En ce samedi Tintin est revenu parmi nous.
Avait-il quitté les écrans pour se faufiler dans nos mémoires ? - Non - Il s'est glissé dans la documentation commentée avec passion, sur présentation de livres divers, du "Petit Vingtième", du journal "Tintin" plusieurs albums particuliers, remontant à la source de sa naissance, grâce à son père Hergé, dont nous avons écouté le déroulement et les péripéties de sa vie, de toutes ses créations inspirées de la réalité, agrémentée de l'imaginaire pour la transformer.
Nous avons touché du doigt entre-autre, l'évolution du dessin les changements intervenus d'une histoire identique, mais sur des albums recomposés à la suite, et le suivi de l'actualité avec des sous-entendus, dont je ne suis pas certaine que les enfants ont conscience.
Il n'y a qu'en prenant de l'âge que le lecteur se régale de tout cela. Ne parlons pas des Tintinophiles toujours à la recherche des particularités.
Si parmi l'assistance peu de personnes sont allées voir l'exploit de Spielberg, beaucoup d'entre-nous connaissaient bien des célèbres titres de B.D. si populaires, et citaient heureux, les personnages.
Nous avons un court instant, aussi, retrouvé notre jeunesse ! Merci Jean-Paul !
Ninette
Si nous avions écouté par le passé des exposés sur le destin de femmes célèbres, de caractère que ce soit dans le domaine artistique, littéraire, de la mode ou politique, par exemple, Sarah Bernhardt, George Sand, Coco Chanel, Marie-Antoinette ou Mata Hari, Joséphine ne correspond pas à ces profils, "seulement" femme de Napoléon, mais "sa bonne étoile" durant ses diverses campagnes.
En cette période tourmentée du début de l'été où le machisme français se révèle au grand jour, nous avons évoqué une femme libérée du 19e siècle, une femme peu ordinaire, écrivain, journaliste, engagée politiquement, républicaine soutenant les Révolutions de 1830 et 1848... J'ai nommé 

Tant de talent déployé dans cette jeune femme au caractère trempé, tant d'espoir et désespoir pour un unique amour, quelle déchéance pour cette artiste au coeur brisé, et cette abominable fin, délaissée jusqu'au dernier moment de sa vie. Tourmentée elle était, tourmentée demeura !
Nous étions une "belle bande Arvemoise" "Bonnes Oreilles" pour défier "Tape Dur" "Va de Bon Cœur"... les cartouchiens et "Belle Humeur" Mandrin.
Pour alléger l'exposé et illustrer ces deux vies, notre troubadour interpréta des chansons, souvent reprises en chœur par nos compagnons, la mémoire subitement rafraîchie... Réconfortée, après tant de souffrance, la bande Arvemoise n'avait aucune envie de s'exposer dans l'indiscipline.
Certainement nous avions tous le souvenir d'écolier(e) d'un monarque peu sympathique, sévère, sans panache, au portrait ingrat, un profil chapeauté de noir....

Quelques tours de passe-passe pour vous surprendre et vous distraire, avant la dégustation de pâtisseries italiennes accompagnées du chant des bulles de l'Asti !