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Nos balades commentées - Page 4

  • Journée dans l'Eure

    - C'était "super" chouette, "hyper" intéressant ! On ne regrette pas d'être venus ! -

    Vous trouvez que c'est un peu court pour évoquer des souvenirs ? Donc vous êtes OK pour entamer la lecture ? Bon c'est parti !...

    Le matin
    Après une route sans encombre et un bon score au quiz traditionnel sur le thème de notre sortie, ayant suivi un chemin dépaysant, interpellés par d'immenses champs cultivés plus verts les uns que les autres, certains d'un jaune lumineux, ou encore présentant de curieux bourrelets réguliers de terre (à savoir pour quelle culture ?), nous arrivons à Gisors (Mais pour mémoire résumons quelques notes à lire ICI).

    Nos estomacs pleurant famine, nous n'avons pas le courage d'entreprendre la recherche du fameux trésor ! Adieu nos belles promesses !

    Nous reprenons donc l'autocar traversant de petits villages bien calmes, où de jolies maisons à pans de bois ravissent toujours les citadins. Des petites routes de campagne qui donnent le loisir et l'illusion d'évasion, avant d'arriver à la Ferme-Auberge.

    Nous prenons place autour de deux belles tables dressées dans une vaste salle où un menu copieux de "recettes normandes maison" nous est aimablement servi. Après "le trou normand" la patronne nous donne des explications sur le travail quotidien détaillé de la ferme comprenant l'élevage, le gavage des canards, l'abattage et le traitement du foie gras, ainsi qu'un éclairage sur le bétail, les différentes races et qualités des viandes bovines, le rendement de l'entreprise où l'on ne chôme visiblement pas, puisqu'en plus, elle assure le restaurant où les groupes viennent en grand nombre.

    Ceci ne nous a pas coupé l'appétit, le repas terminé, la digestion devait se faire après quelques km pour se rendre à l'abbaye de Mortemer, "l'abbaye la plus hantée de France" connue pour ses légendes.

    L'après-midi
    L'abbaye royale cistercienne du XIIe siècle située au creux d'un vallon qu'encercle la forêt et dont sont encore debout quelques belles ruines et 1 bâtiment du XVIIe devenu musée, composé de salles meublées et d'objets ayant appartenu à la vie monastique, ainsi qu'à certains propriétaires, nous accueillent.

    Retenons "l'antiphonaire", du XVe recueil de chants liturgiques grégoriens sur parchemin, aux dimensions impressionnantes et pesant 30 kg de nombreux cuivres éclatants de brillance, les innombrables assiettes fixées sur les murs, les petits missels aux couvertures en ivoire, la superbe statue de l'exorciste en bois de hêtre etc...

    Une descente dans les sombres caves où un parcours scénographique nous dévoile une salle comprenant tous les outils qu'utilisaient les moines dans leurs diverses tâches, la fontaine Sainte Catherine où les jeunes filles formulaient le vœu de trouver un mari, la cuisine où nous pouvons nous attabler en compagnie d'un religieux (qui ne refuse pas la présence féminine) puis la révélation des légendes liées à l'abbaye.
    Le Dame blanche, la Femme louve, et dans le cellier où apparaissent les fantômes animés des 4 moines assassinés en ce lieu à la Révolution.

    Pour sortir de tous ces mystères, un petit train pittoresque type "char à bancs "tiré par un tracteur nous entraîne bien secoués, faire le tour du domaine, des étangs, où l'on découvre des animaux en liberté. Un dernier regard vers les ruines blanches de l'abbaye, sur ses ouvertures en ogives que le soleil caresse.

    Pour achever, une dernière visite vers le colombier du XVe au 930 boulins, remanié au XVIIe et qui servit de prison.

    Nous retrouvons notre siège confortable avec plaisir après cette journée bien réussie, intéressante, agréable à tous points de vue pour un retour sans soucis.

    Afin d'effacer l'angoisse des fantômes, un peu d'animation est proposée, pour ne pas oublier de rire, le remède si nécessaire à la santé. "En vérité... Je vous le dis" !...

    Ninette.

  • Street Arts à la Butte aux cailles

    Une bien belle promenade au cœur de la Butte aux Cailles avec, pour fil conducteur, des œuvres d’artistes qui ont recouvert les murs parisiens dans ce 13ème arrondissement…

    De petits dessins en noir et blanc de Miss Tic avec ses légendes si particulières, rue des Cinq Diamants, des dessins colorés rue de la Butte aux Cailles, une magnifique et gigantesque bande dessinée Donkey Kong de Jace rue du Moulinet, un superbe travail de Vhils rue du Château des Rentiers, où il s’est attaqué à l’explosif, au burin et au marteau pour sculpter ce portrait géant que je vous laisse découvrir et reconnaître…

    Bien d’autres œuvres commentées par nos deux guides conférenciers intarissables sur ce sujet…

    Et bien entendu, nous avons terminé cette balade le long de la ligne 6 du métro aérien avec de superbes portraits signés de grands noms là encore comme Obey, C215…

    Une bien belle incursion dans ce 13ème arrondissement après notre découverte de cet art mural dans le 20ème. À quand un autre quartier de Paris avec un autre musée en plein air ? Les adhérents Arvem en redemandent.

