On sait bien que les animaux ont parfois une agressivité naturelle cachée ou déployée suivant la race, l'origine, le mode de vie, ou l'éducation reçue.
En ce jour de novembre 2014 où le fait divers qui durant plusieurs années troubla, que dis-je, effraya toute une contrée française, nous a été expliqué, et nous avons alors, compris pourquoi de 1764 à 1767 ce fut réellement terrifiant.
Cette "bête" longtemps non identifiée s'attaqua aux humains de tous âges, égorgea, décapita, dévora des enfants, jeunes femmes et hommes, même des plus âgés, voire plusieurs fois dans la même journée, avec des périodes d'accalmie puis des reprises fulgurantes et ceci à des kilomètres de distance entre ses crimes.
Signalée, par ceux qui l'avaient aperçue, comme ressemblant à un loup ou une hyène, forte mâchoire, très poilue, un tracé noir sur le dos, munie de grosses griffes et d'une longue queue.
Malgré les battues et les chasses organisées pour l'abattre, jamais durant ces années, les efforts n'ont atteint leur objectif hormis probablement quelques blessures dont elle se relevait chaque fois !
Comment cela se pouvait-il ? On finit par se demander si elle ne possédait pas une protection de type cuirasse en peau de sanglier... Et si l'homme n'était pas impliqué !
Tenus en haleine, nous étions effrayés à l'annonce du résultat comptabilisé : 250 attaques, 130 morts reconnus, identifiés uniquement par le fait, qu'au bout d'un certain temps, les décès ont été notés sur un acte de sépulture (à l'époque, les gens des campagnes ne sachant pas écrire, combien d'autres décès de la même source sont-ils survenus, sans qu'ils soient spécifiés officiellement).
Ce "démon" bien sûr fut recherché, chassé d'abord par le Capitaine Duhamel avec une cinquantaine de dragons, en vain, jusqu'à demander en Normandie l'aide d'un fin louvetier nommé Denneval avec son équipe, qui finalement, après moultes tentatives est reparti bredouille. L'affaire remonta jusqu'à Versailles. Louis XV confia la tâche à son porte-arquebuse Monsieur de Beauterne, qui finira par tirer au bout de quelques mois sur un loup, rentrant à Versailles avec l'animal empaillé, persuadant ainsi tout un chacun que les drames étaient terminés, même, et surtout, la presse n'en parla plus... puisque le Roi avait résolu le problème.
Cependant, (pour lire la suite cliquez sur l'image)
Commentaires
Entre autres, la Bête du Gévaudan est présente dans "Le dictionnaire amoureux des faits divers".
La Fayette vécut ses premières années de petit marquis en Auvergne au château de Chavaniac, près de Brioude.
A huit ans, il veut aller tout seul tuer la bête du Gévaudan, qui terrorise la contrée : " Je suis seigneur de ce village , c'est à moi de le défendre", déclare-t-il fièrement.