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Nos conférences - Page 14

  • Diane de Poitiers

    IMG_2476.jpgAvant de remonter le temps jusqu'au XVIe siècle, la séance débuta par un retour à l'actualité, avec une pensée pour Jean Ferrat ce grand chanteur poète et musicien décédé ces jours derniers.

    Pour "chatouiller nos oreilles", nous avons avec plaisir, écouté "notre troubadour" interpréter avec émotion tout d'abord cette belle chanson "Ma France", puis relayé par le public, "La montagne" qui reflète cette région où il voulut terminer sa vie.

    Ensuite, avant nos escapades du 8 et 16 mai vers Anet, nous avons retracé la vie mouvementée de la célèbre favorite royale, dont la notoriété a traversé les âges.

    Diane de Poitiers et ceux qu'elle a côtoyés, furent évoqués avec détails croustillants de cette époque tumultueuse, sur la vie de la Cour, les complots, arrestations, les évènements qui impliquèrent François1er, Charles Quint, Henri II Catherine de Médicis et les familles nobles face à leurs intérêts.

    Diane la belle, la chasseresse retint notre émotion car dépeinte comme une femme intelligente occupant une grande place à la Cour, à la fois rivale et protectrice de la Reine Catherine de Médicis. Une grande dame dont nous pourrons, en son château, admirer les symboles et en partie les lieux où elle vécut.

    Bref, une après-midi bien remplie, prélude à nos voyages.

    Histoire de terminer en douceur, pour clôturer ce moment de discussion, les gâteries au goût d'autrefois, ont su flatter vos palais.

    Ninette

  • Le 6 février

    Concorde1934.jpgLa manif du 6 février 1934. (cliquez sur l'image)

    Vous êtes venus en nombre pour Stavisky et le climat politique au milieu des affaires, et nous vous remercions pour votre écoute, malgré une installation précaire pour beaucoup d'entre vous.

    Le sujet plutôt sérieux agrémenté de documents sépia "Le Détective" de l'époque en étonnèrent quelques-uns. Découvrir "la belle gueule" du célèbre escroc fit réagir... les dames d'un... aaaaah.... d'admiration … et sourire les hommes quand ils entendirent que "ce chevalier d'industrie avait le charme slave, et que cela devait marcher auprès des dames" !

    L'orateur passionné racontait, répondait aux questions de temps à autre, et de loin, on revivait cette période, façon roman policier.

    Le  rassemblement du 6 février 2010.

    Comme toujours la journée des crêpes est appréciée !

    La table dressée attendait... Vous aussi... Soudain on entendit "Attention les voilà" ! Plusieurs plats alléchants furent déposés et chacun pu se servir, tartiner à souhait. Peut-être en auriez-vous souhaité davantage ? Où s'est nichée l'erreur ?

    chandeleur.png

    • La crêpière était-elle en RTT ?
      Non, la crêpière n'avait pas chômé.
    • L'intendance a-t-elle eu une défaillance?
    • Non, une commande impressionnante était réalisée.
    • Alors pourquoi ? À qui doit-on tirer les oreilles ?

    Si la quantité s'est avérée un peu juste à nos yeux, c'est qu'il faut s'adresser aux nombreuses personnes, qui malgré les recommandations ne s'étaient pas inscrites !  (Indisciplinées, autrefois elles auraient été privées de dessert ! ) Voilà donc pourquoi, vous avez dû partager !

    Ayant repris des forces, les amateurs se sont installés pour entreprendre quelques parties de tarot, scrabble, rami, belote, tout en écoutant le groupe de chant en répétition.

    Constatons soulagés, que le 6 février 2010 comparé à celui de 1934, n'a pas soulevé de manifestation, et que la formule romaine envers le peuple pour le satisfaire "PANEM et CIRCENSES" (pain et jeux) fonctionne toujours !

    Ninette

  • Isadora Duncan & Sarah Bernhardt

    Duncan.jpgIsadora "La danseuse aux pieds nus"

    Précurseur(e) de danses nouvelles, totalement habitée par cet art, créa des écoles pour des petites "Isadorables", à travers l'Europe. Elle bouscula les traditions.

