Avant que tu débarques ici
dans notre beau pays
la vie ici bas,
c'était le Nirvana (ou presque !).
Mais tu as profité d'une chauve-souris
pour t'inviter sur toute la planète, pas nette !
COVID, oui, ta tête est vide !
Corona, j'ai pas la tête à ça.
Depuis le mois de février on ne parle que de toi
Et moi je te trouve insipide, livide, intrépide.
Avant toi, autour du repas familial,
on se disait : "Vas-y, passe-moi le sel"
Aujourd'hui, on entend : passe-moi le gel !
Le gel hydroalcoolique. Quelle colique !
Il va finir par remplacer la vodka
dans mon cocktail, pourquoi pas ?
Deux précautions valent mieux qu'une.
À cause de toi, nous portons tous un masque.
En mars, il ne servait à rien
Aujourd'hui, le discours a changé.
Sans masque tu dois payer !
Mais, bon sang, qu'est-ce que tu as fait ?
As-tu piraté le logiciel du Ministère de la Santé ?
Le masque est partout …
Je ne vois plus les sourires ou les grimaces
Il faut parler avec les yeux.
Ma mère m'a tricoté un masque au point de jersey.
Il paraît qu'il n'est pas conforme
pardon, il ne correspond pas aux normes sanitaires.
On dit que tu pourrais t'infiltrer entre les mailles à l'endroit
et les mailles à l'envers.
Même dans ce domaine te voilà expert.
Je ne dirai rien à ma mère, elle aurait trop de peine.
Je ne dirai rien à ma mère, car en avril elle est partie au ciel
avec TOI.
Marie Dp
Vos nouvelles, poèmes... - Page 3
-
Billet d'humeur pour le Covid-19
-
Suite... "Ninette pense à Vous malgré les tracas !"
Bonjour les Arvemois
La technique évolue, rien n’est pareil
Le décodeur se met en veille
Voilà que ressurgit
À nouveau le même souci !
Impossible de continuer dans cette situation
Il y a sûrement une explication.
Diverses questions se posent
Est-ce l’installation la cause ?
Cela commence à me prendre la tête
Auprès du voisin j’enquête
A-t-il eu des ennuis
Par hasard, lui aussi ? NonConsternation
De me voir si perturbée
Une bonne âme, amie
Se propose de m’aider.
Télécommande en main, pardi,
La veille va supprimer
Et comme par enchantement
La télé fonctionne parfaitement !Admiration
Sans intérêt mon histoire ?
Pourtant vous allez voir
Hélas ce n’est pas fini
La faute à cette sacrée technologie.Complication
Maintenant c’est le téléphone
Qui j’ose dire déconne.
Dépendant de la “box” boitier miracle
C’est nouveau, de fonctionner renâcle
Son comportement est ressentConcentration
Je prends un coup se sang
C’est reparti pour le casse tête
Changer les piles, c’est pas bête
Après vérification... Niet !
Désespérée, je fais presse bouton
Pour tout débrancher à l’unisson.Observation
Je regarde sagement les deux boitiers
Que va-t-il se passer ?
Le décodeur travaille sans veille
La box s’exprime, merveille
Puis à la fin des affichages
Dans un temps raisonnable
Je prends mon courage
J’appelle le n° avec un portable.
Ah !... çà marche ! Hourrah !Conclusion
Malgré les cheveux blancs
On essaie d’être dans le vent
Mais franchement
C’était plus facile avant !P.S. Excusez la longueur de cet épilogue
Mais il faut bien occuper le blog
Qui, en ces temps inhabituels
À l’aide, nous appelle.Ninette
-
Ninette pense à Vous malgré les tracas !
Bonjour les Arvemois
Introduction
C’est parti pour le confinement
Le doigt dans l’engrenage
On va rester chez soi maintenant,
Reprendre le bricolage
Sans oublier le ménage
Aussi, des plats à préparer
Sans doute se contenter
De regarder la télé
Encore faut-il qu’elle fonctionne !Stupéfaction
Ah! Le contraire vous étonne ?
