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Fallait-il se pincer pour se lever Être à l'heure au rendez-vous fixé, En ce mois de mai, un samedi, En partance pour "le Joyau de Normandie" Afin d'y découvrir des chefs-d'œuvre, Au château de Vendeuvre En cette région, partout cité Comme un très beau domaine. À sa vue qu'à cela ne tienne ! Faudra-t-il se pincer?
Nous sommes bien décidés Dans le 18e siècle à entrer, Pour y admirer avec émerveillement Le mobilier, les objets de ce temps, Égalementtoutes les miniatures Si vantées et de toutes natures Qui font la particularité De cette demeure enchantée. Va-t-on se pincer ?
Visite d’une délégation de l’Arvem au château de Vendeuvre dans le Calvados en Normandie le samedi 17 mai 2014, par un temps magnifique.
Nous étions une quarantaine dans le car, conduit par notre fidèle et excellent chauffeur Dominique, à prendre la route de Normandie pour cette visite très attendue.
La longueur du trajet (3 heures) fut tempérée grâce à Jean-Paul qui nous régala d’un de ces Quiz dont il a le secret : 10 questions sur Louis XV ! Il y eut un certain nombre de bonnes réponses et nous en fûmes ensuite récompensés, avant l’arrivée, par quelques petites histoires sympathiques délivrées par Annie.
Chemin faisant, devant la centrale de Porcheville, Jean-Paul nous conta la triste fin de Pierre Loutrel, alias Pierrot le Fou, enterré clandestinement dans l’île au milieu de la Seine.
Il était 11 heures lorsque nous sommes arrivés par un soleil éclatant devant le château de Vendeuvre.
Le rendez-vous était donné place de la République. Était-ce pour en admirer sa nouvelle transformation ? Sûrement pas ! Un espace réservé aux piétons, vélos… et manifestations en tous genres !
Nous avons eu cet inconvénient : des "braillards" envahissants, grimpés autour de la statue dont nous voulions justement détailler les superbes bas-reliefs de Dalou, relatant les étapes historiques de la naissance de la République.
Contrer les micros, la pose de banderole, l'agitation d'une foule, fallait être tenace pour se faire entendre.
Cet exploit réussi, après avoir essayé de deviner les scènes sculptées et reçu maintes informations, un seul souhait... fuir le vacarme en direction du Temple, s'arrêter sur quelques sites, puis remonter le boulevard Beaumarchais jusqu'à la Bastille, c'était notre programme.
Qui ne connaît pas ce parcours ? Mais savez-vous... - Que l'on y trouve le tracé des tours de la prison de Temple ? - Où a été déposée la nouvelle statue de la Liberté ? (je vous le souffle)... devant le Conservatoire des Arts et Métiers - Où s'est déroulé l'attentat de Fieschi ? - Où se situent la plus vieille maison de Paris, et celle considérée longtemps comme telle, ainsi que la demeure de Cagliostro ? - Sûr vous ne connaissez pas le loyer demandé chez Nicolas Flamel ! Si je vous le disais, vous n'en reviendriez pas ! - Et où remarque-t-on le buste de la jolie Clotilde de Vaux ? (la jeune "muse" et amour d'Auguste Comte)
Et j'en passe, car notre "chef de troupe" a l'art de dénicher les détails, les vestiges, les lieux parfois transformés où se sont déroulé des faits importants, où l'Histoire a marqué son passage…
Les promenades commentées ont l'avantage de retenir notre attention sur des découvertes, laissant libre cours au contact, au plaisir des retrouvailles, à l'accueil de nouvelle adhérente, ainsi qu'à celui d'une évasion sans contrainte.
Alors, à la prochaine occasion, laissons-nous entraîner, profitons de ce Paris riche d'un passé qui nous est conté.
"T'chin Tchin je n'suis pas d'la Chine..." J'avais envie de fredonner cela en rentrant là où je pensais être plus au calme, sauf, que le Carnaval Tropical envahissait les rues et la place de la Nation, avec son tintamarre jusque tard dans la soirée.
