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En ce samedi 3 novembre nous avons avec Arvem, profité de l’exposition ”Picasso, bleu et rose” qui jusqu’au 6 janvier 2019 s’est installée au Musée d’Orsay.
Comme de coutume les "fans" de Pablo ont sauté de joie en découvrant la période bleue pleine de mélancolie (son ami Carlos Casagenas vient de se suicider) puis la période rose incommensurablement plus gaie (il vit le grand Amour avec Fernande Olivier).
Les moins fans ont également été intéressés, surpris parfois, par le grand nombre de prostituées et de mères maquerelles que fréquentait notre génial espagnol habitué des bordels de Montmartre.
De toute façon une exposition enrichissante qui jette la lumière sur une période importante dans la vie d’un personnage emblématique du XXeme siècle.
Plus courageux que Donald Trump pour ce 11 novembre pluvieux, un groupe d’Arvemois s’est donné rendez-vous sous l’orme de St-Gervais. Ils en ont profité pour visiter l’église en souvenir de la Grosse Bertha et des victimes du vendredi saint 29 mars 1918.
Puis ils se dirigèrent vers l’Hôtel de Beauvais avec une pensée pour Mozart, vers la rue St-Antoine qui porta malheur à Henri II, l’Hôtel de Sully où le souvenir de Mme de Sévigné et de Voltaire reste vivace, l’église St-Paul Victor Hugo y maria sa fille Léopoldine, la rue de Beautreillis qui vit la fin de Jim Morrison et le couvent de la Visitation où Mme de La Fayette séjourna cloitrée pour le plus grand bonheur de Louis XIII et enfin la place de la Bastille afin d’y fouler les fondations de la Tour de la Liberté.
Il ne leur restait plus qu’à entonner la Marseillaise. Ils ne le firent pas, il pleuvait déjà trop.
Cette conférence sur "le fauvisme", fort bien menée par Karine, m’a suscité la réflexion suivante : "Comme dans la Vie et toute activité humaine, l’Art est mouvance".
Invention / nouveauté mais aussi inspiration du passé / retour en arrière / oscillation. Ces évolutions choquent dans un premier temps puis sont acceptées et reconnues par la suite.
L’Art s’imprègne des diverses et multiples découvertes humaines qui sont inépuisables. Rien n’est figé, tel un balancier.
Cubisme / abstraction / expressionnisme / réalisme / hyper-réalisme / surréalisme / (le fameux "carré blanc sur fond blanc" de Kasimir Malevitch, peintre russe, 1918) / Sécession (Klimt…)… Avec l’apparition du Numérique, la liste va s’étendre et il en sera ainsi tant que l’Humanité existera.
L’Art pictural est éternel et mouvant… Émouvant… Lire la suite ICI
Dans la Vienne -86310- région Poitou Charentes – à 15km de Montmorillon.
À Saint-Savin il faut lever les yeux vers le ciel ou plutôt vers la haute voûte de la nef. Surnommée "la Sixtine de l’époque romane" par André Malraux, l’abbaye recèle en effet des fresques d’une valeur universelle, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983. La découverte de ce cycle de peintures bibliques, miraculeusement préservées, est vraiment spectaculaire
Nous l’avions visitée au milieu des échafaudages il y a une cinquantaine d’année, alors que des travaux de restauration étaient en cours.
Cette église abbatiale allie harmonie et sobriété et frappe par l’ampleur de ses dimensions : longueur totale 76 m et hauteur de la flèche 77 m. La légende dit que ce furent deux frères : Savin et Cyprien, condamnés à mort au cinquième siècle pour refus de l’idolâtrie, qui sont à l’origine de la construction de l’abbaye à l’époque carolingienne. Laquelle subit ensuite beaucoup de destructions au cours des siècles suivants : pillages des Normands, guerre de Cent ans, guerres de religions notamment.
C’est Prosper Mérimée, jeune inspecteur des monuments historiques qui classe l’église en 1836 et entreprend de sauver les fresques, un combat d’une vie contre l’habitude d’alors de restaurer en repeignant. La dernière campagne de restauration, achevée en 2008, a vu l’élimination complète des repeints anciens et des autres ajouts qui défiguraient les murs, la voûte et les colonnes.
Le résultat est extraordinaire : une douce lumière dorée emplit la nef. Mises en valeur par l’admirable pureté de l’architecture, les peintures de la voûte se déroulent à plus de 16m de hauteur sur une superficie de 412 m². On est frappé par les différentes tonalités ocre des colonnes supportant la voûte. Dans le bas-côté droit on voit les fresques de sa partie gauche où l’on reconnaît notamment les scènes suivantes :
création de la femme – Eve et le serpent – meurtre d’Abel et malédiction de Caïn. La célébrissime arche de Noé pendant le déluge - Dieu bénit la famille de Noé sortant de l’arche … De l’autre côté, ce polisson de Noé est encore à l’honneur : Noé s’enivre en dansant– Noé maudit Chanaan- construction de la tour de Babel..
À cette occasion, nous avons été informés des techniques de la peinture murale : a fresco (fresques) ou a secco (peintures)
Gaëtan est parti à la guerre avec tristesse. Il a laissé derrière lui sa fiancée. Elle s'appelle Marie et il a peur qu'elle aille cherche un autre fiancé.
En effet, un ami de Gaëtan est revenu de la bataille brisé par le chagrin. Il avait une fiancée mais elle est allée s'encanailler avec l'instituteur. Il s'est pendu.
Heureusement, le système a craqué. Plus de peur que de mal.... mais quand même il a été la risée du quartier.
Gaëtan a eu une perm.... et il s'est précipité chez Marie. Elle préparait le repas. La table était mise et un parfum de crème d'asperges envahissait la pièce..
Quand Gaëtan a revu Marie, il était aux anges. Il a tendu les bras mais sa dulcinée a reculé. Elle ne l'attendait pas. Gaëtan a vu un type grand et musclé dans l'encadrement de la chambre.
"Je te présente Paul. Je me suis mariée il y a quatre semaines. Je n'ai rien dit, rien écrit car tu aurais eu de la peine."
Par dépit, Gaëtan a balancé la gamelle à travers la pièce. Il a viré la nappe, les verres et les assiettes. Un vrai feu d'artifice.
Puis il s'est dirigé vers l'allée du jardin et il s'est mis à pleurer.