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conférence

  • Discussion "De Mayerling à Sarajevo"

    paris,conférenceNous avons écouté pieusement et suivi la vie de quelques personnes célèbres dans l'évolution des évènements de l'Empire Austro-Hongrois, qui connut pas mal de conflits au XIXe et début XXe siècle puisque 15 langues sont parlées et 4 religions pratiquées dans cette région.

    Pas question de développer ici tous ces pays affrontés, mais retenons qu'à la suite de la révolution de 1848, la démission de son oncle Ferdinand, François Joseph arrive au pouvoir à 18 ans (en  France le 4 septembre 1848 c'est la République)

    François Joseph : sa vie

    Sophie de Bavière, sa tante, dirige ses actions, allant jusqu'à s'occuper "des comtesses  hygiéniques" afin que Joseph s'entoure de femmes.

    Après un attentat contre lui, on réalise qu'il n'a pas de successeur  et qu'il faut y remédier.

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  • Discussion " Un peu d'Histoire et des chansons"

    Pour une reprise de notre séance de conférence, au profil plus léger, nous étions un maximum réunis en fonction des possibilités autorisées, puisque les contraintes  sont toujours constantes en ce qui concerne l'espace et le  port du masque .

    Mais cela ne nous  a pas empêchés d'écouter les faits historiques contés depuis les Cathares jusqu'à  la Commune, relatés par des auteurs du vécu pour certains, et des explications données sur des  expressions  ou des personnages composant des textes de chansons proposées en accompagnement, dont certaines ont suscité l'envie à l'assistance de fredonner, puis carrément chanter de bon cœur la plus connue.

    Des retrouvailles en douceur, bien agréables, encore que les effusions et les échanges  soient limités, chacun ne s'identifiant  que par les yeux et souhaitant pouvoir respirer ne s'attardant pas dans la salle, mais envisageant bien leur présence le fois prochaine.

    Alors avec plaisir  à bientôt.

    Ninette

  • Discussion "3 crimes retentissants"

    Sans doute l’actualité répétée par les médias, rubrique "faits divers", a-t-elle inspirée notre conférencier pour lui donner envie de nous ressortir 3 affaires criminelles d’un passé lointain qui se sont déroulées dans nos quartiers, où cependant, il fait si bon vivre !

    Nous avons découvert "L’affaire Soleilland" de janvier 1907. Dans le XIe un homme inspirant toute confiance à une famille amie, propose à leur fillette de 11 ans d’assister à un spectacle au Bataclan, accompagnée par sa femme.

    Mais par un concours de circonstance, c’est lui qu’elle devra suivre. Refus, débats, taquineries, excitation, attouchements, voire plus... étranglement, coup de couteau "Un coup de folie" dira-t-il ! (Ceci nous rappelle un évènement tout récent).

    Machiavélique, l’homme emballe le corps dans des toiles et le transporte de tramway en tramway, un trajet de 28 mn jusqu’à la gare de l’Est pour laisser son colis n° 1274 à la consigne.

    La disparition déclarée, la police enquête, retrouve le corps 8 jours après sur les aveux. Procès retentissant : c’est l’époque où l’Assemblée Nationale se penche sur la question de la suppression de la peine de mort. Justement le Président Fallières va le gracier. Albert Soleilland ira au bagne, il y meurt en 1920 de la tuberculose.

    Mais passons au second d’un autre style et presque connu grâce au film de Claude Chabrol, où Isabelle Huppert incarnait "Violette Nozières".

    Dans le XIIe cette jeune fille mineure, vit avec ses parents dans de simples conditions, qui ne conviennent pas à son tempérament. Elle préfère l’ambiance du quartier Latin où elle s’amuse, mène une vie quelque peu débauchée. Elle méprise ses parents, elle a besoin d’argent, pioche dans les économies familiales cachées, elle se prostitue, elle est atteinte de syphilis... Elle cogite dur !.....

    Auprès d’un médecin de Bichat elle obtient la possibilité d’avoir des médicaments (et même un certificat de virginité), la syphilis peut être héréditaire. Son plan ? Faire croire ceci à ses parents, et les soigner par la prise de poudre.... Par 2 fois elle s’exécute. En 1933, en mars et en août, à la seconde son père meurt dans son transfert à St-Antoine, mais la mère en réchappera, malgré la quantité de poudre préparée, prise à moitié car la potion est jugée trop amère... Et toute la mise en scène pour faire croire à une asphyxie avec ouverture du gaz !