Quittant donc le quartier Asiatique après une journée bien remplie à y découvrir en premier lieu le Musée Guimet si fourni en vestiges, où nous avons reçu maintes explications sur les différentes représentations religieuses, les trésors superbes de toutes sortes, afin de nous sensibiliser au passé traditionnel de ce continent, pour mieux en comprendre le présent de ces communautés qui ont investi le XIIIe arrondissement de Paris. (Trop difficile de développer cette matinée... je passe au terre à terre)
La liaison entre le passé et le présent s'est faite grâce à un arrêt en restauration, des plats très variés typiques présentés sous forme de buffet, où chacun pouvait ainsi trouver à son goût de quoi se substenter !
Tournée dans l'Yonne Ou quelques heures d'évasion Vers le site de Guédelon, Débutant cette journée, Par une visite au musée D'une célébrité que l'on nomme "Colette" Sa vie y est retracée en vedette, Mais quoi de mieux Que d'innombrables photos, En témoins judicieux Les reportages sur vidéo. Emouvante découverte De cette voix méconnue Non pas, Claudine l'ingénue, mais "Colette" Ainsi que l'accent bourguignon Fidèle à la région, Comme la simple maison Annoncée en rénovation; Juste un regard pour saluer Celle qui y est née "Colette"
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Nous attendait une autre destination Un chantier en construction "Guédelon" Formidable histoire de ce lieu L'élévation d'un château moyenâgeux, Seuls principes pour cet exploit Avec les procédés d'autrefois. Une idée pharaonique Au béton, faire la nique ! Grés, calcaire, sable, bois de chêne Huile de coude, chevaux à la peine Pour une forteresse nouvelle Rien que du naturel, Tiré de ce terrain généreux Pour cet ensemble fabuleux de "Guédelon" Spectacle vivant d'une autre époque, Le travail des"œuvriers" dans leurs échoppes, Tailleurs de pierre sous les bâches, Bâtisseurs à la tâche, Blocs de grés débités par les carriers Encore charpentiers, cordier, vannier Poutres taillées par les bûcherons Sans oublier les forgerons, Tuiliers et coloristes Pour nous, tous en piste à "Guédelon" Plein les yeux nous avons reçu Des commentaires intéressants avons entendus, La bonne humeur nous avons partagée D'une bonne détente avons abusée. Agréable taverne, assiettes garnies et chansons Un changement d'horizon À travers la verte campagne, Sans la nostalgie pour compagne, Afin de remonter le temps, Tout en étant dans le présent. Certes une très bonne journée ! Pour l'achèvement du chantier Encore douze années... Sûr, la curiosité et l'admiration Feront que nous retournerons à "Guédelon".
Nous étions une trentaine de courageux Arvémois, en ce samedi 15 juin, levés dès potron-minet, motivés par un alléchant programme concocté par Jeannette, Annie et Jean-Paul :
le musée de Colette à Saint-Sauveur en Puisaye
le château médiéval de Guédelon
à prendre à 7h du matin la route du Sud sous la conduite de l’excellent Dominique, que nous avons retrouvé à nouveau avec grand plaisir et qui, à la fin de notre voyage, nous livra, une fois encore, de savoureuses informations, notamment sur les nouvelles constructions du périphérique Est.
On ne s’ennuie jamais avec l’Arvem : comme toujours, Jean-Paul et Annie avaient prévu de mettre leurs ouailles en condition.
Pour cette sortie de la journée, en ce mois de mai déplorable côté météo, qui nous avait contraints à prévoir parapluies, doudounes, et bonnes chaussures, mon slogan a une fois encore eu raison... "AvecArvem, on a d'la veine" !
Van Gogh qui a peint des ciels d'un bleu vif, là où il se trouve, a éclairci le cobalt, ajouté un peu de blanc, quelques nuages, un peu de son jaune préféré pour quelques rayons, afin que durant la promenade matinale, nous puissions apprécier le village où il a terminé ses jours, la maison, son église, ses champs de blé qui entourent le cimetière où il repose.
Sur les pas de cet artiste, tout au long du parcours, des panneaux présentent ses tableaux qui nous sont expliqués, comme l'Auberge Ravoux, la mairie un 14 juillet, la campagne, l'église, etc...
La visite guidée, très intéressante, n'empêche pas de penser que si la nourriture de l'esprit c'est bien, celle du corps n'est pas si mal non plus. Midi approchant, quoi de plus normal !
Pour notre plus grand plaisir, le couvert nous attendait au château, dans une salle fort accueillante !