Alors je vais vous raconter
Ce qui m’est arrivé
Durant plusieurs jours,
Mon expérience sera votre secours
Si telle aventure à vous se présente
Alors, que cela vous hante !Démonstration
Depuis quelques mois
Figurez-vous chaque fois
Que j’allume la télévision
S’affiche la recommandation
“Vérifiez la connexion”...
Alors avec application
Je pratique toutes vérifications
Hélas sans amélioration.Désolation
Finalement, je débranche tout
Parfois çà marche, pas longtemps
Et puis plus rien, c’est fou !
S’affiche les mêmes boniments
Quelle solution sera efficace ?
Faut pas se voiler la faceRésolution
Appels multiples au fournisseur
Son conseil changer le décodeur !
L’actuel n’a pas un an
Mais allons-y gaiement.
À l’aide d’un technicien
Car je n’y connais rien !
Le changement est fait
Enfin c’est bon, c’est parfait.Satisfaction
mais..... à suivre
-
La canicule
Avec canicule
Pas grand chose ne rime,
Ne voulant pas être vulgaire
Pour ne pas être ridicule
Je vais me taire
Et garder le masque en prime,
Même si je manque d’air,
Alors la plume s’exprime.
Y’en a marre de cette chaleur
Qui fait couler le beurre,
Mais pas nos kilos
Même si l’on boit de l’eau !
A rester enfermés
Faut bien se consoler
Après le confinement abominable
Voilà que dehors c’est insoutenable !
Alors on tombe dans le chocolat
A peine regardé qu’il fond déjà !
On pense que la rue est plus fraîche
Grâce au petit vent léger
Chez soi, le courant d’air on le recherche
En vain, pour récupérer.
C’est toujours un four
Et sa chaleur dégagée
Vite il faut refermer, au secours !
Que faire pour lutter,
Boire, se mouiller à volonté
Patienter et recommencer.
La canicule offre au moins un avantage
Celui de voir, quelque soit l’âge,
Des dames, aux beaux décolletés
Des messieurs aux mollets potelés
Car shorts et bermudas sont de sortie,
Robes légères , jupettes aussi
Quel programme alléchant!
Mais libérer sa pensée cependant
Vers ceux qui sont obligés
Dehors de travailler,
Ceux là sont à plaindre
Alors, cessons de geindre!
Quand viendra l’hiver
Nous aurons sans doute oublié
Que la canicule était passagère,
Et nous l’aurons surmontée
Additionnée aux gestes barrières
Auxquels fallait s’habituer
Au maximum, sans scrupule
Car le covid se moque de la canicule !
Contrairement aux dires et plus
La chaleur n’a pas abattu le virus.
Avant qu’il ne se fasse oublier
Il nous reste à espérer,
Bientôt retrouver la liberté
Et toutes nos activités!
Ninette -
L'été sera chaud
Slogan entendu, répété
En effet on peut le constater
À plusieurs niveaux
Un rappel s’il le faut,
C’est plutôt mauvais.
Comme les feux de forêts
À perdre la raison
Misère pour les habitants
Qui ont perdu leurs maisons.
Mais c’est pire au Liban,
Catastrophe que cette explosion
Qui génère la révolution
D’un peuple désespéré
Face à sa ville dévastée.
Que d’angoisses suscitées
Devant la difficulté
De pouvoir survivre
Se soigner, s’alimenter
Trouver les vivres,
Dégager, réparer, démolir
Et tout reconstruire
C’est le pire évènement de l’été.
L’entraide immédiate soulevée
Face au désastre et son importance
Faudra donner en suffisance,
Sans doute pour longtemps
Moyens humains, matériels sûrement
Cagnottes, concerts sont organisés.
