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Nos balades commentées - Page 6

  • Bons baisers de l'Oise

    En ce samedi 16 avril, notre vaillante et créative association de quartier, l’ARVEM, avait organisé une sortie dans le département de l’Oise, avec comme objectifs, d’abord la visite du musée de la Nacre et de la Tabletterie, dans la petite ville de Méru, puis ensuite de la Cathédrale de Beauvais et de son horloge astronomique.

    À Méru (patrie du célèbre aviateur Bellonte et de la non moins célèbre sportive Amélie Mauresmo) nous avons donc passé la matinée dans ce Musée, sous la conduite d’un excellent guide, Fabrice, lui-même ancien ouvrier spécialisé, très compétent et plein d’humour.

    Ce fut pour beaucoup d’entre nous une révélation que l’éventail des produits traités : dominos, boutons ,broches, accessoires de mode, éventails…, ainsi que celle des techniques sophistiquées étonnantes mises en œuvre, illustrées par une superbe collection de machines et d’ outils (en provenance notamment de la famille Minelle), venant de diverses fabriques de la région désormais fermées (tuées par le plastique, le plexiglass et le renchérissement du prix des coquillages).

    paris,oiseNous avons en particulier admiré une extraordinaire collection d’éventails, objet mis à la mode par l’impératrice Eugénie et appris le langage de son maniement : "oui – non – je voudrais te parler – je t’aime etc...".  Ce fut aussi, évidemment, l’occasion pour nombre d’entre nous d’acheter divers souvenirs : coquillages, objets en nacre, livres etc.

    Après un excellent déjeuner picard à l’auberge des Tilleuls à Heilles (la célèbre ficelle picarde était à la fois copieuse et délicieuse) nous sommes arrivés à Beauvais.

    Nous avons commencé par admirer longuement la blanche façade de la cathédrale St Pierre, chef-d’œuvre d’architecture gothique, défiant les lois de la pesanteur et de l’équilibre. Elle dont Viollet le Duc disait : "elle reste toujours ce Panthéon de l’architecture française à qui il n’a manqué que d’être achevée".

    Ce qui lui valut à deux reprises de s’effondrer en partie… D’abord en 1284 par l’effondrement d’une partie du chœur. Alors qu’il était regardé comme l’une des quatre merveilles du XIIIe siècle, avec la nef d’Amiens, le portail de Reims et le clocher de Chartres. Rebâti, il reste le plus haut d’Europe (48,50 m.) Puis en 1573, la tour lanterne, qui surpasse alors en légèreté et en hauteur la fameuse flèche de la cathédrale de Strasbourg (142 m) en culminant à la folle hauteur de 153,5 m s’effondre à son tour, faute d’arcs boutants suffisamment solides.

    L’intérieur de la cathédrale est d’une lumineuse beauté : les vitraux occupent une très grande surface, ce qui fait bénéficier l’intérieur du sanctuaire d’une incomparable clarté. Le vert de Beauvais est le frère du bleu de Chartres.

    Et, bien sûr, nous avons admiré la célèbre horloge astronomique exécutée 1865 à 1868 par l’ingénieur Vérité sur le modèle de celle de Strasbourg (90 000 pièces – 68 automates – 52 cadrans qui donnent l’heure de la plupart des points du globe).

    paris,oiseÀ son côté se trouve une ancienne horloge de 1305, rénovée en 1976, qui fonctionne toujours remarquablement après plus de sept siècles ! Son carillon joue les cantiques avant les heures !

    Retour en car sans problème dans le 12e avec le fidèle Dominique, toujours aussi attentif et plein d’humour.

    Merci à l’état-major de l’Arvem, une fois encore, pour cette remarquable sortie.

    Jacques et Nicole

  • Journée dans l'Oise "La cathédrale de Beauvais"

    Après la nourriture du corps il ne nous restait plus qu'à nous diriger vers Beauvais qui quoique ravagée par les bombardements de juin 1940, réussit à préserver sa cathédrale Saint Pierre chef d'œuvre d'architecture défiant les lois de la pesanteur et de l'équilibre.

