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  • Bons baisers du cap Corse

    Visite dans la demeure d’un "Américain"

    fin juin, retour dans la magnifique île de Beauté avec un premier séjour chez des amis, dans le Sud, près de Porto-Vecchio dans le domaine de Cala Rossa où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté…

    paris,corseAvec, bien sûr, visite obligée à Bonifacio, toujours aussi étonnante (la maison de Marie-José Nat, au bord de la falaise, est à vendre… avis aux amateurs).

    Puis dans le Nord, début juillet dans le cap Corse, chez des amis corses rencontrés en 1998 au Yémen… ( les G , grands voyageurs devant l’Éternel, sont pour nous de grands amis depuis cette rencontre mémorable… que nous avons poursuivi sur d’autres continents, comme au Bhoutan, en Éthiopie, à Madagascar, à Ushuaia et ailleurs) Leur maison familiale du XVIIIe siècle, dans l’un des 18 hameaux de Luri, est toujours aussi belle et accueillante. Sur la façade, pour décourager les touristes, une plaque de marbre porte l’inscription suivante : "dans cette maison, n’ont habités ni Sénèque, ni Pascal Paoli, ni Colomba, ni même Cristoforo Colombo… ". Nous y avons coulé, là aussi, des jours heureux, avec notamment des bains de mer journaliers dans une eau parfaite, sur une plage paisible voisine à Pietracorbara (village hélas touché par les incendies récents) en savourant après le bain la délicieuse bière Corse Pietra à la châtaigne.

    paris,corseCes amis nous ont donné l’occasion de rencontrer un "Américain" c’est-à-dire un descendant de Corses émigrés en Amérique du Sud au XIXe siècle. Ils étaient six frères qui sont partis de Luri en 1840 pour le Venezuela et Porto Rico. Quatre sont restés sur place et deux sont rentrés au pays fortune faite. Comme plusieurs de ses compatriotes Capcorsins revenus au pays, l’aïeul de cet ami, enterré dans le cimetière du village, a fait construire une très belle maison, avec notamment de superbes plafonds peints. Elle a fait récemment l’objet de l’émission de télévision "des Racines et des Ailes". Elle est actuellement en cours de rénovation. Nous l’avons donc visité, avec beaucoup de plaisir et d'intérêt, sous la direction de son propriétaire actuel (pharmacien à Marseille) et sommes allés commenter ensuite cette belle histoire en vidant avec lui quelques flacons chez nos amis G. Notamment le célèbre vin blanc du Cap Nicrosi.

    Ce n’est qu’un au revoir.

    Jacques et Nicole

  • Film "La passion Van Gogh”

    Que vous aimiez ou pas, parcourir les musées pour y admirer toutes sortes de tableaux, je vous recommande “La passion Van Gogh” cette œuvre cinématographique et exceptionnelle charme nos yeux par la particularité de voir s’animer les tableaux de ce peintre sur la période de sa vie à Auvers s/ Oise et l'énigme de son décès.

    Très surprenant, vraiment extraordinaire. Surtout à ne pas rater pour tous les amoureux de la peinture et même pour tous les curieux.

    Ninette

  • Signature "À l'ombre de Dalou"

    paris,livre

    À l'occasion de la sortie de son livre "À l'ombre de Dalou : Douzième arrondissement" (récit), Marie-Claire Calmus vous invite à venir la rencontrer :

    - le samedi 21 octobre de 11h à 13h chez Ariane fleurs, 2 rue Marsoulan.

    - le dimanche 29 octobre de 10h à 12h à la piscine Roger Le Gall qui fête leur 50 ans.

    Ce livre a appris à l’auteure à aimer l’arrondissement où elle habite, restaurant une unité poétique entre des morceaux épars d’espace et de temps.

    Jeanet

  • Film "L'École buissonnière"

    "L’école Buissonnière" de Nicolas VANIER. Mais de quelle école ? Celles du calcul et des rédactions de 1930 pour celle des forets et de ses habitants.

