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Nos conférences - Page 3

  • 3 - Discussion "Résistance et collaboration"

     Collaborateur et résistant : Joseph Joanovici

    Il est né le 19 novembre 1915 à Kichinev en Bessarabie (parfois Roumaine, parfois russe).

    1925 à 20 ans il vient à Paris, à Clichy dans un dépôt de ferraille où il fait la récupération de métaux et la revente en Allemagne ce qu'il continuera pendant la guerre et l'Occupation.

    C'est un "Juif utile"  qui se dit orthodoxe, roumain , suivant la situation, personne qui a l'art de louvoyer par obligation.

    Il travaille avec les bureaux d'achats notamment ceux de la Gestapo française rue Lauriston (bande Bonny et Lafont).

    Résistance

    1943 il s'empare d'un réseau de résistance "Honneur de la police" ce qui lui, permet d'entrer dans la Résistance.

    Double jeu

    1944 à la Libération en été, il aide Bonny et Lafont à se réfugier en Seine et Marne à Bazoches près de Sens. Fin août début septembre, il les livre à "La France Libre". Ils seront fusillés rapidement.

    1951 Il va à Mende, essaie de se réfugier en Israël, refoulé, revient en France. Il cherche a être réhabilité, en vain.

    7 février 1965 il meurt misérablement à Clichy chez son ancienne secrétaire dit  "Lucifer" Lucie Schmidt qui l'avait recueilli.

    Conclusion

    La justice française ne devait pas faire de ce résistant Israélite un nouveau Dreyfus !

     Ninette

  • 2 - discussion "Résistance et collaboration"

    Collaboration : Gabrielle Chanel

    Elle est née le 19 août 1883 à Saumur. En 1895 sa mère décède alors, à 12 ans elle aurait été déposée par son père à l'abbaye d'Aubazine en Corrèze ou chez ses tantes à Thiers où elle aurait été domestique (selon les diverses sources).

    À 18 ans elle va chanter à Moulins à la Rotonde , prend le surnom de Coco qu viendrait soit de la chanson "Qui qu'a vu Coco au Trocadéro" ou Cocotte (certes cocotte lui va comme un gant) , puis à Vichy essaie de chanter à l'Alcazar, mais refusée devient "donneuse d'eau". Là elle rencontre Étienne Balsan riche héritier, le suit au château de Royallieu près de Compiègne où elle côtoie Boy Capel son grand amour.

    Sa réussite, ses  créations

    Les deux hommes lui permettent de s'installer à Paris où elle est modiste, couturière dans l'âme, se lance dans la création de mode, ouvre des boutiques à Paris, Deauville, Biarritz.

    1919 Capel meurt dans un accident de voiture près de Fréjus. Attristée , très démonstrative elle fait tendre sa chambre en noir...

    1921 Elle rencontre le Grand Duc Dimitri, un Russe  et grâce à ses relations contacte le chimiste Ernest Baux créateur de parfums exotiques . Coco y met "sa touche" pour créer le 22 et le 5 qui l'enthousiasme.

    Des liens se tissent avec l'aristocratie , et des femmes russes travaillent dans ses différentes maisons.

    Après l'épisode russe, grâce au Duc de Westminster, elle fréquente l'aristocratie anglaise.

    Arrive la guerre

    Elle s'installe au Ritz avec son amant espion allemand Von Dinklage  avec qui elle fait des voyages, Madrid,  Berlin, ils  jouent les "agents d'influence" au service des Allemands comme  pour "l'Opération Modelhut" ("chapeau de couture") à Madrid pensant rencontrer Churchill, afin que les Anglais s'arrangent avec les Allemands pour faire une paix séparée à l'Ouest.

    Elle effectue un voyage à Berlin pour essayer d'agencer cette affaire qui sera un échec. Elle est cataloguée agent "F 7124 code Westminster".

    1944 Vivant au Ritz à la Libération, en septembre, elle est arrêtée quelques heures, interrogée, libérée sans doute grâce à l'Ambassade anglaise soutenue par Churchill. Elle se réfugie en Suisse.