    De ces défis il nous reste un chœur admirable de 48 m, sous la clé de voûte, et le souvenir d'une tour s'élevant à la croisée du transept de 153m (elle s'effondra, sans faire de victimes, le jour de l'Ascension 1573).

    paris,beauvaisUne animation particulièrement soignée nous permit d'admirer tout à loisir, l'Horloge astronomique créée au XIXème siècle sur le modèle de l'horloge de Strasbourg.

    La petite cathédrale romane de l'époque carolingienne dite la Basse-Œuvre, permet de mieux admirer encore le Nouvel Œuvre qui achevé devait se révéler être la plus vaste église gothique de l'époque.

    Parmi les salamandres de François 1er qui parsèment le parcours et les évocations de Pierre Cauchon qui fut évêque de Beauvais et de Jeanne Lainé dite Jeanne Hachette, il ne restait plus qu'à nous apitoyer sur le sort de Sainte Angadresme patronne de Beauvais qui vit son visage se couvrir de pustules, évitant ainsi le mariage non voulu, comme Sainte Wilgeforte qui elle se vit pousser une longue barbe.

    Le car nous attendait prêt à nous conduire vers notre demeure afin de nous permettre de mieux méditer sur ces édifiantes histoires et de nous remémorer cette promenade si riche et variée.

    Jean-Paul

  • Journée dans l'Oise "Méru-Beauvais"

    MERU -BEAUVAIS

    Vous n'étiez pas avec nous ? Alors je vous entraîne, si vous voulez bien me suivre, partager les souvenirs de cette escapade.

    Munis de nos parapluies, équipés pour affronter les menaces d'un ciel capricieux nous nous sommes laissés emporter vers les "Hauts de France", à Méru, si proche de Paris pour y visiter "le Musée de la Nacre";

    Bien que ce soit un jour de grande circulation pour raison de vacances scolaires, la route est un régal par sa fluidité. Nous en apprécions les étendues de verdure, les arbres en fleurs, les champs de colza l'arrivée rapide au village, où se niche le "Musée vivant." (car une production de créations toujours renouvelées existe essentiellement pour la boutique).

    Mais, vous tous qui étiez présents, voulez-vous que nous refassions le parcours afin de ne pas oublier trop vite ?

    Alors dès notre arrivée, profitant de notre avance, rappelez-vous comme nous avons été attirés tels des aimants, par les nombreuses vitrines de la boutique, où était exposée une multitude d'objets, des bijoux de toutes sortes souvent à partir de boutons, des boîtes, des éventails, des dominos, des animaux en coquillages, des breloques etc.. Le tout regroupé par coloris, vitrines de créations blanches, oranges, vertes, rouges, bleues, des bagues à disposition que l'on essaie à gogo.

    Va-t-on se laisser tenter ? Ah! Que de jolies choses, plus on tourne autour des présentoirs plus on s'émerveille, et plus on retourne en arrière plus on s’extasie ! Il semble que déjà les cartes bleues s'agitent… Impossible de résister, surtout si, après la visite guidée le malheur voulait, faute de temps, que nous ne puissions assouvir nos envies !

    Mais une voix d'homme se fait entendre. Un guide nous annonce que le groupe va être séparé en deux afin de visiter les ateliers plus facilement.

    Nous voici donc embarqués dans l'atelier de la boutonnerie. Lire la suite ICI

    Mais poursuivons notre visite vers l'atelier de la tabletterie. Lire la suite ICI

    Puis, nous sommes invités à avancer vers l'atelier de dominos de luxe. Lire la suite ICI

    Après cette longue visite très intéressante nous avions bien sûr encore le temps de retourner à nos premières amours, dans ce vaste espace d'exposition qui attendait les pigeons enchantés encore plus affamés de souvenirs et qui ne se lassaient pas de tournoyer devant toutes les créations d'artistes.

