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Nos conférences - Page 9

  • Discussion "Le front populaire"

    Ouille ! Oh ! Youyouille !

    J'ai compris pourquoi les Français de nos jours n'acceptent pas facilement le changement, et Dieu sait si nos dirigeants essaient de lancer des réformes qui se voient bousculées par des grèves, des manifestations à tout bout de champ.

    C'est le propre de chez nous, une tradition, l'héritage de nos ancêtres qui ont goûté durant la période 1934-1940 à l'union des différents partis de gauche ou de droite, voulant faire avancer le progrès, ce qui suscita de nombreux et importants rassemblements, de multiples manifestations de part et d'autre pour élaborer ou contrer les réformes populaires de l'époque, provoquant ainsi des démissions gouvernementales successives.

    Des noms célèbres ont résonné à nos oreilles : la valse des présidents et ministres souvent nommés pour de très courte durée.

    C'est avec attention que nous avons suivi ces évènements, aussi avec évocation de souvenirs pour les plus anciens d'entre-nous et retrouver des chansons de notre jeunesse pour lesquelles il n'a pas été nécessaire de vous supplier pour chanter en chœur des refrains connus.

    C'était un sujet compliqué, très politique, dans une période en mouvement précédant le conflit mondial, mais comme toujours, bien expliqué.

    Vous étiez là, vous avez eu réponses à vos questions, heureusement, car trop difficile à résumer, même si ce sont les racines de notre société actuelle.

    Mais devant le déroulement des faits historiques, bien que pour la première fois, trois femmes occupèrent la place des sous-secrétaires d'Etat, une simple secrétaire d'Assoc... n'est pas en possession d'un bon siège pour être à la hauteur et fournir un compte-rendu détaillé. Aussi, comme disent les jeunes d'aujourd'hui : "Bof ! T'avais qu'à être là... Moi j'étais pas née !..."

    Sans rancune, merci pour votre fidèle présence qui encourage notre historien de service, à poursuivre sa tâche, sans aucun projet contestataire ! Qu'on se le dise !

    Ninette

  • Discussion "La Fayette"

    Vous a été annoncé, pour le 18 avril : "Embarquement immédiat sur "L'Hermione". Toutes voiles déployées en partance pour l'Amérique, avec escale aux Caraïbes !

    Non, mais vous rêvez ! Pourtant elle est ressuscitée cette frégate, puisque justement, ce jour même sa réplique refait le voyage, 3 siècles plus tard...

    Comme ARVEM suit l'actualité, nous avions le vent en poupe, les bouts d'amarrage prêts à quitter le quai !

    Après une arrivée par les coursives, passé le pont, c'est au salon que nous prenions place pour écouter les souvenirs d'un navigant dans l'Histoire, gouvernail en mains, suivant les courants, sans marcher au radar remisé, mais avec toutes les cartes à l'appui, il dirige en maître son équipage. Bienvenue aux passagers, tous à l'écoute. Lire la suite ICI.

    Ninette

     

  • Discussion "Les Cent Jours ou "le vol de l'aigle"

    Il y a deux cents ans Napoléon fuyait l'Ile d'Elbe pour revenir en France.

    parisComme souvent, Arvem se voulait aussi être dans l'actualité, puisque cet évènement est retracé comme par hasard dans la presse de ce jour même de réunion pour notre discussion, que le théâtre offre le spectacle "Le souper" entre Talleyrand et Fouché relatant cette période, et bien sûr la parution de livres référents pour cette prestation.

    On va comprendre, voici les raisons de son retour. Cliquez sur l'image pour lire la suite.

    Ninette

  • Discussion "L'Affaire du Capitaine Dreyfus"

    paris,dreyfusAffaire compliquée, un sac de nœuds quand on y mêle le mensonge, la jalousie, l'ambition, l'antisémitisme, dans une période où l'atmosphère est bouillonnante sur le plan politique.

    En gros, parce qu'un homme est juif alsacien tout simplement, il est suspecté, soupçonné d'espionnage.

    C'est à partir d'un message écrit "le bordereau" mettant en cause l'Allemagne... contre une France craintive (vieux souvenir de la guerre de 1870)... que démarre cette affaire d'État.

    Alfred Dreyfus jeune et son père avaient quitté l'Alsace allemande, laissant la famille, pour se réfugier en France. Plus tard, menant une vie aisée grâce à un héritage, parlant allemand, cet homme officier stagiaire, ne pouvait être qu'un traître...

