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paris - Page 31

  • Programme janvier 2023

    Tarot, Scrabble, Bridge

    • Lundi 9, 16 & 23 janvier à 18h15
    • Samedi 14 janvier à 10h30

    Samedi 7 janvier à 10h40

    • Exposition  au musée du quai Branly : "Black indians"

    Samedi 14 janvier à 14h30

    • Discussion de Jean-Paul : de Mayerling à Sarajevo

    Lundi 16 janvier à 18h

    • Atelier d'écriture par Arletteck

    Mardi 17 janvier à 18h30

    • Billard américain

    Dimanche 22 janvier à 11h30

    • Bonne franquette "grand buffet à partager"

    Samedi 28 janvier à 14h15

    • Balade photos dont le thème est "un accessoire de mode"
  • Flm "Avatar : la voie de l'eau"

    Avatar2.jpgDe James Cameron avec Amanda Worthington, Stephen Lang, Joel David Moore - Durée : 3H20

    Les épreuves auxquelles sont confrontés  des membres de la famille Sully, les chemins qu’ils doivent emprunter  pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu’ils endurent.

    Si vous aimez les blockbusters, ou si comme moi, vous souhaitez découvrir ce genre de cinéma, allez voir "Avatar : la voie de l’eau". D’après les amateurs, il est le meilleur. Par ailleurs, un film de James Cameron, le cinéaste entre autres de « Titanic » ne pouvait être dénué d’intérêt.

    Film magnifiquement dessiné (fonds marins), aux effets spéciaux bluffants, projeté en 3D, je m’attendais tout au moins à un émerveillement visuel.

    De fait, le début m’a enchanté pour vite me plonger dans un ennui total 3h00 durant ! Je n’y ai vu qu’interminables courses-poursuites aquatiques de Schtroumpfs contre des humains idiots-méchants, le tout accompagné de musique et bruitages assourdissants.

    Ce film dégoulinant de mièvreries ("la mer nous entoure et la mer est en nous") cherche à nous envoyer le message "c’est pas bien de faire la guerre et c’est pas bien de détruire la planète".  

    Pour moi, c’est raté ! Pontifiant et puéril. 

    Mon expérience de "blockbuster" s’achèvera là. Ouf !...

    MartineC

     

  • Discussion "L'histoire du flottage du bois"

    L'Histoire du flottage du bois mises bout à bout ou l'Histoire d'un train de bois de 72m

    paris,clamecy,bois

    Comment est-ce possible? Pour tous ceux qui n'étaient pas du voyage fort intéressant, surprenant, remontant le temps à la découverte d'une pratique qui tient au passé et qui nécessitait courage, force, endurance pour les hommes employés dans ce travail respectant à chacun une spécialité souvent dangereuse. Des vies bien difficiles!

    Résumons rapidement

    Du XVIe au XIXe siècle les nombreuses forêts du Morvan fournissent le bois de chauffage pour Paris.

    À l'automne sélection des arbres à abattre et débit des bûches qui seront gravées en leurs 2 extrémités d'un dessin, marque du propriétaire acquéreur. Transportées en charrettes attelées de bœufs jusqu'aux berges des rivières où elles seront empilées  dans les environs de Château -Chinon,  et par la suite, jetées une par une par les ouvriers, elles flottent sur l'Yonne, la Nièvre , le Beuvron entre-autres, mais pour donner du courant et faciliter le transfert  des" lâcheurs"  sont organisés depuis  des étangs, des  retenues aménagées  en amont

    C'est le flottage des "bûches perdues" qui sous la surveillance de ceux appelés "les poules d'eau" entraîne le bois jusqu'à Clamecy. Parfois des embouteillages par des bûches qui s'amoncellent; l'ouvrier grimpait sur les bois les piquant de sa perche pour dégager l'amas, risquant sa vie s'il tombait à l'eau, pouvant être broyé car le flot se déplaçait à 100 m/h

    Nous bénéficions d'explications très précises pour suivre les étapes de construction.

    La bûche nettoyée mesure 1,14 m de long et 15 cm de diamètre, gravée pour être stockée par catégorie pour former "une branche"

    "La branche" 4,50 m de long / 0,60 m de hauteur ; bûches disposées alignées en tas sur des "chantiers" (arbres supports assemblés de bout en bout sur 4,50 m de long, le tout maintenu par "des rouettes" liens formés par des branchettes torsadées.

    "Un coupon" 4,50 m de long plus de 4m de large est formé par 4 branches  placées côte à côte  entre-elles tout en gardant un peu de jeu, pour faciliter la souplesse lors du transport

    "Une part" Ce sont 9 coupons mis à la suite pour former un bloc de 36 m de long

    "Le train" construit au total en 1 semaine; composé de 2 parts mises bout à bout pour composer un train de 72 m, pourvu de "nages" (sorte de codages) qui servent d'appui pour la perche ferrée qu'utilise l'ouvrier le" flotteur" pour guider le train.

