De Kirill Serebrennikov avec Odin Lund Biron, Alyona Mikhailova, Filipp Aydeyev
Russie, XXe. Antonina Miliukova, jeune femme aisée et apprentie pianiste, épouse le compositeur Piotr Tchaïkovski. Mais l’amour qu’elle lui porte n’est pas réciproque et la jeune femme est violemment rejetée. Consumée par ses sentiments, Antonina accepte de tout endurer pour rester auprès de lui, jusqu’à se faire faire des enfants par d’autres hommes pour afficher à la société, sur demande de son époux, une vie familiale bourgeoise.
Vénérant la musique de Tchaïkowski depuis ma plus tendre enfance, attirée par l’affiche somptueuse, je m’attendais à un drame romantique sur fond de musique de Tchaïkowski.
Or, j’ai assisté à des scènes orgiaques, violentes, à la limite du supportable. Les plans de ce long métrage (2h23) sont excessivement sombres et la musique quasiment inexistante, un comble !
Je suis très attristée de constater qu’un cinéaste – Russe de surcroît – brosse exclusivement le côté morbide de Tchaïkowski. Qu’en est-il de ses compositions ? Rien. Un personnage monstrueux nous est montré.
Il était aussi un compositeur de génie qui a produit une musique mondialement reconnue et le ballet (« Le lac des cygnes ») le plus mis en scène du monde.
Si vous aimez sa musique, je vous invite à écouter le concerto pour violon opus35 – Andante (sur Youtube) : une pure merveille.
Si vous aimez le genre gore, ce film vous plaira. Mais votre avis diffère peut-être du mien….
MartineC