    Son retour

    1953 À Paris re-ouvre sa maison de couture, réalise une collection, c'est un échec, suivront d'autres plus appréciées.

    1956 Grand succès du tailleur en tweed

    1971 Le dimanche 10 janvier à 87 ans elle décède. Jour de repos bien choisi pour une travailleuse acharnée .

    Ninette

    Suite du texte le jeudi 27 janvier 2022

  • 1 - Discussion "Résistance et Collaboration"

    Résistance : Joséphine Baker

    Née le 3 juin 1906  aux États-Unis où le racisme est important comparé à la France.

    En 1918 en France introduction de jazz par l'armée américaine suivi en 1919  de la première exposition "Art nègre".

    Sa vie professionnelle

    1920 Joséphine a 14 ans et se marie avec Willie Wells.

    1921 Elle se produit à Broadway et effectue son deuxième mariage avec Baker.

    1925 Elle arrive en France, constate qu'il y a moins de racisme et le 2 octobre participe au théâtre des Champs Élysées à "La  Revue Nègre".

    1926 Aux Folies Bergères elle surprend avec sa danse osée, buste nu mais les hanches ornées d'une ceinture de bananes. Elle a du succès, chante "J'ai 2 amours" "La petite tonkinoise" de Vincent Scoto. Elle a un troisième mari son impresario Pekito Abatino.

    1927 1er film avec Jean Gabin "La sirène des tropiques"

    1931 2e film "Zouzou" de Marc Allégret.

    1935 3e film "Princesse Tam Tam" avec Albert Préjean.

    1937 Elle obtient la nationalité française et loue le château des Milandes (Dordogne).

     1940 4e film "Fausse alerte" qui ne sortira qu'en 1945.

    Résistance

    À Paris elle rencontre Jacques Abtey chef du 2e bureau des renseignements qui lui met les pas dans la résistance.

    1942 Elle réalise des missions pour les renseignements résistants français "France Libre" (cache ses notes parmi les partitions, ou dans son corsage)

    C'est en 1942 que les américains débarquent en Afrique du Nord. Elle s'y rend, fait des concerts et transporte des renseignements, elle y rencontre le Général de Gaulle, à  cette époque.

    Nouvelle vie

    1947 Quatrième mari, Jo Bouillon chef d'orchestre, elle achète les Milandes, son idée : faire "la capitale de la fraternité", envisage la venue d'enfants, monter un cirque, faire des espaces de jeux, une ménagerie, parc d'attractions, piscine, guinguette, petit train faisant le tour du parc... Elle y  installe sa mère et sa sœur, dépense énormément et va jusqu'à s'endetter.

    Elle va aux USA mais malgré sa notoriété n'est pas acceptée, au restaurant on refuse de la servir parce qu'elle est noire .

    1954  Elle adopte 2 orphelins c'est le début de "La tribu arc-en-ciel", en tout elle adoptera 12 enfants.

    28 août 1963 elle participe à Washington à la "Marche des droits civiques" avec Martin Lutter King il rêve d'égalité entre toutes les races .

    1968 Elle défile aux Champs Élysées pour soutenir De Gaulle

    Ses dernières années

    1969 Très endettée elle est expulsée des Milandes, et s’installe à Monaco avec l'aide de la princesse Grâce.

    1975 Après son dernier concert à Bobino elle est hospitalisée à la Salpêtrière quelques jours. Le 12 avril à 69 ans elle décède. Elle est enterrée à Monaco.

    2021 on se souvient de son combat pour l'égalité, de son engagement pour la France , les honneurs lui sont rendus au Panthéon.

     Ninette

    Suite du texte le jeudi 20 janvier 2022

  • Discussion "Émile Zola"

    Émile Zola nait le 2 avril 1840 à Paris de père vénitien  ingénieur des travaux publics, mère française, ils vivent quelques années à Aix-en-Provence, où le père décède en 1847. Émile n'a  donc que 7 ans, aussi...