    Mais l'heure annonçait aussi une réponse à nos tiraillements internes qui réclamaient une suite plus généreuse à nos petits déjeuners très matinaux.

    Partis sur des petites routes pour rejoindre une auberge à quelques kilomètres, où nous avons été reçus "grassement" par un copieux repas typiquement Picard, animé par une pluie battante mais compréhensive, puisqu'elle nous délaissa l'après-midi, ainsi gentiment nous permettre de faire le tour de la cathédrale de Beauvais, sans nous inquiéter !

    Je vous l'avais bien dit "Avec ARVEM on a de la veine" !

    Ninette

  • Promenade "Sur les pas d'Henri IV"

    Pour celles et ceux qui, empêchés, n'ont pu faire cette promenade, alors, maintenant, suivez-moi tranquillement.

    R.V. devant la colonnade. Pourquoi à cet endroit ? Parce que l'espace permet facilement de se regrouper, d'accueillir de nouveaux adhérents prêts à affronter cette escapade composée de curiosités architecturales à rechercher sur le parcours.

    Tout d'abord au sommet du fronton placé au-dessus de la porte d'entrée, qui peut bien être représenté ? Louis XIV ? Napoléon 1er ? Pouvons-nous croire à une telle confusion ? Erreur ? Impossible ! Justement ! Napoléon portant perruque longue, impossible. Et pourtant, aux artistes rien n'est impossible, ils obéissent parfois aux ordres royaux, comme ici, ceux de Louis XVIII avec le retour à la royauté. Confirmation est donnée par le bouclier de Minerve aux effigies de Napoléon 1er ; regardez bien les abeilles sont toujours présentes.....

    Nous voici donc partis pour rechercher dans les médaillons, sur les corniches, les identifications des initiales entrelacées des rois, reines, favorites, ceci sur les façades du Palais Renaissance, (ce que personne n'avait jamais remarqué).

    Tout en parcourant la cour grossièrement pavée, nous foulons les fondations de l'ancien château-fort de Philippe-Auguste, témoins de ce temps, les emplacements du puits et de la citerne, obstrués d'une grosse grille ancienne. Sans danger on peut donc lancer un regard sans fond. Mais allons faire un arrêt au jardin de l'Infante. Savez-vous qu'il a recueilli autrefois les victimes de l'émeute de 1830 et 2 momies offertes à Charles X ? Maintenant toutes sont réunies sous la colonne de la Bastille.

    Passons sur les quais de Seine embellis par les couleurs de l'automne. Allons jusqu'au Pavillon de Flore d'époque Restauration, pour écouter l'anecdote sur les statues placées tout en haut. Vous voulez la connaître ? Alors voici.

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  • Journée dans l'Yonne

    Départ prévu 7h45 ! Nous étions presque tous à l'heure, bon début pour donner bonne impression à de nouvelles adhérentes par cette journée d'évasion.

    Oui ! Mais voilà ! Un petit faux pas : un départ retardé de 20mn dû à de gros dormeurs encore sous la couette, attendus en vain ! Ils ont été pardonnés car, sans doute, avaient-ils senti la ouateur du brouillard qui est venu à notre rencontre très vite sur l'autoroute et la fraîcheur qui suivait.

    Pour éviter que nous poursuivions notre nuit, et afin d'aiguiser nos oreilles, un quiz traditionnel sur le sujet du jour nous occupa l'esprit.

    Comme "avec Arvem on a d'la veine" la voie libre nous permis d'être exacts au rendez-vous avec les guides, qui nous menèrent visiter la ville, longtemps considérée comme l'Archevêché (comprenant les évêchés de Chartres, Auxerre, Meaux, Paris, Orléans, Nevers, Troyes).

    paris,yonneAprès avoir écouté l'historique de la cité, par un circuit à pied, nous découvrons entre-autres, la maison à colombages du 16e siècle agrémentée d'un poteau cornier en bois sculpté d'un arbre de Jessé, quelques massives façades d'hôtels particuliers, l'Hôtel de Ville très imposant construit par le maire début 20e pour affirmer le pouvoir de l’État (séparation de l'église et de l’État), l'important marché couvert du 19e de construction métallique et de verre aux soubassements de briques qui égaient l'ensemble.