    C'est incroyable de voir cet immense radeau de plusieurs tonnes, commandé par 2 hommes munis de leur perche, qui avance sur des rivières sinueuses  et étroites.

    Nous avons vu en détail le danger pour la vie humaine, car il fallait aller au milieu de ces masses flottantes affronter le courant agité par des cascades, par tous les temps, subir les orages de l'été.Le voyage fut plus facile sur le canal du Nivernais,  puis emprunter la Seine et arriver après 10 jours pour débarquer à Bercy, Grenelle , l'Ile aux Cygnes.

    Le train date  de 1549, en 1800 les 2/3  de la consommation annuelle de bois à Paris sont ainsi fournis. 1877 date du dernier train, car le transport en péniche le remplace, puis le charbon sera plus utilisé.

    Conclusion

    Nous avons  apprécié cet exploit  agrémenté de commentaires de l'époque, de documents photos, et l'animation sur écran pour encore rendre plus vivant cet épisode très spécial. Bien entrainés tout juste si nous n'avons pas  enjambé quelques  bûches !

    Ninette

  • Théâtre "Ils s'aiment"

    Après le confinement, on a retrouvé le THÉÂTRE !!! "Ils s’ AIMENT"..., avec la Compagnie Théâtrale Aurore de la R.A.T.P.

    Je n’avais pas voulu voir cette pièce avec Muriel Robin et Pierre Palmade.  J’ai découvert et bien aimé l’ensemble. Excellente interprétation, et belle mise en scène…  La salle était pleine, le texte est très drôle.

    Pour moi, c’était un bonheur de retrouver l’ambiance du théâtre. Il ne me manquait que le Brigadier…

    Yvesck

    paris,théâtre
    ©2022 by Yvesck 

     

  • Film "Mascarade"

    De Nicolas Bedos avec Pierre Niney, Isabelle Adjani, Marine Vatch, François Cluzet

    "La Côte d’Azur est une région très triste. Les très riches s’y ennuient ; les riches font semblant d’être très riches ; et tous les autres crèvent de jalousie" [ndlr]

    Quand un jeune gigolo tombe amoureux d’une call-girl sur fond de Côte d’azur, Nicolas Bedos en fait une satire d’escroquerie, d’amour passionnel et de destructions.

    Mon impression sur ce film reste mitigée.

    POUR :

    Un moment distrayant aux plans et lumières superbes et au casting exceptionnel. Quelques répliques drôles. Le plaisir de circuler en des lieux luxueux (l’hôtel Negresco, les appartements très haut de gamme). Les frasques liées à l'argent et la luxure de Nice. La beauté et la sensualité fascinantes de Marine Vatch.

    CONTRE :

    Une grosse machine commerciale en marche. Film visiblement ambitieux et rempli de poncifs et vieilles ficelles sur la lutte des classes, la vacuité des riches, le scénario trop souvent ponctuée de vulgarité. Un procès pas très…. Instructif. Une Isabelle Adjani vieillissante pathétique.

    Le titre porte bien son nom : c’est une mascarade. À vous de juger, amis Avermois.

    MartineC

     

  • Film "Le pianiste"

    De Roman Polanski avec Adrien Brody, Thomas Kretschmann, Emilia Fox - 2002

    Quel autre cinéaste que Roman Polanski montre aussi magistralement l’horreur cynique de la machine nazie si monstrueusement organisée, sous forme de film inspiré de l’histoire ?

    La traque, la terreur des familles juives, les hordes de pourchassés, les corps qui tombent au sol, piétinés, l’horreur du ghetto de Varsovie où chacun pense "survie", jusqu’à cette scène d’épouvante où les nazis obligent de pauvres erres à danser, et cet homme squelettique qui lèche à même le sol le contenu d’un précieux bol de soupe renversé ; la perversité des nazis qui prennent un invraisemblable plaisir à torturer, à abattre des êtres humains ; une famille unie, brusquement désunie par des monstres ; seul en réchappe le fils, Wladyslaw Szpilman, pianiste mondialement connu à l’époque.

    Le spectateur, horrifié, terré au fond de son fauteuil, suit la trace solitaire de ce jeune prodige traversant la foule, les ruines et les cadavres…..

    Ce film est une symphonie : il n’y a plus caméra, champs et contre-champs, montage, acteurs, spectateurs...enfin, rien n’apparaît du travail phénoménal que ce film a exigé.

    Seule l’horreur explose dans la tête, dans les tripes. Reste un monde interloqué devant écran, subissant, souffrant atrocement et qui ne se remet pas de tant d’abjection. Comment a-t-on pu en arriver là ?

    "Le pianiste" restera dans les mémoires comme une référence cinématographique à l’horreur de la guerre, à la haine du juif, à la haine de l’autre, à la sinistre volonté de domination.

    Roman Polanski est un cinéaste virtuose.

    MartineC