Marseille, j’en rêvais. C’est la visite du Vieux Marseille organisée par l’Université Virtuelle du Temps Disponible (UVTD), qui m’a enfin décidée à me rendre en cette belle cité.
Partie à 6h00 de Paris, j’arrive à 9H30 en ce lundi 21 juin.
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Marseille, j’en rêvais. C’est la visite du Vieux Marseille organisée par l’Université Virtuelle du Temps Disponible (UVTD), qui m’a enfin décidée à me rendre en cette belle cité.
Partie à 6h00 de Paris, j’arrive à 9H30 en ce lundi 21 juin.
Choisir le Cotentin pour ses vacances
Avec l’envie sur ses plages immenses
De pêcher coques et palourdes,
En faire bombance, sans doute,
Emportant des griffes de jardin
Pour dégoter mon futur festin.
Quelle ne fut pas ma déception
D’apprendre son interdiction
Durant la pleine saison, pollution,
Et ne voir personne gratter
En septembre ceci devait changer.
Un matin la mer se retirant
Je vois, tout en marchant
Enfin un homme s’affairer
Debout en train de bêcher
Ah! Pour creuser, il n’hésite pas !
Je ne me souvenais pas
Que les coquillages étaient si enfouis !
Je ne suis pas venue vers lui.
Mais tout près les oiseaux j’ai observé
Qui ce matin par milliers
Envahissent la plage ensoleillée
Certains s’étant approchés
Restent complètement figés.
Je me suis alors demandé :
Attendent-ils que le pêcheur
Enfin quitte les lieux ?
Alors les oiseaux judicieux
Pourraient récupérer
Ce qui s’était caché
Pas dans le trou, à côté.
Mon chemin j’ai continué
Et j’ai appris que des vers c’était
Ce que cet homme cherchait.
Le but : avoir un bon appât
Peut-être pourquoi pas
Taquiner le goujon
Ou pour ses poules et dindons ?
Des coquilles vides en quantité
Sur la plage, jonchent abandonnées
Parfois des pleines, fermées
Mais trop petites pour être ramassées.
Je n’ai pas eu mon plaisir finalement
Qu’un léger regret raisonnablement.
Me reste une fascination débordante
Envers cette baie si changeante
Par les différentes couleurs
De cette mer, suivant ses humeurs.
Quand aux coquillages, je me dis
Momentanément je leur ai sauvé la vie
Jusqu’à ce que les mouettes
Fassent les pique-assiettes !
Ninette
Depuis plusieurs années
Pour moi, Trouville c’est au printemps
Je ne connaissais pas l’été
Ce lieu d’un autre temps.
Après le confinement
Revoir l’espace, quel bonheur
Mais également quel changement
Constaté à cette heure.
La plage dès le matin
C’est le domaine des chiens.
La base nautique s’est réveillée
Tournent les “optimists”
Plus loin les voiliers colorés
Prennent la mer pour une piste
Bien qu’elle soit agitée.
La plage se garnit de monde
Surtout le côté surveillé,
Des cabines de toiles rondes
Aux couleurs vives, rayées
Dont les jupes s’envolent
Sont alignées parmi des parasols
Plantés à espaces réguliers,
Comme cela est recommandé
Probablement cette année,
La plage est plus civilisée.
Si vaste que personne n’est gêné
Chacun peut s’activer,
Jouer, se promener à volonté
Vraiment en toute liberté.
Peu de bruits sont perçus
Sauf celui du reflux.
C’est le début de la saison
Mais déjà le goût de l’évasion
A eu raison des citadins
Nombreux venus respirer l’air marin.
Pour vivre un tel dépaysement
Une semaine c’est court ?
Non, c’est suffisant !
Mais à quand le prochain retour ?
Ninette
Voyage d'une dizaine de jours avec le groupe ARA-SGN de15 personnes .Voyagiste : Voyageurs du Monde
Nous étions donc 15, qui souhaitaient faire depuis longtemps ce voyage mythique des trois pays baltes : la route de l’Ambre, les Grands Ducs, les Chevaliers Teutoniques, la Hanse… Et puis, brusquement, une fenêtre de tir s’est dégagée. Et nous nous sommes retrouvés à 15, des purs SGN et des pièces rapportées, qui n’ont pas tardé à mutualiser leurs sympathies, pour la plus grande réussite de ce beau voyage.