Grande solidarité retrouvée
Redonner de l’espoir
Et comme si ce n’était pas assez
Voilà une marée noire,
Destruction d’un site d’exception
Lutte intensive pour la restitution
D’un paysage paradisiaque
Alors que les images sont démoniaques.
Ne dit-on pas, jamais deux sans trois ?
Covid, incendies, explosion, marée, déjà
Sans oublier la fonte de glaciers
Hélas, que de dégâts !
Stop ! Les limites sont dépassées.
Pour ce début de siècle
Qu’il est vicieux le cercle !
Maintenant la canicule
Je dis ; point virgule,
Pour terminer cette liste
Peut-on être encore optimiste ?
La sagesse, bonne conseillère
Nous souffle, c’est de bonne guerre
Essayez de garder le moral !
Point final.Ninette
-
Le goëland gourmand
Déambulant sur les planches
Le long de cette plage blanche,
Mes yeux sont soudain attirés
Par des vêtements , serviette abandonnés.
Un goéland s’en approchait
Doucement les contournait
Intrigué regardait ce tas,
Alors je pense tout bas,
Il va bien monter
Dessus, curieux, fouiller.
Je m’arrête pour l’observer.
Il continue de tourner,
Me jette vite un regard
Et quelques minutes plus tard
De son bec, attrape là ,
Un petit pain au chocolat!
Je cherche l’éventuel propriétaire
De tout ce vestiaire
Même au loin, personne,
Alors que l’oiseau s’actionne.
C’est qu’il se régale
L’heureux animal!
Il a eu de la chance
Il aura fait bombance.
Son culot a payé
Et j’en reste éberluée !
J’aurai voulu être présente
Pour voir la tête de l’humain,
Étonné devant l’absence
De sa gourmandise du matin !
Que va-t-il penser ?
Qui a pu le voler ?
Si l’oiseau n’a pas laissé de traces
Qui a eu cette audace ?
La plage est déserte
Qui a pu se permettre?
La réponse, il ne l’aura jamais
Il n’y a que moi, qui sais !
Ninette -
Christophe
On ne l’oubliera pas,
Ces mots doux qu’il composa
Ce qu’il disait était beau
Fluide comme de l’eau.
Sa voix chaude et sans délire
Était à la mode,
Le son en point de mire
Connaissant les codes.
L’artiste qui chantait la femme
Continuons de l’écouter,
Rallumons la flamme
Des slows pour les danser.
Séchons nos larmes
Ne jamais plus pleurer,
Ne gardons que le charme
Du chanteur d’Aline regretté.
Jean-Yves -
Coronavirus / Stradivarius
Attendant l’ouverture du supermarché
J’entends soudain un oiseau chanter.
Des yeux je l’ai cherché
Dans son arbre perché,
Mais pas vraiment caché
Le feuillage n’étant pas né.
Avec insistance je l’ai observé,
Mais quand nos regards se sont croisés
Alors son chant s’est arrêté.
Pourquoi cette subtilité ?
Parce que je l’avais repéré ?
La crainte d’être chassé ?
Alors que les autres confinés
Qui attendaient désespérés
S’étaient probablement demandé,
Pourquoi garde-t-elle la tête levée ?
Drôle d’idée que de s’intéresser
À cette bestiole, ont-ils pensé !
Mais en ces temps perturbés
Il est bon de s’évader,
Ô combien savoir profiter
De ce que la nature sait donner,
Le moindre fait remarqué
C’est un peu de bonheur apporté.
Dans le magasin j’allais entrer
Un signe je lui ai lancé.
Adieu oiseau, continue de chanter !
Mais Stradivarius s’est envolé...
Mon abandon l'a-t-il contrarié ?
Il a préféré sa liberté.
Si cette place l’artiste a aimé
Alors je pourrai le retrouver,
Au moins l’espoir je vais garder,
De pouvoir entendre vibrer
De ce petit être, les cordes nous charmer !
