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Nos conférences - Page 5

  • Discussion "Gilets jaunes = sans culottes"

    Avant la comparaison entre les gilets jaunes et les sans culottes qui s’avèrent être fort semblables, il se dit en France "on n’aime pas le changement même si les manifestations populaires réclament une évolution."

    Constatons que depuis nos ancêtres les revendications n’ont guère changé. Les privilèges sont chasse gardée.

    Faisons un tour en arrière (en limitant ici tous les détails) sur les principaux grands évènements qui marquèrent notre Histoire. En route pour la similitude.

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    Ninette

  • Discussion "Les plantes"

    Les âmes intéressées par "la nature citadine" se sont retrouvées pour écouter, comparer, apprendre, découvrir, questionner sur les fleurs et plantes qui garnissent nos fenêtres et balcons, et pour certains les jardins.

    paris,plantesUn grand tour d’horizon sur les plus connues, les plus courantes aux noms compliqués d’origine latine, aussi, grâce aux images projetées sur écran, l’assistance aussitôt citait le nom simplifié donné sur les marchés. Cependant quelques inconnues, par leur beauté, leurs couleurs, leurs formes originales ont voulu surprendre les plus experts.

    Après la reconnaissance, nous était développé l’entretien, la longévité, la coupe, le bouturage, la conservation possible du bulbe (et non de l’oignon) du tubercule, la plantation suivant le cas, les maladies etc...

    Nous avons également identifié les plantes intérieures et leurs particularités, les aromatiques (que chacun peut avoir sur sa fenêtre de cuisine), savoir comment cueillir le produit pour ne pas écourter la vie du plant.

    Encore quelques instants pour répondre aux questions diverses des "jardiniers en herbe".

    Un bon moment passé, hélas, nous manquait le parfum raffiné des roses ! Mais l’avantage, c’était d’admirer toutes ces plantations sans se piquer, sans souffrir du dos en se baissant pour les approcher, donner l’envie devant l’arrivée du printemps de s’adonner à un passe-temps utile au bien-être des yeux, un bon dérivatif nécessaire aux abeilles toujours plus nombreuses en ville qui se régalent du naturel de nos sains menus !

    Une prochaine fois peut-être nous parlerons des arbustes ? À quand la culture maraîchère, puisqu’à Paris de plus en plus il paraît, que sur les terrasses d’immeubles l’on plante, et l’on récolte !....

    Alors, un jour, vous verrez, Arvem ira aux fraises !

    Ninette

  • 2 - Dicussion "L'Australie"

    Deux grands écrans télé l’accompagnent, des dizaines de regards sont dirigés vers lui. Il nous fait partager son voyage vers un pays lointain, et qui fait rêver. Le royaume des kangourous, du rugby (pour les sportifs). Vous avez deviné, l’Australie.

    paris,australie

    Passionné par son voyage, des belles photos illustrent son exposé très intéressant. Il nous décrit avec brio un pays sous l’emprise de l’Angleterre. Le jeu des kangourous pour ne pas se faire voir, le plumage très coloré d’un cacatoès, serpents, lézards et crocodiles y vivent. Les routes nationales sont pour eux des autoroutes à deux voies où circulent entre autre, des camions surdimensionnés dont les roues peuvent mesurer 3 mètres de diamètre, tractant jusqu’à 5 remorques. Quant aux trains, ils sont très longs.

    Malgré des régions restées intactes avec des climats différents, il y a eu des Jeux Olympiques, des champions du monde dans plusieurs disciplines, un circuit automobile et des groupes de chanteurs à succès. Côté historique, c’est James Cook qui en 1770 prend possession pour l’Angleterre. Les femmes obtiennent le droit de vote dès 1884. Des groupes connus, entre autres Bee Gees, ACDC, Tina Aréna, Pink Floyd…

    Merci Jean-Yves pour cet exposé.

    Yvesck

  • 1 - Discussion "L'Australie"

    Comme je n’aime pas du tout l’avion, aller en Australie depuis l’ancienne gare de Reuilly...... C’était inimaginable !

    Je n’ai donc pas hésité à embarquer !

    Notre guide nous a entrainés jusque dans le passé de ce continent grand comme toute l’Europe, découvrir les Aborigènes et leur destin abominable dû à la conquête de la civilisation, située essentiellement au bord des côtes, octroyées d’office à l’origine par les Anglais, à des repris de justice.

