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Nos conférences - Page 15

  • Picasso maître dans son art, maître auprès des femmes

    Suite à l'exposition Picasso, Colette nous a éclairés sur la personnalité de cet artiste, quoique si complexe!... Maître dans son art, comme Maître auprès des femmes qui l'ont accompagné, celles-ci ont attisé son imaginaire et contribué à ses créations. Le savaient-elles ?

    Passionnant à n'en pas douter, tourmenté autant que tourmentant, face à ses toiles il nous laisse dans le questionnement (Mais que faisait donc Lacan) ?

    L'art est un prolongement de soi. L'invisible et l'insaisissable aux yeux de l'autre, s'anime, s'exprime, prend vie?

    L'observateur le perçoit selon sa sensibilité, ou ne le perçoit pas. Peu importe l'essentiel est de s'exprimer.

    Annick

  • Picasso

    Merci à Colette pour sa conférence sur la vie de Picasso.

    Par ses nombreuses recherches elle a pu faire un exposé très approfondi et bien documenté qui nous a permis de découvrir un autre Picasso.

    Ces documents photographiques étaient parfaitement adaptés à ses explications.

    Félicitations pour ce grand travail.

    Arlette

  • Ah ! Bonaparte !

    De Napoléon nous savions que ce fut un grand stratège militaire, un homme ambitieux, mais nous en avons encore appris à son sujet, surtout dans la période de sa première jeunesse, volontaire déjà pour gravir les échelons de la réussite.

    blog-bonaparte-general-de-la-revolution.jpgMettant les bouchées doubles, travaillant dur pour être à 16ans1/2 sous-lieutenant et à 24 ans déjà général ! Exceptionnel !

    Son père étant disparu, jeune il devient chef de famille, entouré de ses frères et soeurs, pour lesquels il a obtenu les meilleurs postes.

    Maître dans l'art de la communication, il savait se mettre en scène. La chance lui sourit souvent. Les évènements dont il a su profiter, les amitiés fidèles l'aidèrent, sa capacité à entraîner les hommes sur des chemins victorieux, tout cela contribua à faire "du chat botté" imprégné d'orientalisme, un conquérant de terres lointaines, qui plus tard, inspirèrent les artistes et donnèrent son style, à l'Empire.

    Nous pourrons découvrir des vestiges de sa campagne égyptienne, lors de la visite de l'exposition qui lui est consacrée.

    Jean-Paul sera là, pour entraîner les soldats survivants, après cette dernière assemblée.

    Ninette

  • La Régence et la chandeleur

    Régence-chandeleur.jpgNous avons presque manqué de sièges en cet après midi, où l'époque de la Régence nous a été racontée, avec ses personnages si variés, entre ceux de la Cour, Régent, Princesses, les officiels favoris et favorites, ministres, brigands etc...

    Les personnalités dévoilées avec des tempéraments et caractères souvent curieux pour des gens de la haute société, à l'éducation plutôt distinguée, croit-on.... Nous avons été surpris, par toujours des anecdotes vivantes ; nous en avons entendues de belles ! N'est-ce pas ? Entre autres, la Princesse Palatine, dure vis à vis de Madame de Maintenon ! Elle nous a même fait sursauter par ces écrits caricaturaux.

    Le Régent était un homme sérieux, très travailleur dans la journée, s'il aimait les soirées fêtardes (ce dont on se souvient le plus). Ses invités étant des comédiennes, des nobles, ses maîtresses, des amis d'extraction diverse. Rappelez-vous le film "Que la fête commence"...

    Nous avons entendu les noms alléchants des mets servis aux menus de ces soirées... et l'eau à la bouche nous est venue, sachant que notre buffet était dressé et que nous étions là aussi pour lui faire honneur en toute bienséance !

    Si les belles du Régent sautaient en l'air, en ce qui nous concerne, nous ne les avons pas fait sauter ! (les crêpes...évidemment !) mais nous les avons fortement appréciées. (D'ailleurs avons nous encore l'âge de sauter ?)

    Tour à tour on entendait par ci par là . " Qui veut un verre ? Qui veut du cidre brut ? Du doux ? Où est le nutella ? Oh ! de la confiture de fraises? Qui passe le jus de fruits ? Oh ! ce qu'elles sont bonnes" ! etc....et les cuillers tartinaient et les bras s'actionnaient, les confitures circulaient, les tas de galettes diminuaient à vue d’œil ? Bref une véritable ruche au travail !

    Ultime récompense en cette fin d'après midi, pour des auditeurs révélés bien sages à la recherche du temps passé. Apparemment vous avez aimé, alors promis, nous en ferons d'autres. Reste à dire à l'orateur, au troubadour, à l'organisatrice et surtout à la crêpière, un grand merci !

    Ninette

  • Les Dames de la Place Vendôme

    Alors que nous étions installés au chaud, près des plantes vertes...par une journée froide d'hiver, Jean-Paul nous a transportés Place Vendôme pour y rencontrer quelques belles dames.

