Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nos balades commentées - Page 4

  • Promenade d'avril

    Ce samedi 7 avril nous avons grimpé les pentes de Ménilmontant et de Belleville collines qui virent naître et grandir Maurice Chevalier et Edith Piaf et qui jadis, couvertes de vignes virent prospérer les cabarets où les Parisiens venaient ingurgiter le vin non soumis aux taxes, et venir Mardi gras former le carnaval à la Courtille avant de se déverser sur Paris.

    Nous avons pu admirer à Ménilmontant, l’imposante et haut perchée (digne d’une cathédrale), Notre-Dame-de-la-Croix de style composite (mi roman, mi gothique) érigée de 1863 à 1880 par Louis-Jean Antoine Heret.

    Elle est très claire, restaurée depuis peu et fréquentée régulièrement par différentes communautés.

    Ensuite à Belleville nous voici devant l’église Saint- Jean-Baptiste de style néo-gothique bâtie en 1853 par Jean-Baptiste Lassus collaborateur émérite de Viollet-le-Duc, notamment pour la rénovation de Notre-Dame de Paris (sa statue se découvre au milieu de la galerie des Rois). Ce monument est remarquable par ses vitraux et sa façade (le travail de Lassus à Notre-Dame est passé par là).

    Un moment de dépaysement à deux pas du Paris intra-muros, au milieu d’un quartier jadis symbole du Paris ouvrier, aujourd’hui habité par des populations cosmopolites, toujours populaires.

    Jean-Paul

  • Promenade de l'église de Ménilmontant à l'église de Belleville

    Notre rendez-vous se situait à la sortie du métro Ménilmontant, pour une découverte des églises de Ménilmontant et  celle de Belleville, toute proche, guidée par Ania. Dès que l’on empreinte la rue Etienne Dolet, qui "monte" à la première église, une impression de petit village, me revient, j’y avais passé mon enfance… De celle-ci remonte en moi, une chanson de Maurice Chevalier… "Les Gars de Ménilmontant"  Une place, au pied de l’église, porte son nom. Mais j’ignorais que c’était grâce à Napoléon III, que ces deux quartiers étaient rattachés à Paris.

    Autrefois, hors de Paris, et grâce à ses vignes, le vin y était moins cher donc "y’avait qu’à" sortir de Paris pour trouver de bonnes guinguettes…

    La Chapelle de l’époque devient trop petite pour recevoir les fidèles. Il faut donc une église plus grande. L’architecte Antoine Héret, en est chargé. La construction de Notre Dame de la Croix commence en 1863 pour s’achever en 1880. Elle est la 3ème plus grande église de Paris, surprenant pour un petit quartier !!

    Après avoir grimpé les marches… un certain nombre, équivalant à environ 4 étages. L’église, portes  ouvertes, nous reçoit. Que de lumière… certes, rénovée, il y a peu de temps, mais quand même ! Les voûtes en fer, car la pierre commence à manquer dans Paris, soutiennent l’Église,  mais les arcs ne choquent  pas, ils ressortent.

    Les vitraux, ne témoignent en rien que nous sommes dans une église, ils sont de formes géométriques. Cependant chaque culot de pilier est différent, une tête de Moïse, celle d’une femme, celle d’un prélat… et d’autres encore.>

    Nous sortons, par le côté  nord, sur la rue d’Eupatoria, pour nous diriger vers l’église Saint Jean Baptiste de Belleville. Construite en 1854  par l’architecte Lassus et à Guérin pour les vitraux. Au dessus des 3 portails de la façade, des tympans rappellent une période de vie du Christ.  Toute la lumière extérieure est filtrée par des vitraux, chacun différent racontant un moment de la bible. L’autel et le tabernacle aussi, le premier représente l’agneau pascal, le second le buisson ardent.

    Une affichette indique "En ces lieux, sur ces fonds baptismaux, Edith Giovanna Gassion (Edith Piaf) fut baptisée le 15 décembre 1917."

    Mais silence… une cérémonie, un baptême, se prépare… par respect, pour ne pas déranger, il nous faut sortir, sur la pointe des pieds…..

    Arlette

  • Promenade au Luxembourg

    Sous un coin de parapluie a débuté la promenade jusqu’à la monumentale fontaine Médicis où batifolent d’heureux canards entre la cascade et le bassin.

    Le jardin pratiquement vide en ce dimanche au ciel capricieux, nous a permis aisément de faire le tour auprès de ses Grandes Dames du Haut Moyen Age jusqu’au XVII e siècle, qui n’ont plus de secret pour nous.

    paris,jardin,luxembourgSur le parcours, nous avons admiré le beau jeune homme “marchand de masques” qui nous a incité à identifier les visages sculptés à ses pieds.

    Puis nous profitons d’un rayon de soleil pour découvrir la plaque commémorative signalant l’emplacement où furent fusillés des communards (des traces de balles sur le mur sont encore visibles).

