Avant l’hiver j’avais écrit
“Les transports à Paris”.
Du cœur m’était sorti
Une énorme bouffée de cris
Contre ces engins à roulettes,
Qui en goguette
Envahissaient nos trottoirs.
Mais à l’époque, c’était dérisoire
Car, de nos jours, c’est pire
C’est rien de le dire.
Tous les jours on entend
Plus de gens mécontents
Et même des accidents !
Il est vrai que sans cesse
Des articles paraissent.
Il est prévu un règlement
Pour la sécurité des piétons
Mais à quand sa parution ?
On parle d’une évolution
Importante dans la construction
Des voitures, taxis volants !
Une idée m’est venue dernièrement.
Et si ingénieusement,
A tous ces inconvénients
On faisait la nique
Et les ailes, nous on les pique !
Des citadins volant sur Paris
Quel fabuleux pari !
C’est l’idéale solution
Etre au-dessus de la circulation !
Les injures seraient ignorées,
Les craintes effacées,
On se tiendrait les mains pour voler
Chacun, l’autre pourrait aider.
Et rendus vite à destination
Sans douleurs ni perturbations.
Plus simple la vie ? Un rêve...
Mais retombée sur terre, ici j’achève
Cette folle illusion, ce délire
Que jusqu’au bout, vous aurez pu lire !
Mais peut-être vous aussi rouspétez
Chaque fois que vous sortez ?
Peut-être avez-vous peur
D’être surpris par un rouleur ?
Quelque part si vous êtes de mon avis
Sans croire à ma douce folie
Je me sentirais moins seule, alors! Merci.
Ninette