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paris - Page 12

  • Film "La vie de ma mère"

    De Julien Carpentier avec Agnès Jaoui, William Lebdghil, Salif Cissé

    Pierre, 33 ans, fleuriste, voit sa vie basculer lorsque sa mère, Judith, fantasque et excessive, débarque dans sa vie après deux ans sans se voir. Pierre veut reprendre le cours normal de sa vie, mais rien ne se passe comme prévu. Leurs retrouvailles vont transformer Pierre et Judith à jamais.

    Des instants de vie entre station-service, bistrot, hôtel, karaoké et dune du Pilat qui ouvrent sur une nouvelle relation remplie d’amour entre la mère et son fils.

    L’écriture des dialogues, la qualité d’interprétation d’Agnès Jaoui et William Lebdghil génèrent beaucoup, beaucoup, beaucoup d’émotions sur une relation mère-fils ô combien difficile puisque la mère, bipoloraire, est internée…

    Ce film entre rires et larmes, premier long métrage de Julien Carpentier, metteur en scène très prometteur, mérite d’être vu.

    MartineC 

  • Discussion "Sarah Bernhardt"

    paris,sarah bernhardtNée "Rosine Bernard" automne 1844 (septembre ou octobre, la date est imprécise car les papiers officiels ont brûlés en 1871 sous la Commune)

    Sa mère Julie Bernard hollandaise  demie-mondaine, réfugiée à Paris avec sa fille. Sarah petite fille est envoyée en nourrice à Quimperlé, puis au couvent de Granchamps" à Versailles.  À ses 11 ans, naissance de sa sœur Régina.  Elle envisagea d'être religieuse.

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  • Programme avril 2024

    Tarot, Scrabble, Bridge

    • Lundi 8, 15 & 22 avril à 18h30
    • Samedi 13 avril à 10h30

    Lundi 15 avril à 18h15

    • Chaque participant anime une fois par mois l'atelier d’écriture.
    • Ce mois-ci l'atelier est animé par Jeano

    Mardi 16 avril à 18h

    • Billard américain

    Samedi 13 avril à 14h30

    • Discussion de Jean-Paul : L'Amiral Darlan

    Samedi 27 avril à 9h

    • Journée en Seine & Marne

    Lundi 29 avril à 18h30

    • Parlons films avec Martine "Sidonie au Japon"
  • Atelier écriture "Lipogramme"

    Thème : Faire un lipogramme en "i", (sans "i"),

    Je chante de bonheur, les vacances sont là. Le bateau est prêt à prendre la mer. Je pars abandonnant tout, seule sur ma frégate. Le retour ? Bof, cela se fera certes un jour, lorsque la tête chargée de bons moments sans regrets de les abonner à leur tous pour d’autres rêves et nouvelles aventures.

    Arletteck

  • Lire "Les yeux de Mona"

    Les eux de Mona.jpgDe Thomas Schlesser

     L'histoire développée dans ce livre est originale .

    Mona est une petite fille qui risque de perdre la vue. Chaque semaine, comme thérapie, pendant un an, soit 52 fois, elle va découvrir, avant qu'elle ne perde, peut-être, la vue aidée par son grand-père la beauté de 52 œuvres du Louvre, d'Orsay ou de Beaubourg.

    Cela permet au lecteur, aidé de l'auteur, de parcourir ces musées et de découvrir, ou redécouvrir à l'aide du regard de Mona des œuvres de la Renaissance à nos jours.

    L'ouvrage lu, le lecteur n'a qu'une envie se précipiter dans un de ces trois musées pour  s'imprégner de nouveau, grâce à ce nouvel éclairage de ces œuvres même s'il pensait les connaître.

     Jean-Paul

  • Film "Madame de Sévigné"

    De Isabelle Brocard avec Karin Viard, Ana Girardot, Cédric Kahn

    Milieu 17e siècle : la marquise de Sévigné veut faire de sa fille une femme brillante et indépendante, à son image. Mais plus elle tente une emprise sur le destin de la jeune femme, plus celle-ci se rebelle. Mère et fille expérimentent alors les tourments d’une relation fusionnelle et dévastatrice.  De ce ravage va naître une œuvre majeure de la littérature française.

    La mise en scène est classique : paysages campagnards, châteaux, costumes, perruques, bruits et sabots insistants, grattements de la plume sur le papier, crépitement du feu de cheminée et dialogues littéraires à souhait.

    Madame de Sévigné est montrée ici comme une héroïne de son temps, mais le scénario est dénoué de toute forme de jugement ou de lecture morale contemporaine.

    La mère prédatrice est sujet  maintes fois traité au cinéma.

    Or, à travers sa correspondance à sa fille, Mme de Sévigné a fait une chronique de la cour et des salons parisiens qui a traversé les siècles. J’attendais de ce film qu’il m’en apprenne davantage sur l’œuvre de Mme de Sévigné, plutôt que me montrer une mère prédatrice, une fille rebelle sur fond de beaux paysages et décors. 

    En cela, j’ai trouvé le film plat.

    MartineC

  • Atelier écriture "Une bétise de l'enfance"

    Crêpes flambées.jpgLes crêpes au Grand Marnier des cousines

    J'ai 14 ans. Je suis en vacances avec mes deux cousines de 13 et 10 ans.

    Soudain, je m'interroge.

    - Nous pourrions préparer des crêpes flambées  !

    Aussitôt dit, aussitôt fait. La bouteille de Grand Marnier est pratiquement pleine.

    La pâte est prête. Nous y ajoutons le Grand Marnier de façon généreuse. Puis nous arrosons copieusement les crêpes de ce nectar chauffé.

    Et par le miracle d'une allumette, nous y mettons le feu. Une vraie magie !

    Et nous nous régalons.

    Au final, nous décidons de déguster un petit verre de Grand Marnier. J'avoue que c'est moi qui ai lancé l'idée. Mais l'enthousiasme de mes cousines est réel.

    Un petit verre si petit qu'il est suivi d'un autre.

    C'est l'euphorie. Nous sommes légèrement "pompettes".

    Au moment de ranger, nous constatons avec horreur que la bouteille de grand Marnier est presque vide.

    Ma petite cousine pleure :

    - Maman va nous punir.

    Je suis ennuyée. Je redescends sur terre.

    - Mais non, elle ne dira rien. J'ai une idée.

    J'ai rempli la bouteille au trois-quarts avec de l'eau du robinet. Après tout, nous sommes à Luchon, ville thermale par excellence et l'eau du robinet est prisée pour sa qualité.

    J'ai reposé la bouteille sur son étagère.

    - Tu vois Régine, ça ne se voit pas.

    Nous avons rangé la cuisine et gardé quelques crêpes nature pour ma tante et mon petit cousin qui suivait une cure pour ses problèmes ORL.

    Nous leur proposerons de la confiture, du sucre ou du miel et nous dresserons une jolie table.

    J'ignore le sort de la bouteille de Grand Marnier mais je n'ai jamais eu d'écho sur cet épisode peu reluisant de mon adolescence.

    Mais quel régal !

    Marie Dp