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Nos balades commentées - Page 5

  • Le Street Art

    Graffitis, gribouillages, tags… A quoi ça rime !! De plus en plus on subit ces signes, des signatures ? Ou un simple message. On en voit partout. Dans le métro et sur les rames, sur la carrosserie des camions même des voitures… Des mots bizarres, un nom suivi de chiffres ou numéro.

    Tiens,  celui-là il est beau, je le photographie. J’étais à Gallieni, sur les quais du métro. Me voyant, un contrôleur m’interpelle :

    Vous vous rendez compte ce que vous faites, vous n’avez pas le droit.
    Mais c’est beau !!!
    Vous ne vous rendez pas compte ce que ça coûte pour l’effacer ?".

    C’était en 2010, je l’ai laissé parler et suis allé travailler. Mes premiers clichés c’était en 92 avec des diapositives. Cela ressemblait à des caractères bizarres qui formaient un mot, peut être un pseudo, sur des piliers de béton qui soutenaient le périphérique. Le début d’une collection, j’en ai plein, et le numérique a remplacé l’argentique. Il y en a des magnifiques, dans plein de villes, même sur des voitures. Cela me rappelle les années 80 avec les décorations sur les réservoirs d’essence de motos, et des voitures personnalisées mais avec un aérographe.

    Le Samedi 01 Octobre on avait rendez-vous  dans le 20ème arrondissement de Paris pour une balade "Street Art" avec 2 conférenciers pour nous faire découvrir et expliquer cet Art aujourd’hui reconnu. C’était passionnant.

    Merci à ARVEM pour cette rencontre.

    Yves C

  • Promenade sur les Grands Boulevards

    Le ciel était bien gris, pas de pluie, mais le rose dans notre esprit pour remonter le temps et flâner sur les Grands Boulevards.

    Rendez-vous au carrefour pour un peu d'historique, à savoir, que cette voie fut d'abord au XIVe siècle le terre-plein d'un rempart depuis la Bastille jusqu'à la Porte St-Denis, et au XVIe "Fossés jaunes" jusqu'à la Madeleine.

    Plus tard transformés au XVIIe par Louis XIV avec des rangées d'arbres, puis pavée, éclairée, avec le passage en 1825 d'un premier omnibus "Madeleine-Bastille". La balade débute Boulevard des Italiens.

    Mais au fait, pourquoi ce nom ?

    parisGrâce au théâtre des Italiens qui existait au XVIIIe siècle remplacé par l'Opéra Comique.
    Mais levons nos yeux pour voir de plus près la "Maison Dorée" le "Café Hardy". Le nom de cet immeuble est dû aux multiples macarons or qui ornent les balcons. Mais laissons filer notre regard plus bas sur la belle frise animalière de cette façade, heureusement sauvegardée de la démolition. Juste à côté se trouvait "Le Café Riche". Il fallait un portefeuille garni pour se rendre dans ces restaurants.
       "Il faut être bien riche pour dîner chez Hardy
       Il faut être bien hardi pour dîner chez Riche"

    La Maison Dorée était fréquentée par Proust, Balzac, A. Dumas, Rossini... Il y aurait été dégusté le fameux tournedos Rossini.
    À nos yeux brillants, notre guide a même eu le vice de nous en demander la recette.
    De ce côté du boulevard surtout des cafés où se rencontraient les célébrités des époques précédentes.

    Mais passons sur le trottoir d'en face pour écouter, rue Favart les commentaires croustillants sur l'Opéra Comique ! Tout en affrontant le bruit de la circulation, nous nous arrêtons devant le Palais Berlitz d'environ 1930. Autrefois à cet endroit se trouvait le Pavillon de Hanovre construit par le duc de Richelieu dont le cuisinier aurait fait une "mahonnaise" (en l'honneur de la victoire à Port Mahon) soit : "1 œuf, un peu de sel du poivre, à peine de vinaigre et de l'huile goutte à goutte" Deuxième tentative de nous mettre l'eau à la bouche, mais en ce début d'après-midi, ça va encore !

    paris

    Ce Pavillon fut démonté et reconstruit dans le parc de Sceaux, toujours existant. D'un pas alerte, reprenons notre élan pour traverser la rue de la Paix tout en jetant un œil sur l'Opéra, avant de rejoindre le Boulevard des Capucines.

