Si nous avions écouté par le passé des exposés sur le destin de femmes célèbres, de caractère que ce soit dans le domaine artistique, littéraire, de la mode ou politique, par exemple, Sarah Bernhardt, George Sand, Coco Chanel, Marie-Antoinette ou Mata Hari, Joséphine ne correspond pas à ces profils, "seulement" femme de Napoléon, mais "sa bonne étoile" durant ses diverses campagnes.
Elle fit le lien entre l'ancienne aristocratie et la nouvelle noblesse d'Empire.
Enfant de la Martinique, élevée en pension jusqu'à l'adolescence, avec une éducation ciblée essentiellement sur le savoir-faire au féminin c'est-à-dire "savoir tenir une maison".
En France elle a épousé très jeune Alexandre de Beauharnais officier, dont elle eut 2 enfants. Au moment de la Terreur, considérés comme suspects, elle connut avec son mari, la prison.
Devenue veuve à la suite de l'exécution de son époux elle fut libérée quelques jours après la mort de Robespierre. Puis elle trouvera sa place au milieu des "Meveilleuses" du Directoire ; c'est ainsi qu'elle rencontrera Bonaparte. L'on connaît la suite !
Recevant beaucoup dans les salons, il lui fallait être toujours très élégante. Qu'à cela ne tienne ! Dispendieuse par nature elle acquerra par plaisir plus que de raison. Après 15 ans d'union, ne pouvant donner d'héritier au trône, elle sera répudiée mais gardera le statut d'ancienne Impératrice et vivra surtout à La Malmaison, s'occupera beaucoup de botanique, avant de s'éteindre à 51 ans.
Sa demeure si accueillante conserve de nombreux souvenirs de sa présence, tant en mobilier, tableaux, garde-robes plantes, ne présente pas vraiment l'aspect d'un musée, plutôt celui d'une maison intime, s'offrant, prête à y séjourner.
Ninette