Pensionnaire, le chat voisin
Aux vacances de Toussaint.
Pour dormir, fauteuil , canapé
Ou dans ses boîtes préférées,
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Pensionnaire, le chat voisin
Aux vacances de Toussaint.
Pour dormir, fauteuil , canapé
Ou dans ses boîtes préférées,
A force de vouloir la transformer,
La terre va se fâcher.
Partout voir supprimer ses espaces
Même pour les cultiver
La terre va se fâcher.
Les constructions innombrables
Les béton, le bitume pas inébranlables
La terre va se fâcher.
À force de puiser ses ressources
L'eau manque aux sources,
Les hommes ne la respectent plus.
Ils envahissent même le ciel en vue
De découvrir d'autres territoires,
Salissent les mers c'est notoire,
Tout cela par la technologie, total abus !
Les guerres répandues la font frémir
Elle ne pense qu'à réagir.
Une bonne leçon à donner
À ces humains débridés,
Qui depuis longtemps la détruisent.
Alors maintenant elle s'active
Elle commence vraiment à se fâcher.
De plus en plus réchauffe l'atmosphère
Fait fondre les glaciers millénaires,
Dispersés dans divers pays
Se multiplient d'énormes incendies,
Puis les ouragans bousculent l'air
Les orages se succèdent à la clé
Ils inondent sans pitié.
Elle ne maîtrise plus sa colère
Passe aux tremblements de terre
Plus forts, c'est donc un rappel
Qu'elle lance, afin que nous admettions
La naissance d'une ère nouvelle
À maîtriser, que nous vivrons !
Pauvre terre ! On t'aime pourtant
On te voudrait si belle encore longtemps !
Ninette
En bateau, une fille je crois
Une sirène que je vois
En passant sur le rivage
J'ai découvert ton visage.
refrain
Près de l'océan,
Que fais-tu à présent
En souvenir d'un été
Je t'ai longtemps gardée,
Tes yeux bleus comme le ciel
Mon Dieu que tu étais belle. .
Tu n'avais que 17 ans
J'en avais presque autant
Te souviens-tu de ces beaux jours
De la tendresse pour toujours.
refrain
Près de l'océan,
J'ai laissé mes sentiments
En ce plein été
Combien je t'ai aimé,
Tes yeux bleus comme le ciel
Mon Dieu que tu étais belle.
Que deviens-tu depuis ce temps
As-tu déjà des enfants
Elles sont bien loin ces vacances
C'était de bel âge de l'adolescence.
refrain
Près de l'océan,
Une belle histoire maintenant
Cachée dans mes rêves
Je te vois sur la grève,
Tes yeux bleus comme le ciel
Mon Dieu que tu étais belle.
Jean-Yves
Sortant de chez moi
Je rencontre une voisine
Nous papotons de quoi ?
Vous? On vous vaccine ?
Nous échangeons nos avis
Nos doutes, nos envies
Toutes les possibilités
Sous nos masques cachées,
Durant de courts instants.
Juste au moment
De nous séparer,
S'approche un homme
Les bras de fleurs chargés
Et subitement me les donne
Rien, qu'avec un seul mot
"Cadeau"
Satisfait le temps d'un regard
Souriant, aussi sec il repart
Cela m'a tellement surpris
> À peine le temps d'un merci,
Dans mes bras repliés
De longues roses couchées.
Stupéfaction
Sans chercher à comprendre
Vite l'ascenseur à reprendre
Rentrer pour les mettre
Dans un grand vase placé
En évidence, et ainsi décorer
L'espace, en maître.
Questions ?
Non ce n'est pas un admirateur
Qui m'offrit ces fleurs
Rien d'inavouable
Par ce geste aimable,
Je l'assure pas de soucis
Ce n'est qu'un sursis,
Car l'esprit calmé
La raison j'ai trouvée.
La vérité
Ces fleurs étaient destinées
Hélas à être jetées.
Sans doute moins vendables
C'est le plus probable
Ayant encore belle allure
Dommage d'aller aux ordures !
Car l'homme se dirigeait disons
Vers l'endroit pour cette action.
Malgré tout, semi- contrarié
Ce voisin fleuriste
Soudain a envisagé
Une meilleure piste.