Ninette -
Souvenirs de mi-mars 2020
Je vais vous conter, hélas
Votre vécu de mars
Mais si peu banal
Qu’il restera dans les annales !
À cause de ce foutu virus
Toutes nos activités sont annulées,
Et cette nouvelle vie en plus
Qui nous est imposée,
Offre certaines particularités
Plus d’effusions d’amitié
Les contacts déconseillés.
Portant au supermarché
On est loin d’être isolés.
Dieu que de nombreux
Clients font la queue !
D’une longueur impressionnante
Sur le trottoir, débordante
Avec un grand espace respecté
Avant de pouvoir entrer
Un par un, résignés.
Le calme est surprenant
Sans même converser,
Chacun patiemment attend
De pouvoir avancer
De quelques pas simplement,
Alors que les livreurs à pied
Se dépêchent, chargés
De caisses à déposer.
L’agitation on la trouve évidemment
Bien sûr, inexorablement,
Sur la voie réservée
Où défilent en quantité
Des rouleurs de tous types
Surtout pas en sens unique !
La discipline ici est inconnue
Et j’en frémis bien entendu !
On va rester cloîtrés, enfermés
Sauf si on rempli un papier
Pour toute sortie obligatoire
Alors autorisée, est-ce provisoire ?
À la loi faut se plier dorénavant
Mais pour combien de temps ?
Alors quand j’ai eu envie d’écrire
Les infos venaient de le dire.
À l’heure où ceci vous lirez
Vous aurez subi la réalité.
Cela me rappelle notamment
Les difficiles moments
Connus dans l’enfance
Le manque, en France
L’attente devant le magasin
Les rayons vides de pain !
Mais tous ces gens n’ont pas mon âge
Ni en mémoire, cette image ?
Pourtant la psychose fait son chemin
Voilà pourquoi ils font le plein !
Les sacs débordent d’achats
Portés sur le dos, l’épaule, dans les bras
Tout ceci par un seul barbu
Qui très vite, n’en pouvait plus !
Cette folie douce me fit sourire
A-t-il beaucoup de bouches à nourrir ?
Il est certain que pour beaucoup
La table est plus chargée, du coup !
Alors tout s’explique
Et c’est ce qui implique
Ce fort engouement
Pour le ravitaillement,
Devenu principale distraction
En ce temps de restriction
De toutes sortes d’évasions.
Ne restent que celles de la maison
Ménage, cuisine, rangements, informations
Heureusement il y a la télévision,
Bien que le sujet souvent revienne
Il y a la lecture, tout de même !
Quelques jeux même solitaires
Gym, sont également salutaires.
Les messages électroniques,
Les conversations téléphoniques
Pour supporter le confinement
Peut-on vivre autrement ?
Mais on finira par venir à bout
De ce virus qui chamboule tout !
Puis sont venus les applaudissements
Pour tous ceux qui présents
Aident à survivre : les soignants,
Agriculteurs, transporteurs, commerçants
Et j’en passe, c’est une erreur !
Mais le soir aux fenêtres
Il faut bien le reconnaître
C’est un vrai petit bonheur,
On partage bravos, cris, tapage
Rendons leur hommage
Surtout n’hésitons pas
Avant de les prendre dans nos bras
Vous verrez, on le fera !
Ninette -
Courage les amis
Coronavirus
Est arrivé, en plus,
Joue au plus fort
Jette un sort.
Allongé sur le lit,
Au boulot ou la nuit
Il est toujours là
Devant et derrière soi.
Quand partira-t-il ?
Disparaitra-t-il des villes ?
Prendra-t-il le métro
Voiture, vélo, moto ?
Rentrer à la maison
Sans se poser de questions
Regarder le journal à la télé
Pour s’ informer.
Tout s’arrête
On n’est plus à la fête,
Sauver la mise
Jamais de bises.
De cet évènement
Maintenant le confinement,
Une nouvelle vie
On gagnera le pari.
Courage les amis !
Jean- Yves