    Ayant un nombre important d'opposants civils et militaires, il fut arrêté, sous prétexte de comparer à l'aide d'une dictée, son écriture à celle du bordereau. Après divers contrôles, son comportement étudié à la loupe pour le faire avouer et chuter, bien qu'innocent, un véritable complot fut monté pour le condamner en 1894. Les nationalistes, la presse antisémite, religieuse, les militaires, étaient soulagés d'avoir trouvé un coupable.

    Il fut dégradé publiquement devant l'École Militaire, mais la force de son esprit propre lui permit de dire "Soldats on dégrade un innocent, Soldats on dégrade l'honneur d'un innocent, Vive la France, Vive l'Armée".

    Envoyé dans les prisons, de l'Ile de Ré, la Guyane pour l'Ile du Diable, durant 4 années jusqu'à être mis aux fers à la suite de l'intervention de son frère.(qui fit courir le bruit de son évasion). En effet Mathieu aidé d'écrivains, journalistes "des Dreyfusards" vont essayer d'établir la vérité. Lire la suite ICI.

    Ce sujet devait vous intéresser, à en juger par votre nombreuse présence... À moins que ce ne soit pour l'activité suivante… La Fête de La Chandeleur.

    Eh ! Oui ! Également nombreuses, aussi, se trouvaient "les gâteries" déposées sur la longue table, qui attendaient sagement d'être dégustées.

    Bravo aux cuisinières pour avoir répondu à l'appel désespéré ! Le "Fait Maison" a été glorieux ! Tellement épaté, que le cidre en a explosé !

    Ninette

  • Discussion "François 1er"

    paris,françois 1erEn notre mémoire, c'était un grand Roi par sa prestance, ses attirances pour l'art et les artistes (Le Primatice, Léonard de Vinci), la bataille de Marignan,.. mais en creusant cette période de la Renaissance, nous avons découvert une personne, au comportement parfois enfantin, très dominé par sa mère qui avait tant souhaité pour lui, le trône, une sœur en admiration, materné par ses deux femmes, manipulé plus tard par ses maîtresses.

    Était-il un grand Roi ?

    Bel homme, aux caprices d'enfant gâté qui reculait devant les responsabilités du pouvoir, laissant celui-ci aux mains de sa mère Louise de Savoie, Régente du royaume. Celle-ci de nature très intéressée, va s'approprier des régions, et mettre ses amis au pouvoir.

    Les trois monarques Henri VIII, Charles Quint, François 1er, tous jeunes, du même âge, jouaient à s'affronter, à se recevoir dans de fastueuses fêtes comme "Le camp du Drap d'or" aux environs de Calais (où François 1er veut en mettre plein la vue à Henri VIII)... Parfois en bon terme, souvent ennemis, parties de cache-cache politiques entre ces trois gouvernants.

    François 1er était obsédé par l'Italie, le Milanais, 6 mois après son avènement il part à la conquête de ce territoire, qu'il obtint par la victoire de Marignan, mais qu'il perdra par la suite. Il voudra le reconquérir, dix ans plus tard, mais sera fait prisonnier à la bataille de Pavie.

    Était-ce un Roi Chevalier ?

    Bien que "Chevalier" François n'avait, semble-t-il pas l'attitude exemplaire que ce titre oblige, puisqu'il a été parjure à son serment, pour sa libération. Il envoya deux de ses fils le remplacer en prison. "Tout est sauvé, fors l'honneur"… Beau geste chevaleresque !

    Marié à la fille d'Anne de Bretagne, Claude de France, puis au décès de celle-ci, à Eléonore sœur de Charles Quint, il eut pour maîtresses, Françoise de Chateaubriant et Anne de Pisseleu. Il les laissa jouer un rôle politique, parfois funeste, à la Cour.

    Présenté comme un Roi humaniste il lança malgré tout un édit qui prohibait l'imprimerie, la fermeture des librairies, créa une chambre ardente contre les livres séditieux, faisant donc tort aux hommes de lettres, suscitant l'exil de Clément Marot, Rabelais et bien d'autres...

    paris,françois 1erC'est aussi l'époque du Concordat de Bologne qui impliquait que le haut clergé soit nommé par le Roi avec l'accord du Pape qui touchera des "royalties" sur les abbayes. C'est donc la rupture entre le haut et le bas clergé puisque les rôles d'abbé, évêque, cardinal seront distribués par le Roi suivant son choix parmi les nobles, architectes, artistes, sans être donc religieux dans l'âme ! Combine, et ceci jusqu'à la Révolution !

    Par contre sous ce règne, des nouveautés positives : des constructions voient le jour entre autres, Fontainebleau, Le Louvre, Chambord (qui époustoufla Charles Quint), la réunion définitive de la Bretagne à la Franc e, la naissance du Collège de France, la tenue des registres paroissiaux (futurs registres d'état civil) à rédiger en français et plus en latin.

