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Nos conférences - Page 5

  • 1 - Discussion "L'Australie"

    Comme je n’aime pas du tout l’avion, aller en Australie depuis l’ancienne gare de Reuilly...... C’était inimaginable !

    Je n’ai donc pas hésité à embarquer !

    Notre guide nous a entrainés jusque dans le passé de ce continent grand comme toute l’Europe, découvrir les Aborigènes et leur destin abominable dû à la conquête de la civilisation, située essentiellement au bord des côtes, octroyées d’office à l’origine par les Anglais, à des repris de justice.

    Un parcours historique déployé digne d’un cours en amphi d’une grande école, avec découverte par images de paysages curieux, fabuleux, d’animaux aux terribles comportements, des moyens de transports ferroviaires et routiers impressionnants et particuliers, ceci à travers une épopée courageuse présentée comme le souvenir d’une heureuse aventure vécue en famille, prête à recommencer !

    Curieusement, je préférais être sur mon siège plutôt que dans le véhicule malgré son confort, devoir traverser des étendues d’eau, emprunter des voies précaires, rencontrer soudain un animal hostile .....

    L’Australie est immense, et c’est loin ! Mais elle est venue en toute quiétude jusqu’à nous .... Qui l’aurait cru !

    Ninette

  • Discussion "Le grand Condé et la Fronde"

    L’Histoire se répète-t-elle ? Avec les évènements de nos jours on pourrait y penser... Disons que ce sont les mêmes raisons qui déclenchent la révolte....

    Sous la monarchie du XVIIe siècle la France fut très agitée, période de la guerre de 30 ans et de la Fronde à partir de 1648.

    C’est en 1621 que nait à Paris Le Grand Condé. Placé à 8 ans chez les jésuites à Bourges, passera ses vacances à Montrond (Berry) dans le château de son père. Puis en 1636 il arrive à Paris.

    Atmosphère
    La révolte gronde partout en France car le peuple refuse les taxes imposées sous des appellations différentes.

    Retenons quelques-unes
    1637 en Périgord "les croquants" se rebellent contre "la taille" afin de payer les soldats, on impose une taxe sur le vin chez les cabaretiers.
    1639 dans le Cotentin "les va nu-pieds" refusent l’augmentation d’1/4 de la valeur de la "gabelle".

    1648 à Paris augmentation de "la paulette" (du nom du juge Paulet)
    Le Parlement exige son accord sur les impôts ordonnés par la Régence.

    Mais on continue
    1675 en Bretagne "les bonnets rouges" luttent contre la taxe sur le papier timbré, qui était gratuit auparavant pour les actes notariés, judiciaires.
    1707 dans le Quercy "les tard avisés" refusent la taxe sur les traités forains.

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    Ninette

  • Discussion "Le Duc D'Enghien"

    paris,duc d'enghienVivant en Allemagne en Pays de Bade, il était considéré (avec le Duc d’Artois) comme "le Prince" que les royalistes attendaient.

    En 1804 date d’un complot contre Bonaparte. Le royaliste chouan Cadoudal aurait reçu de l’argent des ennemis anglais pour prendre Bonaparte et l’envoyer à Jersey puis à Ste-Hélène. Mais l’auteur fut enfermé au Temple puis exécuté. D’autres comploteurs seront également arrêtés tels que les généraux Moreau et Pichegru retrouvé étranglé.

    À cette occasion, Bonaparte dira "Mon sang vaut bien celui des Bourbons".

    Mais dans quel but ?
    C’est ainsi qu’il organise un plan contre le Duc d’Enghien, un plan d’arrestation, enlèvement, traversée du Rhin jusqu’à l‘arrivée à Strasbourg (le Duc était accompagné de son chien).
    Puis toutes les indications seront données au gouverneur Harel qui va recevoir à Vincennes le Duc, ceci dans le plus grand des secrets.
    L’aristocrate avait demandé pour sa défense, une entrevue auprès du 1er consul Bonaparte "de Prince à Prince" avait-il dit, loin de penser que la fosse était déjà creusée et que tout était programmé.

    Une anecdote
    Cependant Joséphine proche dans l’esprit, des royalistes, dit-on s’était inquiétée auprès de son époux de cette affaire, Mais elle fut vite rabrouée : "Tu n’y connais rien, occupe-toi plutôt de tes toilettes".

    Que reproche-t-on au Duc ?
    Simplement d’être royaliste, s’être exilé après la prise de la Bastille et d’avoir combattu contre les troupes révolutionnaires.