Faire plaisir en passant
À celle qui aime jardiner
Pensant elle saura les sauver
Les faire vivre encore un moment.
N'est-ce pas charmant ?
Conclusion
Il a eu bien raison !
Le mari s'est posé des questions
Devant l'embellissement de la maison,
Un chouette moment d'évasion
Dans notre conversation !
Plusieurs jours elles nous ont gâtés
Heureuses très épanouies,
Puis des pétales se sont flétries,
Alors leur cœur s'est endormi
Et comme pour résister,
Entières se sont séchées
Afin parmi nous, encore rester.
Ninette
Le thème vous le connaissez
Vous n'êtes pas prêts de l'oublier.
Depuis des mois
Il nous met en émoi
Il excite nos oreilles
Comme nul autre pareil !
Enfin, un est en action
D'autres en gestation.
Lequel et quand aussi
Débarquera dans notre pays ?
Bref cela s'est enfin réglé
Des doses sont arrivées.
Les bénéficiaires sont à trier
D'abord les plus âgés
Pour la 1e fois seront vaccinés,
Mais le rythme s'est atténué
Car la 2e injection est à conserver.
Maintenant c'est le pire
Car il faut s'inscrire
Pour être piqué.
Facile, un site à contacter
Ou deux numéros à appeler
Et tous les espoirs récompensés !
Que nenni ! Aïe mes tifs !
Action cent fois répétée
Résultats négatifs
Des jours entiers.
Je ne peux ici parler
Que de notre expérience passée.
Après de nombreuses démarches effectuées
Le 22 janvier, la mairie est sollicitée.
Alors qu'un mois est passé
Enfin un appel miraculeux
Annonce deux RV pour nous deux.
Ouf ! Mais drôle car ma foi
C'est pour les jours 22 des futurs mois !
"22 v'la les flics"?
Mais non, " 22 on vous pique" !
Le jour J est arrivé
Nous nous sommes pointés
Bien reçus, nos identités
Sur la liste rayées.
En salle d'attente placés
Juste quelques instants,
Parmi d'autres patients,
Jusqu'au fatal moment
Où un médecin charmant
En charge nous prend.
L'infirmière l'on rejoint
Qui administre le vaccin.
Suivent quelques formalités
Des conseils nous sont donnés
Avec grande amabilité.
Remerciements, compliments pour l'organisation
Et réjouis, retour à la maison.
Pour vous rassurer je vous le dis
Aucun effet secondaire ressenti
Sans doute avez-vous aussi
Vécu cet épisode inouï !
Alors, je crie je vous l'assure
Vivement la 2e piqûre
Et vive la vie !
Ninette
Évènements surprenants
Plutôt étonnants
En cette fin de février,
Des motos par milliers
Modèles et couleurs variés,
Ont longtemps défilé
Dans un vacarme pas possible,
Pour défendre quelle idée ?
Viser quelle cible ?
Les avez-vous entendues
Sont-elles passées dans votre rue ?
Mais depuis on le sait
Leur interfiles, les motards défendaient.
En ce dimanche de grasse matinée,
Un bruit cadencé soudain,
Attira mon regard intrigué
Vivement à la fenêtre
Que vois-je ? Deux superbes bêtes
Des chevaux montés
Chacun d'un policier.
Alors çà ! C'est pas beau ?
Et puis c'est nouveau !
Surtout dans le quartier
Jusqu'où vont-ils aller ?
Je repère qu'à l'aise
Ils se dirigent vers le Père Lachaise.
D'un pas plutôt pépère
Tant pis pour les voitures derrière
Et des chauffeurs, pas à la fête !
J'aimerai que leur passage se répète
Cela me rappelle, que petite fille,
La Garde Républicaine passait
En bas de chez moi, av. Daumesnil
En direction Vincennes, du bois
Spectacle superbe que je ne loupais pas !
Habituée à un Paris bruyant
Même depuis l'appartement
Certains sons peuvent charmer
Et par des mots les partager.
Ninette
Ma prochaine prestation a lieu le jeudi 7 mars à 20h au restaurant "Le Garance" 16 bis rue des Maraîchers à Paris 20è.
Poèmes, chansons, chroniques interactives seront au menu.
Marie-Claire Calmus