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paris - Page 28

  • Conférence "Gioviani Boldini "

    Gioviani Boldini naît à Ferrare (Italie) en 1842 et reçoit ses premières leçons de dessin de son père Benvenuta Calefi, artiste-peintre.

    À partir de 1858, il suit des cours de peinture et a l’occasion de connaître les grands artistes ferrarais du XVe siècle. 

    Puis il fréquente l’Académie des Beaux-Arts de Florence et rencontre Diego Martelli, critique d’art et surtout mécène et Macchiaïoli, représentant d’un mouvement naissant –approchant le mouvement impressionniste en France-.

    Entre 1866 et 1870 il parcourt l’Europe : Naples, Paris, Londres. Il rencontre Édouard Manet, Alfred Sisley et Edgar Degas. G. Boldini revient à Paris, y ouvre un atelier et commence à travailler pour de grands marchands d’art.

    Devenir très riche grâce à sa peinture était son ambition. Proche de Degas mais aussi de Proust entre autres, il évolue dans les milieux aristocratiques et bourgeois et connait de son vivant un succès fulgurant, devenant le portraitiste favori d’une clientèle riche et internationale. Dans ce Paris capitale de la mode, il représente princesses et riches héritières parées des plus belles robes. G. Boldini devient la coqueluche du Tout-Paris, ses œuvres des témoignages captivants et émouvants de ce Paris de la Belle Époque.

    Giovanni Boldini  meurt en 1931. 

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    De sa baguette magique, Tania m’a transportée dans les salons élégants de la haute bourgeoisie et l'aristocratie de La Belle Époque. Grâce à ses descriptions et commentaires captivants, j’ai découvert des peintures splendides du peintre italien tombé aujourd’hui dans l’oubli : Giovani BOLDINI. 

    Je me suis pavanée dans les salons de La Belle Époque, rencontrant Marcel Proust, le Comte Robert de Montesquiou, Giusepe Verdi, Coco Chanel, Paul Poiret, Sarah Bernhardt… autant d’écrivains, musiciens, stylistes, photographes, costumiers et demi-mondaines les plus en vogue. 

    paris,boldiniJe rêvai en croisant les regards profonds, intelligents et parfois hautains des grands hommes, la grâce et la sensualité de ces dames toutes de finesse - enrobées de soieries, taffetas, velours, tulles vaporeux, dentelles et autres broderies de tous coloris-, au si joli minois et décolletés suggestifs (eh oui ! l’intelligence toute masculine, le paraître tout féminin [dixit Tania]). 

    De 1880 à 1914, se faire portraiter par Boldini était de bon ton, parmi ces dames notamment qui rivalisaient pour obtenir au plus vite "son Boldini". Boldini, homme petit et disgracieux, crée glamour et modernité tant et si bien que le style des tenues féminines furent appelées "à la boldinienne". 

    Merci, Tania, de votre invitation en ce monde enchanteur. Le temps d’un après-midi, j’étais Princesse parmi Princes et Princesses. Et merci pour la découverte de ce peintre si original que je méconnaissais. Une belle découverte.

    Félicitations, Tania, pour votre talent de conteuse.

    MartineC

     

  • Expo "Néo-Romantique : Un moment oublié de l'art moderne 1926-1972"

    e 18 mars, nous avons visité cette exposition  avec l'Arvem au Musée Marmottan - Monet.

    Moment oublié de l’Art moderne, semble-t-il ? Je n’en doute pas… Difficile de le définir exactement dans le temps, (pour certains, cela serait 1920-1936, d’autre 1937-1972, et pour l’expo 1926-1972 !) ni même ce qu’elle représente… Après plusieurs recherches plutôt infructueuses, j’espérais recevoir plus d’informations auprès d’un guide, Nul n’en fut le cas. Il me semble qu’elle manquait d'enthousiasme, et certainement de passion dans ce rôle de guide. Avec de surcroit un matériel "légèrement défaillant", sauf sa montre que son œil surveillait, régulièrement. J’ai eu l’occasion de rencontrer, d’autre guide, qui ont su transmettre leur passion, heureusement !

    Mais je pars du principe, qu’en "Art", rien n’est complètement négatif…. Alors je cherche…. 

    Enfin, quelques petites choses attirent ma curiosité. 