15, plus Philippe, notre accompagnateur et Ivas, notre chauffeur, qui nous ont permis de revivre un millénaire d’histoire, depuis la Lituanie, jusqu’à l’Estonie, en passant par la Lettonie.
Quels ont été les points forts de ce périple, nos coups de cœur, sans bien sûr nous livrer à un compte rendu exhaustif :
LITUANIE (2,9 M. habitants - 65300 Km2 : belle leçon d’humilité pour nous : au Moyen Âge, le Grand Duché s’étendait de la Baltique à la Mer Noire !)
Les 3 B lituaniens : Basket - Bible - Bière !!! nous dit Philippe.
1ère journée : Visite de la vieille ville de Vilnius, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, en partant de la porte de l’Aurore, minuscule église baroque nichée à l’étage de la porte la plus importante de la ville et la plus vénérée. Nous admirons ensuite le château Supérieur des 14° et 15° siècles, la tour Ouest du fort de Gidiminas, puis son château Inférieur des 13° et 16° siècles, situé en bas de la colline.
La cathédrale de Vilnius, l’Eglise Ste Anne, le couvent des Bernardins, puis l’Université méritèrent notre attention, mais aussi, l’après midi, le musée du KGB, tristement célèbre, mais très bien reconstitué.
2è journée : journée consacrée à Trakaî, une des plus anciennes capitales du pays. D’abord le plus célèbre château du pays, qui se dresse sur une péninsule, au milieu du lac de Galve, époustouflante forteresse médiévale, ocre, qui abrite un très intéressant musée d’histoire.
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Nicole et Jacques
Pendant notre séjour en Berry début août, nous avons fait un dîner berrichon surprenant, mais finalement excellent. Appâtés par une annonce parue dans le journal régional "la République du centre" nous nous sommes rendus un soir au restaurant la Luzeraise, aux environs de la petite ville de Chalais. Un chemin dans l’ombre nous conduisit au restaurant.
Il faisait noir, pas de lumière, pas de voitures… nous avons quand même été jusqu’à la porte, et là, nous avons été accueillis par une vieille dame, s’appuyant sur une canne anglaise, qui nous a confirmé que nous étions arrivés à bon port. En effet, dans une salle déserte, une table de cinq nous attendait. Après quelques minutes, la vieille dame est arrivée avec la carte des plats et la carte des vins. Puis le chef, un grand gaillard moustachu,(la vieille dame était sa maman) nous a demandé si c’était bien nous qui avions commandé cinq portions de poulet aux écrevisses : en effet, c’est bien ce qui nous avait amené dans ce lieu perdu.
La vieille dame, toujours claudicante, est ensuite arrivée avec une assiette de rillettes et des toasts. Excellents rillettes d’ailleurs, qui nous ont permis de goûter le vin blanc de Reuilly que nous avions commandé, excellent lui aussi. En entrée, il y avait le choix, sur la carte, entre du foie gras ou du sandre au beurre blanc. En réalité, il n’y avait plus de foie gras. Donc nous avons dégusté, de force, un néanmoins remarquable sandre, cuit à point, et un beurre blanc délicieux. Cela commençait finalement bien. Est arrivé ensuite le poulet aux écrevisses : honorable bestiole et chacun avec deux écrevisses dans une sauce à l’armoricaine : nous sommes régalés !
Le plateau de fromages qui a suivi était très bien, avec notamment la vedette locale : le Pouligny St Pierre, célèbre chèvre berrichon.
Est arrivée la surprise du chef, qui nous a proposé comme dessert une omelette norvégienne ! Ce que nous avons adopté d’enthousiasme et que nous avons beaucoup apprécié, en finissant une deuxième bouteille de Reuilly, d’un viticulteur dont nous avons retenu le nom : Claude Laffont.
Nous sommes repartis dans la nuit, rassasiés et heureux ! Entre-temps, deux couples étaient arrivés, la salle était plus animée, heureusement pour nos hôtes. De retour à Paris, nous avons constaté que ce restaurant était couvert d’éloges sur Internet !