    L’exécution
    - Arrivé à 17h30, dans la nuit à 2h du matin un simulacre de procès devant une commission de militaires.
    - À 2h30 descente dans le fossé par la Tour du Diable, longer le fossé, l’homme demande un prêtre, ce qui lui est refusé "pas de capucinades" dit le colonel Savary, le condamné peut couper une mèche de cheveux pour sa femme Charlotte de Rohan. Son chien est là près de lui (il sera recueilli par la femme du gouverneur).
    - À 32 ans il est fusillé par une dizaine de gendarmes français "C’est le plus terrible" ; Ce sont ses dernières paroles.

    Quelles sont les réactions à cette affaire ?
    - Aucun prince, aucun roi au pouvoir n’a réagi à cette exécution.
    - Chateaubriand démissionne de l’ambassade du Valais. Mais ému relate les faits dans ses écrits. Entre autres le rapport sur le vécu de cet évènement, l’arrestation, le transfert, l’arrivée à Paris, l’incarcération, la chambre dans la Tour du Bois puis dans le Donjon, où comme par hasard, avait également été enfermé son ancêtre le Prince de Condé.
    - Murat gouverneur de Paris pleure (alors qu’il avait organisé l’exécution).
    - Talleyrand va nier.
    - Bonaparte se dédouane accusant Talleyrand de lui avoir fait connaître le Duc, conseillé sa mort, ajoutant qu’il était responsable de tout ce qui a été fait contre les Bourbons.

    Mais à qui profite cet assassinat ?
    Bien sur à Bonaparte qui ne rêve que d’une chose devenir empereur héréditaire, d’autant que devenu régicide, les Jacobins se rallient à lui.
    Cependant plus tard à Sainte-Hélène il va regretter. Le 15 avril 1821, 8 jours avant sa mort il explique que cet assassinat était "nécessaire à la sûreté : raison D’État".
    À la Restauration le corps du Duc d’Enghien fut exhumé, transféré à la Ste Chapelle de Vincennes.

    paris,duc d'enghienMais le souvenir reste présent puisque à l’endroit de cette exécution sur une colonne est inscrit "HIC CECIDIT" C’est ici qu’il tomba".
    Peut s’y recueillir qui le veut !

    Pour terminer la séance sur une note plus légère, un fait divers nous a été donné sur la mort du Duc de Bourbon père du Duc d’Enghien... Crime ou suicide ? La réalité nous a étonnés : accident !... Mais chut ! Vous vous souvenez ?
    Alors restons discrets comme ce fut le cas à l’époque !

    Ninette

  • Discussion "La Der des Ders"

    Je n’ai pas la prétention de faire le rapport de cette période, bien compliquée, seulement quelques notes.

    En ce 10 novembre, il nous a été développé tous les évènements écoulés depuis une partie des causes de ce conflit, l’évolution mondiale, le désastre général de ces années de combats, la position des alliés, la naissance de la République d’Allemagne, puis le recul de l’armée allemande et enfin la signature de la "convention de l’armistice".

    paris,1914Bien des détails précis donnés avec l’apport de documents officiels comme, l’affiche de la "mobilisation des français", des premières pages de la presse "Le matin", "Le figaro", "La Métropole" appuyés par nos photocopies permettant la comparaison entre l’Europe de 1914 et celle de 1923 bien plus morcelée, le wagon de Rethondes où fut signé la "convention de l’armistice" et ce document exceptionnel (conservé et exposé pour ce centenaire au château de Vincennes, jusqu’au mois de janvier 2019), aussi le clairon qui sonna l’arrêt des combats, avant que toutes les cloches du pays ne retentissent joyeusement.

    Tout ceci avant de revivre au maximum les évènements échelonnés durant ces nombreuses années de malheur, où beaucoup de pays se sont impliqués, faisant des millions de morts, soldats et civils, millions de blessés, des "gueules cassées", des amputés, des aveugles tous dus aux éclats d’obus....

    Mais vous avez peut-être vu de nombreux reportages télévisés relatant ceci et également le retour des survivants, durant ces dernières semaines précédant le 11 novembre.

    De plus, si vous avez suivi la belle commémoration émouvante, exceptionnelle, à Paris retransmise en direct, si bien commentée, agrémentée de témoignages, de récits plus ou moins connus, (jusqu’à voir passer en ombre le fameux clairon) alors vous aurez constaté que vous aviez été bien informés la veille, par cette conférence offerte à laquelle vous aviez assisté.