    Un parcours historique déployé digne d’un cours en amphi d’une grande école, avec découverte par images de paysages curieux, fabuleux, d’animaux aux terribles comportements, des moyens de transports ferroviaires et routiers impressionnants et particuliers, ceci à travers une épopée courageuse présentée comme le souvenir d’une heureuse aventure vécue en famille, prête à recommencer !

    Curieusement, je préférais être sur mon siège plutôt que dans le véhicule malgré son confort, devoir traverser des étendues d’eau, emprunter des voies précaires, rencontrer soudain un animal hostile .....

    L’Australie est immense, et c’est loin ! Mais elle est venue en toute quiétude jusqu’à nous .... Qui l’aurait cru !

    Ninette

  • Discussion "Le grand Condé et la Fronde"

    L’Histoire se répète-t-elle ? Avec les évènements de nos jours on pourrait y penser... Disons que ce sont les mêmes raisons qui déclenchent la révolte....

    Sous la monarchie du XVIIe siècle la France fut très agitée, période de la guerre de 30 ans et de la Fronde à partir de 1648.

    C’est en 1621 que nait à Paris Le Grand Condé. Placé à 8 ans chez les jésuites à Bourges, passera ses vacances à Montrond (Berry) dans le château de son père. Puis en 1636 il arrive à Paris.

    Atmosphère
    La révolte gronde partout en France car le peuple refuse les taxes imposées sous des appellations différentes.

    Retenons quelques-unes
    1637 en Périgord "les croquants" se rebellent contre "la taille" afin de payer les soldats, on impose une taxe sur le vin chez les cabaretiers.
    1639 dans le Cotentin "les va nu-pieds" refusent l’augmentation d’1/4 de la valeur de la "gabelle".

    1648 à Paris augmentation de "la paulette" (du nom du juge Paulet)
    Le Parlement exige son accord sur les impôts ordonnés par la Régence.

    Mais on continue
    1675 en Bretagne "les bonnets rouges" luttent contre la taxe sur le papier timbré, qui était gratuit auparavant pour les actes notariés, judiciaires.
    1707 dans le Quercy "les tard avisés" refusent la taxe sur les traités forains.

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    Ninette

  • Discussion "Le Duc D'Enghien"

    paris,duc d'enghienVivant en Allemagne en Pays de Bade, il était considéré (avec le Duc d’Artois) comme "le Prince" que les royalistes attendaient.

    En 1804 date d’un complot contre Bonaparte. Le royaliste chouan Cadoudal aurait reçu de l’argent des ennemis anglais pour prendre Bonaparte et l’envoyer à Jersey puis à Ste-Hélène. Mais l’auteur fut enfermé au Temple puis exécuté. D’autres comploteurs seront également arrêtés tels que les généraux Moreau et Pichegru retrouvé étranglé.

    À cette occasion, Bonaparte dira "Mon sang vaut bien celui des Bourbons".

    Mais dans quel but ?
    C’est ainsi qu’il organise un plan contre le Duc d’Enghien, un plan d’arrestation, enlèvement, traversée du Rhin jusqu’à l‘arrivée à Strasbourg (le Duc était accompagné de son chien).
    Puis toutes les indications seront données au gouverneur Harel qui va recevoir à Vincennes le Duc, ceci dans le plus grand des secrets.
    L’aristocrate avait demandé pour sa défense, une entrevue auprès du 1er consul Bonaparte "de Prince à Prince" avait-il dit, loin de penser que la fosse était déjà creusée et que tout était programmé.

    Une anecdote
    Cependant Joséphine proche dans l’esprit, des royalistes, dit-on s’était inquiétée auprès de son époux de cette affaire, Mais elle fut vite rabrouée : "Tu n’y connais rien, occupe-toi plutôt de tes toilettes".

    Que reproche-t-on au Duc ?
    Simplement d’être royaliste, s’être exilé après la prise de la Bastille et d’avoir combattu contre les troupes révolutionnaires.