    Avant la confrontation avec sa mère Violette va s’échapper durant 8 jours, mais sera rattrapée, car sa photo paraît dans les journaux, elle est reconnue par un client.

    À son procès elle accuse son père d’inceste, soulignant que sa mère faisait celle qui ne voulait rien voir... Du coup elle est soutenue par les surréalistes (intellos de gauche) tels que M. Aimé, Aragon, Paul Eduard, Salvador Dali, Giacometti....

    La France est divisée en deux. Elle demande pitié à sa mère qui ne pardonne pas. Condamnée à mort, graciée par le Président Albert Lebrun, puis réclusion à perpétuité à la Petite Roquette, Hagueneau, enfin à Rennes en prison auprès de religieuses elle y fait repentance au point, que l’on pense à son entrée en religion.

    Mais sa vie va changer. En 1942 Pétain réduit sa peine à 12 ans. Libérée en 1945 son interdiction de séjour est levée par De Gaulle, elle épouse le fils d’un greffier, le couple achète un restaurant auberge, ils auront 5 enfants, sa mère vit avec eux. En 1963 réhabilitation, plus de casier judiciaire, en 1966 à 52 ans elle décède, elle est enterrée près de ses parents à Neuvy s/Loire.

    Nous sommes tous aptes, bien rodés à entendre le troisième cas, celui du "Crime du métro”

    En mai 1937 à Paris il fait beau, les parisiens de sortie, reviennent du bois de Vincennes. Ils prennent le métro à la Porte Dorée.

    À 18h29 arrive la rame 382 partie à 18h27 de la Porte de Charenton. Six personnes veulent monter en 1ere classe. Dans le wagon se trouve une jeune femme. Dans le groupe, un médecin militaire constate que cette personne ne bouge pas et s’écroule subitement. Il s’approche, et voit un couteau planté dans la gorge. Emeute générale, la police est appelée, un policier ôte le couteau... Erreur ! Plus d’empreintes...

    La victime meurt dans son transfert à St-Antoine. Cette veuve née en 1907 en Italie "Laetitia Toureaux", habite près du Père Lachaise, travaille dans les dancings employée aux vestiaires, puis auprès d’un détective privé pour filer les gens, elle portait la décoration de "Bien public".

    Avait-elle des relations avec la Cagoule dont Filiol, un tueur faisait partie ? Aurait-elle trahi ? L’assassin n’a jamais été retrouvé, ni la cause ! Vengeance d'amour ? Espionnage ? Règlement de comptes ?

    En juin 1962, une lettre arrive auprès d’un commissaire, détient-elle la vérité? Un homme, médecin avoue anonymement par respect pour sa famille, avoir connu cette femme dans un dancing, ils se rencontraient dans les cafés, mais elle le traitait en gamin, elle écartait les rendez-vous, refusa sa demande en mariage.
    Elle aurait décommandé un diner, furieux, jaloux pensant qu’elle allait à un rendez-vous galant, ayant d’ailleurs, changé d’allure portant des couleurs vives, elle s’était teinte en rousse....

    Fou de rage, la colère meurtrière le possède, muni d’un Laguiole il décide d’aller au dancing, la suit jusqu’au métro, monte en 1ere classe, l’attaque, change de wagon, ... Et voilà !

    On s’étonne que l’enquête ne soit pas allée plus loin, ni reprise malgré la prescription ! Cette lettre révèle-t-elle la réalité ? Est-ce bien celle de l’auteur du crime ? Ou celle d’un affabulateur ? (On aurait bien aimé le savoir)

    Ninette

  • Discussion "Les Borgia"

    Famille du XVe et XVIe siècle célèbre par ce que nous avons lu ou pu entendre, a réuni beaucoup d’entres-nous, cette fois pour en savoir un peu plus, car en privé des détails et vérités sont parfois dévoilés.

    Rodrigo Borja né en Espagne en 1432 sera Pape successeur de son oncle Calixe III qui emmène sa famille à Rome.