    Puis visite de la cathédrale St-Etienne du 12e siècle. Première conception révolutionnaire ; la croisée d'ogives qui servit de modèle à Paris, Chartres, Bourges. Sur les 3 portails subsistent de riches sculptures des 12e, 13e, 14e, ne reste qu'une tour surmontée d'un campanile.

    En entrant, la nef altière et lumineuse attire le regard. Des piliers imposants composés de plusieurs colonnes supportent les voûtes. Nous voici rassemblés devant une petite tête coincée entre 2 colonnettes du 1er pilier. Elle représente la tête d'un conseiller du roi Philippe de Valois avocat au cœur d'un conflit entre le roi et l'archevêque. On dit que les chanoines moqueurs utilisaient ce visage pour éteindre les cierges....

    De très beaux vitraux authentiques pour lesquels nous recevons des explications sur les scènes représentées, mais quelques particularités retiennent notre attention, comme en approchant du chœur, les superbes grilles stylisées du 18e en bronze rehaussées de dorures, qui entourent le maître-autel et son baldaquin ressemblant à celui de St-Pierre de Rome.

    paris,yonneNous sommes surpris de voir dans la chapelle Ste Colombe (patronne des Sénonais) le mausolée du Dauphin, fils aîné de Louis XV. Avant de quitter le déambulatoire, le nez en l'air tourné vers les fenêtres aux couleurs éclatantes, telle celle-ci toute rouge consacrée à l'arbre de Jessé, puis une rosace très particulière et unique entièrement composée de médaillons décorés d'anges musiciens, nous interpelle.

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  • Autour de Champs-sur-Marne

    Journée d'évasion

    Le château, une bien jolie demeure de plaisance, avec quelques spécificités qui marquent cette visite.

    Un escalier placé sur le côté du château permet aux pièces de se trouver regroupées d'une façon plus intime et forment ainsi comme un appartement. Leur accès, s'il est souhaité discret, est possible par un couloir rejoignant l'entrée principale.

    Cette propriété est un "petit bijou" superbement meublé où l'on retrouve tout l'art du XVIIIe siècle, comme le salon des chinoiseries aux inventions du peintre Christophe Huet, les boiseries de style Rocaille, l'évolution des sièges, des commodes, des meubles agrémentés de marqueterie, somptueux décors de lits, de fenêtres, de nombreuses porcelaines de diverses origines, des pendules à l'heure dans chaque pièce, sans oublier les lustres parmi lesquels, une découverte exceptionnelle, un modèle en bronze dessiné par Charles Boulle évoquant "le temps qui passe" représenté par des visages.

    Tout cela grâce au dernier propriétaire passionné de cette époque, qui redonna vie au château après saisie à la Révolution. Il fit restaurer l'intérieur en l'adaptant au mode de vie de la grande bourgeoisie, par une salle à manger des enfants, des salles de bain, un fumoir, un billard, le chauffage par air chaud etc...

    paris,champs sur marneÀ l'entrée, immédiatement dans le grand salon, on peut apprécier toute la perspective du parc, ses deux bassins, ses parterres de broderies grâce aux immenses baies et même profiter d'un accès direct par des portes-fenêtres au rez-de-chaussée.

    En 1935 l’État fait l'acquisition du domaine. Il a été utilisé de 1939 à 1974 pour la réception des chefs d'états étrangers. (On sait recevoir...).

    Bienheureuse idée, ensuite, que de l'avoir laissée à la disposition du public, car elle nous a permis une bien belle et agréable visite !

