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paris - Page 23

  • Film "The son"

    De Florian Zeller (scénariste de "The Father" 2020)

    Avec Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby, Anthony Hopkins.

    Nicolas, adolescent de 17 ans, est atteint d’une grave dépression nerveuse. Ses deux parents, séparés depuis 2 à 3 ans, tentent tout pour lui redonner goût à la vie.

    Ce film est poignant, au sens figuré comme au sens propre. À la sortie de la salle, je me suis sentie glacée.

    Âmes sensibles, vous ne sortirez pas indemnes après le visionnage. Mieux vaut être prévenu.

    "The son" est une réussite absolue.

    MartineC

  • Lire "Landru, l'élégance assassin"

     paris,livrede  Bruno Fuligny

    Voici un nouveau livre sur "L'homme mystère" Henri Désiré Landru le "joyeux fumiste" "le feu follet" du faire-part humoristique vendu sur les boulevards après son exécution.

    On découvre dans cet ouvrage le Landru élégant qui fit battre tant de cœurs féminins " l'homme aux 284 femmes" et le Landru inventeur notamment de la bicyclette à moteur "Tous chauffeurs" proclamait-il (avec humour ?)

    C'est une plongée dans cette France ou malgré les terribles années de guerre et ses innombrables victimes " tout fini par des chansons".

    Jean-Paul

  • Film "Le principal"

    De Chad Chenouga avec Philippe Duquesne, Roschdy Zem, Yolande Moreau, Yedi Bouchenafa

    Sabri Lahlali, Principal adjoint d’un collège de quartier, est prêt à tout pour que son fils, sur le point de passer le brevet, ait le dossier scolaire idéal. Mais il ne sait pas jusqu’où son entreprise va le mener...

    Un vertige existentiel dans un paysage sociologique. Sabri commet un acte lourd de conséquences au sein de son collège, qui déporte instantanément cet homme apparemment irréprochable en un homme immoral. 

    Les thèmes de la méritocratie, du déterminisme social,  du doute, sont traités dans ce film avec subtilité grâce à une mise en scène admirable et un excellent jeu d’acteurs.

    Une réussite.

    Martine C 

  • DIscussion "La famille royale aux Tuileries"

    Pré-Révolution 1789-1792

    Première partie

     5 mai 1789 : par Necker surintendant des finances, l'ouverture des États Généraux, comprenant le doublement du Tiers-État 600 personnes, 300  du Haut et Bas Clergé, 300 pour la noblesse, en vue  de rétablir les finances.

    17 juin naissance de l'Assemblée Nationale.

    20 juin à Versailles "Serment du du Jeu de Paume". Pas de séparation avant l'élaboration d'une constitution.

    11 juillet à Versailles Necker est renvoyé. Camille Desmoulins publiciste, aurait dit "Cela va être la St-Barthélémy des patriotes". Les parisiens vont aller vers les barrières d'octroi pour les brûler, ambiance abominable à Paris.

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  • Expo "Bellini"

    paris,bellini,expoQuel plaisir d’aller au musée Jacquemart André avec ARVEM  un dimanche de pentecôte !

    Pendant une demi heure, avant l’entrée du public, nous avons eu le musée rien que pour nous. La visite était accompagnée par une conférencière ayant fait son Master sur la peinture vénitienne à l’époque de Bellini. Quel régal !

    L’exposition a pour titre "Giovanni Bellini – Influences croisées". En effet Bellini (1435-1516), qui a eu une très longue carrière, a influencé et a été influencé par un grand nombre de peintres. Giovanni Bellni est le fils illégitime de Jacopo Bellini qui est peintre et a un atelier florissant à Venise. Il se forme dans cet atelier avec son frère Gentile Bellini.

    À cette époque, Venise était encore très influencée par le style byzantin. Bellini a appris la technique des icônes dans l’atelier de son père.

    Bellini va être également influencé par Andréa Montegna, venu de Padoue, qui est devenu son beau frère. Montegna fut sans doute influencé par le sculpteur Donatello qui resta une dizaine d’années à Padoue.

