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paris - Page 184

  • Jeu d'écriture du 20 juin 2016

    Sur la base d’une photo, raconter une histoire en s’inspirant des personnages. Choix de la photo de Cartier-Bresson : 2 femmes assises en terrasse

    Assise en terrasse, Mathilde se désaltérait avec une Vittel. Elle avait posé Le Monde devant elle pour se donner une contenance, parce qu’en réalité, elle ne lisait pas vraiment les dernières nouvelles. Elle ruminait sa journée en se rongeant les ongles.

    Ce matin avait pourtant bien commencé, réveillée par la douce chaleur de l’été. C’est vers midi que son humeur avait été inversée, quand elle avait appris que Chanel – Madame Coco - avait décidé de prendre une nouvelle égérie pour le défilé d’automne.

    Elle avait les cuisses trop grosses, parait-il, pour mettre en valeur sa nouvelle ligne de mini-jupes.

    Mathilde semblait lire le journal, mais en réalité, elle était atterrée et commença à sangloter : "Mince, c’était sympa les défilés… d’être mannequin pour Coco… ça rapportait… et puis, ça me faisait voyager… Les jambes trop grosses ! N’importe quoi ! Si une fille a les jambes plus minces que les miennes, c’est qu’elle n’est qu’un sac d’os !".

    Ne se rendant pas compte qu’elle s’était mise à parler à haute voix, elle sentit le regard de la vieille dame d’à-côté, posé sur elle. Elle devait bien avoir cinquante ans de plus qu’elle, mais semblait dans ses yeux partager sa déception et sa tristesse.

    La vieille dame au chapeau posa son Figaro, sur lequel elle n’avait plus de concentration, sensible à la tristesse de sa voisine de blanc vêtue.

    " - Mademoiselle, que vous arrive-t-il ?
    - Oh Madame – répondit Mathilde en lui montrant ses grands yeux bleu clairs -, si vous saviez."

    Et elle se mit à lui raconter qu’à peine 20 ans, sa carrière de mannequin était déjà finie pour une histoire de cuisses trop grosses aux dires de Ma-dame Co-Co.

    Henriette lui sourit tendrement et lui dit : "Ce n’est pas bien grave, cela vous blesse, forcément, mais vous êtes jeune, vous êtes belle. Madame Coco n’est pas la seule grande couturière de ce monde et vous pouvez, j’en suis sûre, faire bien d’autres choses que de défiler sur des podiums !"

    Mathilde était encore un peu hagarde, mais comprit qu’il ne fallait pas pleurer sur son sort.

    "Bien sûr" dit-elle, 'Je vais rebondir. Madame Coco n’est pas la seule au monde."

    Elle se mit à sourire, pensant à toutes les personnes qu’elle avait rencontrées dans ses voyages et qui voulaient travailler avec elle.

    Henriette lui tenait la main pour lui redonner courage et espoir.

    Soudain, un homme s’approcha d’elles et leur dit : "Bonjour, je m’appelle Cartier-Bresson, je débute dans la photographie. Je me suis permis de faire un cliché de vous il y a dix minutes de cela. M’autoriseriez-vous à en faire d’autres et à utiliser votre image ? "

    Henriette et Mathilde, surprises par cette intrusion et demande inhabituelle, se mirent à rire. Puis, le moment de surprise passé, se sentirent flattées et acceptèrent la proposition à condition de recevoir chacune un exemplaire de toutes les photos qu’il prendrait.

    Henri installa son objectif et les mitrailla sous tous les angles. Il ferait ensuite le choix des meilleures prises.

    Dès que ce "quart d’heure de gloire" fut passé, Mathilde ayant retrouvé le sourire, salua Henriette et Henri et se dirigea vers la Maison Saint Laurent. Yves l’avait "courtisé" à maintes reprises. Il ne saurait lui dire non aujourd’hui.

    Henriette reprit la lecture de son journal, heureuse d’avoir pu aider la jeune fille et se rappelant celle qu’elle avait été.

    Laurenced

  • Film "La couleur de la victoire"

    Si vous voulez retrouver l'atmosphère des fameux Jeux Olympiques de 1936 qui se déroulèrent à Berlin, alors sous le joug du 3e Reich, et virent le triomphe de Jesse Owens, le merveilleux coureur noir américain, vous pouvez sans aucune hésitation profiter de ce film.

    Ses 2h15 de projection vous paraîtront bien courtes, le sujet étant sensible et le jeu des acteurs prenant.

    Jean-Paul

  • Lire "111 lieux absolument étonnants à Paris"

    paris,livreSi vous aimez les brunchs (souvent exotiques) les lieux branchés, les hôtels bénéficiant d'une situation exceptionnelle, pénétrer dans des lieux insolites et peu connus, arpenter des jardins extraordinaires, n'hésitez plus, ce livre a été écrit pour vous.

    Sur la page de gauche vous aurez une pleine page d'explications qui vous donneront envie de vous rendre dans l'un de ces 111 lieux étonnants.

    Ne négligez pas la page de droite qui avec l'illustration de ce lieu vous délivrera, dans la rubrique "Bon à savoir", un but de recherche complémentaire qui ne pourra que vous être utile.