    Au passage on peut jeter un regard admiratif sur les superbes massifs de fleurs si bien entretenus par une soixantaine de jardiniers !

    Curieusement nous remarquons le ballet de chaises vides pêle-mêle ; certaines étant marquées du symbole “sénat” signe de leur appartenance. Jusqu’en 1975 pour les occuper, il fallait payer auprès de la chaisière. (Je me souviens comme au Jardin des Plantes... Celles du Luxembourg devaient être jolies, il parait que Lénine demeurant à Paris, serait tombé amoureux de l’une d’entre-elles).

    Nous contournons le bassin octogonal où des enfants comme jadis, s’activent avec leurs petits bateaux. Subitement me vient à l’esprit qu’il manque des gamins jouant avec leurs cerceaux.

    Poursuivons notre visite, passons devant l’espace verdoyant autrefois mal famé, indésirable, car lieu de séjour des brigands (d’où l’expression “au diable vauvert”) remplacés par des Chartreux eux-mêmes expulsés à la Révolution.

    Hormis devant les Dames en pied de ce jardin, nous nous sommes arrêtés face au médaillon de Stendhal par Rodin, La bouche de la vérité, George Sand assise, Flaubert, et près du verger, Baudelaire invisible car la statue est enveloppée, comme également d’autres, en vue d’un nettoyage supposé.

    Pas de bouches closes, mais au contraire grâce aux mémoires aguichées, des poésies allègrement ont été reprises en chœur. Courageusement nous reprenons notre balade vers le Pavillon de la Pépinière pour écouter un extrait des Misérables relatant le lieu où Marius rencontrait Cosette.

    Soudainement nous constatons que de nombreux parisiens sont sortis de chez eux, profitant de l’éclaircie, pour noircir les allées par leur présence et animer l’horizon.

    paris,jardin,luxembourgTout en croisant de multiples joggeurs, notre attention se tourne encore vers la statue de "La Liberté éclairant le monde“ et le “Triomphe de Silène” magnifique bacchanale, composition imposante de Dalou, avant de retrouver le buste récent de Stéphan Zweig et celui de Beethoven de Bourdelle.

    Passons devant l‘Orangerie aux fenêtres ouvertes laissant apparaitre palmiers et orangers, pour terminer devant la fontaine de Dalou qui rend hommage à Eugène Delacroix.

    Presque 3 heures de promenade culturelle gratuite, avec un guide connaissant parfaitement les personnages, capable d’élargir à souhait leur histoire, avec la totale reconnaissance des plus courageux(es) qui en ont pris plein les yeux, plein les oreilles....et “plein les bottes “!

    Ninette

  • Journée à Beaugency

    Pour notre dernière escapade de l'année, alors que nous avions subi la canicule et craignions sa présence, je peux relever que nous avons eu une chance inouïe d'avoir un temps idéal, plus frais pour les visites extérieures de cette ville.

    Le matin

    Le château et son jardin suspendu

    À l'origine un jardin d'agrément. Remarquons les bacs surélevés pour les plantes, la reconstitution exacte d'une tonnelle voûtée en bois, où grimpent vigne et houblon, offrant aux invités une promenade à l'ombre, ainsi que des rebords en gazon servant de sièges.

    Mais entrons dans une grande salle où nous accueillent de superbes hommes d'armes démontrant l'évolution de leurs tenues depuis l'époque du XIème.

    - Le seigneur de Beaugency portant casque fixe, cotte de mailles courte mais un très long bouclier, protection principale.

    -Un soldat de Philippe le Bel au casque évolué grâce à son heaume, bouclier plus court, mais cotte longue.

    -Le chevalier du duc d'Orléans ; apparition de l'armure aux avant -bras et jambières.

    - Sous Dunois, compagnon de Jeanne d'Arc, protection maximum avec l'armure complète.

    - Le summum, la fière allure du chevalier tout en armure sur son cheval protégé, recouvert d'une immense cotte de mailles. C'est ainsi en 1444 qu'est la 1ere armée française encadrée, rémunérée, qui ne pillera plus les paysans comme auparavant.

    Une question nous est posée : Comment se nettoie une cotte de mailles ? Cela taraudait les fées du logis, le secret va enfin être dévoilé !

    Lire la suite ICI

  • Journée dans l'Eure

    - C'était "super" chouette, "hyper" intéressant ! On ne regrette pas d'être venus ! -

    Vous trouvez que c'est un peu court pour évoquer des souvenirs ? Donc vous êtes OK pour entamer la lecture ? Bon c'est parti !...

    Le matin
    Après une route sans encombre et un bon score au quiz traditionnel sur le thème de notre sortie, ayant suivi un chemin dépaysant, interpellés par d'immenses champs cultivés plus verts les uns que les autres, certains d'un jaune lumineux, ou encore présentant de curieux bourrelets réguliers de terre (à savoir pour quelle culture ?), nous arrivons à Gisors (Mais pour mémoire résumons quelques notes à lire ICI).