    Pour éviter notre tristesse notre troubadour nous a entrainés sur "Les marchés de Provence"  (G. Bécaud)

    - Au collège Zola a pour copain Paul Cézanne et se réfugie dans les livres d'Eugène Sue, V. Hugo, A. Dumas, entre autres.  Vers 1848 à Paris il va au lycée St-Louis, passera son bac 2 fois refusé, alors  cherche à travailler.

    - 1862 il est commis chez Hachette et il écrit dans le journal "l’Évènement", plutôt critique d'art, il défend Eugène Manet pour son tableau "Le  déjeuner sur l'herbe", il écrit dans de nombreux journaux.

    - Il rencontre Berthe une femme "légère" puis en 1865 Alexandrine Meley qu'il épousa en 1870. Il veut vivre de sa plume !

    Voici quelques œuvres choisies :

    -1867 un drame, son 1er succès "Thérèse Raquin" - 1868  "Les Rougon Macquart" début d'un cycle de 20 livres sur "L'histoire naturelle et sociale d'une famille". 1870 -71 il crée le journal " Marseillaise patriotique"

    Quelques titres des Rougon Macquart :

    -1871 "La fortune des Rougon" - 72 "La curée "- 73 "Le ventre de Paris" ( les Halles) - 74 "La conquête de Plassans" - 75 "La faute de l'abée Mouret" - 76 "L'Assommoir" (Gervaise, l'absinthe....) Alors nous aussi, allons en salle écouter la chanson "Les bals populaires (M.Sardou)

    - 1880 "Nana" prostituée ; donc s'imposait dans la foulée de chanter en chœur "Les p'tites femmes de Pigalle" (S. Lama)

    - 1881 Décès de la mère de Zola, évènement qu'il supporte difficilement, des crises d'angoisse le submergent. 1882 "Pot- Bouille" - 83 "Au bonheur des Dames"

    - 1884 Il voyage dans le nord de la France, ce qui l'inspire pour en 1885 écrire "Germinal" Évidemment notre chanteur nous a invités à reprendre tous ensembles "Les corons" (paroles de J.Pierre Lang musique P. Bachelet)

    - 1886 Livre sur "l’œuvre" sujet sur la peinture qui déplait à Cézanne d'où la rupture passagère entre les 2 amis !

    Un tournant dans sa vie

    - 1888 À Médan où il demeure souvent,  il rencontre Jeanne Rozerot d'une vingtaine plus jeune, elle lui donnera 2 enfants Jacques et Denise.

    - 1890 "La bête humaine"-  91 "L'argent" - 92 "La débâcle" (guerre de 70-71 ) Il fait un séjour à Lourdes. Il envisage d'écrire sur les villes de Lourdes, Paris et Rome ; 93 "Docteur Pascal" dernier livre des Rougon

    - 1894  Livre sur la ville de "Lourdes "et il fait un voyage à Rome.

    Fin 1894 Début de l'Affaire Dreyfus

    - 5 janvier 1895 Dreyfus est dégradé devant 20 000 personnes et envoyé en Guyane. 1896 livre sur "Rome"  - 97 "Messidor" 

    - Le 13-01-1898 Dans l'Aurore fait paraitre "J'accuse" et dans la presse il écrit sur l'Affaire "La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera" Le 23 -02-1898 il est condamné à 1 an de prison et 3000 F d'amende. Il part en Angleterre et prépare une nouveauté: "Les quatre évangiles" cycle romanesque (le 1er "La fécondité")

    1899 - Deuxième procès de Dreyfus condamné avec circonstances atténuantes et obtient la grâce du président Loubet. Bien sûr Dreyfus, sorti de Guyane accepte la grâce, heureux de retrouver sa famille, mais ses défenseurs veulent sa réhabilitation, qui lui sera accordée en 1906

    - 1900 - Zola vire au socialisme auprès de Jaurès et Anatole France. Il poursuit son travail sur "les quatre évangiles" le 2eme "Le travail" - le 3eme "La vérité" - le 4eme "Justice" n'a été qu'ébauché.