    À 20 ans Rodrigue est nommé cardinal. Au décès de Calixe III, succède Pie II, Rodrigue trop jeune ne s’est pas présenté à l’élection, mais il est déjà père de 3 enfants de mères inconnues.

    De sa liaison avec Vannessa Cattanei, naissent : Juan 1474, César 1475, Lucrèce 1480, Joffrey 1481. Mais être maitresse de cardinal, ce n’est pas convenable, aussi par esprit de complaisance, cette femme se mariera 4 fois, tout en restant proche de Rodrigue.

    Lucrèce a été fiancée 2 fois fiançailles imposées par sa famille, mais se marie avec Giovanni Sforza, neveu du maitre du Milanais ; C’est un mariage politique. Les Papes successifs après Pie II sont : Sixte IV, Innocent VIII, et Rodrigue qui a 60 ans devient le Pape Alexandre VI en 1492.

    En 1494 c’est l’époque où le roi de France Charles VIII pénètre en Italie pour se rendre à Naples en vue de faire la croisade. Il prend Rome. À Florence le dominicain Savonarole persuadé de la fin du monde proche, fait des sermons pour l’affronter et afin de gagner le paradis, il faut être plus propre, plus naturel, il prône de changer de mentalité, il mène le peuple à se libérer de tout superflu, de toute vanité, bijoux, œuvres d’art, ainsi, même Botticelli jettera des tableaux au feu du "bûcher des vanités".

    Savonarole rencontre Charles VIII qu’il considère comme "le bras vengeur de Dieu", il est “le roi de Naples, de Jérusalem et empereur de Constantinople". Alexandre VI ne soutient pas le roi, qui traverse l’Italie, puis rentre en France. Il mourra à Amboise en se cognant la tête contre le linteau d’une porte basse. Savonarole finira sur le bûcher.

    Les Borgia sont connus pour des actions troubles. En voici quelques faits.

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    paris,conférence,borgia

  • Discussion "François Villon"

    paris,conférence,villonPour notre rentrée, c’était un sujet "à la page" : un écrivain au tempérament d’éternel étudiant, loin d’être sage !

    Connu pour certains de ses écrits, moins sur le déroulement de sa vie plutôt agitée et mêlée à plusieurs affaires, dans une époque où l’on ne rigolait pas avec la justice ayant torture et pendaison comme sanctions !

    Né à Paris en avril 1431, nommé François de Montcorbier ou encore François des Loges, il vécut jusqu’à 7 ans auprès des Célestins, puis sa mère le confia à Guillaume de Villon, son oncle chanoine, dans le quartier Latin où se trouvent les facultés tenues par les chanoines de Notre-Dame (faculté d’Art, de Droit, de Médecine, de Théologie) où l’on travaillait 130 à 140 jours par an.

    François fut licencié "es Art", il pouvait donner des cours, mais déjà l’on connaissait les grèves, qui pouvaient durer plusieurs mois. De 1441 à 1445 : 5 grèves celle de mai 1453 à août 1454 fut la plus longue, ce qui résulte que les étudiants en liberté profitaient de la vie, prostituées, tavernes que Villon fréquentait en compagnie d’individus plus ou moins louches.

    En 1455 à 24 ans, le jour de la fête Dieu il se trouve mêlé à une altercation avec effusion de sang et le décès d’un prêtre. Son protecteur Guillaume, demanda une lettre de rémission auprès des autorités, ce qui le sauvera de la pendaison.

    En 1456 vers Noël avec des copains est organisé le vol d’un coffre dans la sacristie du collège de Navarre, pour élèves pauvres. L’action découverte fera un raffut du diable, ce fait grave va le poursuivre toute sa vie.

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  • Discussion "Les Croisades et les Templiers"

    Avant l'excursion vers Gisors où des Templiers ont été emprisonnés et où l'on soupçonne qu'un trésor y était caché, nous avons été mis en condition dans le contexte des XIe au XIVe siècles, périodes des croisades et naissance de l'Ordre des Templiers.

    Prenons le bâton de pèlerin pour un retour sur ces évènements par un raccourci, car la route est longue pour se rendre jusqu'à Jérusalem, afin de reconquérir des territoires destinés aux chrétiens.

    Si les Turcs n'avaient pas vaincu les Byzantins en 1071 ni acquis Jérusalem en 1076, rien serait arrivé....