    Il fallait bien sûr, être resté scotché devant l’écran pour réentendre précisément les actions, les comportements, les décisions des chefs d’armée, des hommes d’état, les conséquences, la survie des combattants, et puis cette libération, certes provisoire pour 36 jours, car il a fallu que cet accord soit reconduit par 3 fois.

    Mais la guerre a continué plus à l’Est jusque dans les années 20 et malheureusement une revanche allemande mijotait...

    Grâce au petit écran, on a remarqué qu’en ce 11 novembre 2018 bien d’autres nations se sont unies dans le souvenir et l’espoir d’une paix solide.

    Ninette

  • Discussion "Le Fauvisme"

    Cette conférence sur "le fauvisme", fort bien menée par Karine, m’a suscité la réflexion suivante : "Comme dans la Vie et toute activité humaine, l’Art est mouvance".

    Invention / nouveauté mais aussi inspiration du passé / retour en arrière / oscillation. Ces évolutions choquent dans un premier temps puis sont acceptées et reconnues par la suite.

    L’Art s’imprègne des diverses et multiples découvertes humaines qui sont inépuisables. Rien n’est figé, tel un balancier.

    Cubisme / abstraction / expressionnisme / réalisme / hyper-réalisme / surréalisme / (le fameux "carré blanc sur fond blanc" de Kasimir Malevitch, peintre russe, 1918) / Sécession (Klimt…)… Avec l’apparition du Numérique, la liste va s’étendre et il en sera ainsi tant que l’Humanité existera.

    L’Art pictural est éternel et mouvant… Émouvant… Lire la suite ICI

    Martine C.

  • Discussion "Charlotte Corday"

    Qui était Charlotte Corday ?
    Elle se nommait Marie Anne Charlotte Corday d’Armont, née le 21 juillet 1768 dans une ferme à St- Saturnin en Ligneris (aujourd’hui village Les Champeaux, Orne).

    Elle était l’arrière, arrière, arrière petite fille de Corneille. Son père agriculteur, marié à une petite noble qui n’aurait jamais reçu sa dot... Cet homme plutôt procédurier cherchera toute sa vie à récupérer l’argent.

    Sa mère décède à 46 ans, enceinte de son 6è enfant. Charlotte est placée chez les sœurs à l’Abbaye aux Dames. Bonne élève, ses lectures vont sur les textes de Rousseau, Corneille, Plutarque...

    Elle sort à 18 ans, ayant un fort caractère dit : "Je ne me marierai jamais". Cependant elle semble belle, le teint clair qui rougit facilement.

    Voyons l’atmosphère de l’époque
    L’hiver 1788-89 est froid, la récolte a été mauvaise, le blé est cher, le pain manque (la faute à l’Autrichienne et Necker "un suisse", ils accaparent le pain sur le dos du peuple). Aux boulangeries les femmes durant des heures font la queue : agitations, troubles, quelques massacres de marchands de grains, de boulangers.....

    En France "la grande peur" animée par des comploteurs fera que le 4 août l‘abolition des privilèges sera déclarée, entre autre, droit de chasse pour les paysans et donc, tout retombe sur les seigneurs mal aimés, prise de châteaux...

    En février 1790 Charlotte vit à Caen chez une parente (près de la rue des Carmes où se réunissent les Girondins). Une anecdote dit qu’à table, elle refusa la tradition celle de boire à la santé du roi qu’elle jugeait trop faible, soulignant "Personne ne perd rien en me perdant".

    En 1792 la guerre contre l’Autriche, la Prusse voit l’ennemi à nos portes : Verdun, Longwy.

    Retenons qu’un homme s’insurge
    Marat journaliste particulièrement agitateur (deviendra administrateur de Paris, puis député) lance "Laisserons nous les ennemis massacrer nos femmes et nos enfants" !

    Donc, les révolutionnaires entrent dans les prisons, tuent des prêtres, des nobles 1300 morts environ.

    Le 21 janvier 1793 c’est la mort du roi.

    Le 5 avril l’abbé Combeault (qui avait éduqué Charlotte), considéré comme traitre est guillotiné à Caen. Est-ce cela qui va la pousser au crime ?

    Déroulement du scénario .... Lire la suite ICI

  • Discussion "3 crimes retentissants"

    Sans doute l’actualité répétée par les médias, rubrique "faits divers", a-t-elle inspirée notre conférencier pour lui donner envie de nous ressortir 3 affaires criminelles d’un passé lointain qui se sont déroulées dans nos quartiers, où cependant, il fait si bon vivre !