    L’exécution
    - Arrivé à 17h30, dans la nuit à 2h du matin un simulacre de procès devant une commission de militaires.
    - À 2h30 descente dans le fossé par la Tour du Diable, longer le fossé, l’homme demande un prêtre, ce qui lui est refusé "pas de capucinades" dit le colonel Savary, le condamné peut couper une mèche de cheveux pour sa femme Charlotte de Rohan. Son chien est là près de lui (il sera recueilli par la femme du gouverneur).
    - À 32 ans il est fusillé par une dizaine de gendarmes français "C’est le plus terrible" ; Ce sont ses dernières paroles.

    Quelles sont les réactions à cette affaire ?
    - Aucun prince, aucun roi au pouvoir n’a réagi à cette exécution.
    - Chateaubriand démissionne de l’ambassade du Valais. Mais ému relate les faits dans ses écrits. Entre autres le rapport sur le vécu de cet évènement, l’arrestation, le transfert, l’arrivée à Paris, l’incarcération, la chambre dans la Tour du Bois puis dans le Donjon, où comme par hasard, avait également été enfermé son ancêtre le Prince de Condé.
    - Murat gouverneur de Paris pleure (alors qu’il avait organisé l’exécution).
    - Talleyrand va nier.
    - Bonaparte se dédouane accusant Talleyrand de lui avoir fait connaître le Duc, conseillé sa mort, ajoutant qu’il était responsable de tout ce qui a été fait contre les Bourbons.

    Mais à qui profite cet assassinat ?
    Bien sur à Bonaparte qui ne rêve que d’une chose devenir empereur héréditaire, d’autant que devenu régicide, les Jacobins se rallient à lui.
    Cependant plus tard à Sainte-Hélène il va regretter. Le 15 avril 1821, 8 jours avant sa mort il explique que cet assassinat était "nécessaire à la sûreté : raison D’État".
    À la Restauration le corps du Duc d’Enghien fut exhumé, transféré à la Ste Chapelle de Vincennes.

    paris,duc d'enghienMais le souvenir reste présent puisque à l’endroit de cette exécution sur une colonne est inscrit "HIC CECIDIT" C’est ici qu’il tomba".
    Peut s’y recueillir qui le veut !

    Pour terminer la séance sur une note plus légère, un fait divers nous a été donné sur la mort du Duc de Bourbon père du Duc d’Enghien... Crime ou suicide ? La réalité nous a étonnés : accident !... Mais chut ! Vous vous souvenez ?
    Alors restons discrets comme ce fut le cas à l’époque !

    Ninette

  • Discussion "La Der des Ders"

    Je n’ai pas la prétention de faire le rapport de cette période, bien compliquée, seulement quelques notes.

    En ce 10 novembre, il nous a été développé tous les évènements écoulés depuis une partie des causes de ce conflit, l’évolution mondiale, le désastre général de ces années de combats, la position des alliés, la naissance de la République d’Allemagne, puis le recul de l’armée allemande et enfin la signature de la "convention de l’armistice".

    paris,1914Bien des détails précis donnés avec l’apport de documents officiels comme, l’affiche de la "mobilisation des français", des premières pages de la presse "Le matin", "Le figaro", "La Métropole" appuyés par nos photocopies permettant la comparaison entre l’Europe de 1914 et celle de 1923 bien plus morcelée, le wagon de Rethondes où fut signé la "convention de l’armistice" et ce document exceptionnel (conservé et exposé pour ce centenaire au château de Vincennes, jusqu’au mois de janvier 2019), aussi le clairon qui sonna l’arrêt des combats, avant que toutes les cloches du pays ne retentissent joyeusement.

    Tout ceci avant de revivre au maximum les évènements échelonnés durant ces nombreuses années de malheur, où beaucoup de pays se sont impliqués, faisant des millions de morts, soldats et civils, millions de blessés, des "gueules cassées", des amputés, des aveugles tous dus aux éclats d’obus....

    Mais vous avez peut-être vu de nombreux reportages télévisés relatant ceci et également le retour des survivants, durant ces dernières semaines précédant le 11 novembre.

    De plus, si vous avez suivi la belle commémoration émouvante, exceptionnelle, à Paris retransmise en direct, si bien commentée, agrémentée de témoignages, de récits plus ou moins connus, (jusqu’à voir passer en ombre le fameux clairon) alors vous aurez constaté que vous aviez été bien informés la veille, par cette conférence offerte à laquelle vous aviez assisté.