    Sa disparition

    Le 28-09-1902, chez lui à Paris 21 bis rue de Bruxelles, le feu est allumé dans la cheminée avec du charbon "coke". Une fumée importante envahit la pièce, mais au bout d'un moment sa femme fait fermer la fenêtre et va se coucher. Plus tard souffrant de maux de tête Zola veut se lever, mais tombe au sol.. Il est retrouvé le lendemain matin, sans vie alors qu'Alexandrine respire encore difficilement. Quelle est la cause de ce décès ? L'oxyde  de carbone ?  Mauvais tirage ? Après autopsie, enquête, cheminée bouchée.... Constat, c'est l'asphyxie due à la fumée.

    Zola est enterré au cimetière de Montmartre ; En 1908 il est transféré au Panthéon !

    Questions : Zola a-t-il été assassiné ? Asphyxié volontairement ?

    Révélation

    En 1953  Dans le journal "Libération" un article parait ; un pharmacien raconte qu'il sait comment on a réussi à enfumer Zola. Un fumiste en 1928 lui aurait confié, pour soulager sa conscience alors qu'il est malade, avoir fait semblant de ramoner la cheminée, l'avoir bouchée, puis l'aurait débouchée le lendemain du décès. Cet homme est décédé la même année.... C'est peut-être la vérité ? Mystère !

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    Ceci n'est qu'un résumé, mais impressionnée par la quantité de textes produits par cet écrivain célèbre, comment faire sur sa vie un compte-rendu court , sûrement incomplet, mais vous  aurez sans doute retrouvé vos anciens titres de lectures, et peut-être l'envie de vous y replonger.

    Ninette

  • Discussion "La commune"

    Révisons quelques étapes d'un évènement, produit du peuple en révolte, mais il a fallu de graves raisons pour qu'il veuille tenter de prendre le pouvoir.

    Nous avons remonté le temps pour connaitre les causes du mouvement populaire sous l'Empire de Louis Napoléon (N III) par des faits collectifs ou individuels tel, un duel entre le cousin de l'empereur Pierre Bonaparte et Victor Noir journaliste de 22 ans qui y perdit la vie, ce qui entraina la présence de 200 000 personnes à ses obsèques...

    Puis éclate un conflit entre la Prusse et la France, bizarrement dû à l'expulsion de la reine d'Espagne de son trône. Il fallait la remplacer, c'est Léopold Hohenzollern prince allemand qui est proposé.

    La France n'accepte pas cette solution (souvenir de Charles Quint) trop furieuse prend contact avec la Prusse afin que le roi décide que jamais un prince prussien ne soit roi d'Espagne. Mais....

    Bismarck adresse à la France un télégramme "la dépêche d'Ems" (considérée comme injurieuse) disant que l'ambassadeur a été simplement renvoyé par l'aide de camp.

    1870

    Juillet : Déclaration de guerre

    Courroucée la France décide de faire la guerre à la Prusse, mais seule sans alliés, connaitra la défaite et l'expression révolutionnaire "la patrie est en danger" résonne à nouveau.

    4 septembre : fin de l'Empire

    Napoléon III est fait prisonnier à Sedan. Dans Paris beaucoup de manifestations, le gouvernement se réfugie à Versailles.

    1871

    28  janvier : Capitulation de la France

    Un armistice est signé, de nombreuses manifestations ont lieu à l'Hôtel de Ville à Paris, la province est pour la paix et contre Paris.

    18 mars : Début de la révolte

    De grand matin les soldats Versaillais, par sécurité, doivent prendre les canons de Montmartre, canons payés par les Parisiens, mais la tâche est impossible face à la foule de montmartrois qui s'y opposent.

    L'ordre de tirer même sur les femmes et enfants est donné, mais les soldats refusent, font "crosses en l'air". Le général Lecomte chef des troupes sera fusillé sur place.