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  • Film "Les chemins noirs"

    Les chemins noirs.jpg

    De Denis Imbert avec Jean Dujardin, Joséphine Japy, Izia Higelin

    J’avais beaucoup aimé le récit de Sylvain Tesson "Sur les chemins noirs" qui fait partager au lecteur ses sensations, ses émotions et réflexions métaphysiques en traversant la France d’Est en Ouest, et ce après son malheureux accident.

    Je n’ai retrouvé rien de cela à travers le film de Denis Imbert. Il m’est apparu plat, sans profondeur aucune, voire ennuyeux. Reste la beauté des paysages de montagnes, bien filmés.

    J’ai envie d’écrire : "Passez votre chemin. Y’a rien à voir". Si : les beaux paysages. Autant regarder un documentaire. 

    MartineC

  • Programme avril 2023

    Tarot, Scrabble, Bridge

    • Lundi 3, 17 & 24 avril à 18h15
    • Samedi 8 avril à 10h30

    Samedi 8 avril à 14h30

    • Discussion d'Ania : Giovanni Boldini. Peintre italien né en 1842 et mort en 1931

    Samedi 15 avril à 8h15

    • Promenade en Seine et Marne : Musée Mallarmé et Musée de la vie d'autrefois

    Dimanche 16 avril à 1h

    • Promenade commentée avec Ania : Le quartier du sentier

    Lundi 17 avril à 18h

    • Atelier d'écriture par MarieD

    Mardi 18 avril à 18h30

    • Billard américain

    Samedi 22 avril à 16h30

    • Balade photos : Sujet libre mais photos en contrejour, travail sur la lumière
  • Film "Empire of light"

    EMPIRE OF LIGHT (L’empire des lumières) de Sam Mendes avec Olivia Colman, Colin Firth, Toby Jones, Michael Ward, Tom Brooke 

    Le travail et les interrelations du personnel d’une salle de cinéma dans les années 1980, sur la côte est de l’Angleterre. 

    Ce film est une réflexion sur le cinéma : nous est montré le cinéma tel qu’on le fait, tel qu’on le vit, la richesse mentale qu’il nous apporte ; comment on le diffuse, comment il est perçu. « Empire of light » est une immersion dans l’intime des personnages et leurs liens dans le monde du cinéma.

    Par ailleurs, Sam Mendès aborde le racisme et la différence (maladie mentale entre autres) tout en rendant hommage à ceux qui, dans l’ombre, œuvrent à offrir au spectateur les séances de cinéma qu’il vit et qui le fascinent.

    "Empire of life" célèbre la magie du cinéma avec amour et une finesse rarement égalée.

    Film remarquablement mis en scène, joué et aux dialogues intelligents.

    MartineC

  • Film "Les amandiers"

    paris,filmDe Valeria Bruni Tedeschi avec Nadia Tereszkiewcz, Sofiane, Louis Garrel….

    Ils ont vingt ans fin des années 80 et passent le concours d’entrée de la fameuse École de théâtre des Amandiers. Les heureux élus y apprennent le métier de comédien.

    Difficile et complexe apprentissage que ce métier : puiser en soi, du fond de ses tripes, de son âme, l’infini palette des émotions humaines (Eros / Thanatos) et savoir les exprimer. C’est là un jeu dangereux car déstabilisant : comment construire sa propre psyché à l’aube de ses vingt années d’existence ? Où s’arrête le jeu du Soi, où commence le Soi réel ? Le jeu d’acteur est constructeur et destructeur à la fois. 

    Valeria Bruni Tedeschi nous le démontre admirablement à travers sa propre expérience à l’École avec Patrice Chéreau comme directeur. Elle nous montre avec amour et sa délicatesse bien à elle, ce milieu d’artistes dans lequel elle a toujours évolué (sa mère, Marisa Borini fut une pianiste concertiste de renom puis actrice ; son père, Alberto Bruni Tedeschi, compositeur et directeur artistique du Teatro Regio de Turin ; sa sœur Carla, auteur-compositrice-interprète). 

    De la première à la dernière minute, le spectateur est happé par la vie de ces jeunes fougueux au sein d’un monde hanté par la drogue et le sida. 

    Les acteurs interprètent leurs rôles avec une justesse hors pair. Nadia Tereszkiewcz notamment est lumineuse dans le rôle de Valeria.

    Accompagné d’une musique soigneusement choisie (- Bach, Liszt, Vivaldi, Chopin – mais aussi les Rita Mitsuko "Andy", Hot Butter "Pop Corn", Ch. Aznavour "Parce que"…) ce beau film, violent et fascinant à la fois, est une explosion d’émotions, un feu d’artifice ! 

    MartineC