    En 1095 le pape Urbain II prêche à Clermont pour que les chrétiens partent en croisade. S'engageaient plutôt les cadets d'une famille et les seigneurs, par croyance, le goût de l'aventure, et en rémission des péchés.

    Les croisades
    La 1ere croisade en 1096. "Croisade des pauvres gens" occasionne beaucoup de massacres sur le parcours, il n'était pas bon être juif, païen, qui bien sûr, en retour, attaquent les envahisseurs. Godefroy de Bouillon en est le chef parmi d'autres. Pour participer il fallait faire 1 vœu, porter une croix, avoir de l'argent. Aidé par l'empereur de Constantinople, contre serment de rendre les terres prises, celui-ci donne or et argent. Mais ce n'était pas une partie de plaisir, durant le siège de 10 mois à Antioche, ils connaitront la famine, la mortalité, la désertion pour certains.  lire la suite ICI

    Les Templiers
    Lors de la 1ere croisade, le seigneur Hugues de Payns, constate qu'il reste peu de croisés à Jérusalem. Autour de l'an 1118 une question se pose :

    Qui va protéger les pèlerins ? Il faut un Ordre de chevalerie au service de la chrétienté, donc mi-moine, mi-soldat.

    Pourquoi ce nom ? Lire la suite ICI

    1946 Roger Lhomoy jardinier, gardien à Gisors obsédé par l'idée d'un trésor caché sous le donjon a creusé, sans sécurité, la terre sur une profondeur de plusieurs dizaines de mètres jusqu'au moment où les parois s'effondrent lui brisant une jambe. À sa guérison il reprend ses fouilles, tombe sur une salle et dit qu'il a découvert un "spectacle fantastique" comme une sorte de chapelle avec des sarcophages, des statues.

    1962 Malraux au Ministère de la Culture fait des recherches : en vain.

    1964 Mesmer au Ministère des Armées fait des fouilles : en vain, fait reboucher.

    2017 Donc ARVEM à son tour part en exploration pour trouver enfin le mystérieux trésor, connaissant le courage et la curiosité de ses "pratiquants" sensibilisés et même dynamisés à la suite de cette conférence.

    À suivre

    Ninette

  • Discussion "Second Empire"

    paris,conférenceJe ne sais pas pour vous ce qu'il évoque, mais je crois qu'en général, c'est à Napoléon III et à Eugénie, un couple souverain, superbe d'élégance, lui, la moustache finement lissée, l’œil coquin, elle dans ses superbes robes au décolleté généreux, couverte de bijoux.

    C'est la période des fêtes, des bals, des spectacles, de cette musique entraînante d'Offenbach, de ces constructions dans un Paris modifié par des travaux durant 17 ans dont nous bénéficions encore, comme les grandes artères des axes Est-Ouest, Nord-Sud, les Places du Trône, République, Etoile, ces immeubles cossus, l'Opéra Garnier, des gares, des casernes...

    Mais ce qu'il ne faut pas oublier c'est que le préfet Haussmann a également pu instaurer le rattachement des immeubles aux 500 km d'égouts, ainsi que la création des parcs, des Buttes Chaumont, les bois de Boulogne, et Vincennes.

    Il n'y a pas eu que de bonnes et belles transformations. Avant d'être Empereur, Louis Napoléon à 40 ans fut élu 1er Président de la République pour 4 ans, élection préparée par l'Assemblée Constituante composée de 880 députés

    Les candidats à cette élection étaient ainsi présentés :
    - Cavaignac : Voulez-vous du mieux ? = 1.448.000 voix
    - Monsieur Raspail : Voulez-vous de la canaille ? = 36.000 voix
    - Ledru-Rollin : Voulez-vous un coquin ? = 370.000 voix
    - Poléon : Voulez-vous du bon ? = 5.434.000 voix soit 75 % des votants
    C'est ainsi que Louis Napoléon s'est retrouvé Président, élu au suffrage universel (que par des hommes !)

    Suivant les évènements populaires graves, l'Empire sera proposé pensant qu'il protègerait la paix. Hélas, ce ne fut pas le cas, car il connut 4 guerres, des attentats dont 1 le décida d'agir sur l'indépendance de l'Italie (Lombardie et Vénétie occupées par les Autrichiens). En compensation, récupération pour la France de Nice et la Savoie.