    Si la nourriture de l'esprit est importante, un arrêt de restauration était le bienvenu, au Campanile de Bussy. Deux heures pour reprendre des forces avant de se rendre aux alentours de Meaux, pour la visite de l'usine élévatoire de Trilbardou.

    De quoi s'agit-il ? Apporter l'eau nécessaire à la Capitale. J'ai retenu ceci :

    Grâce à un système ingénieux placé au XIXeme siècle, composé d'une monumentale roue hydraulique de plusieurs tonnes qui brasse l'eau de la Marne en douceur, et entraîne des machines qui régulièrement pompent l'eau, la redistribuent par d'énormes tuyaux afin d'alimenter le canal de l'Ourcq, qui, lui-même fournit l'eau à la ville de Paris !

    Après la fascination devant ces turbines dans l'usine, faisons un détour pour découvrir une cascade de 1,20m de hauteur, construite par l'homme, offrant une Marne furieuse animée de grosses vagues et tourbillons, un spectacle étonnant !

    Par un escalier vertigineux à gravir alertement, allons faire un tour au bord du canal de 11m de large, entouré de verdure semi-sauvage et du chemin de halage.

    Au-dessus de l'eau l'apparition de libellules bleues et de poissons sauteurs osent distraire mon écoute (ce côté nature reposante me sied à merveille, après un court instant d'égarement, je m'accroche pour un retour au sérieux).

    C'est dans ce cours d'eau que circulaient les péniches, "les flûtes" transportant des tonnes de bois, de pierres, des matériaux de construction pour Paris au XIXe siècle. Ces bateaux descendaient à la force du courant, et remontaient tirés par des hommes, puis par des chevaux et enfin des tracteurs suivant le chemin de halage. Une très jolie maquette permet de faire revivre cet endroit peu banal.

    paris,champs sur marneC'est une visite très technique, intéressante, une découverte pour la plupart d'entre nous. J'espère qu'à la vue de l'eau dans les caniveaux, ou à la rencontre de l'arroseuse municipale chacun aura une pensée particulière pour cette construction géniale qui demande une simple surveillance sur le niveau d'huile nécessaire au mécanisme, le niveau du canal, qui en cas de baisse sera comblé par une simple ouverture de vanne. À écouter le guide... Tout est simple... Tout marche tout seul... Fallait seulement y penser !

    Merci au créateur ingénieur, Monsieur Sagebien ! Quand même une question : Avez-vous tout compris Vous ?

    Voilà une journée bien remplie dans sa diversité où chacun aura forcément puisé quelque part un petit moment de bonheur à faire provision, car c'était la grande séparation avant la période estivale.

    Arrivé à bon port, il fallait se quitter, mais pas sans énoncer la phrase magique : "Bonnes vacances".

    Ninette

  • Journée à Chantilly

    Samedi 16 mai 2015 rendez-vous à 8h45 place de la nation pour prendre l'autocar, direction le Château de Chantilly. Tout le monde était à l'heure.

    Arrivés au Château à 10h direction le musée du cheval pour une visite guidée où, malgré la réservation, nous avons dû attendre un bon quart d'heure avant d'entrer : caisse d'accueil pas ouverte, douchette code barre ne fonctionnant pas… Petits couacs vite oubliés car ce musée est très intéressant

    L'heure du déjeuner approchant, tout le monde a repris l'autocar pour aller dans un restaurant de la ville où nous avons été bien accueillis. Ambiance très sympathique, repas simple mais correct.

    À 13h30 tout le monde reprend l'autocar pour la visite du château, toujours en deux groupes. Très bonnes explications de notre guide qui de plus était sympa.

    À 15h30 temps libre jusqu'à 18h30

    Wallaby albinos.pngUn petit groupe a décidé de prendre le petit train pour visiter le parc… très joli. Le chauffeur nous a arrêtés pour voir un wallaby… trop mignon.

    En revenant vers le château nous sommes passés devant le stand des orchidées. Super… quelques photos ont été prises.

    Retour sur Paris à 19h40.