    Si vous n’avez pas pu faire cette balade avec Arvem, allez-y par vous-même et prenez le temps de flâner et d’admirer…

    Colette C

  • Le Street Art

    Graffitis, gribouillages, tags… A quoi ça rime !! De plus en plus on subit ces signes, des signatures ? Ou un simple message. On en voit partout. Dans le métro et sur les rames, sur la carrosserie des camions même des voitures… Des mots bizarres, un nom suivi de chiffres ou numéro.

    Tiens,  celui-là il est beau, je le photographie. J’étais à Gallieni, sur les quais du métro. Me voyant, un contrôleur m’interpelle :

    Vous vous rendez compte ce que vous faites, vous n’avez pas le droit.
    Mais c’est beau !!!
    Vous ne vous rendez pas compte ce que ça coûte pour l’effacer ?".

    C’était en 2010, je l’ai laissé parler et suis allé travailler. Mes premiers clichés c’était en 92 avec des diapositives. Cela ressemblait à des caractères bizarres qui formaient un mot, peut être un pseudo, sur des piliers de béton qui soutenaient le périphérique. Le début d’une collection, j’en ai plein, et le numérique a remplacé l’argentique. Il y en a des magnifiques, dans plein de villes, même sur des voitures. Cela me rappelle les années 80 avec les décorations sur les réservoirs d’essence de motos, et des voitures personnalisées mais avec un aérographe.

    Le Samedi 01 Octobre on avait rendez-vous  dans le 20ème arrondissement de Paris pour une balade "Street Art" avec 2 conférenciers pour nous faire découvrir et expliquer cet Art aujourd’hui reconnu. C’était passionnant.

    Merci à ARVEM pour cette rencontre.

    Yves C

  • Promenade sur les Grands Boulevards

    Le ciel était bien gris, pas de pluie, mais le rose dans notre esprit pour remonter le temps et flâner sur les Grands Boulevards.

    Rendez-vous au carrefour pour un peu d'historique, à savoir, que cette voie fut d'abord au XIVe siècle le terre-plein d'un rempart depuis la Bastille jusqu'à la Porte St-Denis, et au XVIe "Fossés jaunes" jusqu'à la Madeleine.

    Plus tard transformés au XVIIe par Louis XIV avec des rangées d'arbres, puis pavée, éclairée, avec le passage en 1825 d'un premier omnibus "Madeleine-Bastille". La balade débute Boulevard des Italiens.

    Mais au fait, pourquoi ce nom ?

    parisGrâce au théâtre des Italiens qui existait au XVIIIe siècle remplacé par l'Opéra Comique.
    Mais levons nos yeux pour voir de plus près la "Maison Dorée" le "Café Hardy". Le nom de cet immeuble est dû aux multiples macarons or qui ornent les balcons. Mais laissons filer notre regard plus bas sur la belle frise animalière de cette façade, heureusement sauvegardée de la démolition. Juste à côté se trouvait "Le Café Riche". Il fallait un portefeuille garni pour se rendre dans ces restaurants.
       "Il faut être bien riche pour dîner chez Hardy
       Il faut être bien hardi pour dîner chez Riche"

    La Maison Dorée était fréquentée par Proust, Balzac, A. Dumas, Rossini... Il y aurait été dégusté le fameux tournedos Rossini.
    À nos yeux brillants, notre guide a même eu le vice de nous en demander la recette.
    De ce côté du boulevard surtout des cafés où se rencontraient les célébrités des époques précédentes.

    Mais passons sur le trottoir d'en face pour écouter, rue Favart les commentaires croustillants sur l'Opéra Comique ! Tout en affrontant le bruit de la circulation, nous nous arrêtons devant le Palais Berlitz d'environ 1930. Autrefois à cet endroit se trouvait le Pavillon de Hanovre construit par le duc de Richelieu dont le cuisinier aurait fait une "mahonnaise" (en l'honneur de la victoire à Port Mahon) soit : "1 œuf, un peu de sel du poivre, à peine de vinaigre et de l'huile goutte à goutte" Deuxième tentative de nous mettre l'eau à la bouche, mais en ce début d'après-midi, ça va encore !

    paris

    Ce Pavillon fut démonté et reconstruit dans le parc de Sceaux, toujours existant. D'un pas alerte, reprenons notre élan pour traverser la rue de la Paix tout en jetant un œil sur l'Opéra, avant de rejoindre le Boulevard des Capucines.

    Savez-vous d'où provient ce nom ? Lire la suite ICI

  • Journée à Reims

    Départ 7h l'œil bien frais pour tous les présents prêts à affronter une bonne journée, avec entraînement habituel par un quiz traditionnel sur l'historique de la ville.

    La visite du centre de celle-ci nous a permis de découvrir de très belles maisons reconstruites après la dévastation occasionnée par la 1ère guerre mondiale, des constructions très variées Art Déco ou d'inspiration médiévale dont les tours de formes diverses, symbolisent l'évocation de cette époque.