    Mais aussi retour à la torture publique envers les hérétiques "Les Vaudois" dont le gourou du XIIeme siècle prônait la religion dans la pauvreté... Conséquence, massacre de gens pacifiques 3000 victimes... Vive la chevalerie ! On est loin de la devise d'un certain Bayard "Chevalier sans peur et sans reproches" !

    Pour conclure un règne tumultueux qui se clôture à Rambouillet en une fin peu reluisante pour un monarque.

    François 1er à 53 ans, serait-il mort d'une "maladie d'escapade" "Le mal de Naples" ? "Je suis puni par là où j'ai péché" aurait-il dit ! Le doute subsiste.

    Nous restons surpris du portrait dévoilé loin du Roi soi-disant puissant, magnifique, démontré dans les livres scolaires qui permit cependant, le développement de l'art de la Renaissance Italienne dans notre belle France.

    Mais n'était-il pas, comme le signale Franck Ferrand, le Roi des chimères ?

    Ninette

  • Discussion "La Bête de Gévaudan"

    On sait bien que les animaux ont parfois une agressivité naturelle cachée ou déployée suivant la race, l'origine, le mode de vie, ou l'éducation reçue.

    En ce jour de novembre 2014 où le fait divers qui durant plusieurs années troubla, que dis-je, effraya toute une contrée française, nous a été expliqué, et nous avons alors, compris pourquoi de 1764 à 1767 ce fut réellement terrifiant.

    Cette "bête" longtemps non identifiée s'attaqua aux humains de tous âges, égorgea, décapita, dévora des enfants, jeunes femmes et hommes, même des plus âgés, voire plusieurs fois dans la même journée, avec des périodes d'accalmie puis des reprises fulgurantes et ceci à des kilomètres de distance entre ses crimes.

    Signalée, par ceux qui l'avaient aperçue, comme ressemblant à un loup ou une hyène, forte mâchoire, très poilue, un tracé noir sur le dos, munie de grosses griffes et d'une longue queue.

    Malgré les battues et les chasses organisées pour l'abattre, jamais durant ces années, les efforts n'ont atteint leur objectif hormis probablement quelques blessures dont elle se relevait chaque fois !

    Comment cela se pouvait-il ? On finit par se demander si elle ne possédait pas une protection de type cuirasse en peau de sanglier... Et si l'homme n'était pas impliqué !

    Tenus en haleine, nous étions effrayés à l'annonce du résultat comptabilisé : 250 attaques, 130 morts reconnus, identifiés uniquement par le fait, qu'au bout d'un certain temps, les décès ont été notés sur un acte de sépulture (à l'époque, les gens des campagnes ne sachant pas écrire, combien d'autres décès de la même source sont-ils survenus, sans qu'ils soient spécifiés officiellement).

    Ce "démon" bien sûr fut recherché, chassé d'abord par le Capitaine Duhamel avec une cinquantaine de dragons, en vain, jusqu'à demander en Normandie l'aide d'un fin louvetier nommé Denneval avec son équipe, qui finalement, après moultes tentatives est reparti bredouille. L'affaire remonta jusqu'à Versailles. Louis XV confia la tâche à son porte-arquebuse Monsieur de Beauterne, qui finira par tirer au bout de quelques mois sur un loup, rentrant à Versailles avec l'animal empaillé, persuadant ainsi tout un chacun que les drames étaient terminés, même, et surtout, la presse n'en parla plus... puisque le Roi avait résolu le problème.

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    Cependant, (pour lire la suite cliquez sur l'image)

  • Discussion "Edouard VIII et Wallis Simpson"

    parisConnaissions-nous ces deux personnes ? - Oui, pour en avoir entendu parlé, par souvenir du décès proche encore de nous de la Duchesse de Windsor en 1986, pour connaître une histoire d'amour qui fit renoncer au trône le Roi.

    Je vais reprendre quelques points, car ce couple vous intéressait.

    Connaissions-nous réellement la personnalité du Prince de Galles ? Pour la majorité, nous avons découvert quelqu'un qui n'avait pas le profil d'un monarque.

    De tempérament léger dû peut-être à une enfance malheureuse sans tendresse, immature, bien qu'à 20 ans, nommé officier d'Etat Major il fut populaire auprès des soldats pendant la guerre de 1914. Il était sans grande volonté, un homme souriant, beau, avec belle allure un "dandy" qui voyagera beaucoup à travers le monde, comme envoyé spécial de la Couronne.

    Après la guerre il se prépare à devenir Roi en essayant de consulter les dossiers sérieux, mais, cela finalement ne l'intéressait pas. Il fréquentera longtemps plutôt des femmes mariées, menant une vie loin des responsabilités qu'il fuit !