Jacques et Nicole
… célèbre village de la Côte d’Azur dans la deuxième moitié du XXe siècle, avec les artistes célèbres qui le fréquentent : Yves Montand et Simone Signoret, Jacques Prévert, Pablo Picasso et bien d’autres qui descendent à l’auberge de la Colombe d’or.
La galerie d’Art Maegt fait alors la gloire du village avec sa collection de peintres et de sculpteurs célèbres.
Et maintenant, il y a la Chapelle des pénitents blancs, décorée, après remise en état par la municipalité après trois années de restauration, par Jean-Michel Folon qui l’avait promis avant sa mort.
C’est au sein de cette chapelle, datant du XVIIe siècle, que l’artiste imagine un vaste projet de décoration. Il y travaillera jusqu’à son décès en octobre 2005. Un travail nettement inspiré par l’esprit du lieu qu’il avait transcrit avec précision sur des dessins et aquarelles.
Ce sont les liens d’amitié qui ont attaché Folon à Saint-Paul de Vence avec la famille Roux, propriétaire de la Colombe d’or, pour qui il peint l’enseigne du lieu avec ses amis artistes dont son grand ami César.
Murs, plafonds, vitraux, sculptures : c’est un enchantement de couleurs pastel, avec les célèbres oiseaux de l’artiste. C’est un bain de fraîcheur et de beauté.
Une mosaïque de 106 m² décore l’ensemble du chœur, selon la technique dite de "Ravenne": pour cela, les mosaïstes ont utilisé des tesselles d’émaux dont certaines sont dorées à l’or et à l’argent.
Les vitraux sont purement inspirés de la vocation caritative de la Confrérie : secours des plus démunis par l’entraide et le don. Les peintures à l’huile s’inspirent des pastels que Folon avait exécuté à l’aquarelle. Deux magnifiques sculptures : "qui ?" en bronze patiné, fait office d’autel et "la source" en marbre rosé du Portugal fait office de bénitier au centre de la chapelle.
Une splendeur, que ne manquez pas de visiter si vous êtes dans la région.
Jacques et Nicole
Nous sommes partis pour les Côtes d’Armor
Avouant quitter Paris sans remords,
Retrouver la Côte de "Granit Rose"
Merveille que la nature ose
Par les formes de ces rochers étonnants
Qui laissent les promeneurs pantelants.
Quand on emprunte le "sentier des douaniers"
Loin d’être plat, plutôt accidenté
L’on découvre la côte découpée
Que la mer transparente vient caresser.
Ce chemin tout au long est entouré de verdure
Fougères, liserons, soucis, bruyère qui durent
Adoucissent le regard des marcheurs
De tous âges partis plein d’ardeur
Afin de trouver là-bas, tout au bout
À Perros, la plage de "Trestraou" !
Une haie d’hortensias cache encore la vue
De cet endroit tant attendu,
Même des palmiers en bordure
On se croirait sur la Côte d’Azur !
Une immensité tout en contradiction
Si l’on se permet la comparaison,
Large baie de sable blanc et fin
Alors que la mer, partie au loin
Étonnamment est toujours aussi bleue
Parfois foncée pour se différencier des cieux.
Au large quelques bateaux, voiliers, canoës
Semblent être des jouets animés
Si petits sur cette étendue d’eau
Partie, de si haut
Pour s’éloigner, suivant la marée
Ces allers et retours ponctués,
Libérant un vaste espace humide
Enthousiasmant des enfants peu timides
Engagés à construire des châteaux,
Avec courage creuser pour trouver de l’eau
Chefs d’œuvre qui dureront quelques heures
Le temps que la mer reprenne son labeur !
Dans les terres se jouent d’autres évènements
Si l’on observe le manège des goélands
Qui solitaires ou à plusieurs, tournoient
Autour des constructions, puis sur les toits
Se reposent sans oublier d’émettre
Des sons différents, à reconnaître
"Bonjour, çà va bien ? " ou "J’ai faim"
Appel auprès des copains ?
Encore que se jetant sur les miettes
N’acceptent pas le partage, coups de bec
À celui qui ose s’approcher
Avec le désir aussi de se restaurer !
Le vacancier avide d’évasion
Profite de cette nature à chaque occasion.
Soudain il remarque une différence,
Un après-midi la brume s’avance
La mer est toute envahie,
La lumière du jour s’assombrit
Plus de distinction entre ciel et elle
L’horizon est ouaté de gris, pas de bruit d’ailes,
Sommes comme dans du coton enveloppés
Heureusement, c’est la fin de la journée.