    Superbes images de la nature, mais plus encore, de la brume dans les bois, des oiseaux, des cerfs. Découverte de vie de "la campagne" et du braconnage, respectueux de tout ce qui y vie, même des feuilles !

    Paul, jeune enfant sortie de l’orphelinat de Paris, découvre tout d’abord avec méfiance, les animaux de la bergerie du domaine de Sologne, où il "débarque" sans savoir pourquoi. Très vite, il découvre et apprends à reconnaitre le chant des oiseaux, le bruit, et les traces de chaque habitant de cet espace. Il se passionne pour les bois... Et d’un mystérieux et ancestral cerf aux 17 andouillers…. Que tous cherchent à voir, et à chasser.

    La curiosité de Paul, lui fait découvrir les trophées de chasses, remportés par le Comte, maître des lieux, et évidemment rencontrer ce dernier. Une certaine tendresse nait entre le Comte et l’orphelin. Ce dernier confirme l’existence du Cerf ; puisqu’il l’a vu. Le respect des traditions de la chasse pousse le Comte vers Le Cerf, son amour de la Nature, le fera gracier le Majestueux Cerf après la chasse.

     

    Tout y merveilleux, les images de la nature, les bruits si respectueux des bois, les personnages si bien interprétés par tous les comédiens… Mais bien d’autres mystères sortent du domaine…. Alors allez respirer le grand air de la forêt de Sologne, pour changer des histoires bruyantes de fusils et de bagarres.

    Arletteck

  • Lire "Nos vies"

    paris,livreMarie-Hélène Lafon, professeure de français, grec, latin, écrit des livres de petit format mais denses et forts.

    Dans don dernier roman, « Nos Vies» , elle abandonne son sujet de prédilection, le Cantal et le déclin du monde paysan dont elle parle si bien dans ses livres "L'Annonce", "Les Pays", "Joseph"...

    Ici, sa narratrice est une comptable à la retraite. Le vendredi matin, elle fait ses courses au Franprix de la rue du Rendez-vous, Paris 12ème.

    Elle sait peu de chose d'une des caissières, Gordana, impavide avec les clients, mais sa sensibilité, son intérêt pour les autres la conduisent à imaginer, à rêver cette vie, d'autres aussi dont elle mêle et entremêle les fils avec les souvenirs de sa propre vie.

    Marie-Hélène Lafon a écrit une fois encore un beau livre sensible sans sensiblerie et dans une belle langue âpre et tendre à la fois.

    FrancineB

  • Discussion "François Villon"

    paris,conférence,villonPour notre rentrée, c’était un sujet "à la page" : un écrivain au tempérament d’éternel étudiant, loin d’être sage !

    Connu pour certains de ses écrits, moins sur le déroulement de sa vie plutôt agitée et mêlée à plusieurs affaires, dans une époque où l’on ne rigolait pas avec la justice ayant torture et pendaison comme sanctions !

    Né à Paris en avril 1431, nommé François de Montcorbier ou encore François des Loges, il vécut jusqu’à 7 ans auprès des Célestins, puis sa mère le confia à Guillaume de Villon, son oncle chanoine, dans le quartier Latin où se trouvent les facultés tenues par les chanoines de Notre-Dame (faculté d’Art, de Droit, de Médecine, de Théologie) où l’on travaillait 130 à 140 jours par an.

    François fut licencié "es Art", il pouvait donner des cours, mais déjà l’on connaissait les grèves, qui pouvaient durer plusieurs mois. De 1441 à 1445 : 5 grèves celle de mai 1453 à août 1454 fut la plus longue, ce qui résulte que les étudiants en liberté profitaient de la vie, prostituées, tavernes que Villon fréquentait en compagnie d’individus plus ou moins louches.

    En 1455 à 24 ans, le jour de la fête Dieu il se trouve mêlé à une altercation avec effusion de sang et le décès d’un prêtre. Son protecteur Guillaume, demanda une lettre de rémission auprès des autorités, ce qui le sauvera de la pendaison.