    Jean-Paul

  • Atelier écriture "À partir de cartes postales"

    La carte postale, qui m’a inspirée, est celle avec le couple échangeant un baiser à la table d’une terrasse de café.

    Par un bel après-midi, je déambulais dans le quartier, sans but précis. Le matin déjà, j’avais couru pour différentes démarches administratives. Je m’octroyais le droit de lever le pied, et me promener avant de rentrer. Puis, je m’installais à table, à la terrasse d’un café.

    Le thé glacé que j’avais commandé tardait à venir, non pas que je fus pressée, rien de particulier m’attendait. Mais un peu plus loin, à l’oblique de ma table, un jeune couple était installé là. Sans savoir pourquoi... comme ça... ils attirèrent mon regard.

    Mais excusez-moi... ils étaient là en train de - je vous demande pardon - de "se lécher" !! Même le chien en bavait !! Mai 68 était passé certes ! Mais de mon temps, on aurait rien vue de tel ! À la terrasse d’un café !

    Mais bon, ils semblaient tant s’aimer ! Du moins je l’espère ! Et je le leur souhaite.

    C’est si beau des amoureux qui s’embrassent ! Mieux vaut voir des baisers et entendre des "je t’aime" que voir des claques et hurler des "têtes d’abrutis". N’êtes-vous pas de mon avis ? Oh, et puis, moi c’est ce que je pense, alors ici l’avis des autres. Pourtant le jeune homme semble prêt à lever le pied, et la jeune fille le retenir. Le Toutou, guette, comme sur le qui vive.

    Je me souviens moi... ce premier baiser, qui me fut donné. C’était un soir, à la pénombre d’un réverbère sous un porche.Ah ! Voilà le serveur. Il me dérange maintenant, et mes souvenirs, à peine présents, s’envolent !! J’avale vite mon thé, laisse une pièce sur la table. Je pars et coure vite, vite, pas si loin, là, à la maison où m’attend, juste un peu vieillit ce même baiser.

    Arlette CK

  • Riches heures sur la Loire

    Ce fut une mini croisière de Saumur à Saint-Nazaire en passant par Nantes et Angers avec des étapes dans différents châteaux.

    Départ le matin du 9 juin 2016 porte d’Italie, avec un car où nous retrouvons beaucoup de connaissances amies de notre association des anciens du CEA.

    paris,loireNous arrivons à Saumur en fin de matinée et après un déjeuner roboratif arrosé d’un Chinon rosé de Couly-Dutheil, nous nous rendons quai des Patenôtriers (fabricants de chapelets !) pour visiter la chapelle de Notre-Dame des Ardilliers. Elle fut édifiée pour abriter une minuscule statue de la Vierge (25 cm) trouvée au XVIe siècle dans les environs par un paysan. Elle fît ensuite pendant des siècles l’objet de pèlerinages et de vénération, avant que Lourdes ne la supplante. Sa coupole rappelle celle des Invalides.

    Montée ensuite vers le château de Saumur, surplombant la vallée de la Loire. Construit par le féroce Foulque Nera, où passa Aliénor d’Aquitaine dont nous découvrons qu’après avoir épousé un roi de France elle épousa un roi d’Angleterre et lui donna deux fils : Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, de célèbre mémoire.

    Nous descendons ensuite dans le cœur de la ville, où parmi les maisons à colombages, on nous signale celle décrite par Honoré de Balzac dans Eugénie Grandet.

    Nous reprenons notre car pour arriver enfin à Nantes et à notre bateau, en début de soirée, car en raison des crues importantes, il n’avait pas pu remonter le fleuve.

    Après dîner, un petit bateau nous conduit sur l’Erdre, la plus belle rivière de France disait François Ier, longue d’une centaine de kilomètres, dont nous admirons, dans la nuit tombante, les rives avec de charmantes gentilhommières et de nombreux hérons.

    En face de notre bateau, se trouve le grand voilier centenaire Belem.

    Le 10 juin c’est une balade dans Nantes avec deux charmantes guides : Servane (joli prénom breton) et Sandrine. Au passage, nous admirons dans un jardin d’enfants un magnifique dragon japonais en bois et métal ! Puis, après avoir passé le célèbre bâtiment des fabricants de biscuits LU, gloire du pays, nous visitons la blanche cathédrale gothique Saint-Pierre et Saint-Paul (en pierre de tuffeau), avec notamment le tombeau des ducs de Bretagne et un cénotaphe du Maréchal Lamoricière conquérant de l’Algérie. Commencé en 1434 l’édifice fût achevé en 1893

    C’est ensuite l’imposant château des ducs de Bretagne, avec son magnifique musée en mémoire des trafics négriers. Sucre et bois d’ébène firent la fortune de la ville du XVIe au XVIIIe siècle.

    paris,loireNous découvrons ainsi une ville en pleine modernisation avec de multiples chantiers et aussi le célèbre éléphant géant robotisé, familier des fêtes de la ville.

    L’après-midi est consacré à Saint-Nazaire et ... Lire la suite ICI