Mais cette brume, ce n’est rien
Elle annonce le soleil de demain !
Présent chaque jour depuis notre arrivée
Pourquoi voudrait-il déjà nous priver
De son éclat, de sa luminosité
Qui donnent au paysage encore plus de beauté ?
Le soleil breton tout en douceur
Offre de la couleur et réchauffe les cœurs !
Voyez comme ici, les gens sont heureux
Chagrins, soucis, oubliés pour eux
Détente, calme, festivités, font le lien
Sur ce site, nommé "Le Ranolien"
Ninette
En Bretagne, les goélands
Animaux très courants,
Sont sauvages parait-il !
Pas toujours, semble-t-il
Car ils sont malins
Viennent chercher du pain
Qu’incidemment on leur lance,
Approchent si l’on recommence !
Leur chant est différent
Des oiseaux de notre ville
Qui rappelle étonnement
Ceux de Trouville.
Pas de cris perçants
Mais une sorte de miaulement !
Lors de notre dernier matin,
Que vois-je arriver soudain
Sur la table de la terrasse,
Mon visiteur de chaque jour
Il le sent... C’est le dernier tour.
Me jette un regard tenace
"Tu vois, j’ai pris place"
Ce que je comprends.
Alors, je lui parle doucement
C’est qu’il est gros, impressionnant
Mais si beau, si blanc !
M’écoutant, il tourne sa petite tête
À gauche, à droite
De son jaune bec, claque” Mat, Mat”
S’approche encore de ses grosses pattes
Alors ben sûr avec hâte
Je vais tout bonnement
Chercher du pain
Qu’il avale gloutonnement
C’est qu’il a grand faim !
Comme c’est la fin du séjour
On charge la voiture pour le retour
Alors l’oiseau s’éloigne sur le toit.
Nous observe ; je suis triste ma foi
De quitter ce fidèle ami
Mais comme pour me dire merci,
Ou pour me consoler,
S’envole et une plume laisse tomber !
Je me précipite pour la ramasser.
C’est ce qu’il avait de mieux
Il l’a donné en signe d’adieu !
Au revoir bel oiseau, tu n’avais pas peur
Moi, si, mais voilà que je pleure,
Pas banal cet attachement
Pour un simple goéland
Me dis-je raisonnablement.
Mais bien évidemment
Durant le voyage
J’ai longuement caressé le plumage.
Il m’a ensorcelé, même à Paris
Voilà que je pense encore à lui !
Ninette
.... c’est-à-dire de la foire aux vins de Luri , dont nous avions rendu compte l’an dernier aux nombreux et fidèles lecteurs de la gazette de l’Arvem , lors de sa 29e édition
Profitant à nouveau de l’hospitalité de nos amis Martine et Maurice du cap Corse, nous avons participé à la 30°, début Juillet 2019... Mais, changement de décor : l’événement s’est déplacé sur le port de Santa Severa.
La dimension de la foire a changé aussi, avec des Masterclass (cours de cuisine gastronomique), un grand dîner gastronomique à quatre mains, concocté par le chef franco coréen Pierre Sang Boyer (que nous avons connu dans ses restaurants du 11e à Paris) et le chef Corse Romain Aîcardi de Cuttoli, assistés de six autres chefs !
Cette 30e édition a donc marqué un nouveau départ, une relance avec ce nouvel emplacement au bord de l’eau, sur l’esplanade du port de Santa Severa,.
Avec 50 vignerons venus de toute la Corse, et une quarantaine de stands réservés aux producteurs, créateurs et artistes : une quarantaine de bijoutiers, fromagers, charcutiers, éditeurs.
Dans ce beau décor et par un temps magnifique, cette 30e foire des vins de Corse (le plus petit vignoble à l’échelle nationale) a connu un beau succès, bien mérité.
Nous ne sommes pas repartis les mains vides : nous avons ramené sur le continent deux caisses du célèbre vin blanc Nicrosi du cap Corse et quelques bouteilles du délicieux muscat du cap Corse.
À votre santé et… à l’année prochaine
Jacques et Nicole
... ou en français : de Chypre… l’ile d’ Aphrodite (nous sommes passés près du célèbre rocher qu’il aurait vu sortir de l’écume), île où nous venons de passer quelques jours.
