Pas au boulot mais vive le stylo !
Vos nouvelles, poèmes...
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1er mai
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Poème "Herbert Léonard"
Le chanteur romantique
Avait une belle musique
Et de bonnes paroles
Quant elles s'envolent
"Laissez nous rêver"Pendant les années quatre-vingt
Quel bel homme,
Une voix qui porte bien
Sur scène il mettait la gomme.
"Pour le plaisir"Des succès fous, beaux
Entendre tous ses mots
Profonds, des chansons entraînantes
Quand il chante.
"Puissance et gloire"Toujours impeccable
Élégant, il était formidable
Dans ses concerts tout en parlant
À son public, étonnant !
"Tu ne pourras plus jamais m'oublier"-°-°-°-°-°-°-°-°-°-°-
Déjà les souvenirs me reviennent
Avec plaisir, puissance et font rêver.Jean-Yves
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La chandeleur
Une réunion conviviale
Des retrouvailles amicales
Une coutume à Arvem
Respectée, et que l'on aime
Même s'il est demandé
De faire un petit effort,
Celui de confectionner
Ce fameux réconfort,
Les crêpes traditionnelles
Empilées, pliées,fort belles
Placées sur la table dorée
Attendent d'être dégustées.Mais chaque chose en son temps,
Il est annoncé auparavant
Un sympa karaoké
Comme l'année passée,
Où des amateurs s'emploient
À donner de la voix.
L'assistance participe gentiment
Applaudit, fredonne également,
Entraînée par des refrains
Connus plus ou moins.Mais le temps passe
Grand bien nous fasse,
Car le moment de tartiner
Si attendu est enfin arrivé !
Chacun de soi doit s'occuper
Nutella, miel, confitures variées
Cidre, jus de fruits au choix
Font le bonheur des Arvemois
Soignés comme "des rois".
A sa place, retourner bavarder.Puis, sans aucun ordre soulevé,
Beaucoup de gentils dévoués
Un coup de main ont donné
Pour que la salle soit rangée.
Quel bon souvenir à garder
Pour cet après-midi passé.
Un petit comte- rendu
Pour ceux qui ne sont pas venus
Absences volontaires ou empêchées
Mais , forcément regrettées.Ninette
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Poème "Flocon d'amour"
Dans un jardin de bohème,
l'automne a cédé la place
à l'hiver qui, sous la glace
a tué les chrysanthèmes.On dirait que toutes les fleurs,
fauchées par ce froid brutal
ont perdu mille pétales
comme blessées au champ d'honneur.Mais au hasard d'un massif,
une fleur a résisté.
Elle se dresse avec fierté,
Lorelei sur son récif.Les saisons sont nos boussoles
quand elles passent en farandole.Qui s'étonne de ce miracle ?
Elle est seule dans ce jardin.
Elle aimerait voir son destin.
Elle ne voit que la débâcle.Or, à la première neige,
un flocon s'est égaré.
Il voit la fleur esseulée,
et il s'est pris dans son piège.Il en est très amoureux.
La fleur le trouve à son goût.
Ils voltigent, dansent et jouent.
Ils coulent des jours heureux.Les saisons sont nos boussoles
quand elles passent en farandole.L'amour, un truc pour toujours
entre une fleur et un flocon
qui, frappés par Cupidon
ignorent le compte à rebours.Zut, Mars qui pointe son nez
a eu raison du flocon
qui s'est perdu tout au fond
dans les pétales fanés.Une graine bien cachée,
tout ça en catimini
oh miracle de la vie,
viendra saluer l'été.Les saisons sont nos boussoles
quand elles passent en farandole.On ne défie pas les saisons,
mais je crois que pour décembre,
dans un recoin de ma chambre
un flocon fera floraison..Marie f
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Convivialité "la bonne franquette"
Journée de réunion idéale
En toute simplicité,
Faire un semblant de fête
Autour d'un buffet à déguster,
Des plats "cuisine familiale"
De quoi "régaler nos assiettes,"
Prendre le temps de savourer
Avant d'entendre la clochette.
Rappel de ce symbole
Celui de la prise de parole,
Pour un début d'animation. -
Poème "OMI"
Pensionnaire, le chat voisin
Aux vacances de Toussaint.
Pour dormir, fauteuil , canapé
Ou dans ses boîtes préférées, -
Nouvelle "La chouette sacrifiée"
La petite sculpture en bois représentant une chouette est posée sur la table de l'atelier d'écriture. Jean-Lou, l'animateur, nous propose, d'un ton tranquille :
- Allez-y ! Que vous évoque cette chouette ?
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Nouvelle " Le bousculeur d’attente."
Alphonse, surnommé le fonceur est bien connu au pays des marmottes ; ceux qui attendent depuis longtemps, les patients, les timides, les résignés préfèrent l’ignorer.
Comme tous les jours, Alphonse le bousculeur se sent bien seul sur la place de la République à l’heure de la sieste, il y a tant à faire dans cette ville endormie, mais il a besoin d’un coup de main. Son but est d’apporter de nouvelles idées, bousculer l’ordre établi depuis des années, il veut persuader ceux qui attendent, qu’il est dommage de rester passif en laissant le temps passer, c’est du temps perdu à jamais, il a bien l’intention de les secouer.
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Poème "La terre se fâche"
A force de vouloir la transformer,
La terre va se fâcher.
Partout voir supprimer ses espaces
Même pour les cultiver
La terre va se fâcher.
Les constructions innombrables
Les béton, le bitume pas inébranlablesLa terre va se fâcher.
À force de puiser ses ressources
L'eau manque aux sources,
Les hommes ne la respectent plus.
Ils envahissent même le ciel en vue
De découvrir d'autres territoires,
Salissent les mers c'est notoire,
Tout cela par la technologie, total abus !Les guerres répandues la font frémir
Elle ne pense qu'à réagir.
Une bonne leçon à donner
À ces humains débridés,
Qui depuis longtemps la détruisent.
Alors maintenant elle s'active
Elle commence vraiment à se fâcher.De plus en plus réchauffe l'atmosphère
Fait fondre les glaciers millénaires,
Dispersés dans divers pays
Se multiplient d'énormes incendies,
Puis les ouragans bousculent l'air
Les orages se succèdent à la clé
Ils inondent sans pitié.Elle ne maîtrise plus sa colère
Passe aux tremblements de terre
Plus forts, c'est donc un rappel
Qu'elle lance, afin que nous admettions
La naissance d'une ère nouvelle
À maîtriser, que nous vivrons !
Pauvre terre ! On t'aime pourtant
On te voudrait si belle encore longtemps !Ninette
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Conte "La mangeuse d’hommes"
Il y a bien longtemps, une contrée où il faisait bon vivre était désertée par les hommes, plus aucun ne voulait arpenter ce sol maudit.
Dans la forêt profonde, à des jours de marche, vivait une femme à la beauté inégalable. Au pays, les mauvaises langues faisaient courir des bruits inquiétants. La nuit, elle attirait les hommes en quête d’aventure, elle les retenait en leur faisant boire une potion composée de plantes rares, censée les garder jeunes et vigoureux éternellement. Cette potion enivrante au gout incomparable leur faisait oublier leur vie d’avant, jusqu’à en perdre connaissance. En attendant l’effet intense de sa mixture, elle les dévorait des yeux, puis en faisait ce qu’elle voulait, ses désirs, ses plaisirs étaient sans limites. Elle les aimait tendres, si tendres qu’elle les croquait à pleine dents, elle savourait le meilleur, et pour ne pas en perdre une seule bouchée, elle faisait rôtir le plus ordinaire dans la cheminée.