    28 mars : Proclamation de la Commune de Paris

    Quelques noms: Charles Delescluze, Pascal Grousset, Jules Vallès, Louise Michel.....La Commune n'a ,pas vraiment de chef, c'est le grand flou. Malgré tout quelques réformes sociales sont apportées, comme l'abolition de la conscription à l'armée, la séparation de l’Église et de l’État, enseignement laïque, fin du travail de nuit des boulangers ....

    16 mai : un symbole "Démolition de la colonne Vendôme"

    21 mai : reconquête des Versaillais

    Des milliers de Versaillais rentrent dans Paris par l'ouest, très facilement, personne pour les empêcher car les Communards assistent à un concert dans le parc des Tuileries mais....

    21 au 28 mai : La semaine sanglante

    Pour reconquérir Paris il faut anéantir les Communards dans tous les quartiers, affronter les barricades dont la dernière se trouve dans le XXe à, l'angle de la rue de Tourtille et Ramponneau, la semaine se termine au Père Lachaise. On déplore 30 000 morts durant cette période.

    On peut dire que c'est la fin de la Commune qui n'aura vécu que 72 jours, mais c'est le début de la 3è République avec des difficultés.

     

    O/O/O/O/O/O/O/O/O/O

     

    Au cours de cette conférence  sérieuse, l'atmosphère a été allégée par quelques chansons, peut-être en répétition, en vue de la prochaine promenade au Père Lachaise où nos irons retrouver les traces de balles sur un mur reconstruit, rechercher ceux qui ont été évoqués comme Victor Noir, les généraux Lecomte et Thomas, les politiques Thiers et Blanqui, les  auteurs J.Baptiste Clément, Pottier et nous recueillir au mur des Fédérés...

    Alors, avec la fleur au fusil , à bientôt pour le souvenir !

    Ninette

     

  • Bravissimo Jean-Yves!

    Quel joli moment j’ai passé en ce samedi 23 octobre : Jean-Yves chantait a cappella les chansons d’antan des Cathares à la Commune.
     
    Une prouesse que chanter seul sur l’estrade sans instrument, devant un public, tout Avermois soit-il ! C’était magique et émouvant. Son Papa Jean-Paul, à ses côtés, nous apprenait ou nous rappelait l’Histoire (au fil des chansons) dont seul lui sait la conter, avec son humour habituel.

    Ninette, la Maman de Jean-Yves, avait confectionné pour l’occasion cocardes, chapeau et autres ornements de circonstance.
    Et quel travail de mémorisation en amont ! J’en reste pantoise !
    Je sentais une famille unie, et je fredonnais joyeusement les paroles en unisson avec le public Avermois.
     
    Merci Famille Jean-Paul ! Je dis « BIS ».
     
    MartineC

  • Discussion " Un peu d'Histoire et des chansons"

    Pour une reprise de notre séance de conférence, au profil plus léger, nous étions un maximum réunis en fonction des possibilités autorisées, puisque les contraintes  sont toujours constantes en ce qui concerne l'espace et le  port du masque .

    Mais cela ne nous  a pas empêchés d'écouter les faits historiques contés depuis les Cathares jusqu'à  la Commune, relatés par des auteurs du vécu pour certains, et des explications données sur des  expressions  ou des personnages composant des textes de chansons proposées en accompagnement, dont certaines ont suscité l'envie à l'assistance de fredonner, puis carrément chanter de bon cœur la plus connue.

    Des retrouvailles en douceur, bien agréables, encore que les effusions et les échanges  soient limités, chacun ne s'identifiant  que par les yeux et souhaitant pouvoir respirer ne s'attardant pas dans la salle, mais envisageant bien leur présence le fois prochaine.

    Alors avec plaisir  à bientôt.

    Ninette

  • Discussion "Madame de Sévigné"

    paris,sévignéNous avons passé un bon moment au XVIIe siècle auprès de (*) Madame de Sévigné qui est née de père bourguignon Celse Benigne Rabutin Chantal de famille aristocrate et d’une mère Marie de Coulanges de famille dans la  finance. Leur mariage en 1623 fut considéré comme une mésalliance.