    Nos estomacs pleurant famine, nous n'avons pas le courage d'entreprendre la recherche du fameux trésor ! Adieu nos belles promesses !

    Nous reprenons donc l'autocar traversant de petits villages bien calmes, où de jolies maisons à pans de bois ravissent toujours les citadins. Des petites routes de campagne qui donnent le loisir et l'illusion d'évasion, avant d'arriver à la Ferme-Auberge.

    Nous prenons place autour de deux belles tables dressées dans une vaste salle où un menu copieux de "recettes normandes maison" nous est aimablement servi. Après "le trou normand" la patronne nous donne des explications sur le travail quotidien détaillé de la ferme comprenant l'élevage, le gavage des canards, l'abattage et le traitement du foie gras, ainsi qu'un éclairage sur le bétail, les différentes races et qualités des viandes bovines, le rendement de l'entreprise où l'on ne chôme visiblement pas, puisqu'en plus, elle assure le restaurant où les groupes viennent en grand nombre.

    Ceci ne nous a pas coupé l'appétit, le repas terminé, la digestion devait se faire après quelques km pour se rendre à l'abbaye de Mortemer, "l'abbaye la plus hantée de France" connue pour ses légendes.

    L'après-midi
    L'abbaye royale cistercienne du XIIe siècle située au creux d'un vallon qu'encercle la forêt et dont sont encore debout quelques belles ruines et 1 bâtiment du XVIIe devenu musée, composé de salles meublées et d'objets ayant appartenu à la vie monastique, ainsi qu'à certains propriétaires, nous accueillent.

    Retenons "l'antiphonaire", du XVe recueil de chants liturgiques grégoriens sur parchemin, aux dimensions impressionnantes et pesant 30 kg de nombreux cuivres éclatants de brillance, les innombrables assiettes fixées sur les murs, les petits missels aux couvertures en ivoire, la superbe statue de l'exorciste en bois de hêtre etc...

    Une descente dans les sombres caves où un parcours scénographique nous dévoile une salle comprenant tous les outils qu'utilisaient les moines dans leurs diverses tâches, la fontaine Sainte Catherine où les jeunes filles formulaient le vœu de trouver un mari, la cuisine où nous pouvons nous attabler en compagnie d'un religieux (qui ne refuse pas la présence féminine) puis la révélation des légendes liées à l'abbaye.
    Le Dame blanche, la Femme louve, et dans le cellier où apparaissent les fantômes animés des 4 moines assassinés en ce lieu à la Révolution.

    Pour sortir de tous ces mystères, un petit train pittoresque type "char à bancs "tiré par un tracteur nous entraîne bien secoués, faire le tour du domaine, des étangs, où l'on découvre des animaux en liberté. Un dernier regard vers les ruines blanches de l'abbaye, sur ses ouvertures en ogives que le soleil caresse.

    Pour achever, une dernière visite vers le colombier du XVe au 930 boulins, remanié au XVIIe et qui servit de prison.

    Nous retrouvons notre siège confortable avec plaisir après cette journée bien réussie, intéressante, agréable à tous points de vue pour un retour sans soucis.

    Afin d'effacer l'angoisse des fantômes, un peu d'animation est proposée, pour ne pas oublier de rire, le remède si nécessaire à la santé. "En vérité... Je vous le dis" !...

    Ninette.

  • Street Arts à la Butte aux cailles

    Une bien belle promenade au cœur de la Butte aux Cailles avec, pour fil conducteur, des œuvres d’artistes qui ont recouvert les murs parisiens dans ce 13ème arrondissement…

    De petits dessins en noir et blanc de Miss Tic avec ses légendes si particulières, rue des Cinq Diamants, des dessins colorés rue de la Butte aux Cailles, une magnifique et gigantesque bande dessinée Donkey Kong de Jace rue du Moulinet, un superbe travail de Vhils rue du Château des Rentiers, où il s’est attaqué à l’explosif, au burin et au marteau pour sculpter ce portrait géant que je vous laisse découvrir et reconnaître…

    Bien d’autres œuvres commentées par nos deux guides conférenciers intarissables sur ce sujet…

    Et bien entendu, nous avons terminé cette balade le long de la ligne 6 du métro aérien avec de superbes portraits signés de grands noms là encore comme Obey, C215…

    Une bien belle incursion dans ce 13ème arrondissement après notre découverte de cet art mural dans le 20ème. À quand un autre quartier de Paris avec un autre musée en plein air ? Les adhérents Arvem en redemandent.

    Si vous n’avez pas pu faire cette balade avec Arvem, allez-y par vous-même et prenez le temps de flâner et d’admirer…

    Colette C