    Savez-vous d'où provient ce nom ? Lire la suite ICI

  • Journée à Reims

    Départ 7h l'œil bien frais pour tous les présents prêts à affronter une bonne journée, avec entraînement habituel par un quiz traditionnel sur l'historique de la ville.

    La visite du centre de celle-ci nous a permis de découvrir de très belles maisons reconstruites après la dévastation occasionnée par la 1ère guerre mondiale, des constructions très variées Art Déco ou d'inspiration médiévale dont les tours de formes diverses, symbolisent l'évocation de cette époque.

    Les édifices publics comme le marché couvert, la splendide bibliothèque dont les murs intérieurs de marbre sont agrémentés de scènes en mosaïque, une immense lanterne, ou les vitraux de la salle de lecture nous plongent en période 1925.

    L'Hôtel de ville style Louis XIII imposant monument incendié en 1917 par les bombardements reconstruit en 1920, La Place Royale style Louis XVI et la statue de Louis XV, le Palais de Tau archevêché et résidence du roi lors du sacre.... sont surprenants.

    La cathédrale Notre-Dame en pleine restauration pour la partie centrale de la façade symétrique, nous laisse tout de même admirer les innombrables statues, (dont l'Ange au sourire) de la façade gothique du XIIe au XVe siècle.
    Construite en plusieurs épisodes à partir du Ve siècle sur d'anciens thermes romains. Au IXe siècle, Reims est revendiquée comme ville de sacre. Vers 1150 la nef est allongée et le chœur agrandi, 60 ans de travaux sont engagés et dureront jusqu'au XVIe siècle.

    Après avoir subi des incendies, bombardements, de beaux vitraux ont été préservés. Chagall a participé à l'élaboration de 6 vitraux de la chapelle axiale, mêlant l'Ancien et le Nouveau Testament. D'autres contrastent par leurs dessins contemporains ou des grisailles. Une horloge astronomique à 16h nous dévoile des personnages en mouvement accompagnant la sonnerie.

    Cette cathédrale a sacré nos rois entre le Moyen Age et Charles X. C'est en 1962 que le général de Gaulle et le chancelier Adenauer entérinent la réconciliation de leurs pays en ce lieu.

    Nous avons apprécié les qualités de notre charmant et excellent guide durant toutes ces visites, nous aidant de documents photos, afin de mieux visionner les moindres détails souvent bien éloignés, trop élevés, inaccessibles pour nos pauvres yeux pourtant grands ouverts.

    VISITE DE LA TONNELLERIE ARTISANALE DE CHAMPAGNE

    Existante depuis 1998, une rare productrice de tonneaux en chêne, en France et la seule fabrique de fûts traditionnels champenois. Lire la suite ICI

  • Journée à Provins

    n ce 21 mai 2016 tels "les visiteurs" nous étions en route dans notre "chariotte" pour un transfert en l'an 1216 vers la cité médiévale, capitale commerciale, illustre pour ses foires de Champagne.

    Gentes dames, beaux chevaliers, troubadours, sommes venus pour un retour vers nos ancêtres, bâtisseurs, marchands, fiers chevaucheurs hauts en couleurs.

    Épisode visite guidée

    De la visite de la ville je garde en mémoire les explications d'un guide passionné par la construction (il a travaillé longtemps à Guédelon) plein d'humour et de culture sur les significations des expressions encore courantes, qui nous ont enthousiasmés.

    Nous abordons le 1er point d'arrêt de la cité par les remparts mjestueux construits sur 5 km et 25 m de haut, à la végétation sauvage dans les fossés. Il n'en subsiste que 1200m avec des tours munies d'archères et des trous boulins (trous carrés servant pour l'échafaudage à l'époque), des fausses tours ou contreforts pleins, servant à la stabilité des murs d'enceinte.Mais entrons par la porte St-Jean, porte fortifiée ou "châtelet d'entrée" très large, qui permettait le passage des charretiers après le pont levis, comprenant un espace piétons.

    On retrouve le 2e élément d'arrêt par les cavités où glissait la herse immense en bois puis le 3e élément, qu'il faut imaginer, celui d'une porte en bois à deux battants à franchir avant d'emprunter une très large rue destinée aux convois (l'autoroute d'autrefois, puisqu'il y avait péage à l'entrée).