    - En 1604 la grand-mère paternelle Jeanne de Chantal va créer la fondation "L’ordre de la Visitation" avec François de Sales, reconnus plus tard tous deux comme saints.

    Sa vie
    - 1626 naissance place Royale de Marie de Rabutin Chantal 3eme enfant du couple qui a perdu précédemment deux bébés.

    - Elle a 1 an 1/2 quand son père meurt au combat à l’Ile de Ré. Elle a pour tuteur son oncle Philipe II de Coulanges

    - 1633 sa mère décède. La voilà orpheline à 7 ans. Elle va suivre la famille Coulanges dans le Marais.

    - À 13 ans elle déménage pour la rue des Francs Bourgeois.

    - 1641 décès de sa grand’mère, qu’elle chérit et en gardera un souvenir profond.

    Évolution
    - 1644 il est question de mariage avec Henri de Sévigné.

    Le 29 mai celui-ci s’est blessé lors d’un duel (probablement à cause d’une femme). Le 1er août fiançailles, le 4 août mariage à l’église Saint-Germain à 2h du matin, tradition recommandée, ainsi le diable endormi ne peut agir sur la fertilité de l’époux. Elle demeurera rue des Lions (Marais) et près de Vitré au château des Rochers appartenant à la famille de Sévigné.

    Durant 6 ans elle fera de nombreux voyages entre Paris et les Rochers (un voyage dure 8 jours, laborieuse expédition).

    paris,sévigné- 1646 naissance à Paris de sa fille Françoise Marguerite.

    - 1648 naissance de son fils Charles aux Rochers Un garçon et une fille, c’est bien, donc Stop !

    Changement
    - 1650 Son mari achète le gouvernement de Fougères avec la caution de Marie. Comme les nobles dépensent à tort et à travers, son oncle gère les comptes. De plus un conseiller prend la décision du contrat de "séparation des biens". Elle conserve les Rochers et devient indépendante.

    Son mari dépense auprès des femmes, Ninon de Lenclos entre autres.

    - le 6 février 1651 après un duel, blessé il meurt. Madame de Sévigné revient à Paris, rue Charlot et rue du Temple… Libre elle reçoit "les Précieuses" (mesdames de Lafayette, Scudery, Scarron).

    Elle fait de l’esprit, considérée comme "aguicheuse" auprès des hommes et même "guillerette" alors des maisons lui sont interdites. Parfois elle se réfugie à St-Fargeau chez madame de Montpensier la "Grande Demoiselle".

    - 17 août 1661 à Vaux–le-Vicomte c’est la fête de Fouquet (le 5 septembre il sera arrêté et emprisonné à Pignerol).

    Madame de Sévigné est en considération à la Cour, également sa fille qui va danser avec le Roi.

    - 1662 Condamnation de Fouquet. Elle écrit à, Pomponne ambassadeur ami commun, sur le procès de Fouquet envers qui elle conserve son amitié.

    Sa fille
    - 1668 toutes deux mangent à la table du Roi.

    - 1669 mariage avec François de Grignan beaucoup plus âgé. Madame de Sévigné loue l’Hôtel de Thorigny pensant y vivre avec le couple. Mais le gendre est nommé lieutenant général du gouvernement de Provence. Il part seul, mère et fille très soudées restent ensemble.

    - 1671 le 4 février séparation, la fille part à Grignan, c’est la catastrophe pour la mère. Le 6 février elle fait une grande lettre contenant sa douleur, ses pleurs. Désespérée elle va souvent se recueillir à la fondation Ste-Marie de la Visitation rue St-Antoine. Elle se console par le courrier échangé 2 à 3 fois par semaine.

    - 1675 c’est la révolte en Bretagne contre le papier timbré, des milliers de morts, des pendus sur lesquels elle en fait des écrits.

    - 1677 Elle emménage à l’Hôtel Carnavalet.