    En 1456 vers Noël avec des copains est organisé le vol d’un coffre dans la sacristie du collège de Navarre, pour élèves pauvres. L’action découverte fera un raffut du diable, ce fait grave va le poursuivre toute sa vie.

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  • Atelier écriture "Une photo....."

    Une photo posée là par hasard, que vous évoque-t-elle ?

    paris,écritureAprès avoir longtemps cherché une maison afin de passer l'été à la campagne, Clémence, en flânant le long de la Charente, a enfin repéré ce qui pourrait être son havre de paix pour quelque temps.

    Les volets bleus ont attiré son attention. Les tilleuls entourant la maison apportent un souffle de fraîcheur. Elle s'imagine déjà sous leur ombre à rêvasser. Le clapotis de la rivière complète cette sensation d'un lieu paisible où elle pourra se baigner si l'été est très chaud.

    Elle n'a plus qu'à contacter le propriétaire, ce qui ne tarde pas. Le rendez-vous est pris dès le lendemain.

    Après avoir lu le contrat, puis rencontré, mais surtout écouté le loueur, elle déchante vite

    - Les chiens ne sont pas acceptés dans la propriété, ça gênerait le voisinage. Dommage, elle en a deux. Elle ne va pas les mettre au chenil.

    - La présence d'enfants est déconseillée. La rivière étant très proche, ils risqueraient de se noyer, un accident est si vite arrivé. Que va-t-elle faire de ses deux petits pourtant si raisonnables.

    - Il faudra aller tirer l'eau au puits. Avec l'hiver rude que nous avons eu, les canalisations n'ont pas supporté. Si vous voulez vous doucher, deux arrosoirs sont à votre disposition tout près. L'eau est d'une pureté inégalable.

    - Un violent orage a grillé notre installation électrique, les soirées se font à la bougie, en toute intimité. EDF n'est pas très énergique, nous les attendons toujours.

    - Comme vous voyez, Madame, nous avons commencé à déménager. Donc, pour la literie ça va être compliqué.

    -Vos petits plats se feront au feu de bois dans cette cheminée. C'est un peu plus long mais c'est bien meilleur.

    - Ah! Sachez aussi que nous sommes ravitaillés par les corbeaux. Pour le nécessaire de survie, vous trouverez tout à la ferme la plus proche qui est à une heure de marche. Leurs produits sont tout bio, je vous le confirme. Vous pourrez aussi emprunter les vieux vélos se trouvant dans la cabane bambou. Par prudence, révisez les freins avant, ces vieux tacots n'ont pas roulé depuis bien longtemps.

    - Ah! J'oubliais, pour plus de tranquillité, le petit coin est situé au fond du jardin. Il y a même des journaux.

    Vous verrez, vous aller oublier ce monde en folie d'où vous venez. Vous allez complètement décompresser.

    Vu ce qui lui est annoncé, Clémence est désespérée. Elle passe du blanc au vert en passant par le rouge. Rentrant le soir chez elle, complètement déconfite, elle annonce à sa famille les conditions qui lui ont été proposées.

    Sans hésiter bien longtemps, tout compte fait, elle décide de rester à Paris. Ils auront toutes les commodités, des vélos, le métro, tout électro, du bio, de l'eau, un dodo confo, et même des bobos. C'est pas beau tout ça ?

    Le dépaysement sera pour plus tard.

    Annick D

  • Film "Le jeune Karl Marx"

    Si vous voulez connaitre la jeunesse de Karl Marx journaliste et philosophe dans une Europe en pleine ébullition (1848 se profile à l’horizon) précipitez–vous pour visionner ce film.

    Il y fait la connaissance de Friedrich Engels et s’exile à Paris avec son épouse Jenny. Vous côtoierez Proudhon et assisterez à l’élaboration du “ Manifeste communiste” prélude au “Capital”.

    Un film instructif.

    Jean-Paul