    Adulée, créatrice de scènes inspirées de l'Antiquité, danseuse aux pieds nus, souplesse du costume, pas de carcan, liberté dans les idées et la gestuelle, quitte à choquer.

    De grands malheurs personnels, jonchèrent sa vie ; la perte accidentelle de deux enfants, pour terminer dramatiquement, par une malheureuse écharpe prise dans les roues d'une voiture décapotable. Son dernier refuge : le Père Lachaise.

    Malgré cette histoire tragique qui nous fit sursauter plus d'une fois, une auditrice penchait dur, sur sa voisine... La digestion... le siège confortable... La chaleur douillette... Les responsables de ce coup de pompe ! Mais réveillée en fanfare par Sarah !

    sb.jpgSarah "La Divine"

    Un phénomène de théâtre, capable dans sa jeunesse, d'avaler tous les rôles et de remplacer au pied levé, un absent sur scène.

    Un destin international, également créatrice de tournées mondiales sous un chapiteau. Fit de nombreux voyages entre autre, jusqu'à huit campagnes aux Etats-Unis, une tournée marathon de trente deux mois, à New-York, Canada, Australie, Honolulu, Madagascar, Turquie, Russie, Egypte, Afrique du Nord, Dakar, Amérique du Sud, Portugal.

    Extraordinaire pour l'époque ! Tout en bateau, ou en train ! Mais façon d'innover la méthode de la pub ! Un parcours fabuleux.

    Femme volontaire, exubérante, originale, travailleuse ; mais quand se reposait-elle ?
    On a retrouvé ses fauteuils ! Enfin disons des endroits où elle pouvait contempler la mer. Pas des fauteuils en osier,  toile ou bois, non ! Des rochers où elle a dû s'asseoir !

    Mais où sont-ils ? Rappelez-vous ?

    À la Pointe du Raz où elle fit une excursion dangereuse, visa un rocher pour s'y reposer. Ce sont les autochtones, profitant de sa notoriété, honorés de sa présence, qui nommèrent cet endroit. Comme à Belle-Ile, où elle avait une de ses maisons, pour y passer des vacances chaque année.
    Là elle y était reçue comme une reine, et y trouva également un "trône".

    Elle fit tourner les têtes de nombreux amants, artistes, politiques, banquiers, princes etc..
    Elle mena grande vie, toujours en représentation, manipulatrice, théâtrale jusqu'au bout des ongles. Peur de rien, cherchant le danger, affrontant les obstacles, pour illustrer sa devise "Quand même".

    Sachant s'entourer, femme aux moeurs faciles, elle est devenue "la star" de l'époque. Ayant voulu être enterrée à Belle-Ile comme Chateaubriand à Saint-Mâlo, elle repose au Père Lachaise.

    Ces deux vies contées avec passion ont été écoutées attentivement.

    Les dames admiratives devant ces femmes au destin flamboyant. Les hommes, sans doute, fascinés devant des femmes renommées, libres et brillantes.

    Les applaudissements confirmèrent l'intérêt porté à cette discussion.

    Fini le rêve ! Retour à la réalité ! N'ayant ni le pied léger de la danseuse, ni celui de l'intrépide, il fallut faire attention... car dehors.... ça glissait !

    Ninette

  • L'auberge rouge

    Auberge peyrebeille.jpg Four Peyrebeille.jpg

    Cliquez sur les images pour les agrandir

    Le 1er octobre 1833 un détachement de gendarmerie vint à Privas chercher 3 condamnés à mort : Marie Martin née Breysse et Pierre son mari, aubergistes à Peyrebeille dans le Vivarais ainsi que leur domestique Jean Rochette.

    Le lendemain 2 octobre à midi, le convoi atteignit Peyrebeille. Autour de la guillotine était amassée une foule fébrile et impatiente que l'on estima à quelque 25 000 ou 30 000 personnes.