    Comme elle nous avons suivi l’arrestation de la Brinvilliers qui empoisonna père et frères pour hériter, ainsi que La Voisin qui pratiquait des messes noires.

    - Jusqu’en 1796 elle entreprend plusieurs voyages en Provence, des cures à Vichy, Bourbon.

    - 17 avril 1696 elle décède à 70 ans à Grignan où elle est enterrée.

    La suite
    1725 1ere édition de ses lettres.

    1793 À la Révolution l’État a besoin de fer, fonte, bronze, et de plomb. Des châteaux sont envahis, des cloches sont fondues. La tombe de madame de Sévigné sera ouverte. Découverte surprenante, sa robe est presque intacte, ses cheveux sont en état.

    Son crâne sera découpé afin d’essayer de savoir comment était ce cerveau qui permit tant d’écriture et de si belles lettres.

    paris,sévigné

    En ce 15 février 2020 nous avons écouté quelques lectures en harmonie avec les faits donnés durant cette vie retracée. Séance agrémentée de petits refrains repris en chœur, chants populaires loin de la Cour de Versailles.

    Ninette

    (*) Secrets d'histoire Stéphane Bern

  • Discussion "Clovis"

    paris,clovisPour débuter l’après-midi de l’Epiphanie, rien de mieux que d’évoquer le premier Roi des Francs : Clovis

    Son père Childéric 1er, sa mère Basine qui fit un songe, celui de la vision sur sa descendance ; les premiers des héritiers seront  de noble promesse et haute puissance, signifiées sous la forme de la licorne et du lion entr'autres, les plus nobles bêtes et les plus hardies.

    Autour de 481  mort de Childéric (en 1653 à Tournai a été découverte sa tombe, identifiée grâce à un anneau gravé "CHILDIRICI REGIS").

    À la mort de son père, Clovis devient roi à 15 ans (majorité militaire, à savoir qu’à 12 ans on était majeur). Il a passé son enfance à Tournai, Soissons, Amiens. Soutenu par Rémi archevêque de Reims qui lui donna le conseil "d’être en accord avec ses prêtres, il  sera possible à sa province d’aller mieux".

    Dans la 5e année de son règne, païen, il se bat, les églises sont pillées, et le fameux vase de Soissons, qui n’a pas été brisé, a été demandé par l’évêque de Reims pour être restitué.

    Sa famille

    paris,clovis

    Clovis marié à une princesse de Thuringe a eu un fils Thierry, son préféré. Mais il épousa ensuite Clotilde burgonde, chrétienne, emplie de grâce et de sagesse qui lui donna 5 enfants. Elle le poussa à devenir chrétien.

    Son 1er fils Engomer encore en robe baptismale meurt subitement (Suspicion de Clovis). Le 2è enfant devient malade, mais sera sauvé grâce aux prières de sa mère, parait-il !

    À la bataille de Tolbiac, Clovis manque d’être vaincu. S’adressant à Dieu, il fait le vœu de devenir catholique si celui-ci lui permet d’être vainqueur. Mais il devra convaincre son peuple.

    Baptême de Clovis
    Vers 498, 3000 soldats se sont faits baptiser aussi. Clovis adjoint l’église à son pouvoir. C’est le nouveau Constantin (comme l’empereur romain en 313) Sans doute a-t-il été rendre visite au tombeau de St-Martin à Tours.

    Anecdotes
    St Martin soldat romain  meurt à Candes (celui qui a coupé sa capella en deux pour la partager avec un pauvre). Les tourangeaux veulent récupérer ses reliques pour les mettre à Tours. Ils viennent les voler une nuit de novembre. Surprenant, il faisait beau, les oiseaux chantaient, les arbres fleurissaient, les oiseaux gobaient les poissons… Et depuis on les appelle les "Martins pêcheurs" ainsi que l’expression "l’Eté de la St-Martin" viendrait de cet épisode.

    Lutèce devient la capitale du pays des Francs. Clovis va souvent se battre, faire des exactions dans de cruelles situations, (c’est l'époque) jusqu’à sa mort en 511.

