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paris - Page 9

  • Discussion "Jeanne Du Barry"

    paris,du barryNée en avril 1743 à Vaucouleurs ?  Peut-être fille d'un moine ? Sa mère Anne Bécu, femme "légère" aurait fréquenté parmi d'autres, un fermier général Billard Dumonceau, qui aurait payé les études de Jeanne chez les religieuses de 6 ans jusqu'à l'âge de 15 ans.

     Son quotidien : Lever 5h, messe 7h, diner11h, souper 18h, coucher 21h. Son éducation : lecture, écriture, orthographe, chants religieux, dessin, elle s'intéresse à la peinture.

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  • La Maison Poursin

    Une grande devanture, bleue nuit, sur le bandeau, le nom "S Poursin", écrit et peint comme autrefois à la main….

    Pour cette "Journée du Patrimoine", la porte est ouverte, pour 2 petits groupes sur rendez-vous.  Le propriétaire, et quelques employés nous reçoivent avec quelques mots passionnés sur l’histoires de la Maison Poursin. Maison familiale, de bouclerie crée en 1890, cette maison spécialisée en bouclerie métallique, principalement de laiton, avait suivi les époques et s’était adapté, à chacune d’elles… en 1890, la bouclerie était principalement destinée à la cavalerie, et aux calèches. (Mors, étrier, harnais d’attelage, et j’en passe) 

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  • Lire "Histoires de France"

    paris,livrepar  Franck Ferrand

    On connaît Franck Ferrand l'homme de radio et de télévision.

    Il nous fait profiter dans cet ouvrage de ses talents d'écrivain.

    De la révolte d’Étienne Marcel en 1358 à la sombre affaire de Bruay en Artois en 1972,  il nous présente plus de  trente épisodes qui ont marqué notre Histoire.

    Nous sont contés avec talent et rigueur le fiasco de la folle équipée de Varennes, les coulisses du 18 Brumaire, la révolution de 1848  vue par Victor Hugo et  bien d'autres épisodes parfois oubliés de notre Histoire.

    Un livre à recommander à tout amoureux de ladite Histoire.

    Jean-Paul

  • Film "La nuit du verre d'eau"

    De Carlos Chaline avec Marilyne Naaman, Antoine Merheb Harb, Nathalie Baye

    Liban, été 1958. Trois sœurs de la bonne société chrétienne sont en vacances dans la montagne libanaise. La vie tranquille du village est bousculée par les échos d'une révolution grondant à Beyrouth et par l’arrivée de deux estivants français. Mais c'est de l'intérieur de la famille que viendra le bouleversement. L'aînée des sœurs, Layla, mère et épouse parfaite, va ouvrir les yeux sur la société patriarcale qui les tient sous contrôle. Dans le jeune Liban qui rêve d'un âge d'or, une femme peut-elle avoir un autre destin que celui tracé par les hommes ?

    Des paysages d’une beauté incomparable, des personnages émouvants et attachants, un drame effroyable. Mes mots au sujet de ce film délicat seraient bien fades en rapport à la profonde émotion qu’il m’a apportée ; je dirais tout simplement que « La nuit du verre d’eau » est une pépite de film, comme j’en ai rarement vu au cinéma.

    MartineC 

  • Lire "Crécy 1346"

    paris,livrePar David Fiasson

    Ce livre a commencé par me décevoir : selon l'auteur la fameuse scène contée par Jean Froissart et que j'ai toujours mimée à mes élèves ; Philippe VI de Valois s'écriant avant de se réfugier dans un château "Ouvrez, ouvrez châtelain c'est l'infortuné roi de France" n'a jamais existé.

    Cet échec avalé, j'ai bien apprécié cet ouvrage qui nous explique, avec clarté, dans la mesure du possible cette défaite française qui à l'époque pouvait paraître incompréhensible.

    Tout s'explique grâce aux commentaires de l'auteur et à ses recherches sur les auteurs de l'époque.

    Un livre qui remet bien des idées reçues en place et qui se lit avec un grand intérêt par ceux qui aiment l'Histoire de France. 

    Jean-Paul

  • (**) Film "Le procès Goldman"

    De Cédric Kahn avec Arieh Worthalter, Arthur Harari, Stéphan-Tillié

    Détenu à vie par son procès en 1974 pour quatre braquages à main armée dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes, Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, clame son innocence lors d’un nouveau procès en 1976.

    Il devient alors l’icône de la gauche intellectuelle, sur fond de racisme et d’antisémitisme.

    Nous assistons en huis clos à ce second procès. Le spectateur est in situ : passes d’armes, joutes oratoires, puissance du verbe de l’accusation et de la défense, réactions d’une salle chauffée à blanc.

    Ce film ramène le processus judiciaire à sa vocation première : juger des crimes plutôt qu’un individu ; "Les faits, seulement les faits". Ce procès montre les limites de l’appareil judiciaire : une grande difficulté à saisir une vérité unique. Aucun jugement n’est porté par le cinéaste qui filme sans empathie aucune.

    Comment juger les faits 7 ans après ? Que garde la mémoire des témoins après tant d’années ? Quant à la période d’identification en commissariat, l’opérateur avait omis de mettre une pellicule dans l’appareil….

    Coupable des deux braquages sans nul doute, mais coupable de la mort des 2 pharmaciennes, aucune preuve n’existe (Goldman assume les 2 premiers braquages mais pas le 3ème ayant entraîné deux morts "Je suis innocent parce que je suis innocent" - "Je suis innocent c’est ontologique", clame Goldman).

    La défense est faite contre les pulsions auto-destructrices de l’accusé. 

    "Gangster oui ! Meurtrier non !". Arrogant et provocateur, Goldman n’en est pas moins un écorché vif, révolté contre l’ordre établi. Homme de lettres avant que d’être "gangster". D’une verve et d’une intelligence rare, il est un homme intègre, exhortant son pardon à son père, immigré juif Polonais et grand résistant en France durant la seconde guerre mondiale.

    Néanmoins Pierre Goldman aura gâché sa vie. 

    Ce film extraordinaire met en scène la naissance et la mort d’un grand écrivain.

    MartineC