    Aussitôt les 3 condamnés exécutés, cela ne dura que quelques minutes, une joie indécente s'empara des assistants. La jeunesse du pays improvisa un bal monstrueux autour "du bois de justice" et de cette "auberge rouge"

    Table.jpgLes adhérents d'Arvem ne se sont pas transportés jusqu'à ce haut lieu du crime pour quelque fête incongrue. Ils se contentèrent, de se remémorer le film romancé de cette horrible histoire, où Fernandel les avait fait rire, puis, de se réunir autour d'un délicieux goûter "rouge et noir" servi dans "l'Auberge Arvemoise" et chacun put discuter de la pluie et de la neige qui, comme en Ardèche recouvre les rues de Paris.

    Les boissons et les pâtisseries n'étant pas empoisonnées, ils se dispersèrent soulagés, promettant de se réunir de nouveau l'an prochain, dès que l'occasion se présentera.

    Jean-Paul

  • Balzac

    Balzac1820.jpgAh ! Les femmes de nos jours aimeraient-elles Balzac ?  Coquines !

    En tous les cas, l'assistance majoritairement féminine, semblait connaître bien des romans cités, parmi l'œuvre importante de cet écrivain.

    Je ne vais pas en faire l'apologie, je ne serai pas à la hauteur. Notre conférencier a su parfaitement nous démontrer son génie.

    Alors que vous faire découvrir ? A dû se demander le maître de séant, un court instant... La tâche n'était pas facile, mais il y a toujours moyen en fouillant dans la vie privée des célébrités, de trouver matière à faire sourciller. Toujours d'actualité.

    Rappelez-vous les travers de cet homme "aux poches trouées" qui achetait à tour de bras, sans avoir le sou, ces femmes qui épongeaient ses dettes, ses nombreuses connaissances féminines qui le partageaient profitant de son excellente santé (car il faut avoir une sacrée santé pour assurer !...) Également pour travailler 12 à 15h quotidiennement essentiellement la nuit à l'aide d'1 l 1/2 de café. Un dopé ?

    Mais votre étonnement le plus fort fut surtout à l'énoncé du menu gargantuesque d'un restaurant gastronomique, consommé par lui-même (alors qu'il aurait convenu pour 4 personnes). Il avait invité un éditeur souffrant, qui dîna légèrement. Cerise sur le gâteau, Balzac ne pouvant régler la note trop élevée, élégamment la fit adresser au domicile de son invité. Gonflé !

    Hanska.jpgC'était un homme "de grand cœur" qui savait s'entourer de gens de qualité fréquentant les salons des célèbres, des argentés évidemment, comme la Comtesse Hanska, châtelaine, avec qui les relations durèrent autour d'une vingtaine d'années avant finalement de l'épouser... par habitude... ou par intérêt ?

    Cela ne lui profita guère, ayant abusé des voyages, de la vie en général, malade, à 51ans, 5 mois après son mariage, La Grande Faucheuse vint le quérir… La dernière femme....

    De son histoire vous avez découvert ses lieux de résidence très variés, plus ou moins encore existants : comme sa demeure de Passy, et Saché dans le Val de Loire où il se rendait souvent pour y travailler, aimant beaucoup la Touraine.

    La documentation en main a donné à certaines personnes l'envie de se rendre en ce lieu. Allons-nous y répondre ? Sait-on jamais ? En attendant à Passy c'est tout de même plus facile, et pour cette visite qui suit la conférence, nous espérons qu'elle vous confortera dans votre penchant pour cet homme, dont les héros de ses romans étaient inspirés de gens de son entourage et qui vous ont marqués.

    L'époque lui reconnaîtra une excellente plume. .... Celle de l'oie .... bien sûr !

    Ninette

  • Jean Cocteau "ce qu'il nous laisse"

    Suite note du 12 juin

    On retiendra de sa personnalité,
    Les films fantastiques par lui adaptés
    L'éternel retour, Orphée, La Belle et la Bête,
    Et ses nombreuses lettres
    Pour son acteur et ami préféré
    Jean Marais, qu'il a tant aimé.
    Sur le tard, nommé Académicien
    Ce "dandy" incompris des siens,
    Cet homme soulevant le scandale
    Tout de même c'était génial !
    Alors être monté si haut
    Belle façon de dire :"Merci, Mr Cocteau" !
    Grâce à Jean-Paul nous avons découvert
    Un original avec ses travers,
    Un artiste qui manquait de gravité
    Cherchant désespérément à être aimé.
    Ont également tinté à nos oreilles,
    Des noms retenus pour avoir à merveille?
    Interprété des rôles connus
    D'œuvres que l'on ne voit guère plus !

