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Vos nouvelles, poèmes...

  • La chandeleur

    Une réunion conviviale
    Des retrouvailles amicales
    Une coutume à Arvem
    Respectée, et que l'on aime
    Même s'il est demandé
    De faire un petit effort,
    Celui de confectionner
    Ce fameux réconfort,
    Les crêpes traditionnelles
    Empilées, pliées,fort belles
    Placées sur la table dorée
    Attendent d'être dégustées.

    Mais chaque chose en son temps,
    Il est annoncé auparavant
    Un sympa karaoké
    Comme l'année passée,
    Où des amateurs s'emploient
    À donner de la voix.
    L'assistance participe gentiment
    Applaudit, fredonne également,
    Entraînée par des refrains
    Connus plus ou moins.

    Mais le temps passe
    Grand bien nous fasse,
    Car le moment de tartiner
    Si attendu est enfin arrivé !
    Chacun de soi doit s'occuper
    Nutella, miel, confitures variées
    Cidre, jus de fruits au choix
    Font le bonheur des Arvemois
    Soignés comme "des rois".
    A sa place, retourner bavarder.

    Puis, sans aucun ordre soulevé,
    Beaucoup de gentils dévoués
    Un coup  de main ont donné
    Pour que la salle soit rangée.
    Quel bon souvenir à garder
    Pour cet après-midi passé.
    Un petit comte- rendu
    Pour ceux qui ne sont pas venus
    Absences volontaires ou empêchées
    Mais , forcément regrettées.

    Ninette

  • Poème "Flocon d'amour"

    Dans un jardin de bohème, 
    l'automne  a cédé la place
    à l'hiver qui, sous la glace
    a tué les chrysanthèmes.

    On dirait que toutes les fleurs,
    fauchées par ce froid brutal 
    ont perdu mille pétales
    comme blessées au champ d'honneur.

    Mais au hasard d'un massif,
    une fleur a résisté. 
    Elle se dresse avec fierté, 
    Lorelei sur son récif.

    Les saisons sont nos boussoles
    quand elles passent en farandole.

    Qui s'étonne de ce miracle ?
    Elle est seule dans ce jardin. 
    Elle aimerait voir son destin. 
    Elle ne voit que la débâcle. 

    Or, à la première neige,
    un flocon s'est égaré. 
    Il voit  la fleur esseulée, 
    et il s'est pris dans son piège. 

    Il en est très amoureux. 
    La fleur le trouve à son goût. 
    Ils voltigent, dansent  et jouent.
    Ils coulent des jours heureux.

    paris,hiver

     

     

     

     

     

     

     

    Les saisons sont nos boussoles
    quand elles passent en farandole.

    L'amour, un truc pour toujours 
    entre une fleur et un flocon
    qui, frappés par Cupidon
    ignorent le compte à rebours.

    Zut, Mars qui pointe son nez
    a eu raison du flocon
    qui s'est perdu tout au fond
    dans les pétales fanés.

    Une graine bien cachée,
    tout ça en catimini
    oh miracle de la vie,
    viendra saluer l'été.

    Les saisons sont nos boussoles
    quand elles passent en farandole.

    On ne défie pas les saisons, 
    mais je crois que pour décembre, 
    dans un recoin de ma chambre
    un flocon fera floraison..

    Marie f

     

  • Nouvelle " Le bousculeur d’attente."

    Alphonse, surnommé le fonceur est bien connu au pays des marmottes ; ceux qui attendent depuis longtemps, les patients, les timides, les résignés préfèrent l’ignorer. 

    Comme tous les jours, Alphonse le bousculeur se sent bien seul sur la place de la République à l’heure de la sieste, il y a tant à faire dans cette ville endormie, mais il a besoin d’un coup de main. Son but est d’apporter de nouvelles idées, bousculer l’ordre établi depuis des années, il veut persuader ceux qui attendent, qu’il est dommage de rester passif en laissant le temps passer, c’est du temps perdu à jamais, il a bien l’intention de les secouer.

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  • Poème "La terre se fâche"

    A force de vouloir la transformer,
    La terre va se fâcher.
    Partout voir supprimer ses espaces
    Même pour les cultiver
    La terre va se fâcher.
    Les constructions innombrables
    Les béton, le bitume pas inébranlables

    La terre va se fâcher.
    À force de puiser ses ressources
    L'eau manque aux sources,
    Les hommes ne la respectent plus.
    Ils envahissent même le ciel en vue
    De découvrir d'autres territoires,
    Salissent les mers c'est notoire,
    Tout cela par la technologie, total abus !

    Les guerres répandues la font frémir
    Elle ne pense qu'à réagir.
    Une bonne leçon à donner
    À ces  humains débridés,
    Qui depuis longtemps la détruisent.
    Alors maintenant elle s'active
    Elle commence vraiment à se fâcher.

    De plus en plus réchauffe l'atmosphère
    Fait fondre les glaciers millénaires,
    Dispersés dans divers pays
    Se multiplient d'énormes incendies,
    Puis les ouragans bousculent l'air
    Les orages se succèdent à la clé
    Ils  inondent sans pitié.

    Elle ne maîtrise plus sa colère
    Passe aux tremblements de terre
    Plus forts, c'est donc un rappel
    Qu'elle lance, afin que nous admettions
    La naissance d'une  ère nouvelle
    À maîtriser, que nous vivrons !
    Pauvre terre ! On t'aime pourtant
    On te voudrait si belle encore longtemps !

    Ninette

  • Conte "La mangeuse d’hommes"

    Il y a bien longtemps, une contrée où il faisait bon vivre était désertée par les hommes, plus aucun ne voulait arpenter ce sol maudit.

     Dans la forêt profonde, à des jours de marche, vivait une femme à la beauté inégalable. Au pays, les mauvaises langues faisaient courir des bruits inquiétants. La nuit, elle attirait les hommes en quête d’aventure, elle les retenait en leur faisant boire une potion composée de plantes rares, censée les garder jeunes et vigoureux éternellement. Cette potion enivrante au gout incomparable leur faisait oublier leur vie d’avant, jusqu’à en perdre connaissance. En attendant l’effet intense de sa mixture, elle les dévorait des yeux, puis en faisait ce qu’elle voulait, ses désirs, ses plaisirs étaient sans limites. Elle les aimait tendres, si tendres qu’elle les croquait à pleine dents, elle savourait le meilleur, et pour ne pas en perdre une seule bouchée, elle faisait rôtir le plus ordinaire dans la cheminée.

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