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ARVEM ASSOCIATION - Page 173

  • Journée dans l'Eure

    - C'était "super" chouette, "hyper" intéressant ! On ne regrette pas d'être venus ! -

    Vous trouvez que c'est un peu court pour évoquer des souvenirs ? Donc vous êtes OK pour entamer la lecture ? Bon c'est parti !...

    Le matin
    Après une route sans encombre et un bon score au quiz traditionnel sur le thème de notre sortie, ayant suivi un chemin dépaysant, interpellés par d'immenses champs cultivés plus verts les uns que les autres, certains d'un jaune lumineux, ou encore présentant de curieux bourrelets réguliers de terre (à savoir pour quelle culture ?), nous arrivons à Gisors (Mais pour mémoire résumons quelques notes à lire ICI).

    Nos estomacs pleurant famine, nous n'avons pas le courage d'entreprendre la recherche du fameux trésor ! Adieu nos belles promesses !

    Nous reprenons donc l'autocar traversant de petits villages bien calmes, où de jolies maisons à pans de bois ravissent toujours les citadins. Des petites routes de campagne qui donnent le loisir et l'illusion d'évasion, avant d'arriver à la Ferme-Auberge.

    Nous prenons place autour de deux belles tables dressées dans une vaste salle où un menu copieux de "recettes normandes maison" nous est aimablement servi. Après "le trou normand" la patronne nous donne des explications sur le travail quotidien détaillé de la ferme comprenant l'élevage, le gavage des canards, l'abattage et le traitement du foie gras, ainsi qu'un éclairage sur le bétail, les différentes races et qualités des viandes bovines, le rendement de l'entreprise où l'on ne chôme visiblement pas, puisqu'en plus, elle assure le restaurant où les groupes viennent en grand nombre.

    Ceci ne nous a pas coupé l'appétit, le repas terminé, la digestion devait se faire après quelques km pour se rendre à l'abbaye de Mortemer, "l'abbaye la plus hantée de France" connue pour ses légendes.

    L'après-midi
    L'abbaye royale cistercienne du XIIe siècle située au creux d'un vallon qu'encercle la forêt et dont sont encore debout quelques belles ruines et 1 bâtiment du XVIIe devenu musée, composé de salles meublées et d'objets ayant appartenu à la vie monastique, ainsi qu'à certains propriétaires, nous accueillent.

    Retenons "l'antiphonaire", du XVe recueil de chants liturgiques grégoriens sur parchemin, aux dimensions impressionnantes et pesant 30 kg de nombreux cuivres éclatants de brillance, les innombrables assiettes fixées sur les murs, les petits missels aux couvertures en ivoire, la superbe statue de l'exorciste en bois de hêtre etc...

    Une descente dans les sombres caves où un parcours scénographique nous dévoile une salle comprenant tous les outils qu'utilisaient les moines dans leurs diverses tâches, la fontaine Sainte Catherine où les jeunes filles formulaient le vœu de trouver un mari, la cuisine où nous pouvons nous attabler en compagnie d'un religieux (qui ne refuse pas la présence féminine) puis la révélation des légendes liées à l'abbaye.
    Le Dame blanche, la Femme louve, et dans le cellier où apparaissent les fantômes animés des 4 moines assassinés en ce lieu à la Révolution.

    Pour sortir de tous ces mystères, un petit train pittoresque type "char à bancs "tiré par un tracteur nous entraîne bien secoués, faire le tour du domaine, des étangs, où l'on découvre des animaux en liberté. Un dernier regard vers les ruines blanches de l'abbaye, sur ses ouvertures en ogives que le soleil caresse.

    Pour achever, une dernière visite vers le colombier du XVe au 930 boulins, remanié au XVIIe et qui servit de prison.

    Nous retrouvons notre siège confortable avec plaisir après cette journée bien réussie, intéressante, agréable à tous points de vue pour un retour sans soucis.

    Afin d'effacer l'angoisse des fantômes, un peu d'animation est proposée, pour ne pas oublier de rire, le remède si nécessaire à la santé. "En vérité... Je vous le dis" !...

    Ninette.

  • Expo "Ciao Italia"

    paris,expositionJusqu'au 10 septembre le Musée de l'Histoire de l'Immigration présente un siècle d'immigration et de culture italienne en France (1860-1960).

    Si vous voulez voir et entendre Yves Montand chanter "Bella Ciao" n'hésitez pas avant d'aller vous aérer autour du lac Daumesnil, pénétrez dans le Musée de l'Immigration où après avoir salué le buste de Garibaldi, vous pourrez visionner les journaux contant l'arrivée des émigrés italiens au siècle dernier, ce qui fut parfois bien difficile avant de se révèler bénéfique.

    Une exposition qui pousse à réfléchir sur un sujet parfois délicat.

    Jean-Paul

  • Fête de la musique

    Clé_sol.jpgLa chorale du centre Maurice Ravel

    se produira le mardi 20 juin 2017 à 20 heures

    avec un tout nouveau répertoire,

    sous la houlette de sa chef, Charlotte Wassy.

    Venez nombreux pour nous encourager …

    Galerie Maurice Ravel
    CISP
    6, avenue Maurice Ravel
    75012 PARIS

    Colette C

  • Petite chronique ornithologique des Marguettes : Printemps 2017

    Le printemps (*) est à nouveau revenu aux Marguettes. Alléluia ! Le jardin a refleuri, depuis les premiers perce-neiges en février, puis une forêt de primevères, de pâquerettes, les forsythias, les lilas, les arbres de Judée, les orangers du Mexique ,les iris, les giroflées, les rosiers, les chorettes…

    À la fenêtre sur jardin, nous observons la présence constante des habitués : pigeons, merles et les inévitables geais, implacables et insatiables.

    Duels traditionnels entre les trois volatiles susnommés pour une boulette de pain au lait. Devinez qui gagne ? Comme l’Allemagne en football, à la fin, c’est toujours le geai qui gagne !

    Mais ces geais sont en train de nous mener à la ruine… c’est une noria permanente du matin jusqu’au soir pour quémander de la nourriture, jusqu’à se percher sur les jardinières et taper aux carreaux avec leurs puissants becs. Curieusement, ils refusent en ce moment les cacahouètes et réclament des boulettes de pain au lait : c’est la preuve qu’ils ont une nichée à nourrir.

    Mais il y a des absents : le magnifique pic vert n’est pas encore venu déterrer les fourmis dans la pelouse et nous n’avons pas vu de rouge-gorge, ni de mésanges.

    Les moineaux se font rares : cela illustre malheureusement le phénomène signalé de désertification de la capitale par les oiseaux. Les moineaux mangeurs de pucerons des rosiers sont pourtant les bienvenus !

    Voyons maintenant à la fenêtre sur cour : alors que la nouvelle rangée de cytises est en belles fleurs jaunes, un nouvel artiste a fait son entrée : surnommé Pioupiou, en raison de son chant perpétuel. Il veille en permanence sur le du haut du mur et plonge dès qu’il voit la Madone des oiseaux à la fenêtre. Il attrape en vol les boulettes qui lui sont lancées, accompagné parfois d’un acolyte, un copain ou une copine.

    Mais aujourd’hui, bonne surprise : de sous un buisson s’envolent trois mésanges bleues, qui se régalent des cacahouètes qu’elles reçoivent immédiatement.

    Ainsi va la vie de nos chers oiseaux, aux Marguettes, fidèles, drôles, querelleurs, toujours présents pour notre bonheur.

    Jacques et Nicole

    (*) Chronique Printemps 2016