    De quoi l'avenir est-il fait?
    Avec Arvem sait-on jamais ?

    Ninette

  • Jean Cocteau "sa vie"

    Pour cette dernière réunion,
    Jean Cocteau nous a été présenté
    Comme un grand homme,
    Possédé d'une fertile imagination
    Surréaliste, souvent disjoncté,
    Sous l'emprise de l'opium.

    Il a su s'entourer c'est certain,
    D'écrivains, d'artistes, créateurs
    En tout genre, et de renom
    Cependant tendant la main
    À des sportifs, jeunes acteurs
    Afin qu'ils se fassent un nom.

    Il eut des activités suscitant la haine,
    Mais sans jamais se bousculer
    Attendant que l'inspiration l'agite,
    Écriture, dessin, sculpture, mise en scène,
    Sa devise était "toujours étonner"
    Alors se mettait à l'ouvrage sans limite.

    La suite......

    Ninette

  • Quelques notes sur les Dames de Louis XIV

    Conférencier et instrumentiste sont installés.

    IMG_0177c.jpg

    Pour l'un, fiches et bouquins sont prêts, pour l'autre, le clavier attend sagement.


    En face, petit à petit les auditeurs s'installent. Au fur et à mesure on récupère les parapluies qui dégoulinent. Les uns prennent place autour des tables, une bise par ci, un bonjour par là, la salle se remplit. Chacun trouve les documents déjà placés qui attendent le regard intéressé. Quelques retardataires se tassent au fond, passent des chaises supplémentaires alors que commence la conférence.

    Nous allons écouter "la petite histoire" contée, même si à l'école nous avons appris, Versailles et ses fastes...

    - Qui savait que Scarron........>>> Cliquez pour lire la suite

  • Les femmes de Louis XIV

    IMG_0164.jpgCe jour-là, le soleil n'était pas au rendez-vous, mais un bruit courait dans le 12è. Le roi Louis XIV, dit «le roi Soleil» ferait bien parler de lui pendant la pluie.

    Se serait-il arrêté gare de Reuilly, doutons-en. Qu'importe, nous avons fait comme si...

    Bien sûr, pas de bosquets, ni de bassins, encore moins de jets d'eau, mais un escalier en colimaçon où nous rejoignons avec plaisir de nouveaux venus, ainsi que des habitués, bien entendu.

    IMG_0163.jpgAllez Jean-Paul, dis-nous tout (ou presque) sur les femmes rayonnant autour du roi ; que d'anecdotes, entre ses épouses, ses maîtresses et ses favorites.

    Ces dames avaient le sens du partage. Entre les enfants, les courants d'air, les faveurs et les mauvaises odeurs chacune en avait pour son compte, même le mépris. Seraient-elles malgré tout la cause de la longévité du Roi ? Comprenez-le comme vous voulez.

    IMG_0176B.jpgEntre-temps, notre troubadour du faubourg avait délaissé sa guitare pour nous jouer au synthé quelques airs de Royauté.

    Rapidement, les textes nous sont revenus en mémoire, et ceci, jusqu'à la prochaine fois, avec ou sans roi.

    Annick D.

  • Picasso !

    Je pense ne pas être la seule à avoir des craintes quant à la peinture et aux oeuvres de Picasso, toute la grande époque cubiste est difficile à juger, à comprendre mais notre amie Colette a eu l'excellente idée de nous parler très agréablement et avec force détails de la vie presque intime de Picasso, ses amours, ses déplacements sont dépendants de ses oeuvres, il avait malgré tout une farouche indépendance.

    PicassoPhoto1953.jpg

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