    Très vite se présentent des maisons de constructions différentes, aux XIIe et XIIIe siècles les demeures étaient de pierres taillées, puis de jolies façades à pans de bois. La différence entre les pans de bois et les colombages ? Les 1er sont tous verticaux, les seconds sont de positions différentes ; colombages venant du nom d'un outil "colombe".

    Mais voici La Grange aux Dîmes (Dixme) ce qui correspond à 1/10 de redevance sur la recette des ventes et rendu directement au clergé. Le seigneur recevant les droits de péage d'entrées et sorties, les taxes sur les comptes, le coût de l'occupation du sol lors de la vente entre-autre...

    Dans la Grange, la salle basse est composée de voûtes en ogives et de colonnes aux chapiteaux sculptés de fleurs stylisées. Là sont reconstituées des scènes de marchands et des métiers ainsi qu'au rez-de-chaussée "le changeur" (souvent juif ou italien) assis avec sa balance posée sur "la banqua" table "la banque" dont le couvercle se soulève pour accéder aux casiers où sont rangées les pièces de monnaie.

    Son rôle durant 5 jours francs (les foires duraient 5 à 7 semaines) consistait à vérifier s'il n'y avait pas de fausses monnaies. L'argent était aussi bien flamand, italien, ou venu d'Orient. Il fallait l'échanger en monnaie unique, celle de Provins !

    Pour vérifier l'authenticité d'une pièce.... Lire  la suite ICI

  • Direction Beauvais

    Le samedi 16 avril, le car était plein, direction Beauvais.

    Premier arrêt, l’usine de la nacre à Méru. Surprenant d’apprendre que la nacre est issue de coquillages et que nos vieux boutons de culotte en faisaient partie.

    Impressionnant de constater que cette usine continuait la fabrication avec le même matériel mécanique malgré la robotisation et l’informatique.

    Toutes les machines "électriques" demeurent sur le principe des boîtes de vitesse (roues menantes, roues menées), une poulie dont le diamètre fait varier la vitesse de rotation (engrenage dans une boîte de vitesse), et des courroies servant de transmission aux différents outils de rotation (perceuses ou polisseuses) avec une précision certaine pour la fabrication en nombre. Sont exposés de multiples accessoires de mode, des éventails, vaporisateurs, bagues, colliers, dominos...

    Après le déjeuner dans un restaurant réservé pour nous, on a visité la Cathédrale de BEAUVAIS. Un magnifique bâtiment avec une architecture impressionnante par sa hauteur, et surtout une somptueuse horloge astronomique et entre autre, la statue de Jeanne d’ Arc.

    Merci à Arvem de nous avoir fait découvrir ce patrimoine.

    Yvesck

  • Promenade du 1er mai

    Puisque, dit-on "Au mois de mai
    Fais ce qu'il te plait"
    Nous avons opté à l'aise,
    Pour une visite au Père Lachaise.

    Après une semaine pluvieuse
    Enfin une journée radieuse,
    Il ne pouvait en être autrement
    Pour faire le tour des beaux monuments,
    En apprécier les sculptures, les gisants
    Aidés d'explications à tout moment
    Faisant revivre quelques instants,
    Ces illustres endormis, maintenant.
    Découvrir de nouvelles" présences" également,
    Des célébrités disparues dernièrement.

    Le Père Lachaise n'est pas triste,
    Nombreux se recueillent auprès d'artistes
    Souvent recouverts de fleurs,
    Preuve qu'ils sont encore dans les cœurs !

    Par cette très belle journée
    Beaucoup de promeneurs venus chercher
    Le calme d'un verdoyant jardin,
    Où chantent les oiseaux citadins.
    Presque une bouffée de nature
    Surprenant là, où règnent les sépultures !
    C'est toute la magie de cet endroit
    Où nous reviendrons d'autres fois,
    Car il faut bien l'admettre,
    On ne se lasse pas de voir renaître
    Des monuments de tradition
    Soumis à de belles restaurations.