    Ce qui retient sûrement notre attention, c'est une découverte, une coïncidence : figurez-vous que Napoléon III demeurait à l’Élysée et une de ses maîtresses habitait rue du Cirque Cela fit "tilt" parmi nous !
    Mais plus important retenons tout de même que l'Empereur fut un progressiste libéral donnant "droit de réunion et d'association" et une "presse moins muselée".

    Cette période historique depuis 1802 à 1873 nous a été présentée très en détails comme d'habitude, jusqu'au décès à 65 ans du souverain et d'Eugénie en 1920 à 94 ans disant "C'est le moment de m'en aller".

    Cette fois-ci je ne développerai pas davantage le compte-rendu, car au lendemain de la dégustation de galette accompagnée de cidre, il se trouve que j'ai l'esprit embué. À mon tour, je dis donc :"c'est le moment de poser ma plume "!

    Ninette

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Suite de la conférence du mois de mars 2016

    Le 14 mai, Jean-Paul organise une seconde discussion sur Victor Hugo.

    Il nous présente tout d’abord quelques documents joliment illustrés, soit des photos ou des textes bien connus de tous, sans que pour autant les auditeurs en connaissent l’origine (textes mis en musique par Brassens, notamment).

    Il rappelle tout d’abord l’enfance de Victor (né en 1802 à Besançon), élevé par un père militaire, le futur général d’Empire Léopold Hugo ainsi que par une mère, pour le moins originale, Sophie Trébuchet.

    Il nous raconte les divers événements qui ont marqué son enfance, voyages en Italie et en Espagne, puis divorce des parents en 1811.

    Victor suit alors sa mère à Paris. Lire la suite ICI

    Au cours d’une conférence de près de trois heures, Jean-Paul a su mettre en exergue tous les événements qui ont marqué la vie de Victor Hugo ainsi que la vie du siècle. Sans doute Hugo avait-il raison de dire en parlant de sa naissance : "Ce siècle avait deux ans".

    En résumé, rappelons-nous sa belle formule "S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là" dernière strophe du magnifique poème "Ultima verba", extrait du recueil "Les Châtiments". Je suis sans doute trop longue mais Jean-Paul a vraiment su capter mon attention du début à la fin et je souhaitais retransmettre un maximum des choses apprises ou remémorées depuis ma prime jeunesse.

    L’on a envie d’entendre Jean-Paul sur la commune de Paris, comme il nous l’a promis !

    Odilep

  • Discussion "Victor Hugo" suite

    Après un rappel du début de sa vie, nous avons été entraînés sur le chemin parcouru d'années en années, qui ont vu naître de nombreuses pièces de théâtre avec plus ou moins de censures ou de succès, puis la création de journaux à plusieurs reprises, et roi de l'écriture, ses romans échelonnés.

    Bien sûr, la vie intime fut évoquée avec délice par les détails, car Monsieur aimait les femmes, toutes les femmes, sans pour autant être galant avec "ses plus fidèles".

    Mais ce génie a été exceptionnel sur le plan des idées politiques. Avant-gardiste, il était contre l'homophobie (Claude Gueux), pour les États-Unis de l'Europe (l'Allemagne est le cœur, la France est la tête), contre la peine de mort, entre-autres...

    Nommé Pair de France, participera à la Révolution de 1848, se retrouvera en opposition contre Louis Napoléon, fera un discours contre "la misère", hué à l'Assemblée Nationale, défendra le suffrage universel.....

    Après avoir été Pair, élu député, reçu la légion d'honneur, il sera exilé à Bruxelles, puis Jersey et Guernesey.

    Vingt ans plus tard, un retour triomphal à Paris. Il est à nouveau élu député, démissionnera. Malgré ses idées avancées, il est contre l'anarchie et par le fait, contre l'épisode de la Commune, qui représentait le désordre.

    Il verra disparaître quatre de ses enfants, sa femme, sa maîtresse attitrée, montera au rang de sénateur, avant de décéder en 1885 à Paris pour séjourner définitivement au Panthéon.

    - Pour détendre l'assemblée présente, tous ensemble avons chanté quelques refrains en rapport avec ses voyages en Espagne, et pour adoucir la révolte des parisiens sous la Commune, " Le temps des cerises " -

    Ninette