    Quant à Wallis, américaine, de caractère rebelle, volontaire, ambitieuse, mariée à Earl Spencer un américain aviateur dans l'aéronavale ce qui lui permis de voyager, et de se retrouver en Chine. C'est l'époque mystérieuse, heureuse. Mais qui a-t-elle fréquenté ?

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  • Un Tsar à paris

    Pour inaugurer notre nouvelle salle très spacieuse, altière, recevoir "Un Tsar à Paris", elle était disons "à la hauteur" et justifiée.

    Le peuple Arvemois s'est senti tout petit dans ce nouveau salon, mais a déployé de chaleureuses retrouvailles pour une nouvelle saison qui démarre fort, avec Alexandre 1er Tsar de Russie, face à Napoléon 1er !

    parisDe campagnes en campagnes, de victoires en défaites, d'alliances en trahisons, nous avons studieusement (j'ose dire "religieusement") reconquis l'Europe du XIXeme siècle, découvrant un homme finalement sympathique, que les Parisiens de l'époque honorèrent en vainqueur, puisque ayant voulu préserver de la destruction leur ville, où vécurent les grands philosophes Diderot et Voltaire que le Tsar appréciait, grand admirateur "des Lumières".

    Après toutes les démonstrations militaires envahissantes de Napoléon, le peuple français souffrait, las des guerres. À la suite de défaites, la capitulation et l'exil de l'Empereur furent un soulagement, ce qui explique aussi cet emballement pour Alexandre 1er, que l'on identifie comme un être profondément mystique, qui a appliqué la sagesse dans ses décisions et son comportement, car il n'a pas "attaqué la France, mais l'usurpateur Napoléon".

    Cette période trop guerrière, politiquement compliquée, reste dans la faculté et la capacité de pouvoir en faire le développement par notre Serviteur de l'Histoire, au profit de son auditoire, sachant détendre l'atmosphère par des citations souvent amusantes, même étonnantes, relatant des réactions tant celles des "hauts-placés" que celles des simples citoyens...

    Nous constatons que le célèbre personnage "béni des Dieux" choisi, était donc en parfaite harmonie avec le nouveau lieu de réunion en salle "Sainte-Cécile "dans les locaux de Saint-Gabriel, nouvellement construits. Contrairement à celui d'autrefois l'accès est facile de plein-pied, bien insonorisé, il n'attend plus que vous pour notre prochain rendez-vous avec, également maintenant des chaises pour tout le monde... On n'arrête pas le progrès !

    Ninette

  • Marguerite Duras & Marcel Proust

    MARGUERITE DURAS

    Avant notre escapade, un après-midi littéraire afin de s'imprégner de deux écrivains, qui choisirent la Normandie pour y séjourner.

    Marguerite Duras née en 1914 en Indochine sous le nom de Donnadieu pris pour pseudonyme la ville de Duras à côté de Pardaillan (Lot et Garonne) où elle a passé quelques années.

    À 7 ans, elle perd son père et avec sa mère retourne en Indochine, où elle fera une partie de ses études. Ce pays lui inspire plus tard, des romans tels que "Le barrage sur le Pacifique", "L'amant".

    Puis de retour en France pour soigner un frère malade, elle entre en Fac de Droit (où les filles dit-on, vont chercher les maris).En effet, elle y rencontre Robert Antelme fils de sous-préfet. Lire la suite...

    MARCEL PROUST

    Autre phénomène d'une précédente époque.

    Né en 1871 caractérisé par une santé fragile, asthmatique, au caractère compliqué, très protégé par sa mère, sera peu courageux. Depuis son enfance habitué à un entourage de qualité, c'est l'époque des Salons, où son père reçoit parlementaires, magistrats, intellectuels...

    Il fera des études à Condorcet, puis la Fac de Droit. Travailler ? Il préfère écrire, aller de Salon en Salon. Il participera à un journal "Le Mensuel" où l'on y parle de littérature, de réceptions, puis créera la revue littéraire "Le Banquet" avec Lucien Daudet (fils d'Alphonse) homosexuel notoire. Lire la suite...

    Ninette

  • Discussion "1792"

    Dur de résumer le large développement reçu de cette période mouvementée. Cependant, partageons quelques faits plus facilement retenus.

    En fait, cela commence en 1791, la fuite à Varennes... Qui n'en connaît pas les causes et les conséquences ?

    Mais nous avons tout de même suivi le parcours avec quelques détails rappelant que la famille royale s'était travestie afin de passer incognito. Marie-Antoinette avait souhaité avoir Léonard, son coiffeur, à son arrivée, ce qui lui donne de l'importance et lui fait commettre des maladresses.

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