    La séance débuta par le décor, l'historique des bâtiments construits par Jules Hardouin-Mansart, sous Louis XIV et bien sûr, la pièce centrale, qui à cette époque était une statue équestre du Roi Soleil.

    À la Révolution elle fut détruite. Puis remplacée par une colonne recouverte d'une spirale de bronze fondue avec les canons d'Austerlitz, et surmontée de Napoléon 1er en empereur romain.

    Sous La Restauration, un drapeau fleurs delysées prendra sa place.

    Sous Louis Philippe un drapeau tricolore remplace le précédent, puis ce fut un Napoléon 1er en redingote.

    Sous le règne de Napoléon III revient l'empereur en" César".

    La Commune s'attaque au symbole, et détruit la colonne. Finalement en 1875, l'empereur romain reprendra sa place et s'y trouve toujours actuellement.

    Nous avons fait le tour de la Place octogonale : le ministère de la justice, les joailliers, l'hôtel Ritz. Quelques noms célèbres : La Castiglione (maîtresse, espionne ? de Napoléon III), Eugénie de Montijo (Impératrice, femme de Napoléon III) et plus proche de nous Coco Chanel.

    Evocation avec maints détails sur sa vie privée, ses amies, ses hommes, son parcours professionnel, son ascension, son talent, sa réussite grâce à son intuition sur l'évolution des textiles et la volonté d'une mode nouvelle par sa simplicité, libératrice de la femme. Un destin hors du commun, agrémenté d'un caractère pour le moins "affirmé", mais aussi ses fréquentations durant la guerre, qui ont occasionné son éloignement en Suisse.

    Son retour sur la fin de sa vie fut délicat, mais elle rebondit, toujours battante.

    Les Dames de "notre compagnie" étaient visiblement intéressées par ce phénomène au tempérament fort, mais dont l'oeuvre est toujours d'actualité qu'il s'agisse de la mode, ou des parfums. Le sigle de COCO a encore de la valeur ! Sa boutique d'origine, rue Cambon toujours en vogue.

    Retenez que nous aurons l'occasion de retrouver ce personnage dans la prochaine projection de deux films. Vous aurez l'impression de l'avoir toujours connue !

    Ninette

  • Alphonse Daudet

    Merci d'être venus si nombreux pour écouter raconter quelques histoires, certaines bien méconnues d'Alphonse Daudet, qui vous ont surpris et fait sourire, même réciter en choeur quelques phrases des contes de votre enfance, restés en vos mémoires.

    S'il vous a été donné le goût de relire cet auteur, eh bien, vous vous régalerez à nouveau de ses nouvelles parues dans la presse de cette époque, maquillant quelque peu, la réalité.

    Quelques chansons interprétées pour appuyer certains sujets (la transhumance, la diligence de Beaucaire), comme souvent, vous donnèrent envie de suivre " le troubadour" : toujours étonnant de constater combien les textes anciens sont imprimés dans vos esprits, et comme il est agréable d'entendre l'assistance, d'un même élan, fredonner. Après la chanson " les vieux" si émouvante, " les marchés de Provence" nous ont égayés.

    DSC01420.JPGJustement une table garnie de produits provencaux illustrait la région inspiratrice de l'écrivain, et confirmant qu'en Provence, on y déguste traditionnellement pour Noël, les 13 desserts.

    Avions-nous les 13 gâteries ?
    DSC01421.JPG- Voyons : le fromage de la chèvre "Blanquette", les olives salées et sucrées, les amandes, figues, abricots, croquets et croquants, nougats, calissons ; sans oublier les jus de raisin, rosé "De la reine Jeanne", muscat de "Beaumes de Venise !

    Cet après-midi là clôturait nos réunions de l'année. Chacun a pu apprécier le principe, que nous souhaiterions reformuler plus souvent, car "culture, détente, convivialité," est notre devise ; mais notre refuge habituel nous manque...

    Bien installés côte à côte, c'est avec difficulté que nous aurions fait un peu de place aux retardataires. Sûrement quelques genoux les auraient accueillis volontiers. On peut toujours recevoir les amis, nous aurions simplement fait un peu moins les gourmands. Voilà tout !

    Reste à vous dire à la prochaine fois, toujours avec plaisir de se retrouver.

    Ninette

  • Les Incas, voyage au Pérou

    En cet après-midi automnal
    Par ce thème peu banal,
    Nous fîmes un retour dans le passé,
    Sur des caravelles embarqués
    Pour faire la découverte
    D'un continent, puis sa conquête
    Avec Pizarre le conquistador,
    Surtout intéressé par les richesses en or.

    A la suite de cette époque contée
    Faite de doutes, de massacres, de difficultés,
    Pour cette vie d'aventure rencontrés
    Par trois fois recommencée,
    Notre habituel orateur "privé",
    Comme un sportif passa la flamme,
    À deux de nos dames.

    Afin de nous présenter
    De ce monde éloigné,
    Le quotidien, encore d'actualité,
    Des gens la pauvreté,
    Dans leurs villages perchés,
    Les conditions de vie, la culture
    L'éducation, la nourriture.