On dit qu’il y fait en moyenne 326 jours de soleil par an. Nous avons bénéficié de sept jours complets, avec une nuit de pluie qui a permis aux fleurs locales de s’exprimer plus que jamais : bougainvillées, roses, daturas, cannas, jasmin, lauriers-roses et beaucoup d’autre. Et aussi aux agrumes : Oranges, clémentines, citrons, pamplemousses de se ressourcer en pleine saison.
Le territoire de l'île est divisé en trois souverainetés : celle de la république de Chypre, la seule internationalement reconnue, qui pratiquement ne contrôle que 61% du territoire la partie Nord, occupé par l’armée turque depuis 1974, autoproclamée république turque de Chypre du Nord enfin, (sacrés Anglais !) celle du Royaume-Uni (3 %) dans des enclaves britannique militaires au sud de l’île.
Et au milieu de ce joli monde, la ligne verte, dite ligne Attila, occupée par les casques bleus de l’ONU.
Située dans la partie la plus orientale de la Méditerranée, Chypre est peuplé d’environ 1 150 000 habitants majoritairement chypriotes grecs, soit 75 % de la population dans le sud, contre environ 300 000 chypriotes turcs dans le nord. Sa superficie est de 9251 km². Par son positionnement géographique. Elle est depuis des siècles la liaison entre l’Europe d’une part, l’Anatolie, les côtes du Moyen-Orient et de l’Égypte d’autre part. Pour le géographe Georges Duby, c’est un poste avancé, relais, lieu de rencontre, lieu d’échange. C’est à ces fonctions que l’ île doit sa prospérité, l’éclat de ses civilisations, constamment enrichies par d’autres cultures. Mais aussi ses misères : terres convoitées, sans cesse envahie, pillée, partagée.
Le nom de l’île est indissociable des gisements de cuivre natif exploités dès l’Antiquité.
Alors, qu’avons-nous vu et admiré ?
Le premier jour, la presqu’île de Karpas au nord, où nous nous sommes baladés le long de dunes et de plages de sable quasiment désertes jusqu’au monastère Apostolos Andreas, dont les icônes méritent la visite et qui est un lieu de pèlerinage très fréquenté sous la houlette de Saint-André, patron des marins. Et là, un comité d’accueil composé d’ânes sauvages, en réalité très pacifiques, et d’une meute de chats (souverains partout dans l’île), qui tous attendant des touristes de la provende, soit notamment des carottes, soit des croquettes, vendus par quelques commerçants astucieux. Spectacle inattendu, original et très sympathique et prétexte à d’innombrables photos !
Le jour suivant fut consacré à Saint Barnabé, apôtre qui avec Paul, prêchait la nouvelle religion, 50 ans après J.-C. Puis visite de Famagouste ville portuaire située à l’est. La vieille ville est entourée de superbes remparts vénitiens, avec la célèbre tour d’Othello. Puis passage à l’ancienne cathédrale Saint-Nicolas devenue mosquée.
Ce fut ensuite Nicosie, qui est la dernière capitale divisée en Europe. Nous avons notamment visité la mosquée Selimiye-Sainte-Sophie et deux les anciens caravansérails du XVIIe siècle.
La visite du fort de Saint Hilarion fut un des clous de notre séjour : magnifique et formidable forteresse byzantine à flanc de montagne sur trois niveaux, remaniée et agrandie par la dynastie des Lusignan. Cela nous donna l’occasion de nous pencher un peu plus sur l’histoire de cette illustre famille, de petite noblesse poitevine, dont les membres furent successivement, pendant plusieurs siècles ,rois de Jérusalem, rois de Chypre et rois d’Arménie. Souvenez-vous du poème de Gérard de Nerval(El Desdichado) dans lequel ce nom est cité : "suis-je amour ou Vénus, Lusignan ou Byron … "
En descendant de la montagne nous avons ensuite découvert l’admirable monastère de Bellapais, véritable chef-d’œuvre de l’art gothique, avant de terminer la journée par la visite du très intéressant musée des Épaves Maritimes dans le vieux port de Kyrenia, ce qui nous permit d’admirer la plus ancienne épave maritime du monde.