    Les édifices publics comme le marché couvert, la splendide bibliothèque dont les murs intérieurs de marbre sont agrémentés de scènes en mosaïque, une immense lanterne, ou les vitraux de la salle de lecture nous plongent en période 1925.

    L'Hôtel de ville style Louis XIII imposant monument incendié en 1917 par les bombardements reconstruit en 1920, La Place Royale style Louis XVI et la statue de Louis XV, le Palais de Tau archevêché et résidence du roi lors du sacre.... sont surprenants.

    La cathédrale Notre-Dame en pleine restauration pour la partie centrale de la façade symétrique, nous laisse tout de même admirer les innombrables statues, (dont l'Ange au sourire) de la façade gothique du XIIe au XVe siècle.
    Construite en plusieurs épisodes à partir du Ve siècle sur d'anciens thermes romains. Au IXe siècle, Reims est revendiquée comme ville de sacre. Vers 1150 la nef est allongée et le chœur agrandi, 60 ans de travaux sont engagés et dureront jusqu'au XVIe siècle.

    Après avoir subi des incendies, bombardements, de beaux vitraux ont été préservés. Chagall a participé à l'élaboration de 6 vitraux de la chapelle axiale, mêlant l'Ancien et le Nouveau Testament. D'autres contrastent par leurs dessins contemporains ou des grisailles. Une horloge astronomique à 16h nous dévoile des personnages en mouvement accompagnant la sonnerie.

    Cette cathédrale a sacré nos rois entre le Moyen Age et Charles X. C'est en 1962 que le général de Gaulle et le chancelier Adenauer entérinent la réconciliation de leurs pays en ce lieu.

    Nous avons apprécié les qualités de notre charmant et excellent guide durant toutes ces visites, nous aidant de documents photos, afin de mieux visionner les moindres détails souvent bien éloignés, trop élevés, inaccessibles pour nos pauvres yeux pourtant grands ouverts.

    VISITE DE LA TONNELLERIE ARTISANALE DE CHAMPAGNE

    Existante depuis 1998, une rare productrice de tonneaux en chêne, en France et la seule fabrique de fûts traditionnels champenois. Lire la suite ICI

  • Journée à Provins

    n ce 21 mai 2016 tels "les visiteurs" nous étions en route dans notre "chariotte" pour un transfert en l'an 1216 vers la cité médiévale, capitale commerciale, illustre pour ses foires de Champagne.

    Gentes dames, beaux chevaliers, troubadours, sommes venus pour un retour vers nos ancêtres, bâtisseurs, marchands, fiers chevaucheurs hauts en couleurs.

    Épisode visite guidée

    De la visite de la ville je garde en mémoire les explications d'un guide passionné par la construction (il a travaillé longtemps à Guédelon) plein d'humour et de culture sur les significations des expressions encore courantes, qui nous ont enthousiasmés.

    Nous abordons le 1er point d'arrêt de la cité par les remparts mjestueux construits sur 5 km et 25 m de haut, à la végétation sauvage dans les fossés. Il n'en subsiste que 1200m avec des tours munies d'archères et des trous boulins (trous carrés servant pour l'échafaudage à l'époque), des fausses tours ou contreforts pleins, servant à la stabilité des murs d'enceinte.Mais entrons par la porte St-Jean, porte fortifiée ou "châtelet d'entrée" très large, qui permettait le passage des charretiers après le pont levis, comprenant un espace piétons.

    On retrouve le 2e élément d'arrêt par les cavités où glissait la herse immense en bois puis le 3e élément, qu'il faut imaginer, celui d'une porte en bois à deux battants à franchir avant d'emprunter une très large rue destinée aux convois (l'autoroute d'autrefois, puisqu'il y avait péage à l'entrée).

    Très vite se présentent des maisons de constructions différentes, aux XIIe et XIIIe siècles les demeures étaient de pierres taillées, puis de jolies façades à pans de bois. La différence entre les pans de bois et les colombages ? Les 1er sont tous verticaux, les seconds sont de positions différentes ; colombages venant du nom d'un outil "colombe".

    Mais voici La Grange aux Dîmes (Dixme) ce qui correspond à 1/10 de redevance sur la recette des ventes et rendu directement au clergé. Le seigneur recevant les droits de péage d'entrées et sorties, les taxes sur les comptes, le coût de l'occupation du sol lors de la vente entre-autre...

    Dans la Grange, la salle basse est composée de voûtes en ogives et de colonnes aux chapiteaux sculptés de fleurs stylisées. Là sont reconstituées des scènes de marchands et des métiers ainsi qu'au rez-de-chaussée "le changeur" (souvent juif ou italien) assis avec sa balance posée sur "la banqua" table "la banque" dont le couvercle se soulève pour accéder aux casiers où sont rangées les pièces de monnaie.

    Son rôle durant 5 jours francs (les foires duraient 5 à 7 semaines) consistait à vérifier s'il n'y avait pas de fausses monnaies. L'argent était aussi bien flamand, italien, ou venu d'Orient. Il fallait l'échanger en monnaie unique, celle de Provins !

    Pour vérifier l'authenticité d'une pièce.... Lire  la suite ICI