    Il fallait bien sûr, être resté scotché devant l’écran pour réentendre précisément les actions, les comportements, les décisions des chefs d’armée, des hommes d’état, les conséquences, la survie des combattants, et puis cette libération, certes provisoire pour 36 jours, car il a fallu que cet accord soit reconduit par 3 fois.

    Mais la guerre a continué plus à l’Est jusque dans les années 20 et malheureusement une revanche allemande mijotait...

    Grâce au petit écran, on a remarqué qu’en ce 11 novembre 2018 bien d’autres nations se sont unies dans le souvenir et l’espoir d’une paix solide.

    Ninette

  • Discussion "Le Fauvisme"

    Cette conférence sur "le fauvisme", fort bien menée par Karine, m’a suscité la réflexion suivante : "Comme dans la Vie et toute activité humaine, l’Art est mouvance".

    Invention / nouveauté mais aussi inspiration du passé / retour en arrière / oscillation. Ces évolutions choquent dans un premier temps puis sont acceptées et reconnues par la suite.

    L’Art s’imprègne des diverses et multiples découvertes humaines qui sont inépuisables. Rien n’est figé, tel un balancier.

    Cubisme / abstraction / expressionnisme / réalisme / hyper-réalisme / surréalisme / (le fameux "carré blanc sur fond blanc" de Kasimir Malevitch, peintre russe, 1918) / Sécession (Klimt…)… Avec l’apparition du Numérique, la liste va s’étendre et il en sera ainsi tant que l’Humanité existera.

    L’Art pictural est éternel et mouvant… Émouvant… Lire la suite ICI

    Martine C.

  • Discussion "Charlotte Corday"

    Qui était Charlotte Corday ?
    Elle se nommait Marie Anne Charlotte Corday d’Armont, née le 21 juillet 1768 dans une ferme à St- Saturnin en Ligneris (aujourd’hui village Les Champeaux, Orne).

    Elle était l’arrière, arrière, arrière petite fille de Corneille. Son père agriculteur, marié à une petite noble qui n’aurait jamais reçu sa dot... Cet homme plutôt procédurier cherchera toute sa vie à récupérer l’argent.

    Sa mère décède à 46 ans, enceinte de son 6è enfant. Charlotte est placée chez les sœurs à l’Abbaye aux Dames. Bonne élève, ses lectures vont sur les textes de Rousseau, Corneille, Plutarque...

    Elle sort à 18 ans, ayant un fort caractère dit : "Je ne me marierai jamais". Cependant elle semble belle, le teint clair qui rougit facilement.

    Voyons l’atmosphère de l’époque
    L’hiver 1788-89 est froid, la récolte a été mauvaise, le blé est cher, le pain manque (la faute à l’Autrichienne et Necker "un suisse", ils accaparent le pain sur le dos du peuple). Aux boulangeries les femmes durant des heures font la queue : agitations, troubles, quelques massacres de marchands de grains, de boulangers.....

    En France "la grande peur" animée par des comploteurs fera que le 4 août l‘abolition des privilèges sera déclarée, entre autre, droit de chasse pour les paysans et donc, tout retombe sur les seigneurs mal aimés, prise de châteaux...

    En février 1790 Charlotte vit à Caen chez une parente (près de la rue des Carmes où se réunissent les Girondins). Une anecdote dit qu’à table, elle refusa la tradition celle de boire à la santé du roi qu’elle jugeait trop faible, soulignant "Personne ne perd rien en me perdant".

    En 1792 la guerre contre l’Autriche, la Prusse voit l’ennemi à nos portes : Verdun, Longwy.

    Retenons qu’un homme s’insurge
    Marat journaliste particulièrement agitateur (deviendra administrateur de Paris, puis député) lance "Laisserons nous les ennemis massacrer nos femmes et nos enfants" !

    Donc, les révolutionnaires entrent dans les prisons, tuent des prêtres, des nobles 1300 morts environ.

    Le 21 janvier 1793 c’est la mort du roi.

    Le 5 avril l’abbé Combeault (qui avait éduqué Charlotte), considéré comme traitre est guillotiné à Caen. Est-ce cela qui va la pousser au crime ?

    Déroulement du scénario .... Lire la suite ICI