    Nous avons découvert "L’affaire Soleilland" de janvier 1907. Dans le XIe un homme inspirant toute confiance à une famille amie, propose à leur fillette de 11 ans d’assister à un spectacle au Bataclan, accompagnée par sa femme.

    Mais par un concours de circonstance, c’est lui qu’elle devra suivre. Refus, débats, taquineries, excitation, attouchements, voire plus... étranglement, coup de couteau "Un coup de folie" dira-t-il ! (Ceci nous rappelle un évènement tout récent).

    Machiavélique, l’homme emballe le corps dans des toiles et le transporte de tramway en tramway, un trajet de 28 mn jusqu’à la gare de l’Est pour laisser son colis n° 1274 à la consigne.

    La disparition déclarée, la police enquête, retrouve le corps 8 jours après sur les aveux. Procès retentissant : c’est l’époque où l’Assemblée Nationale se penche sur la question de la suppression de la peine de mort. Justement le Président Fallières va le gracier. Albert Soleilland ira au bagne, il y meurt en 1920 de la tuberculose.

    Mais passons au second d’un autre style et presque connu grâce au film de Claude Chabrol, où Isabelle Huppert incarnait "Violette Nozières".

    Dans le XIIe cette jeune fille mineure, vit avec ses parents dans de simples conditions, qui ne conviennent pas à son tempérament. Elle préfère l’ambiance du quartier Latin où elle s’amuse, mène une vie quelque peu débauchée. Elle méprise ses parents, elle a besoin d’argent, pioche dans les économies familiales cachées, elle se prostitue, elle est atteinte de syphilis... Elle cogite dur !.....

    Auprès d’un médecin de Bichat elle obtient la possibilité d’avoir des médicaments (et même un certificat de virginité), la syphilis peut être héréditaire. Son plan ? Faire croire ceci à ses parents, et les soigner par la prise de poudre.... Par 2 fois elle s’exécute. En 1933, en mars et en août, à la seconde son père meurt dans son transfert à St-Antoine, mais la mère en réchappera, malgré la quantité de poudre préparée, prise à moitié car la potion est jugée trop amère... Et toute la mise en scène pour faire croire à une asphyxie avec ouverture du gaz !

    Avant la confrontation avec sa mère Violette va s’échapper durant 8 jours, mais sera rattrapée, car sa photo paraît dans les journaux, elle est reconnue par un client.

    À son procès elle accuse son père d’inceste, soulignant que sa mère faisait celle qui ne voulait rien voir... Du coup elle est soutenue par les surréalistes (intellos de gauche) tels que M. Aimé, Aragon, Paul Eduard, Salvador Dali, Giacometti....

    La France est divisée en deux. Elle demande pitié à sa mère qui ne pardonne pas. Condamnée à mort, graciée par le Président Albert Lebrun, puis réclusion à perpétuité à la Petite Roquette, Hagueneau, enfin à Rennes en prison auprès de religieuses elle y fait repentance au point, que l’on pense à son entrée en religion.

    Mais sa vie va changer. En 1942 Pétain réduit sa peine à 12 ans. Libérée en 1945 son interdiction de séjour est levée par De Gaulle, elle épouse le fils d’un greffier, le couple achète un restaurant auberge, ils auront 5 enfants, sa mère vit avec eux. En 1963 réhabilitation, plus de casier judiciaire, en 1966 à 52 ans elle décède, elle est enterrée près de ses parents à Neuvy s/Loire.

    Nous sommes tous aptes, bien rodés à entendre le troisième cas, celui du "Crime du métro”

    En mai 1937 à Paris il fait beau, les parisiens de sortie, reviennent du bois de Vincennes. Ils prennent le métro à la Porte Dorée.

    À 18h29 arrive la rame 382 partie à 18h27 de la Porte de Charenton. Six personnes veulent monter en 1ere classe. Dans le wagon se trouve une jeune femme. Dans le groupe, un médecin militaire constate que cette personne ne bouge pas et s’écroule subitement. Il s’approche, et voit un couteau planté dans la gorge. Emeute générale, la police est appelée, un policier ôte le couteau... Erreur ! Plus d’empreintes...

    La victime meurt dans son transfert à St-Antoine. Cette veuve née en 1907 en Italie "Laetitia Toureaux", habite près du Père Lachaise, travaille dans les dancings employée aux vestiaires, puis auprès d’un détective privé pour filer les gens, elle portait la décoration de "Bien public".