    Andrée L

  • Promenade à Chantilly

    Rien à dire !

    Tout était bien, bon, beau !

                   Toutefois
    - Bonne participation au quiz initiateur
    - Visites variées, très intéressantes, bien expliquées
    - Guide, claire, aimable, bonne voix
    - Spectacle instructif, belles bêtes
    - Repas, bon, copieux, service rapide
    - Ciel clément, même soleil pour l'après midi
    - Temps libre, agréable promenade reposante en petit train
    - Parcours sympa par l'exposition des plantes
    - Senteurs alléchantes des roses au passage
    - Retour dans la bonne humeur

          paris,chantilly Mon petit doigt m'a dit :
    Tous les participants étaient contents de cette journée (à en oublier une organisation quelque peu "cafouilleuse" à l'entrée du Musée du Cheval, donc une entrave pour la visite faite "en cavalant").

     

    Alors pourquoi s'étendre encore plus,
    Vous avez vos photos souvenirs,
    Vous avez l'intention de revenir
    Pour admirer davantage
    Ce que vu au pas de charge,
    À cause de l'affluence, n'avez pu approcher
    De près, des merveilles accrochées.
    Cette journée à Chantilly
    Je vous le dis, de la crème !
                Mais je le redis
    On a toujours de la veine, avec Arvem !

    Ninette

  • Musée de Jouy-en-Josas

    Avec un tel projet de visite nous ne pouvions qu'être "enjoués". Le Musée de la toile imprimée, ne pouvait que nous "impressionner" par la présentation de cette manufacture ancienne, qui créa des kilomètres de tissus colorés, en vogue depuis Louis XV jusqu'à l'Empire.

    Des tissus aux traits précis, des dessins formés de lignes fines, produit extraordinaire du cuivre gravé.

    En général, nous connaissions plus ou moins le nom d'Oberkampf, si ce n'est que par la station de métro sur une ligne populaire !...

    Là, nous sommes entrés dans la vie de l'entrepreneur qui enchanta les plus illustres "lignées" de son époque, par ses étoffes de coton peintes (à l'origine, les Indiennes, dont l'importation et la production étaient interdites depuis Louis XIV). La prohibition fut levée sous Louis XV, c'est ainsi qu'Oberkampf graveur et coloriste à Mulhouse, est venu sur Paris dans le but de s'installer.

    Grâce à ce génie qui bouscula la fabrication artisanale en une production industrielle, ses étoffes connurent la gloire tant pour l'ameublement (plutôt les scènes) que pour le vêtement (motifs floraux).

    De la grossière planche de bois, puis la plaque de cuivre et le rouleau finement gravés, des motifs monochromes aux polychromes, des scènes champêtres, historiques, d'antiquité, ou relevant de l'actualité, des chinoiseries, des semis ou parterres de fleurs, tout ceci d'après les dessins du célèbre Jean-Baptiste Huet dont la production fut très abondante.

    C'est l'espace de la campagne et l'eau pure de la Bièvre qui permirent l'implantation de l'immense entreprise pour laquelle Oberkampf consacra sa vie, méritant le titre de "Manufacture Royale" et lui-même recevant des mains de Napoléon, la légion d'honneur.

    parisNous ne voyons que des vestiges mis en valeur par une riche collection, dans ce beau Musée. De nombreuses toiles sont exposées offrant des sujets variés (cliquez sur l'image) en fonction des goûts des époques traversées, des tenues vestimentaires, avec la possibilité d'apprécier de très près la précision et la finesse des motifs des plus grands aux plus miniaturisés.

    Nous étions bien encadrés par un guide pour nous faire revivre cette entreprise composée de nombreux bâtiments, étendue sur 14 hectares,qui employa plus de 1300 personnes durant des décennies.

