au Père Lachaise.

    En 1865 lui est octroyé un tombeau monumental en "pierre de Volvic".

    paris,delacroixEn 1890 en son honneur, un monument de Dalou a été élevé au Jardin du Luxembourg.

    Le seul héritage qu'il nous laisse ce sont des représentations gigantesques parmi ses 853 peintures, 1525 aquarelles, 6629 dessins, 24 gravures, 109 lithographies, achetés, dispersés à travers le monde.

    Pas de vie familiale traditionnelle reconnue, pas de descendant. La peinture aura été sa mère, sa femme, sa fille, sa chair, son souffle qui a eu raison de cet être exceptionnel, malgré tout immortel.

    Ninette

  • Discussion "Verlaine - Rimbaud"

    Dès que le nom d'un poète est cité, notre mémoire ou notre imagination se met en rose, on pense à la romance, aux belles images, à des termes profonds toujours exprimés de façon élégante. Ah le charme des artistes !...

    Tout le contraire dans la présentation de la vie de deux hommes en relation plus qu'étroite qui nous ont, en majorité surpris par leur comportement respectif, souvent irrespectueux, violent, inhumain, proche de la folie, malgré les échanges d'écrits emplis d'affection. Une relation plus détonante que celle d'un couple traditionnel. La cause ? L'alcool, l'amour voire l'envoûtement, la perversité.

    PAUL VERLAINE

    Après trois fausses couches, en 1884 Stéphanie Verlaine met au monde un fils Paul Marie qu'elle va choyer et protéger toute sa vie. Le père militaire, 4 ans après la naissance demande ses droits à la retraite, la famille demeure aux Batignolles.

    paris,verlaine,rimbaudÀ 11 ans Paul va au lycée Bonaparte (Condorcet) autour de 14 ans il écrit des poèmes, dont "La mort". À 18 ans en plus de ses études il prend des cours de dessin, bachelier en lettres, s'inscrit à la fac de droit dans le quartier de la Montagne Ste-Geneviève, où il s'y amuse, fréquente les cafés, le bordel... C'est la période de ses poèmes "Fadaises", "L'aigle soleil réunis".

    À 19 ans il trouve une place dans une compagnie d'assurance, mais son rêve est d'être publié. Sa cousine Elisa (dont il est tombé en admiration) mariée, l'aide financièrement. Lire la suite ICI

    ARTHUR RIMBAUD

    paris,verlaine,rimbaudL'ayant loupé à la gare, le jeune Rimbaud de 17 ans se rend directement dans la famille Mauté de Fleurville. Personne ne connaît ce garçon imposant dont l'attitude et le comportement surprendront, même nous, à notre époque, sommes scandalisés ! Il est donc invité à diner. Il se tient fort mal à table, il est grossier, il est contre la société, la bourgeoisie, "tout est pourri", il ne répond pas aux questions qui lui sont posées et fatigué dit bonsoir et va se coucher.

    Devant ce parfait rustre de 1,80 m, les deux femmes sont plutôt surprises, mais Verlaine, le faible est fasciné par la force qu'il dégage et va être comme envoûté.

    Il va le présenter partout, bien que faisant mauvaise impression. C'est un garçon outrancier, provocateur, agressif. D'un coup de canne il blesse un participant lors d'une réunion dont le peintre Fantin Latour en témoigne par son tableau "Coin de table". Lire la suite ICI.

    Pour ne rien vous cacher, après toutes leurs dérives époustouflantes dont seulement quelques-unes sont relatées ici, on aurait bien pris un p'tit r'montant. Avouez que l'image de la petite sorcière qui s'égoutte sur le sucre allongé dans sa cuiller d'argent, vous a tentés ! Mais faute avouée....

    Ninette