Nous avons pris place autour des tables rondes afin d'être servis "comme des princes" le temps de récupérer des forces pour l'après-midi.
En effet nous avions un autre parcours à affronter, multimédias celui-là, sorte de reportages "Au temps des Impressionnistes" avec projections diverses, décors reconstitués, salle de cabaret, invitation au voyage dans un wagon, entre autres.
Mais un temps libre pour chacun restait à employer. À Auvers il y a de quoi s'occuper : expo d'affiches sur les bains de mer, visite de l'église Notre Dame, le Musée de l'absinthe à "déguster sans modération".
Attendant les visiteurs "Les Irisiades" justement organisées ce week-end là, avec des manifestations particulières comme la présentation de multiples plantes, bouquets artistiques, exposition des oeuvres d'artistes et artisans en tous genres, dans un parc immense avec animations diverses qui attirent beaucoup d'amateurs.
Un truc à se laisser tenter. Allions-nous rapporter une corbeille de géraniums, un rosier grimpant de 2m de haut, une plante économe sans racines ni terre, une pastèque sculptée, ou une girouette en fer forgé ?
Mais à 18h fin des festivités, "l'exactitude est la politesse des rois"... Eh oui ! Pas un seul retard au R.V avec le chauffeur ! Formidable !
Un journée bien remplie qui laisse un très bon souvenir, semble-t-il ?.
Le Vert-Galant n'a plus de secrets pour ceux qui sont venus en ce début mars frisquet, voir si la moustache du monarque frisait, ou si le saule, dans le square allait tenir sa promesse, constater que la petite fontaine est bien une Wallace et pourquoi elles sont toutes de couleur verte !
Toujours les promenades permettent de remonter le temps, faisant revivre des personnalités ayant vécu dans ces maisons bourgeoises de places célèbres, des bords de Seine...
La preuve nous en est donnée par les plaques commémoratives, même si les connaissances de certains(es) d'entre-nous sont exactes, il est toujours agréable d'échanger le savoir de chacun, lors des détours dans les ruelles du vieux Paris (cela réchauffe).
Empruntons le quai qui longe la Conciergerie, si belle rénovée, pour en connaître non seulement l'origine de son nom, mais les diverses histoires "d'Adam Lux", "La Valette", avant de pouvoir admirer la restauration de la Tour de l'Horloge avec amples explications sur celle-ci, tellement exceptionnelle.
Mais du 21eme siècle on peut en apprécier l'édification provisoire de la tribune sur le parvis, face à Notre-Dame, à l'occasion de son 850eme anniversaire, ce qui permet l'observation élevée et plus rapprochée de la façade et ainsi pouvoir détailler la Galerie des Rois, la rangée de colonnettes dont la partie centrale offre une impression de légèreté à l'ensemble, unique en son genre.
Mais ne nous contentons pas d'observer de loin... Approchons-nous des 3 portails si différents. Une description précise nous est attribuée tant sur la signification des sculptures, l'existence de "Lilith", par exemple, ainsi que sur les "ferronneries du diable" ou les messages de morale adressés aux pécheurs que nous sommes !
Faisons le tour pour connaître l'aventure de "Théophile", la disparition de l'archevêché... Mais encore quelques efforts pour atteindre les rues étroites des lieux historiques, à la rencontre de "Joachim Du Bellay".
(On ne manque pas de réciter en chœur quelques vers coincés, au chaud, eux, dans notre mémoire !) "Viollet-le-Duc perché" fier de son oeuvre (à la stupéfaction quasi générale), "Abélard et Eloïse", "Cartouche", l'aventure des 2 colombes entre-autres.
Sur le chemin du retour, sensibilisée par le récit sur les oiseaux, un spectacle de nombreux volatiles au-dessus de la Seine attire mon attention. Envolées, rondes, bagarres pour un morceau de pain embarqué dans le courant fort, à tel point qu'un malheureux canard dû faire un gros effort en rase-mottes pour lourdement s'élever et échapper à cette folie.
Un moment de vie après ces heures d'évocation d'un passé figé, mais secoué par des anecdotes pour régaler nos esprits et nous encourager dans la bonne humeur, à terminer tous ensemble ou presque, une promenade enrichissante étalée sur 3h30... (Sans fatigue car le froid conserve dit-on....). Alors figurez-vous, j'en ai sûrement oublié !