    Toutefois sans entendre le bruissement de la petite rivière, ni la rotation des cylindres, sans l'odeur de la teinture ni frôler le souffle de l'étuve, pas plus que de saisir le bavardage des "pinceauteuses", sans suivre le va et vient des ouvriers transportant les lourds métrages à battre, ni surprendre les directives échangées de vive voix afin de surmonter les bruits de cette "ruche"... Pourtant j'ai senti, écouté, perçu l'atmosphère, touché des yeux la souplesse des toiles, vibré devant le travail de ces artistes passionnés. Croyant les voir se faufiler... Je les ai cherchés, en vain...

    Toile de Jouy tu as enchanté les plus jolies femmes, tu as transformé, allégé leurs toilettes, portée aux nues par les Dames de la Cour, tu as garni les "bonbonnières" ces petites chambres calfeutrées si charmantes, tu as révolutionné le monde du textile, tu as perduré par ta diversité, tu es même devenue papier peint ou décor de vaisselle et agrémenté divers objets. Tu passes de mode, et l'on te retrouve encore et encore. En ce printemps du XXIe siècle, tu vois nous n'avons pas hésité à venir saluer tes maîtres et t'admirer dans tes couleurs d'origine superbement conservées. Tu es, et resteras dans notre mémoire, car la découverte de ton important Musée nous a offert un moment très agréable.

    Mais il est vrai que justement, nous marquons le bicentenaire de la disparition de ton créateur : Christophe-Philippe Oberkampf.

    Ninette

  • Promenade "Concorde - Chapelle expiatoire

    Combien connaissent la chapelle expiatoire ? - De nom, oui. L'emplacement ? - Un peu, pour certains. - Qui en a déjà fait la visite ? - Personne.

    C'était donc encore une fois une découverte qui valait le déplacement.

    Le parcours pour y accéder depuis la Concorde, nous permit de nous arrêter devant des points stratégiques de l'Histoire, comme le lieu de l'installation de la guillotine, à savoir pour quelle raison la 5eme colonne de l'hôtel Crillon est plus foncée que les autres, lire, accroché sur un mur, l'appel de la mobilisation d'août 1914, voir l'hôtel de Talleyrand où fut reçu le Tsar Alexandre 1er pour diplomatiquement démêler les problèmes de succession à Napoléon, ou encore, chercher la plaque de l'ancien nom (fugace) de la Concorde, Place Louis XVI, qu'il fallait découvrir à travers la fente d'une barrière de protection des travaux autour de l'hôtel Crillon (fallait se tortiller, avoir un bon oeil.... du sport... mais curiosité oblige !)

    parisUn petit détour devant la maison de Robespierre, avant d'arriver à l'ancien cimetière composé d'une fosse commune de l'époque où la chapelle est érigée, précédée de deux rangées parallèles de cénotaphes correspondants aux 900 Suisses tués, soldats du Roi morts en 1792. Un parterre central de pelouses et rosiers blancs séparent ces monuments.

    Le bâtiment où fut déposé le corps de Louis XVI est imposant. L'intérieur très beau, avec des voûtes au décor sculpté, le sol composé de rosaces de marbres aux coloris variés, avec, très touchant, la statue du Roi entraîné par un ange, dont au-dessous figure son testament gravé dans la pierre. Au pied de la statue de Marie-Antoinette, sa dernière lettre écrite à sa belle-sœur. Face à l'entrée, un autel où un office est célébré tous les 21 janvier en mémoire de la mort du monarque.

    Dans la crypte, dans une petite salle, juste à l'endroit où a été enterré le souverain, un autel a été placé, et sur les murs tout autour, sont exposées des couronnes mortuaires dont les centres sont brodés à l'effigie des noms de grandes villes françaises : hommage de l'époque.

    parisUne certaine atmosphère règne à cet endroit où les échanges se font à voix basse, presque du recueillement, même sous la République, pour un Roi, mais un brave homme qui dirigea la France avec ses difficultés, ses troubles graves venus d'un peuple, qui encore de nos jours aurait tendance à en faire sa spécificité, avec toutefois moins de violence, heureusement plus à en perdre la tête....

    Ninette