    Mais pour parfaire cette évasion,
    Voilà que l'on nous propose l'avion !
    Suivons la guide, grâce au diaporama
    Qui nous transporte là-bas,
    Pour y admirer les panoramas.
    La Cordillère des Andes, peu accueillante
    L'altitude suffocante,
    Nous voilà embarqués
    Pour le Pérou, non à conquérir
    Mais à découvrir. 

    a050_08A.jpg

     

     

     

     

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  • André Malraux

    "Le sujet était grave, le personnage surprenant pour beaucoup d'entre-nous, un destin hors du commun. Après avoir entendu "notre troubadour" interpréter "nuit et brouillard" évoquant la douloureuse période, ce fut l'audition d'un court extrait de l'hommage dit par Malraux à Jean Moulin, lors du transfert de ses cendres au Panthéon, en 1964.

    Cette voix formidablement lugubre, théâtrale aux accents enflammés, envoûta notre assistance un moment, avec en final, ces roulements de tambours et le "Chant des Partisans". Commandés individuellement par l'émotion, dans un élan spontané, ensemble nous avons fredonné cet hymne avec un tel recueillement que c'en était touchant. Ce fut une grande surprise pour ceux qui avaient préparé cette réunion.

    Merci à tous pour votre attention et votre participation."

    Voici en quelques lignes la vie aventureuse et exceptionnelle d'André Malraux.

    Ce nom dans la mémoire de chacun évoque le souvenir d'un grand homme avec une célèbre voix profonde, et une façon très particulière de s'exprimer.

    En écoutant le récit de sa vie, nous réalisons que le déroulement en fut également très particulier.

    Durant sa jeunesse il est attiré par les livres, rien d'anormal jusque là, mais il est au contact d'intellectuels. Il écrit dans une revue sur le cubisme.

    À la suite de déboires financiers une idée lui vient. Il part en Asie du sud-est pour y récupérer, disons, voler, des sculptures khmères dans un petit temple, lieu sacré, dans le but de les revendre en Europe !

    Il est arrêté et condamné sur place pour 3 ans (en appel 18mois avec sursis ) mais cette aventure lui permet de connaître la culture cambodgienne et surtout le système colonialiste.

    Il se rachète en fondant un journal anti-colonialiste "l'Indochine" devenu plus tard "l'Indochine enchaînée". Revenu en France il obtient le Goncourt (1933) avec son livre " la condition humaine".

    Restant aventurier il part pour le Yémen sur les traces de la reine de Saba, en avion, alors que le vol est très risqué pour l'époque.

    Il s'engage dans les comités anti-fascistes surtout en Espagne durant la guerre civile, et devient chef d'une escadrille d'aviation républicaine. Il écrit " l'Espoir", il tourne un film sur son expérience, "Sierra de Téruel" tiré de ce livre.

    Il hésite à rentrer dans la résistance française, ne le fait qu'en 1944 à la suite de l'arrestation de son demi-frère.

    En 1945 il devient ministre de Charles de Gaulle, et ministre des affaires culturelles de 1958 à I969. Il meurt en 1976.

    Ninette

  • Discussion sur Clémenceau du 6 septembre

    Pour notre première réunion
    De cette nouvelle saison,
    Avec plaisir nous avons retrouvé
    Quelques fidèles habitués,
    Venus voir revivre
    Celui qui fut nommé "Le tigre"
    Et "Le Père la Victoire",
    En son temps c'est notoire.

    f260c5adf9c47eead1d2199544da628f.jpgComme d'habitude notre orateur
    Toujours avec ferveur,
    Nous fit découvrir le parcours détaillé
    Depuis la jeunesse, cette vie mouvementée,
    Qui dut très souvent affronter
    Des évènements importants extérieurs,
    Faits de lutte, de duels à toute heure ;

    71994bc26725d0318915b554d5d6298e.jpg

    Qui fut cet homme politique ?
    Un médecin, journaliste, député sénateur,
    Créateur de journaux, de nombreux articles,
    Défendant à fond La République.
    Auteur de théâtre, écrivain débatteur,
    Maître en citations humoristiques d'ailleurs,
    De quoi, nourrir l'assistance trois bonnes heures.

    608826a85e707cab48889b7d3b53af3a.jpg

    Pour évoquer l'époque, présentions quelques chansons
    Des refrains repris à l'unisson.
    Malgré le ton militaire,
    Avons réussi, pour sûr, à vous distraire.
    Vous avez été surpris par l'endurance
    De cet homme, acharné toute sa vie pour La France,
    Qui malgré son grand âge,
    Fit dans le monde de nombreux voyages,
    Avant de partir se reposer,
    Définitivement sur sa terre de Vendée.

    Pour parfaire cette discussion,
    Retrouver trace de sa vie nous irons,
    Lors d'une visite de sa maison,
    Avec ses meubles, divers objets, écrits déposés,
    En sa demeure devenue "son Musée".

    Ninette