C'est un Robespierre vertueux qui clôture nos réunions avant les vacances d'été. Mais faisons une légère révision.
Maximilien Robespierre né en 1758, aîné de 5 enfants, orphelin de mère à 6 ans et d'un père qui abandonna sa famille, fut élevé par son grand-père.
Éduqué dans un collège religieux à Arras, méritera d'une bourse pour suivre des études à Paris à Louis-le-Grand durant 12 ans. Robespierre en qualité de "pauvre" image qu'il respectera toute sa vie, défendra le peuple, malgré sa montée dans l'échelle sociale.
Après avoir obtenu une maîtrise des Arts, il sera bachelier en droit, licencié de droit, très admiratif de Jean-Jacques Rousseau.
Il sera nommé juge à 24 ans, soucieux de la diffusion de ses discours, il les fera imprimer, ayant compris l'importance de la divulgation. Avocat, il participe à plusieurs procès dont celui du paratonnerre. C'est en 1787 qu'il s'intéresse à la politique.
En 1789 il proteste contre la réforme judiciaire du Garde des Sceaux, édite un opuscule à la Nation Artésienne pour la nécessité de réformer les États d'Artois. Dans le Nord, il sera élu député du Tiers État après avoir rédigé les cahiers de doléances des Savetiers. Bref, il se retourne vers le peuple "si opprimé depuis si longtemps".
En mai, ouverture des États Généraux. Lire la suite ICI
Commentaires
Discours de Robespierre à la Convention le 5 février 1794 (17 pluviôse) : "Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en Révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur sans laquelle la vertu est impuissante."