    La rencontre avec Antonello de Messine, qui passe à Venise vers 1475, marque un tournant pour Giovanni.. Antonello de Messine a été en Italie l’un des premiers à abandonner la peinture à la détrempe pour la peinture à l’huile, technique largement utilisée par les Nordiques et notamment Van Eyck. Outre les techniques de peinture, Bellini retient d’Antonello et des flamands la leçon du portrait.

    Après la mort de son père, le départ de Montegna pour Mantoue et le départ de son frère Gentile, Bellini récupère l’atelier de son père.

    C’est dans cet atelier qu’il accueille de jeunes artistes dont les plus illustres furent Giorgione et Titien. Si les élèves furent influencés par l’art de leur maître, Bellini saura également apprendre auprès d’eux.

    EvelyneS

     

  • Lire "Le mage du Kremlin"

    le mage du Kremlin.jpgde Giuliano da Empoli

    Voici un livre que vous devez lire si vous voulez connaître le maître du Kremlin dans ses secrets et Dieu sait s'il en a. Vous saisirez aussi les ressorts intimes du peuple russe. En cours de lecture, vous aurez ainsi l'explication de son admiration étonnante pour le "Petit Père du peuple" Joseph Staline malgré  le "goulag" et les millions de morts.

    Vous comprendrez mieux la façon de gouverner d'un homme Tsar qui fait toujours partie du KGB  selon la devise (au KGB un jour - au KGB toujours)

    Quant à Giuliano da Empoli, comme dit Hélène Carrère d'Encausse "Sans connaître la Russie c'est lui qui l'explique le mieux".

    Un livre à ne pas manquer.

    Jean-Paul

  • Film "Wahou"

    Pas facile de vendre un bien pour des conseillers immobiliers qui vantent le bon côté soit d'un appartement neuf, soit d'une propriété bourgeoise ancienne avec jardin, désirant à tout prix le coup de cœur, alors que les acheteurs   potentiels hésitent, et pour certains trouvent les défauts, ce qui créer de fortes tensions, exaspération bien rendues.

    Des scènes parfois font sourire, d'autres plus violentes , surprenantes, à ne pas envier la profession de conseiller.

    Film bien joué mais pas accaparant !

    Ninette

  • Film "The quiet girl"

    De Colm Bairéad avec Catherine Clinch, Carrie Crowley, Andrew Bennett

    D’après une nouvelle de Claire Keegan "Les trois lumières"

    Irlande 1981. Une jeune fille, Cáit, est envoyée auprès de parents éloignés le temps de vacances d’été. Dans cette ferme en apparence sans secret, elle trouve épanouissement et affection et y découvre une vérité douloureuse.

    Délaissée par des parents pauvres et laborieux, Cáit passe de l’apathie à une énergie vibrante grâce à la protection nécessaire à un enfant que lui apportent ses parents d’adoption. Cáit et le couple de fermiers vont s’apprivoiser au fil d’un apprentissage calme de la vie en commun.  

    Dans le silence des personnages, un autre langage naît, fait de gestes, de moments où la tendresse s’exprime autrement que par des mots.

    Le film passe ainsi de la menace possible à la tendresse fondamentale, montrée comme l’essence même de la relation entre Cáit et ses parents d’adoption. Pure sensibilité des personnages, tous pudiques et taiseux, subtilement interprétés.

    Ce film silencieux, parenthèse délicate et enchantée dans la campagne irlandaise, aux occupations banales (aller chercher de l’eau au puits, nettoyer les écuries, couper oignons et patates) mais partagées ; un partage qui pallie au manque d’affection de la jeune fille. 

    Il dit beaucoup sur l'importance de l'amour reçu ou non pendant l'enfance, sur sa propre construction adolescente et adulte. "A quiet girl" défit tout déterminisme social et démontre comment une trajectoire pré-destinée peut évoluer. 

    Un premier long métrage qui touche au cœur et laisse entrevoir un grand réalisateur Irlandais, Colm Bairéard.

    MartineC

    PS : quant à « la vérité douloureuse» je vous laisse la découvrir.