    Après avoir marché, parfois escaladé,
    Cherché un portrait caché,
    Après avoir écouté, fait répéter,
    Découvert un brillant passé,
    Evidemment s'imposait un beau final.
    Sans se faire nullement prier
    Nous avons tous chanté
    Par cœur, ce n'est pas banal,
    "Le temps des cerises" de J.B Clément
    Car nous étions tous contents.

    Mais on entend la cloche sonner
    C'est que la fermeture est annoncée !
    De plein fouet, subitement,
    C'est le retour à la réalité
    Oui ! Même en ce lieu curieusement,
    Nous avons pris le temps de rêver !

    Ninette

  • Bons baisers de l'Oise

    En ce samedi 16 avril, notre vaillante et créative association de quartier, l’ARVEM, avait organisé une sortie dans le département de l’Oise, avec comme objectifs, d’abord la visite du musée de la Nacre et de la Tabletterie, dans la petite ville de Méru, puis ensuite de la Cathédrale de Beauvais et de son horloge astronomique.

    À Méru (patrie du célèbre aviateur Bellonte et de la non moins célèbre sportive Amélie Mauresmo) nous avons donc passé la matinée dans ce Musée, sous la conduite d’un excellent guide, Fabrice, lui-même ancien ouvrier spécialisé, très compétent et plein d’humour.

    Ce fut pour beaucoup d’entre nous une révélation que l’éventail des produits traités : dominos, boutons ,broches, accessoires de mode, éventails…, ainsi que celle des techniques sophistiquées étonnantes mises en œuvre, illustrées par une superbe collection de machines et d’ outils (en provenance notamment de la famille Minelle), venant de diverses fabriques de la région désormais fermées (tuées par le plastique, le plexiglass et le renchérissement du prix des coquillages).

    paris,oiseNous avons en particulier admiré une extraordinaire collection d’éventails, objet mis à la mode par l’impératrice Eugénie et appris le langage de son maniement : "oui – non – je voudrais te parler – je t’aime etc...".  Ce fut aussi, évidemment, l’occasion pour nombre d’entre nous d’acheter divers souvenirs : coquillages, objets en nacre, livres etc.

    Après un excellent déjeuner picard à l’auberge des Tilleuls à Heilles (la célèbre ficelle picarde était à la fois copieuse et délicieuse) nous sommes arrivés à Beauvais.

    Nous avons commencé par admirer longuement la blanche façade de la cathédrale St Pierre, chef-d’œuvre d’architecture gothique, défiant les lois de la pesanteur et de l’équilibre. Elle dont Viollet le Duc disait : "elle reste toujours ce Panthéon de l’architecture française à qui il n’a manqué que d’être achevée".

    Ce qui lui valut à deux reprises de s’effondrer en partie… D’abord en 1284 par l’effondrement d’une partie du chœur. Alors qu’il était regardé comme l’une des quatre merveilles du XIIIe siècle, avec la nef d’Amiens, le portail de Reims et le clocher de Chartres. Rebâti, il reste le plus haut d’Europe (48,50 m.) Puis en 1573, la tour lanterne, qui surpasse alors en légèreté et en hauteur la fameuse flèche de la cathédrale de Strasbourg (142 m) en culminant à la folle hauteur de 153,5 m s’effondre à son tour, faute d’arcs boutants suffisamment solides.

    L’intérieur de la cathédrale est d’une lumineuse beauté : les vitraux occupent une très grande surface, ce qui fait bénéficier l’intérieur du sanctuaire d’une incomparable clarté. Le vert de Beauvais est le frère du bleu de Chartres.

    Et, bien sûr, nous avons admiré la célèbre horloge astronomique exécutée 1865 à 1868 par l’ingénieur Vérité sur le modèle de celle de Strasbourg (90 000 pièces – 68 automates – 52 cadrans qui donnent l’heure de la plupart des points du globe).

    paris,oiseÀ son côté se trouve une ancienne horloge de 1305, rénovée en 1976, qui fonctionne toujours remarquablement après plus de sept siècles ! Son carillon joue les cantiques avant les heures !

    Retour en car sans problème dans le 12e avec le fidèle Dominique, toujours aussi attentif et plein d’humour.

    Merci à l’état-major de l’Arvem, une fois encore, pour cette remarquable sortie.

    Jacques et Nicole