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Échappée déconfinée

Depuis plusieurs années
Pour moi, Trouville c’est au printemps
Je ne connaissais pas l’été
Ce lieu d’un autre temps.
Après le confinement
Revoir l’espace, quel bonheur
Mais également quel changement
Constaté à cette heure.
 
La plage dès le matin
C’est le domaine des chiens.
La base nautique s’est réveillée
Tournent les “optimists”
Plus loin les voiliers colorés
Prennent la mer pour une piste
Bien qu’elle soit agitée.
 
La plage se garnit de monde
Surtout le côté surveillé,
Des cabines de toiles rondes
Aux couleurs vives, rayées
Dont les jupes s’envolent
Sont alignées parmi des parasols
Plantés à espaces réguliers,
Comme cela est recommandé
Probablement cette année,
La plage est plus civilisée.
 
Si vaste que personne n’est gêné
Chacun peut s’activer,
Jouer, se promener à volonté
Vraiment en toute liberté.
Peu de bruits sont perçus
Sauf celui du reflux.
C’est le début de la saison
Mais déjà le goût de l’évasion
A eu raison des citadins
Nombreux venus respirer l’air marin.
Pour vivre un tel dépaysement
Une semaine c’est court ?
Non, c’est suffisant !
Mais à quand le prochain retour ?
 
Ninette

Commentaires

  • Annie, le virus de ta poésie s'est-il rependu pendant le confinement? je l’espère. Il m'a rappelé "Hors saison", de Francis Cabrel. Une bouffée d'air frais et de solitude. En y retournant après la saison, c'est peut-être ça.

  • Oh ! Là ! Merci pur cette flatteuse comparaison qui me fait grand plaisir, mais je n'ai qu'une plume du panache de ce " mousquetaire"

  • Je trouve, moi, que vous avez la plume aussi vive et belle que Francis Lalanne et ce n'est pas peu dire.
    Bravo ! Continuez à illuminer nos pages internet. Merci.
    Annie T.

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