Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

paris - Page 19

  • Film "The quiet girl"

    De Colm Bairéad avec Catherine Clinch, Carrie Crowley, Andrew Bennett

    D’après une nouvelle de Claire Keegan "Les trois lumières"

    Irlande 1981. Une jeune fille, Cáit, est envoyée auprès de parents éloignés le temps de vacances d’été. Dans cette ferme en apparence sans secret, elle trouve épanouissement et affection et y découvre une vérité douloureuse.

    Délaissée par des parents pauvres et laborieux, Cáit passe de l’apathie à une énergie vibrante grâce à la protection nécessaire à un enfant que lui apportent ses parents d’adoption. Cáit et le couple de fermiers vont s’apprivoiser au fil d’un apprentissage calme de la vie en commun.  

    Dans le silence des personnages, un autre langage naît, fait de gestes, de moments où la tendresse s’exprime autrement que par des mots.

    Le film passe ainsi de la menace possible à la tendresse fondamentale, montrée comme l’essence même de la relation entre Cáit et ses parents d’adoption. Pure sensibilité des personnages, tous pudiques et taiseux, subtilement interprétés.

    Ce film silencieux, parenthèse délicate et enchantée dans la campagne irlandaise, aux occupations banales (aller chercher de l’eau au puits, nettoyer les écuries, couper oignons et patates) mais partagées ; un partage qui pallie au manque d’affection de la jeune fille. 

    Il dit beaucoup sur l'importance de l'amour reçu ou non pendant l'enfance, sur sa propre construction adolescente et adulte. "A quiet girl" défit tout déterminisme social et démontre comment une trajectoire pré-destinée peut évoluer. 

    Un premier long métrage qui touche au cœur et laisse entrevoir un grand réalisateur Irlandais, Colm Bairéard.

    MartineC

    PS : quant à « la vérité douloureuse» je vous laisse la découvrir.

  • Lire "Le nageur"

    par Pierre Assouline

    Dès mon plus jeune âge lecteur assidu du"Miroir des Sports" j'ai vibré aux exploits des grands nageurs français de l'après-guerre tels Jean Boiteux (une piscine du XIIe porte son nom) ou Alex Jany y était associé parfois le nom d'Alfred Nakache.

    C'est avec surprise que je découvre dans ce livre, sa vie extraordinaire. Né à Constantine devenu champion de France et d'Europe avant d'être sacré recordman du monde, il fut sélectionné pour représenter la France aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936 puis aux Jeux de Londres en 1948 mais entre les deux dénoncé par un rival comme juif et comme résistant il fut déporté à Auschwitz et à Buchenwald.

    Pierre Assouline membre de l'Académie Goncourt nous raconte avec passion la vie hors du commun de ce grand sportif.

    Ce livre est avant tout une leçon de vie à recommander à tout lecteur flirtant avec la dépression.

    Jean-Paul

  • Film "La syndicaliste"

    De Jean-Paul Salomé avec Isabelle Huppert, Grégory Gadebois, Yvan Attal

    Une des plus grosses affaires d’État de ces 10 dernières années

    Le 17 décembre 2012, Maureen Kearney, responsable syndicale chez Areva (multinationale détenue par l’État français), est sauvagement agressée chez elle. Elle travaillait alors sur un dossier sensible. Les enquêteurs ne trouvent aucune trace des agresseurs… Est-elle victime ou coupable ? Maureen est persuadée que son travail a fait d’elle une cible.

    Lire la suite

  • Lire "Métro Breizh"

    paris,livre

    Étant d'origine bretonne et ayant vécu toute ma jeunesse en Bretagne je me suis toujours intéressé à l'Histoire de cette belle région . Après la lecture de bien d'autres "Histoires de la Bretagne" je dois reconnaître n'avoir jamais été autant passionné et ravi  que par  ce Métro Breizh.

    Nous y est relaté grâce à de superbes illustrations et un commentaire toujours avisé de Lorànt Deutsch les divers faits historiques qui jalonnent l'Histoire bretonne si riche.

    Un livre à ne pas manquer pour tout amoureux de la Bretagne (ceux qui le sont moins ne manqueront pas  de le devenir).

    Jean-Paul

  • Expo "Sarah Bernhardt et la femme créa la star"

    Sarah_Bernhardt_PPalais.jpgSi vous voulez mieux connaître sous toutes ses facettes la première et la plus grande des "monstres sacrées" (dixit Cocteau) n'hésitez pas précipitez-vous avant le 27 août au Petit Palais.

    Vous pourrez y admirer cette star parmi les stars, ne serait-ce que pour voir  réunies dans une même salle les lithographies d'Alfons Mucha consacrées à Sarah Bernhardt "l'icône de l'Art Nouveau" cela  vaut le déplacement

    "Quand même" quelle exposition !

     Jean-Paul

  • Programme juin 2023

    Tarot, Scrabble, Bridge

    • Lundi 5,12 & 19 juin à 18h15
    • Samedi 17 juin à 10h30

    Samedi 3 juin à 14h30

    • Promenade avec Ania  "Quartier St- Germain des Prés"

    Dimanche 4 juin à 10h40

    •  Expo "Cheveux et poils" au musée des Arts Décoratifs

    Lundi 12 juin à 18h

    • Atelier d'écriture par Yvesck

    Mardi 20 juin à 18h30

    • Billard américain

    Vendredi 16 juin à 18h45

    • Dîner et poèmes à la Brasserie de l'Europe

    Samedi 17 juin à 14h30

    • Discussion de Jean-Paul : Les activités de la Famille Royale aux Tuileries

    Samedi 24 juin à 13h5030

    • Visite avec Jean-Paul de l'expo "Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution, la famille royale aux Tuileries" à l'Hôtel de Soubise

    Lundi 26 juin à 18h30

    • Visionnage photos de la balade du 22 avril
  • Film " Je verrai toujours vos visages"

    De Jeanne Herry avec Adèle Exarchopoulos, Dali Benssalah, Leïla Bekhti, Miou-Miou

    En 2014, en France, est instaurée la Justice Restaurative qui propose à des victimes et leurs auteurs d’infraction de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles. 

    Grâce à cette Justice Restaurative, les maux ne sont pas guéris mais par l’écoute, l’instauration d’un dialogue entre participants, la reconstruction de la victime et la responsabilisation de l’auteur peuvent s’apaiser.

    Le film suit plusieurs personnages participant à ce processus.

    Le face à face terriblement difficile entre une victime et son bourreau, est démontré à travers une palette infinie d’émotions (colère, espoir, silences, échanges, déchirements, prises de conscience, confiance recouvrée…). 

    "Je verrai toujours vos visages" nous propulse de façon poignante dans la vie de milliers de personnes traumatisées suite à des actes délictueux graves, et les motifs, les pulsions qui ont amené les criminels à agir.

    J’ai apprécié le scénario pour sa qualité d’écriture, la justesse du propos, et l’interprétation remarquable des acteurs.

    Ce film est bouleversant, intelligent et porte la réflexion sur le sens de la guérison et du pardon. Un sujet traité avec finesse et émotion qui soulève autant de questions philosophiques que sociétales.

    MartineC