    Avait-elle des relations avec la Cagoule dont Filiol, un tueur faisait partie ? Aurait-elle trahi ? L’assassin n’a jamais été retrouvé, ni la cause ! Vengeance d'amour ? Espionnage ? Règlement de comptes ?

    En juin 1962, une lettre arrive auprès d’un commissaire, détient-elle la vérité? Un homme, médecin avoue anonymement par respect pour sa famille, avoir connu cette femme dans un dancing, ils se rencontraient dans les cafés, mais elle le traitait en gamin, elle écartait les rendez-vous, refusa sa demande en mariage.
    Elle aurait décommandé un diner, furieux, jaloux pensant qu’elle allait à un rendez-vous galant, ayant d’ailleurs, changé d’allure portant des couleurs vives, elle s’était teinte en rousse....

    Fou de rage, la colère meurtrière le possède, muni d’un Laguiole il décide d’aller au dancing, la suit jusqu’au métro, monte en 1ere classe, l’attaque, change de wagon, ... Et voilà !

    On s’étonne que l’enquête ne soit pas allée plus loin, ni reprise malgré la prescription ! Cette lettre révèle-t-elle la réalité ? Est-ce bien celle de l’auteur du crime ? Ou celle d’un affabulateur ? (On aurait bien aimé le savoir)

    Ninette

  • Discussion "La fuite à varennes"

    Nous savions tous que Louis XVI a fui après les évènements révolutionnaires se sentant comme prisonnier aux Tuileries. Cette affaire nous est évoquée comme toujours, très en détails, retenons-en quelques-uns.

    La fuite, quel jour ?
    Le 20 juin 1791 au soir avec un peu de retard, dura 1 journée, mais considérée officiellement être un enlèvement.

    Quel moyen de transport ?
    - 1 cabriolet en tête tiré par 3 chevaux pour 2 servantes
    - 1 berline jaune et verte pour 6 personnes tirée par 6 chevaux pour:
    - le roi déguisé en valet sous le nom de Mr Durand
    - la reine nommée Mme Rochet
    - la sœur du roi Elisabeth nommée Rosalie
    - la gouvernante Mme de Korff
    - la fille du roi, Amélie
    - Le dauphin déguisé en fille, Aglaé
    Fersen en cocher, 3 accompagnateurs dont 1 sur la berline et 2 à cheval.

    Déroulement du voyage
    La berline dans ses couleurs correspondantes à celles du prince de Condé affolait les paysans redevables d’impôts, qui pensaient à l’arrivée du collecteur, ou pire...

    La présence de soldats répartis inquiète... Les rumeurs courent... De nombreux arrêts aux 12 maisons de poste pour changer les chevaux et les postillons, où dans 2 relais le roi semble avoir été reconnu.

    Des retards importants ont eu une répercussion sur l’horaire du rendez-vous fixé avec le chef de l’Armée de l’Est... Confusions, défaillances dans les transmissions des messages, des ordres, suspension des gardes, désordre général... La pagaille !

    L’arrivée
    Le 21 juin au soir à Varennes, passant sous la voûte d’une église, la berline est arrêtée par les habitants, les soldats de la Garde Française présents, menés par Drouet maître de poste à Sainte-Menehould qui avait galopé prenant un raccourci pour rattraper et devancer les fuyards. Ils sont recueillis à leur corps défendant, dans la maison Sauce où le propriétaire attend un ordre de Paris : laisser passer la berline, ou doit-elle retourner ?

    Le retour
    paris,louis xviLe lendemain matin, tout le monde fait demi-tour sous les quolibets, les injures, les menaces. Retour en 4 jours pour l’arrivée à Paris dans un silence méprisant. Il y était placardé "Celui qui applaudira le roi, sera bâtonné, celui qui l’insultera sera pendu". Avant d’arriver aux Tuileries les 3 accompagnateurs sont bâtonnés. La reine ôtant son bonnet découvre ses cheveux blancs... Dus aux émotions, à la peur !

    La suite nous a été développée... Mais c’était après la fuite... Et la fin ? On la connaît, mais on y reviendra !

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    Ninette

  • Un couple dans la révolution

    La température élevée de ce mois d’avril n’était pas idéale pour faire la Révolution et pourtant...

    parisEn début de séance nous étions encore frais pour découvrir sur les photocopies, les gouaches de Lesueur du Musée Carnavalet, relatant des scènes variées de cet épisode comme, le discours de Camille Desmoulins le 12 juillet, les citoyennes offrant leurs bijoux pour combler la dette de l’État, l’arrestation de "Dumoulin"....