    Clotilde sera entraînée à accepter un crime  dans une famille lors d’un héritage, une forme de tradition....

    En 511 concile avec 32 évêques ordonnant le droit d’asile (on se réfugie dans les églises) et aussi l’interdiction de remariage des veuves des prêtres, entre-autres...

    Quelques noms de femmes ayant une importance

    Geneviève a défendu Lutèce contre les Huns.

    Radegonde reine qui deviendra religieuse.

    Frédégonde reine adversaire de Brunehaut femme de roi.

    Retenons quelques dates
    6O8 Naissance de Dagobert / 610 Début de la prédication de Mahomet / 629 Dagobert est roi / 633 Conquête des Arabes en Syrie, Perse Egypte / 732 Charles Martel bat les Arabes / 741 Mort de Charles Martel / 768 Charlemagne roi des Francs /800 Charlemagne devient empereur /  814 mort de Charlemagne...

    Mais le temps de Clovis est déjà loin !

    Après avoir caressé votre mémoire sur les surnoms attribués à certains rois de France, nous pouvions honorer la table royale garnie de couronnes à gagner.

    Ninette

  • Discussion "Émile Zola"

    Est-ce l’écrivain ou la sortie du film "J’accuse" qui nous attira très nombreux pour écouter cette documentation développée, débutant par une "mise en bouche" "l’Affaire Dreyfus" si importante à l’époque, pour laquelle Zola s’est impliqué et qui le porta aux nues par certains ou aux enfers par d’autres.

    De quoi nous donner envie de voir ce film si emblématique.

    ZOLA : SA VIE

    Il est né en 1840 à Paris mais sa famille s’est installée à Aix en Provence, où le père ingénieur a monté "la Société Canal Zola" afin d’apporter l’eau potable de la montagne Sainte Victoire à la ville. Il meurt 7 ans plus tard. Zola va donc au collège à Aix, a pour ami Cézanne entre-autres.

    - À 18 ans il vient à Paris, rencontre son 1er amour "une fille à parties". Il commence à écrire.

    - À 20 ans il est commis dans la librairie Hachette; Il y rencontre des artistes, des littéraires, fait des critiques artistiques, publicité, des feuilletons dans les journaux. Il se fait de nombreux amis outre Cézanne, Manet, Renoir, Pissarro, Sisley, - 1869  date de son célèbre roman "Thérèse Raquin".

    - 1870 il se marie dans le 17e. Ne va pas à la guerre étant soutien de famille (sa mère et sa femme). Il n’aime pas la Commune il part en province, Marseille, Bordeaux, essaie d’être sous-préfet à Aix, en vain.

    - 1871-72 Il travaille au journal "La cloche" et au "Sémaphore" de Marseille, écrit "La République en marche" ! Et jusqu’en 1893 aussi les Rougon-Maquart ; 20 volumes à raison de 3 à 5 feuilles par jour.

    Voici les titres

    En 1871 Fortune des Rougon, 72 La Curée, Les travaux d’Hausmann, 73 Le ventre de Paris (les Halles), 74 La conquête de Plassans, 75 La faute de l’abbé Mouret, 76 Son excellence Eugène Rougon, (église) 78 L’Assommoir (alcool),

    80 Nana, 82 Pot Bouille (famille bourgeoise) 83 Au bonheur des dames (le Bon marché) La joie de vivre, 84 Germinal, 86 L’Œuvre (les arts) 87 La terre (passion paysanne), 88 Le rêve (mysticisme)

    C’est l’année où il rencontre une jeune lingère, il tombe amoureux, Jeanne lui donnera 2 enfants. Ils vivront à côté du couple légitime (après quelques débats, sa femme ayant appris sa liaison par une lettre anonyme !)… 1890 La bête humaine, 91 L’argent, 92 La débâcle (Sedan la déroute) 93 Le docteur Paul (hérédité).

    Évènement dans la presse
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