    Mais notre orateur était lancé, obligé de rentrer dans tous les évènements qui contribuèrent à la fin de la royauté, la mort de Louis XVI, pour présenter la Révolution, la proclamation de la République et les acteurs en piste, les relations amicales ou les désamours des principaux civils ou militaires.

    Camille Desmoulins est né le 2 mars 1760 à Guise, 2 ans après Robespierre, sera avocat, créateur de journaux après avoir été pensionnaire avec Robespierre, à Louis-le-Grand.

    Sa vie affective
    En 1783 en promenade au jardin du Luxembourg, il croise Madame Duplessis et ses 2 filles Lucile 13 ans et Adèle. D’après les lettres qui nous ont été lues, Camille se révèle un amoureux platonique de la mère.
    Il fréquente la famille et finalement s’attache à Lucile, fait sa demande en mariage, attendue longtemps, mais ayant gagné en notoriété, Monsieur Duplessis accepte leur union. Ils se marient en 1790, un fils Horace nait en 1792, placé 3 jours après en nourrice.

    Son chemin politique
    En 1789 Camille fréquente les députés de l’Assemblée Nationale. Il fonde son journal "Les Révolutions de France et de Brabant" : grand succès, après avoir crée "La France libre" et "La lanterne" à l’existence plus courte.
    Nous découvrons que les paroles de la chanson "les aristocrates à la lanterne, les aristocrates ont les pendra"... viennent du fait que sur le place de Grève, au bras d’une lanterne, des gens y étaient pendus !

    Camille journaliste a un rival, Jean-Pierre Brissot, Girondin, journaliste concurrent, aux idées opposées (guerre offensive ou non) mais tous deux, sont pour la Révolution.

    De grands évènements
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  • Discussion "L'affaire Seznec"

    Pourquoi parler de nouveau de cette affaire ?

    Sans doute en avez-vous entendu des commentaires aux informations dernièrement, au mois de février. Rappelez-vous, après des fouilles, un os a été retrouvé....

    paris,seznecCependant cela ne prouve pas pour autant la réelle culpabilité de Guillaume Seznec accusé d’avoir tué Pierre Quémeneur.

    Ceci se passe au XXe siècle en Bretagne. Beaucoup d’encre a coulé jusqu’à la parution d’un dernier livre en 2014 d’un avocat qui révèle peut-être la vérité. C’est ainsi qu’un fanatique de Seznec demande l’autorisation des fouilles en 2018.

    Qui était Guillame Seznec ?
    Né en 1878 à Plomodiern en Finistère Sud où il a été marchand de cycles dont l’entreprise a brûlé pour laquelle il fut indemnisé. Il n’a pas fait la guerre, sera considéré comme profiteur de guerre, puis à Brest avec sa femme tient une blanchisserie pour l’entretien des vêtements des armées française et américaine, ce qui lui permis de faire des économies (4040 dollars). Cette entreprise a été vendue, mais un incendie l’a ravagée. L’assurance indemnise une fois encore Seznec considéré comme encore le propriétaire, car le nouveau n’avait pas réglé totalement le montant de l’acquisition. Aux yeux de tous Seznec devient louche.

    Que devient-il ?
    Installé à Morlaix il monte une scierie. Il est considéré comme un étranger magouilleur. Il fait du trafic de voitures américaines, donc il voyage beaucoup, toujours par monts et par vaux. Jusqu’au jour où il rencontre Pierre Quémeneur Conseiller général du Finistère, qui lui propose d’acquérir sa propriété de Plourivo. Deux actes de vente auraient été signés dans un café à Brest pour 35000 francs, il dira avoir donné ses dollars en dessous de table.

    Que font-ils ?
    Le 24 mai 1923 tous deux veulent se rendre à Paris. Quémeneur attend à Rennes Seznec, parti en Cadillac plutôt en mauvais état qui connut maints incidents sur la parcours et occasionnent un grand retard au rendez-vous. Tard le soir ils arrivent à l’auberge à Houdan, sous une tension révélée importante.

    Quémeneur souhaite gagner Paris en train, mais devant l’heure très avancée, c’est impossible. Certains les auraient vus repartir ensemble... Et depuis plus de nouvelles du Conseiller.

    Seznec a repris la route vers Morlaix pour réparations, puisqu’il se retrouve chez lui à peine 48h après (à l’époque il roule à 50 km/h vu l’état de son véhicule).

    Hypothèses : Lire la suite ICI